Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 10 mai 2010

Les fous

Doofie, mon personnage de roman théâtre,  écrit dans son journal :

 

Samedi soir, nous étions en train de revenir à pieds bien tranquillement de mon cours du samedi, quand tout à coup, j'ai entendu un cri à côté de moi, vers le bord du trottoir ou trottait Schnelly, j'ai vraiment eu l'impression qu'un sauvage était en train d'hurler sur nous, et en train de nous attaquer ou de s'attaquer à Schnelly. 

J'ai sursauté tellement fort - et heureusement que bien que quinquagénaire je ne sois pas cardiaque - que j'en tremblait encore de peur dix minutes après.

Schnelly semble avoir l'habitude des singes hurleurs qu'il y a dans cette ville, des gens qui se penchent aux fenêtres des  voitures en roulant à fond la caisse et hurlent sur les passants qui se trouve sur les trottoirs.

Il y en a aussi qui dépassent à fond la caisse les voitures, en se penchant aux fenêtres et en hurlant sur les conducteurs et les conductrices et en leur faisant peur, puis ils ralentissent devant pendant une vingtaine de secondes, pour faire peur à nous, plus vieux, qui sommes soi-disant embourgeoisés.

Moi, en tout cas, je ne suis pas du tout embourgeoisée et je n'ai pas à faire les frais de ces singes hurleurs qui de plus conuisent dangereusement leurs voitures, profitant des rues à moitié vides le soir pour faire peur aux quelques passants.

Doofie

(pour mon personnage de théâtre, domino)

vendredi, 07 août 2009

Discussion... (Au théâtre ce soir)

La scène se passe au bord de l'eau, Dummie et Doofie, deux amies de longue date, sont en train de parler de choses et d'autres, elles viennent d'avoir été consulter le blog de domino, la journaliste alternative, dans le Cyber-Café du camping.

Dummie (buvant son café,assise sagement à une table) : "Tu as lu la dernière note, du blog de domino, la journaliste alternative?"

Doofie (allongée sur un transat, buvant à petite gorgées son jus d'ananas, trop frais à son goût) : "Oui, en même temps que toi!"

Dummie : Tu serais d'accord toi, pour qu'ils fassent des télé-réalités sur la musique classique?

Doofie : Des télé-réalité? Mais domino dit que, concernant la musique,  ce ne sont pas des télé-réalités, ce sont des castings pour faire des stars de la musique.

Dummie : Les stars de la musique classique, ça existe aussi!

Doofie : Les stars du web, aussi, par exemple, domino, la journaliste alternative.

Dummie : Ou elisabeth et son blog "Passions"!

Doofie : C'est la meilleure amie de domino sur le web!

Dummie : Tu crois, elle ne commente même plus la journaliste alternative.

Doofie : C'est parce que domino  a fermé les commentaires, d'ailleurs si on en discute ici, dans une note de son blog, c'est parce qu'on ne peut pas commenter directement!

Dummie : Mais ce n'est pas de cela que je voulais te parler, je voulais te parler de télé-réalité en musique classique. Domino et Elisabeth font de la guitare, elles pourraient faire partie de la classe de guitare de cette émission?

Doofie : Tu crois qu'elles accepteraient, ça m'étonnerait, elles travaillent toutes les deux.

Dummie : Bon, je ne vais plus parler d'elles-mêmes, mais seulement de ce que domino a écrit, sur l'éventualité d'une émission concours de musique classique incluant des chanteurs et des musiciens.

Doofie (comme pour elle-même, encore absorbée par la parenthèse d'avant) : Elisabeth, on sait au moins à quoi elle ressemble, elle a mis sa photo, mais domino, personne ne sait qui c'est...

(Tout haut) Et comment on pourrait organiser cela...?

Dummie :  J'ai une idée... Dans le temps j'ai une copine guitariste qui a été à des stages de guitare dans la montagne, ils vivaient tous ensemble, presque complètement isolés, parfois ils allaient au village faire des courses et ils sortaient pour des concerts, sinon, ils restaient toujours ensemble, prenaient les repas ensemble dans un réfectoire en même temps que les profs, qui avaient une table à eux, logeaient dans des dortoirs, jouaient de la guitare à longueur de journée en préparant quatre programmes, un en musique classique, un en musique sud-américaine, un en musique d'ensemble, et un en musique ancienne et baroque. Et  en plus, ils avaient un concours et l'audition des stagiaires, ça durait dix jours. Certains construisaient aussi leur guitare.

Doofie : Oui, je sais, j'ai même connu un stage ou un jour une intruse est arrivée comme dans Secret Story, c'était une chanteuse que l'un des profs accompagnait, ça a changé complètement l'ambiance du stage, les jeunes filles étaient toutes en admiration devant elle, et le prof aussi, ils ne s'occupait presque plus des stagiaires qui étaient venus pour avoir ses cours, ça a même failli déclencher une révolte des élèves adultes, ils ont trouvé que le prof ne s'occupait pas assez d'eux, ils se sont tous levés et certains ont quitté le stage. Le maître a dit ensuite que de sa vie, il n'avait jamais subi un tel affront .... C'était une vraie télé-réalité.

Dummie : Tu vois, on pourrait même faire cette émission sous forme de télé-réalité, en introduisant durant certaines semaines des intrus qui feraient changer l'ambiance, provoqueraient des évènements...

Doofie : Par exemple, des objets qui disparaissent ou changent de place comme chez domino, des pupitres, des partitions...

Dummie : Y'a peut-être chez domino, sans qu'elle le sache, des caméras qui la filment avec son mari... en train de se fâcher parce qu'elle ne trouve plus quelque chose.

Doofie : Lui ne perd jamais rien?

Dummie : Il paraît que non, pourtant, il est très désordonné.... plus désordonné que domino, il emballe tout dans des plastiques, et parfois les échaffaudages de sachets en plastiques superposés dans lesquels il y a a pour chacun un ou deux livres ou classeurs, s'écroulent en plein milieu d'une prèce...

Doofie : On pourrait introduire un intrus désordonné qui fait tomber des piles de partitions au milieu des pièces...

Dummie : Tu vas faire ça avec des enfants?

Doofie : Non, avec des jeunes adultes, de l'âge de ceux de las star ac.

Dummie : Et comment on les recruteraient?

Doofie : Pas d'idée!

Dummie : Si, moi j'en ai une, on organiserait un casting concours par instrument et on prendrait pour le "Château" les dix meilleurs de chaque isntrumetn.

Doofie : Alors, il faudrait un château plus grand que celui de la Star Ac.

Dummie : Dans les stages, ils logent parfois 80 à 100 personnes dans un château avec des salles de cours en plus.

Doofie : Quels instruments on prendrait ?

Dummie : Des chanteurs, et des instruments très populaires, comme le piano, la guitare, le quatuor à cordes, la fûte, le hautbois, la clarinette, le saxophone...

Doofie : On ne pourrait passer ça qu'à des heures de faible écoute, les grandes chaînes de télévision refuseraient de faire une émission sur la musique classique à des heures de grande écoute.

Dummie : Grave erreur! La musique classique est très populaire dans les foyers français, regardez le nombre de chorales, de sociétés de musique, fanfares, harmonies municipales, petits orchestres symphoniques locaux, élèves enfants et adultes dans les écoles de musique, orchestres et chorales d'écoles de musique, le public serait incalculable, les familles de musiciens deviseraient devant le petit écran en commentant la technique des musiciens et des chanteurs, leur musicalité, etc... Tous ces amateurs de musique classique généralement travaillent ou sont écoliers, collégiens, lycéens, étudiants, ils n'auraient de temps que le soir ou le week-end pour regarder l'émission. Non! Au contraire, il faudrait faire cette émission à des heures de grande écoute!

Doofie : Bon, d'accord, alors, va proposer notre projet à une grande chaîne nationale, on va devenir réalisatrices!

(Pensive, songeant déjà à sa future fortune Doofie allongée sur son transat, continue à siroter son jus d'ananas, tandis que Dummie, à moitié accoudée sur la table, pensive aussi, pense déjà à l'organisation du stage concours télé de musique classique... en buvant la dernière goutte de sa tasse de café)

domino

dimanche, 26 juillet 2009

Autres formes de harcèlement...

Le Roman de Dummie... mettant en scène Dummie, Klugie, etc...

Il existe d'autres formes de harcèlement que le harcèlement  moral dans les études ou professionnel, ou musical, ou sur le web, ou familial...

Par exemple...  :

a) Prendre quelqu'un "au mot" :

J'en ai déjà parlé à propos de cette étudiante qui avait dit à une camarade d'université, qu'elle en avait assez, qu'elle voulait abandonner. Le fait que la semaine suivante, elle a reçu une lettre de renvoi montre  qu'on l'avait prise au mot et cela lui a fait très, ltrès, très mal, encore plus que le mini-harcèlement dont elle avait été victime auparavant de la part des autres étudiants (qui la mettait à l'écart) et des professeurs (qui la faisait se taire quand elle trouvait la bonne réponse après 5 minutes de palabres des autres étudiants.  Les autres étudiants étaient sympas avec elle dès qu'ils étaient seuls avec elle, mais la laissaient sur le côté et ne lui parlaient plus dès qu'ils étaient en groupe., comme s'ils avaient peur de l'opinion des autres s'ils lui parlaient dèsqu' ils étaient en groupe. Pourtant c'était une prof qui quelques années avant, allait à des stages sympas où tout le monde se parlait en dehors des heures de stage à tort et à travers et où elle participait à l'ambiance générale qui ne laissait personne de côté. Et a refait des stages de ce genre cette année, dans le cadre du PAF, du moins un de ces stages avait la bonne ambiance des années 90.

Au lieu de prendre l'étudiante au mot et de la renvoyer

(elle a réussi à revenir après avoir obtenu par l'intermédiaire d'un de ses professeurs une audience auprès du vice-président d'université de l'époque, qui lui a dit que c'était une erreur d'un secrétariat et l'a autorisé à reprendre ses cours, juste après les vacances de Noël et le tsunami, sans doute provoqué par son grand désarroi au  moment de Noël, c'est du moins ce qu'elle a pensé.)

 Ah: oui, j'allais oublier.... Au lieu de cela, on aurait dû demander à l'étudiante, si elle avait vraiment envie d'abandonner, s'il y avait un problème, parfois, ce n'est pas un problème de niveau, mais un problème d'ambiance. Et dans le cas de cette collègue de Dummie déjà admissible à l'agrégation, ce n'était pas du tout un problème de niveau, elle a d'ailleurs été la seule admissible de sa formation cette année-là! Mais elle n'a peut-être pas été admise à cause de la lettre qu'on a trouvée dans son dossier universitaire et/ou dans son dossier professionnel. Lettre écrite en des termes (j'en ai parlé dans une autre note) qui pouvait laisser envisager de graves délits, alors qu'il n'y en avait pas. Concernant une personne qui, comme moi,  n'a jamais fumé une seule cigarette de sa vie, et n'a pas bu une seule goutte de boisson alcoolisée depuis 40 ans, c'est assez étonnant, ce qu'on peut comprendre dans cette lettre...

Bon, j'ai reparlé de l'université. Mais ailleurs....

Dans un cas extrême ce serait  ceci :

Vous entendez quelqu'un dire d'un ton d'agacement : "Oh! J'en ai marre de la vie!" Vous prenez votre pistolet et vous le tuez et vous lui dites en même temps : "Puisque t'en a marre de la vie, je vais t'aider à la quitter!" Alors, surtout, chers élèves, ne dites plus jamais "J'en ai marre de la vie!" qui est une expression très galvaudée aujourd'hui.

 Dans la vie familiale, prendre quelqu'un au mot :

Une copine de Dummie est en train de lire le programme du prochain festival de guitare qui se trouve à 120 km de chez elle. C'est elle qui conduit la voiture, et son mari ne conduit pas.  "Tiens..." " réfléchit-elle tout haut.. "On irait bien à ce concert, regarde, c'est tel guitariste, ça doit être bien..."  "Oui" s'exclame le mari de Dummie, il prend le téléphone et hop hop hop, regarde rapidement sur le programme le n° de téléphone (il retient extrêmement vite les numéros de téléphone, là où la copine de Dummie retient plus rapidement que lui les mots et les lettres), et demande "Pouvez-vous m'envoyer des billets pour le concert de tel date..." etc...  Vos désirs sont des ordres, Madame... Le jour venu, la copine de Dummie (qui est une copine à moi et pas le mari de Dummie), dit "Tu sais, il ne fait pas beau, tu crois vraiment que je vais prendre la route par ce vent et cette pluie.... " Ben, non..." "fais le mari de Dummie, t'es pas obligée..." "La copine de Dummie qui n'avait formulé qu'un vague désir oralement, se trouve maintenant devant le fait accompli : elle a des billets, se sent obligée d'aller au concert (d'autant plus qu'elle connaît les organisateurs), mais n'en n'a plus trop envie, a peu d'avoir un accident.... finalement, elle ne va pas au concert et le mari de la copine de Dummie non plus.

Là, le mari de la copine de Dummie a pris deux fois Dummie au mot, en pensant "Ses désirs sont des ordres pour moi", sans lui laisser le temps de réfléchir, du moins pour les réservations.

Après plusieurs fois comme cela, ou son mari a agi trop vite après qu'elle ait formulé un souhait vague presque en réfléchissant tout haut, Dummie n'ose plus parler des concerts où elle aimerait aller, n'ose plus exprimer ses vagues désitératas, de peur qu'ils soient exaucés et qu'elle ne puisse donner suite...

Autre "prise au mot" :

Sous l'une de ses vidéos, la copine de Dummie qui chante bien,  a répondu à un commentaire élogieux en disant qu'elle avait un rhume ce jour là.. Aujourd'hui, la copine de Dummie, met cette vidéo en vidéo-réponse sous une autre vidéo où le même air est joué à la vielle à roue. En contrôlant sa vidéo, la copine de Dummie se rend compte, que ça ne sonne plus aussi bien qu'avant, que sur cette vidéo sa voix qui sonnait juste avant sonne faux, et est devenue rugueuse. Il s'agit vraisemblablement  du harcèlememt d'un informaticien qui travaille chez l'hébergeur de vidéo (chez les hébergeurs, on surveille généralement tous les commentaires que vous écrivez, les bloquant s'ils sont trop virulents), un informaticien qui joue le petit jeu de prendre les internautes au mot, surtout quand ce sont des dames d'un certain âge. et change des éléments des vidéos selon ce qu'elles en disent elle-mêmeS. Elle écrit sous la vidéo : "tien, ça ne sonne plus si bien qu'avant!" et juste après la vidéo revient à son ancien son et la voix est plus belle.

Autre prise au mot :

Jadis, les candidats de concours, surtout d'enseignement, aimaient discuter ensemble de ce qu'ils avaient fait dans leurs épreuves de CAPES ou d'agrégation. Maintenant, ils ne le font plus et pour cause, les commentaires de sortie d'épreuve, ont l'air d'être auditionnés par les surveillants, car quand vous dites en sortant "J'ai réussi", vous avez une bonne note à l'épreuve, c'est ainsi que j'ai eu un 12/20 en traduction, une année où j'avais déclaré en sortant avoir bien réussi ma version. Par contre si vous dites avoir faux à tel ou tel endroit, ou ne pas avoir su traduire tel mot, vous risquez d'avoir une mauvaise note... C'est parce qu'actuellement on tiendrait compte aussi de l'auto-évaluation du candidat et de sa confiance en lui, déjà lors des épreuves écrites.

b) Renvoyer la balle au bond.

Une autre copine de Dummie, nommons-là Doofie pour plus de clarté, prenait des cours de chant avec son prof Klugy, dans une association pour le développement de la voix.

Un jour Doofie était en retard, son train avait pris une demi-heure de retard, mais enfin, comme le cours commençait 25 minutes après l'arrivée habituelle du train elle ne fut en retard que de 5 minutes. Cependant son prof n'était pas encore là, il arriva 10 minutes après Doofie en disant que son train était en retard, alors que d'habitude, il avait deux élèves avant....

La semaine suivante, il téléphona directement au local du cours, en disant qu'il arriverait une heure en retard et ne fit pas cours du tout, car c'était l'heure des cours suivants...

Un jour, elle ne sait pas pourquoi, Doofie a trouvé un ticket de métro parisien dans ses partitions. Son prof habitait à Paris. Elle a dit : "Ce n'est pas à vous, le ticket de métro?" Il a répondu que non, pourtant Doofie n'allait jamais à Paris. Elle resta perplexe... "Garde-le" a dit le prof, "tu auras bien l'occasion  de venir à Paris un jour.."

Je ne sais plus exactement ce que Dummie m'a raconté à ce propos, mais une ou deux semaines après, le prof lui a renvoyé la balle à propos de ce ticlket de métro.

Un autre jour, Doofie a raconté à Klugy, en lequel elle avait confiance, ce qu'une chorale dont elle faisait toujours partie, lui avait envoyé. La chorale réclamait ses partitions qui à 99% étaient des photocopies, car Doofie ne venait plus en ce moment (il est probable qe la chorale en question s'attendait à un contrôle de photocopies et qu'elle voulait les détruire et que les choristes devaient les rendre). Mais Doofie faisait à ce mpment là partie de l'autre chorale, celle de l'autre côté de la rivière, où on ne médisait jamais de la première chorale, bien que la première chorale médisait beaucoup sur eux et ne tolérait pas que ses membres fassent parite de l'autre chorale.

Donc, à chaque fois que des membres chantaient dans les deux chorales, et que c'était découvert (Immanquablement, quelqu'un avait vu les choristes renégats dans un concert), la première chorale demandait le renvoi immédiat des partitions en faisant comprendre au choriste renégat, que s'il voulait revenir il fallait qu'il quitte la deuxième chorale!

Le prof de chant de Doofie a dit : "Aha! Montre un peu cette lettre! Et prenant la lettre a dit : Je vais en faire une photocopie, ce sera une pièce à conviction au dossier de cette chorale et nous allons la rayer de nos listes", car cette association répertoriait toutes les chorales de la région. "Oui, oui, pièce à conviction au dossier". Doofie qui avait aussi à ce moment un désir de vengeance, sur la façon dont était rédigée la lettre (en fait elle a été porter les partitions, si on peut parler de partitions en sa possession, et les a rendues à la chorale, demandant un reçu, Doofie qui avait un désir de vengeance, s'est dit sur le moment : "Oui, Klugie (le prof) va les rayer des listes, pourquoi pas?"

En fait, Doofie ne s'est pas rendue compte que le prof était aussi un prof agrégé d'une autre matière que la musique dans l'éducation nationale, donc un de ses collègues, et avait le bras long dans ce domaine, faisait ajouter ces photocopies, non pas dans le dossier de l'association concernant les chorales, mais dans son dossier rectoral à elle.... 

ou à un chargé d'inspection qu'il connaisait (quelques semaines plus tard une collègue MA qui faisait le LEP dans ce lycée polyvalent a été inspectée par lui, et apparemment Klugy a cru que c'était Doofie, parce que à partir de ce moment Doofie a été critiquée par le prof de chant pour sa prononciation de l'allemand, alors que c'était la collègue MA qui n'avait pas une bonne prononciation...

Il a mis la lettre de la chorale dans son dossier, pour montrer qu'elle tardait à "rendre" ses partitions.

Une syndicaliste a signalé un jour à Doofie que l'on trouvait tout et n'importe quoi dans son dossier... Un article de journal montrant qu'elle avait fait un concert de chanson poésie, de leurs compositions, avec une collègue, quand elle était plus jeune, ce qui a fait dire au prof de chant qui connaissait le dossier, que lors d'une inspection où il était enroué, l'inspecteur l'avait pris pour un Auteur Compositeur Interprète et pas comme un chanteur classique....  et Klugie qui n'aimait pas les chanteurs de variété et la chanson, voulait par là faire dire à Doofie qu'elle aimait la chanson, ce que Doofie n'a pas fait.

Je dois signaler ici pour que vous n'embétiez pas Doofie qu'actuellement, ne fréquentant plus d'association musicale, elle n'a plus de photocopies de musique chez elle, et qu'elle n'a aucune partition prêtée chez elle, toutes ses partitions - des originaux - sont à elle.

3) Faire parler sur quelque chose en racontant une chose analogue

Vous connaissez tous ces personnes qui vous interromptent quand vous racontez quelque chose, ne vous laissant pas aller jusqu'au bout et disant "Tiens, moi aussi..." Bien que je déteste que l'on m'interrompte de cette façon et qu'on ne me laisse pas raconter mon histoire jusqu'au bout, car quand une histoire n'est pas racontée jusqu'au bout, elle peut faire l'objet de mauvaises interprétations... c'est une tendance naturelle chez beaucoup de personnes, qui ne pensent qu'à se mettre en avant elles-mêmes ou à minimiser ce que dit le vis-à-vis en disant : "Mais à moi, il m'est arrivé beaucoup mieux!" ou "Il m'est arrivé pire!" La personne qui vous interrompt pourrait au moins attendre que vous ayez fini de parler.

Mais voilà....

Il y a des personne qui utilisent cette tendance naturelle pour essayer de vous faire parler en particulier de votre passé. Pär exemple dire qu'ils ont eu telle maladie, pour que vous répondiez "Moi aussi, j'ai eu cette maladie..." et ensuite envoyer un rapport sur vous au rectorat, selon lequel, vous avez bien eu cette maladie.

Ou dire qu'il est adepte de telle religion, par exemple catholique, pour vous faire dire que vous êtes aussi catholique, et ensuite faire une rapport sur vous aulrectorat, selon lequel vous avez violé la loi de la laïcité parce que vous avez déclaré votre religion en salle des profs...

Généralement - vous ne vous méfiez sans doute pas assez d'eux! - mais les psys utilisent ce genre de stratagème pour vous faire "parler"! Plutôt que le questionnement frontal.

C'est ce que j'appelle aussi du harcèlement.

Dans un travail en équipe sur Internet, un professeur utilise les idées de son étudiante en en supprimant les interventions et remets ensuite ses idées dans les consignes, etc...  puis le professeur rabaisse l'étudiante en lui mettant une plus mauvaise note qu'aux autres, parce qu'elle en fait de trop, elle rédige plus que les autres, fait plus d'articles dans le glossaire, indique aux autres les passages hors sujet et les fautes de français ou de rédaction, etc...  corrige même les fautes de la prof qui rédige ses interventions en langage télégraphique...

... et voit sa note abaissée parce qu'elle en fait plus que les autres... C'est aussi du harcèlement moral. Ensuite, comme elle a écrit dans le forum ses quatre vérités à la prof, celle-ci vient lui parler la rabaissant encore, prétendant 'qu'elle n'est pas bien en ce moment pour la critiquer comme cela, etc..." (La prof est très jeune, entre 25 et 30 ans et l'étudiante est une adulte agée de plus de 50 ans).

Un jour une collègue a dit à cette même personne (celle de 50 ans, qu'elle a des ennuis parce qu'elle dit exactement la vérité et ce qu'elle pense".

Vous vous souvenez de cette chanson de Guy Béart, je crois : "La Vérité". Ecoutez-là et vous comprendrez ce que je dis.

Dummie, Doofie et Domino n'aiment pas l'hypocrisie!

domino 

 

 

14:31 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ambiance, société

lundi, 12 novembre 2007

Mon vote.

La directrice de l'UFR à moins que ce soit l'une de ses collègues je ne m'en souviens plus, nous a dit d'aller voter contre le blocage aujourd'hui, si on voulait encore avoir nos cours d'agrégation. Seulement moi, dans la province de la province, je n' allais pas faire 200 km juste pour un vote. Je ne sais pas ce qu'ils ont décidé.

Enfin, demain, si les trains roulent, j'espère que la police ne va pas me dégager de mon cours d'agrégation comme si j'étais une manifestante occupant la fac, alors que je suis une sage agrégative en train de travailler, parce que là, après toutes les bousculades du métro ou autre, je crois que j'y laisserais ma peau. Il faudra quand même qu'ils fassent la différence entre les personnes autorisées par les occupants à étudier (parce qu'ils ont autorisé les profs à faire leurs cours d'agrèg et de CAPES devant une classe pleine) et ceux qui font le blocage (qui ne sont pas nombreux d'ailleurs). Donc, je fais partie des personnes autorisées à entrer moyennant présentation de la carte d'étudiante quand on ne me dit pas "On vous connait déjà d'hier!". Il parait qu'une année les étudiants allaient jusqu'à demander aux profs de présenter leur carte de prof. Des étudiants qui demandent de présenter leurs  cartes à des profs, on n'a jamais vu cela.^

J'ai fait mes études initiales dans l'après 68. Quand il y avait une grève, les grévistes allaient en cortège de salle en salle faire leur publicité et disant "Qui nous aime, nous suive!". Quelques étudiants sortaient de la salle et suivaient le cortège, les autres restaient là avec les profs et on reprenait le cours (C'est ainsi qu'un de mes profs a répété 50 fois : "Die Germanen sind die Vorfahren der Deutschen". Manifestants qui entrent dans l'amphi (Et oui, les germanistes étaient encore dans un amphi, en province, il y avait 400 premières années dont après les examens il ne restait plus que 120 en deuxième année), panne de microphone, etc.... Bon, on l'entendait quand même, quand il criait "Vous m'entendez??? Die Germanen sind die Vorfahren der Deutschen....*Vous m'entendez sans le micro?" Et tout le monde hurlait "Non!!!!" Et le prof suivant arrivait : "Die vier Besatzungszonen sind : die sowjetische Besatzungszone, die SBZ, die sogennante Ostzone, die ameri... Il n'y a plus de micro, c'est rien, vous m'entendez, n'est-ce pas, die vier Besatzungszonen sind *: ...." On était en TD, un nouveau cortège passait dans le préfabriqué du campus scientifique où on avait cours de civilisation justement "In der sowjetischen Besatzungszone...." Cris de manifestants.... Ils pointent le nez dans la porte de la salle, mon futur se lève, leur claque la poste au nez "On peut travailler tranquilles, non????" et ils passent leur chemin et vont dans la salle à coté.

Il y avait pêle-mêle, toutes les manifestations contre quelque chose qui ne concernait pas toujours la vie étudiante, contre les centrales nucléaires, contre la guerre au Vietnam, contre la nouvelle réforme ci et la nouvelle réforme là (Et c'était pourtant bien cela que nos ainés d'un ou deux ans avaient voulu, des réformes), contre la société bourgeoise, si on avait voulu, on aurait passé notre vie à crier dans les rues. Mais si je suis devenue prof, c'est parce que je restais sur les chaises de la salle de cours. Beaucoup de ceux qui criaient dans la rue n'ont jamais dépassé le cap de la deuxième année. Les manifestants n'empêchaient pas les autres d'assister au  cours. Ils allaient manifester dans la capitale régionale, nous laissant tranquille où l'on était.

D'ailleurs j'avais tout juste 17 ans quand j'ai commencé mes études universitaires, et la majorité était à 21 ans, alors si mes parents m'avaient vue dans une manifestation, ça aurait été mal à la maison, mon père aurait crié, il aurait peut-être retourné une table, on se seraient tous tapis dans les coins, je serais allée pleurer dans ma chambre, on m'aurait menacée de me couper les vivres, de me mettre dehors.... La famille de ma mère fouinait partout, avec ses quatre soeurs et les 24 petits-enfants de mes grands-parents, il y avait des espions partout. C'est une de mes tantes qui a trahi mes amours à mes parents, ou plutôt un oncle, sans le savoir, je passais  main dans la main avec mon cher et tendre devant son bureau....

domino

*Die Germanen sind die Vorfahren der Deutschen : Les germains sont les ancêtres des allemands, un peu comme on dirait : les gaulois sont les ancêtres des français, ce qu'on faisait aussi apprendre aux petis africains français dans les colonies en Afrique., qui étudiaient avec les mêmes livres que les petits français de métropole.

*"Les quatre zones d'occupation sont ! la zone d'occupation soviétique (SBZ), appelée la zone de l'Est..., la zone améri...." (mon prof n'avait pas reconnu la RDA, et avait du interrompre ses recherches dans les biblitohèques de RDA parce qu'il ne reconnaissait pas leur pays. Il ne voulait pas reconnaître la RDA avant son gouvernement. Plus loin : 'Dans la zone d'occupation soviétique...)"

jeudi, 08 novembre 2007

Le château de Kafka....

Aujourd'hui, l'université c'était vraiment le château de Kafka.

J'arrive après m'être retenue pendant tout le trajet parce que les toilettes du train était fermées. Je me dis : ouf! Je vais enfin pouvoir aller aux toilettes en arrivant à l'université, juste avant mon cours, et bien non, j'ai du attendre plus d'une heure avant de pouvoir le faire. Trajet en métro avec les horribles escaliers roulants qui vont trop vite pour que je pose mon pied au bon endroit. Je suis sûre que l'année dernière, ils n'allaient pas aussi vite.

J'arrive devant la porte habituelle. J'ai vu de loin au moins dix personnes qui rentraient dans l'université par là. Au moment où j'arrive, porte close, ils avaient fermé juste devant moi (on dirait qu'ils connaissent mon blog, et qu'ils l'ont fait exprès).

Je vois une dizaine de personne se diriger vers la droite de la même série de portes et s'engoufrer dans le bâtiment. J'arrive devant la même porte. Des étudiants se déploient devant moi et m'empêchent de passer. Je leur dis que je passe un concours au mois de janvier (c'est vrai que le premier écrit d'agrégation est en janvier, encore plus tôt que d'habitude, on a trois mois d'université pour le préparer seulement, de fin septembre à mi-janvier avec les vacances de Noël en moins). Rattrapera-t-on le temps perdu pendant les vacances de Noël?).

Et on sacrifie nos vacances de Toussaint pour venir préparer l'agrégation à l'université. Et on nous bloque le passage.

On m'indique vaguement qu'il n'y a qu'une porte d'ouverte et que c'est dans la souterrain. Où est le souterrain? Mystère. Je suppose que c'est derrière le même bâtiment. Je descends un immense escalier (d'habitude je monte trois étages en soufflant à chaque étage, et le temps de descendre cet escalier à la recherche du souterrain, je serais déjà arrivée!!!). Je n'ai pas la clef de l'ascenceur comme la retraitée de la formation d'agrégation qui suit la formation pour entretenir ses neurones. Elle ne vient que l'après-midi, mais a réussi à passer plus vite avec sa clef d'ascenseur. Je n'irai pas chercher la clef d'ascenseur. De peur que l'infirmerie de l'université ne fasse un rapport sur ma santé à la médecine du rectorat. Qui me mettrait en congé, ce qui m'empêcherait de passer l'agrégation. Circulum viciosum.

Je cherche le "passage souterrain" à hauteur du bâtiment où je dois aller, en descendant une immense escalier. entretemps j'explique à un étudiant qui est devant l'une des portes fermées, que ce n'est pas bien de bloquer ainsi l'université, que j'ai payé 25 Euros de train pour faire le trajet (j'habite à 100km) , que si je n'arrive pas à aller à mes cours, je vais me faire rembourser le trajet par les syndicats d'étudiants. L'étudiant me dit que ce n'est pas de sa faute, que lui aussi voudrait aller en cours. On m'indique que ce n'est pas là, qu'il faut remonter l'immense escalier, l'escalier qui est d'une longueur démesurée. je commence à être essouflée.

Je cherche le 'passage souterrain", au début de l'autre bâtiment, il n'est pas là. On m'indique que je dois repartir vers le début de l'université, là je dois encore descendre une immense escalier extérieur. J'ai le vertige en haut de l'escalier parce que je suis du coté sans rampe. Pire qu'en montagne! Et cet escalier abrupt me donne un vertige pire que toute pente rocailleuse aux pierres qui roulent, que je détestais descendre lors de nos randonnées en montagne. Des étudiants montant l'escalier coté rampe, je dois descendre coté sans rampe. Une fois qu'ils sont passés, je retraverse tout l'escalier à petits pas sur une seule marche et j'arrive  coté rampe. Je descends l'escalier (que je ne devrai pas reprendre immédiatement en sens inverse, cette fois).

J'arrive dans le souterrain, suivant la foule (enfin quelques étudiants) .qui entrent  On m'indique où es le bâtiment où je dois aller, mais  une fois que je suis dans le sous-sol du bon bâtiment, je vois des escaliers  qui sont tous bouchés par des amas de chaises et de tables. Plus moyen d'aller nulle part. C'est comme le rond-point sur lequel on tourne en rond pour l'éternité parce qu'il y a de  panneaux de sens unique à chacune  des routes alentour.

Je suis Oscar, le Blechtrommel (le Tambour de Günter Grass, ce monsieur qui publie encore, il y a une conférence sur lui la semaine prochaine, j'espère que les trains me laisseront passer, me transporteront jusque là, Il écrit et publie toujours, ce monsieur...).

Je suis Oskar, le Blechtrommel,  je sens que la crise va arriver, Que le cri avec le contre-ut va arriver, celui qui est vitricide. Mais il n'y aura pas de vitre brisée. Je suis essouflée, voilà trente minutes au moins que je devrais être assise sur la chaise dans la salle de cours, que les autres grattent sur leurs papiers des choses que je ne saurai jamais.

On finit par m'indiquer un asenseur qui m'envoie  au bon étage dans le bon bâtiment. Ouf !

Je rentre dans la salle de cours, ce n'est pas la même prof que d'habitude, c'est la prof qui commence à 10 heures d'habitude et il est 10 heures moins 20. Pourtant ce sont les bons étudiants. Les profs ont intervertit leurs heures. Je vois apparaître à 10 heures la prof avec laquelle on avait cours à 8h30.

Ceci dit : J'ai eu mes 9 heures de cours d'agrégation du mercredi quand-même. Enfin presque avec leur parcours de château kafkaïen, je suis arrivée 1heure 15 en retard!!! Et on nous a donné thème et version pour la semaine prochaine. Heureusement que j'étais là. Mais la semaine prochaine, il y a grève des trains. Le 18 octobre, je n'ai pas su venir. Il n'y avait pas de train qui partait de ma gare de départ. Aucun. Une journée de perdue.

Il faut absolument que je réussisse l'agrégation le plus vite possible. En  travaillant jusqu'à 65 ans, il me reste 8 ans et demi de carrière devant moi. Et dans 8 ans et demi, je n'aurai pas encore toutes mes années pour la retraite. Vais-je devoir  passer ces 8 ans et demi à   préparer l'agrégation tout en travaillant?

Primo, c'est le rêve de ma vie.

Secundo, c'est le seul moyen que j'ai d'améliorer notre quotidien pendant la retraite.  Pour essayer de voyager enfin un peu. Je n'ai de ma vie encore jamais quitté l'Europe.

Il y a cinq ans j'avais encore des projets de recherche, mais avec la sacro-sainte agrégation qu'il faut de toute façon avoir pour enseigner à l'université quand on est germaniste, j'ai peu à peu fait une croix sur les projets de recherche.

Je ne comprends pas pouquoi les étudiants bloquent les facs pour manifester contre l'autonomie des universitée.

En Allemagne cela fait longtemps que les facs  sont  autonomes, et on ne s'en porte pas plus mal. tout ce qu'il faut garder, ce sont les concours nationaux (CAPES, Agrèg. Je reviendrai là-dessus demain, car je m'endors sur l'ordinateur). Et le CNU pour vérifier qu'il n'y ait pas de passe-droits dans le recrutement des professeurs de l'université.

Pour les bourses d'étudiants, cela ouvrirait de nouvelles voies. Les scientifiques pourraient être sponsorisés dans les entreprises avec lesquelles ils feraient des contrats de travail pour plus tard, et auraient des allocations d'étude plus interessantes. Les littéraires pourraient demander des crédits remboursables dans leurs premières années d'activité. Des mécènes pourraient récompenser les étudiants obtenant les meilleurs résultats sous forme d'allocation d'études. Ce qui donnerait de meilleurs moyens aux étudiants pour étudier.

Personellement, j'ai du arrêter mes études à 22 ans, mon père ne voulant plus financer davantage mes études (j'étais une fille, à l'époque les filles n'étudiaient pas aussi longtemps que les garçons et je n'avais pas droit à une bourse, bien qu'ayant eu mon bac avec un an d'avance et ayant fait le reste de mes études assez facilement à l'âge normal. J'ai du travailler un an avant mon mariage pour financer les futurs meubles!!!! Mon frère, lui, a pu étudier jusqu'à 26 ans.)

Si les universités n'avaient pas été centralisées, s'il y avait eu des mécènes, des sponsors tenant compte des résultats universitaires, j'aurais pu peut-être passer l'agrégation à l'époque et ne plus devoir la passer maintenant (un professeur m'avait conseillé de la passer tout de suite après le CAPES). J'aurais eu durant toute ma carrière trois heures de cours en moins, un meilleur salaire, etc... Et j'aurais pu faire des recherches tout de suite. 

domino

mercredi, 07 novembre 2007

La jungle...

Quand je vais à Grande Métropole Provinciale, j'ai l'impression que c'est la jungle, surtout dans le métro....

1)  Le train à l'aller, c'est ce qui me pose le moins de problèmes, il faut faire un grand pas pour monter en me tractant avec toute la force de mes bras, j'y arrive.... mais ensuite j'ai le bras déglingué. Le train ne s'arrête jamais là où le quai est plus haut. Et arrive au niveau du sol du train, non, toujours avec le bord du train, sans marchepied à bien 70 cm au-dessus du sol. Quand j'arrive à Grande Gare de Métropole Provinciale, c'est tout bon, le quai est à la hauteur du bas du plancher du train.

2) Ensuite c'est le métro :

Il y a quatre choses que je déteste dans le métro :

a) les escaliers roulants.

b) les gens qui montent en poussant ceux qui descendent en arrière et vous font descendre un ou deux arrêts au-delà de l'arrêt prévu.

c) les gens qui descendent en vous bousculant au passage.

d) les sauteurs d'escaliers.

3) Le train au retour.

Et tout cela c'est encore pire depuis que ce sont les vacances scolaires (l'université n'est pas en vacances).

Après avoir annoncé mon plan, voilà les détails.

a)  Les escaliers roulants :

Ici c'est tout d'abord un problème technique lié à deux choses :

I. Les amorces des escaliers ne sont pas assez longues : normalement l'amorce d'une escalier roulant devrait faire au mons 6 ou 7 marches qui restent plates avant de se former. Ici rien de tel : L'amorce de l'escalier roulant ne fait que 2 marches qui se transforment tout de suite en escalier proprement dit, si bien qu'il faut aller très vite pour poser un pied, puis un deuxième, La plupart du temps, j'attends que passent quatre à sept marches, avant de poser mon pied droit, ou gauche, puis je me retrouve déséquilibrée par la marche qui se forme sous mon pied, car vu la vitesse de l'escalier et le fait que l'amorce de l'escalier n'est pas assez longue, je n'ai pas le temps de poser mon deuxième pied suffisamment vite et de rectifier la position du premier pour qu'il ne soit pas sur deux marches à la fois, je dois me tenir à la rampe pour ne pas tomber. Vous allez me parler d'ascenseur ? Où sont-ils? Où arrivent-ils? Je les ai pris une fois, il faut attendre trop longtemps par exemple quand il n'y a qu'un quart d'heure pour aller de Terminus Du Train En Retard jusqu'à Université.

2. Les escaliers roulent trop vite. Plus vite que l'an dernier. Il suffirait de ralentir l'escalier, et le problème le la pose du pied serait réglé. Car même avec des amorces trop  courtes, les personnes plus agées auraient le temps de poser leur deuxième pied et de rectifier la position des pieds si les amorces étaient moins longues. Dans station de Grande Gare Régionale, ils ont refait la station de métro et sont encore en train de la terminer. C'est beaucoup moins pratique qu'avant en particulier pour les escaliers roulants qui ont été refaits et roulent deux fois plus vite qu'avant. Les personnes plus jeunes et pressées ont aussi la possibilité de monter l'escalier en marchant en même temps que l'escalier  roule lentement pour les personnes plus agées, cela permettrait de rouler plus vite.

Quand j'essaie de monter sur les escaliers, pleins de gens me doublent, me bousculant au passage, et me collant sur la rambarde. M'empêchant alors de faire sans danger la manoeuvre de mettre le pied sur la première marche. Alors que me rabats sur les escaliers, quand il y en a. Si je ne suis pas en forme, je monte en mettant deux pieds sur chaque marche. Et pas comme tout un chacun un pied par marche. Quand j'avais entre 20 et 25 ans, je passais sytématiquement des marches, mettant un pied toutes les deux marches (le contraire de maintenant!)

b) Les gens qui montent en gênant ceux qui descendent.

Les gens qui montent étaient très polis jusqu'en juin dernier. Je ne sais pas si des gens impolis sont arrivés d'autres régions ou d'autres coins de la région en septembre, mais toujours est-il que plusieurs fois depuis le début de l'année, j'ai du descendre une station plus loin, faute de ne pas pouvoir descendre, étant repoussée vers l'intérieur du métro par la file qui monte. Ceux-ci, sans se préoccuper de voir si d'autres personnes n'arrivent pas, se glissent dans le moindre intertice entre deux personnes qui descendent pour monter le plus vite possible. Or, on sait que le système de caméras qui règle le temps d'arrêt (je sais qu'il y a des caméras, parce que il y a une vingtaine d'année mon frère a failli être engagé pour surveiller le système électronique qui règle la circulation des métros sans chauffeurs, mais il a refusé à cause des horaires de travail, autrement dit à cause de sa femme, il aurait été bien plus payé dans ce job là, qu'en faisant de la recherche électronique). le système de caméra qui règle le départ du métro tient compte de la dernière personne qui monte et non de la dernière personne qui descend, à moins que le quai ne soit vide, car il y a un présupposé, c'est que les personnes descendent avant que les autres gens montent, et que une fois la dernière personne qui se trouvait sur le quai montée  (sauf si celles-ci attendent parce qu'il n'y a pas de place), les portes se ferment. Donc, les personnes qui montent n'ont pas besoin de se précipiter vers l'intérieur, empêchant ainsi des personnes qui n'ont pas pu se frayer un passage de descendre. Les personnes qui descendent, elles, ont des raisons de se précipiter. L'autre jour, j'étais dans la porte du métro, le pied pointé en avant qui touchait presque le quai, et dix fois en suivant au moins, des personnes qui montaient m'ont basculée en arrière, m'obligeant à reculer, c'est cela que j'appelle la jungle. La porte s'est refermée derrière des pesonnes qui m'ayant poussée en arrière, m'avaient éloignée de la porte. Heureusement que je ne suis pas un fétu de paille, sinon, je serais tombée.

Tout ceci est-il du racisme anti-vieux? 

Bon, ceci dit dans 3 ans et demi, je vais avoir droit à la carte Sénior, qui me permettra de voyager à demi-tarif même en période scolaire (sinon nous avons droit à une carte Grand-TEr, mais il faut voyager à deux, puisque c'est une carte de groupe) et sans payer de carte demi-tarif, aurais-je plus d'égards pour autant? Evidemment beaucoup de personnes me croient jeune parce que je "parais plus jeune que mon âge". C'est pour cela qu'ils ne me laissent jamais leur place, même quand ils sont en pleine force de la jeunsesse. Je laisse mes cheveux blancs devenir blancs (Je ne les teins pas), ainsi on se lèvera peut-être pour moi.

Et il serait également temps de faire dans les écoles, les collèges, les lycées,  et même les universités et les cycles supérieur de lycée, les grands écoles, etc..., (car les jeunes qui prennent le train sont généralement dans l'enseignement supérieur), des campagnes pour le respect des personnes adultes d'un âge avancé et des personnes agées. Car on dirait que certains alors qu'ils ont devant eux une personne qui tente de rester en équilibre lors des coups de frein du métro et n'a pas de force suffisante dans ses bras pour se tenir, se font un malin plaisir à regarder la personne souffrir. Et par ailleurs, si par hasard ils vous offrent leur place, c'est trop tardivement, car c'est généralement au moment où le métro démarre brusquement, que vous êtes en train de vous asseoir, c'est à dire entre la position debout et la position assise, que le métro sans chauffeur démarre, vous faisant tituber, et éventuellement vous étaler sur la personne en face, ce qui risque de faire deux blessés. Des affiches pourraient être aussi collées sur les quais ou dans les couloirs, incitant les jeunes d'une manière agréable à laisser leurs places aux plus agés. Apprenez leur la qualité d'empathie, celle de se mettre à la place des autres. Avec des phrases du style "Quand tu seras âgé, tu aimeras que les jeunes te cèdent leur place dans le train ou le métro".

Le pire quand vous manquez votre arrêt à cause des autres (si vous oubliez de descendre, c'est autre chose, mais ce n'était pas mon cas), c'est que comme il n'est pas autorisé de revenir en sens inverse avec le même billet, vous devez réutiliser une deuxième billet pour le parcours en sens inverse!!!! Un jour, je n'ai pas réussi à descendre à Grande Gare Régionale deux fois de suite. Si bien que je suis arrivée à Place du Joli Palais, j'ai repris le métro en réutilisant un nouveau billet vers Grande Gare Régionale, je n'ai pas su descendre à Grande Gare Régionale tout en étant placée près de la porte de sortie. Dès que j'ai fait mine de sortir, des gens m'ont bousculée de l'avant et de l'arrière me faisant faire du sur place. Ceux qui descendaient me faisaient tourner l'épaule à chaque fois, heureusement que je n'avais pas de lumbago ce jour-là sinon j'aurais poussé un gémissement à chaque fois qu'on me faisait tourner le corps, ceux qui montaient poussaient les autres, essayant de se frayer un passage entre moi et ceux qui me bousculaient déjà, me ratatinant encore plus contre la plaque qui sert de coté aux sièges, et quand j'ai réussi enfin à avancer un pied, le signal sonore de fermeture de porte retentissait déjà, et j'ai été bonne pour refaire une station dans l'autre sens. A la station Soulier, j'ai du reprendre le métro en sens inverse, nouvel escalier à monter, nouveau billet, nouveau compostage, nouvel escalier à descendre, et ouf, j'ai réussi au métro suivant à descendre à Grande Gare Régionale, pour me retrouver devant un escalier qui ne roule pas où il était écrit "Montée Interdite", j'en ai été bonne pour faire un numéro d'équilibre pour poser mon pied sur la première marche de l'escalier roulant et  mettre rapidement l'autre pied à coté si possible sur une marche et pas sur deux marches à la fois (voir plus haut), parce que quand on met son pied sur deux marches à la fois on risque de tomber, et mes pieds ne sont pas assez rapides pour que je rectifie leur place .... A la station Joli Palais, dans l'autre sens, j'ai du monter deux étages d'un immense escalier (évitant le supplice de la montée sur l'escalier roulant) pour composter mon billet (j'en avais un carnet presque entier dans mon sac), et redescendre les deux étages pour prendre le métro.

Ah! Oui! Le temps de faire tout cela j'ai râté le train que je devais prendre, puis le suivant.

Pourquoi je ne prends pas la voiture? Parce que les jours où je dois aller à Grande Métropole Régionale, mon mari travaille et j'ai peur de m'endormir si je suis seule au volant (il y a 100 km jusqu'à Grande Métropole Régionale), surtout au petit matin. Mais j'ai remarqué que depuis qu'on ne m'oblige plus à faire trois journée de documentation par semaine (je suis prof titulaire d'allemand, et si je passe l'agrégation, c'est pour que l'on ne me donne enfin plus que  de l'allemand), je ne m'endors plus sur les parcours d'une quarantaine de kilomètres, même le soir tard, un progrès!

c. Les gens qui me bousculent en descendant.

Contrairement aux experts des maniements de lianes de la jungle urbaine, que j'ai décrit ci-dessus, il existe des champions de la vitesse pour descendre. Comme je suis une personne très disciplinée, et en tant que prof d'allemand, c'est normal, car si vous bousculiez en Allemagne une quinquagénaire, vous risqueriez de prendre des coups de parapluie sur votre postérieur, et elle vous obligera à donner votre nom, votre adresse et écrira à la compagnie de transports pour vous faire payer une amende... En Allemagne, si vous ne vous arrétez pas devant un piéton au passage protégé quand vous êtes en voiture, il écrira votre numéro d'immaticulation et ira le porter à la police. C'est d'ailleurs assez drôle quand posté sur un trottoir pas loin d'un passage piéton pour observer un monument, une voiture s'arrête et vous fait signe de traverser alors que ce n'était pas votre intention, et vous vous sentez obligé de traverser pour ne pas vexer l'automobiliste qui s'est arrêté pour vous, quitte a retraverser en sens inverse quand il aura disparu à l'horizon. Comme je suis une personne très disciplinée, j'attends sur le coté de l'entrée du wagon que les personnes sont descendues. Déjà lors de la descente des passagers, il passe à coté de moi en me plaquant sur le coffre vitré de la ligne de métro. Quand la dernière personne est descendue, j'avance vers la porte en même temps que les autres personnes, mais même si je suis la plus proche de la porte, ceux qui sont derrière moi, rentrent en courant dans le métro, me bousculant au passage, me plaquant encore plus sur le coffre vitré de la ligne du  métro ou dans l'encoignure de la porte, et je dois souvent attendre pour monter après les personnes qui étaient derrière moi, s'il n'y a plus de place, je prends le métro suivant...

Voici un autre cas : Comme c'était les vacances, mon époux m'accompagnait : Barbe blanche, crâne à moitié chauve, favoris grisonnant.  A un moment le métro s'arrête à une station, comme nous étions montés à la station précédente, mon mari était juste devant la porte, mais il ne pouvait pas avancer vers l'intérieur; donc, il n'y avait plus de place dans le métro et au rythme d'un métro par minute, et comme c'était la fin de la journée, les gens auraient pu attendre. Et non, trois jeunes femmes sont montées dans le métro, bousculant copieusement mon époux, Le plaquant sur ceux qui étaient devant qui se sont mis à râler sur lui, les jeunes femmes râlant également sur lui, du racisme anti-vieux??? Quand ces jeunes femmes auront 60 ans, que penseront-elles de l'affaire?? Oh! vont-elles me répondre, on a le temps de voir arriver....

Peut-être que grâce à mon article, on fera des choses pour améliorer le respect vis à vis des veilles personnes maintenant, mais dans quarante ans, on aura peut-être oublié ce qu'on aura peut-être fait pour améliorer le confort des séniors* dans les métros. Et ce sera la jungle pour elles, et alors elles penseront à ce que j'ai écrit ici, se demandant pourquoi elles se sont moquées de mes écrits quand elles étaient jeunes.

Mieux : Un instituteur chargé de la sécurité de ses élèves est monté dans le métro alors que nous descendions. Il a fait engouffrer tout ses petits marmots vite fait bien fait devant lui, ce qui est logique, mais le signal sonore du départ résonnait déjà. Mon mari était en train de sortir quand il a du reculer pour les laisser passer, râlant tout en sortant ensuite, râlant  copieusement sur l'instituteur qui l'avait empêché de descendre. J'étais derrière lui et les portes se sont refermées devant moi, mon mari sur le quai, le métro allait démarrer. L'instituteur auquel j'ai dit : "Mais je n'ai pas su descendre et mon mari est sur le quai", a coincé sa main entre les caoutchoucs des portes pour qu'elles s'ouvrent à nouveau, me laissant le temps de sortir. Chose qu'il n'est possible de faire que dans les métros sans chauffeur.

d. Les sauteurs d'escalier.

Pendant les vacances de Toussaint on a vu apparaître des bousculeurs d'un genre nouveau. Ce sont ceux que j'appelerais des sauteurs d'escalier. Ce sont des jeunes français au look sportif, un peu habillés comme des surfeurs de planches à roulettes, qui sautent les escaliers roulant en sens inverse, c'est à dire du haut vers le bas en deux fois ou les escaliers normaux du métro en une ou deux enjambées. L'autre jour, j'étais en train d'essayer de mettre mon pied sur la première marche d'un escalier roulant qui montait, lorsque j'ai vu passer un bolide à coté de moi, qui heureusement tout en me bousculant a rétabli son équilibre sur le sol d"en bas. J'ai à peine eu le temps de le voir arriver, il a sauté l'escalier roulant, en deux pas ou plutôt deux sauts. Certes, j'aimerais avoir leur forme physique, mais quand on est sportif, on va dépenser son énergie sur les stades et pas dans les métros, et au lieu de faire de la frime devant les bonnes gens soit disant bourgeoises (nous aussi quand on était jeunes on a critiqué la société bourgeoise, mais on ne le montrait pas par des prouesses dangereuses pour les autres). Et ils font cela à la barbe des agents de sécurité, des policiers et des soldats placés dans la station juste en haut. Ce ne sont même pas des resquilleurs parce qu'ils sautent des escaliers pour lesquels il ne faut pas payer (avant les composteurs). Ils font cela pour la frime, pour épater le bourgeois.

Ceci dit la rééducation de la classe d'âge entre 25 et 45 ans serait aussi à refaire, car ceux qui bousculent le plus dans l'entrée des métros, c'est la classe d'âge active, les gens pressés de mettre les pieds devant leur télévision à la sortie du travail.  Par vois d'affiche peut-être. Et de mini-films à la télé : On montre une personne qui recule jusqu'au fond du métro devant l'assaut des gens qui montent. Cette personne dit : "Mais... Mais..." tout en essayant de se diriger vers la porte et reprend son billet ensuite en sens inverse, pour redescendre à la station suivante. Puis arrive à son train et le voit démarrer. Et quand les gens ont bien rit du comique de la situation "Vous aussi, vous serez agés, désirez-vous qu'alors on fasse pareil avec vous?"

4. Les trains du retour.

Plan : a)s'assoir sur les stapontins. b) L'absence de marchepied.

a) S'asseoir sur les strapontins du couloir ou pas du tout ?

Rester debout dans le train quand on est jeune, cela peut encore passer, mais quand vous avez dépassé le milieu de votre  sixième décennie (sixième parce que les années de 0 à 10 comptent pour la première décennie), et que vous avez traîné un sac de cours assez lourd jusqu'au métro, dans le métro, et du métro au train, c'est quand même un peu fatiguant. La pupart des soirs, quand je rentre à l'heure de pointe (en prenant le train entre 17 et 19 heures selon mes horaires), je me retrouve dans un train bondé. Pas moyen de s'assoier avant deux ou trois gares, et quand c'est le semi-direct (il ne s'arrête qu'une fois entre deux chez les Athéniens de la région), je reste 60 kilomètres debout ou sur un strapontin à coté de la porte. Sur un strapontin à cotré de la porte, c'est embêtant :

1) Parce qu'à chaque gare, il y a un courant d'air, ce qui peut-être appréciable en été, mais pas en hiver, surtout quand on est enrhumé.

2) Parce qu'à chaque gare, les gens vous frôlent les genous, vous frôlent est peu dire, vous écrasent les genoux, avec leurs cartables, leurs sacs, leurs valises qu'ils tra$inent sur les cotés d'eux-même, parfois si plusieurs pesonnes descendent en même temps vous obligent à tourner les genous de coté. Ils vous donnent des coups de sacs, de cartables, de valises et parfois même d'eux- mêmes. Et ppurtant j'ai payé mon train comme eux, même plus cher, parce que je n'ai pas d'abonnement pour aller sur mon lieu de formation qui est situé à l'opposé par rapport à chez moi de ma résidence administrative. Et ils ont été avant de descendre à leur petite gare, bien calés dans leurs fauteuils bleus (je préfère les vieux trains jaunes avec des sièges en skaï où lon a de la place pour étaler ses jambes devant le fauteil d'en face, et où il y a 6 places d'un coté du couloir et quatre de l'autre, contrairement à deux fois quatre places de chaque coté du couloir pour les trains bleus des deux sortes).

3) Les stapontins ne sont pas confortables.

4) Je n'ai ni tablette, ni siège en face pour pouvoir appuyer un travail écrit.

Bon, avant de m'asseoir sur les strapontins, je visite les wagons, c'est dur, mon cartable sur le dos a du mal à suivre et bloque dans les fauteuils. A ce monsieur là, il a une grosse valise à coté de lui, tiens en voilà un qui prend quatre sièges à lui tout seul. C'est un jeune... (non, j'ai rien contre les jeunes, mais ils font du racisme anti-vieux, c'est sûr!) Quatre siège, c'est pas possible, si : un où il est assis, un pour son cartable, un pour son manteau, et un pour son jeu électronique et son ordinateur portable. S'il va rétracter l'un des objets et le poser sur l'un des deux autres sièges. Tu parles! Bon, là il y a deux dames, placées en quinquonce dans les quatre sièges. Pour avoir la place de mettre leurs jambes. Avec les paquets des courses sur le siège devant elle...  Là il y a une dame avec deux enfants remuants, ils changent souvent de place, trois sièges pour les deux bambins, ce n'est pas de trop pour eux. A voilà encore six personnes placées près de la fenêtre, mais elles ont chacune bagage et manteau sur le siège du coté du couloir... Et puis...  en voilà deux placées coté couloir, avec les manteaux et les sacs, placés coté fenêtre. Demander à quelqu'un de se lever, non... C'est à eux de voir que quelqu'un cherche une place, à bouger leurs affaires, à m'inviter à m'asseoir. A prendre leurs affaires sur leurs genoux, puisqu'il n'y a plus de filet à bagages dans les trains régionaux.... Je ne m'abaisserai pas à leur demander une place, à tous ces bourgeois, bien installés dans leur confort. Moi aussi je fais pareil quand il n'y a personne, mais quand on voit que quelqu'un cherche une place, que c'est une personne plus toute jeune, et qu'elle s'asseoit sur le stapontin, quand même. Bon, bref, nous ferons à l'heure de pointe, la moitié de la route sur les strapontins.

 

b) L'absence de marchepied

Les nouveaux TER (pour les étrangers : Trains Express Régionaux) ont été conçus sans marchepied, normalement le sol du train devrait être à l'arrivée du train à la même hauteur que le quai. Ou à dix ou vingt centimètres au-dessus au maximum. Cependant les mesures ont été prises par rapport aux quais de Grande Gare Régionale, qui sont plus hauts. Donc les trains sont moins hauts par rapport aux quais et on ne doit descendre qu'une petite marche de 10 à 20 centimètres.

A Petite Gare Locale tout est différent, les quais qui se trouvent les plus proches de la gare sont à peu près normaux, si on descend au milieu du train.  Ils sont plus bas en fin de quai, donc en se plaçant dans le bon wagon, on arrive à descendre quand même, mais encore faut-il qu'il y aie de la place dans les wagons en question.

Par contre aux quais 6 à 10, les quais sont au fur et à mesure que l'on va vers le quai 10, de plus en plus bas. D'ailleurs jadis au quai 10, il ne passait que des trains de marchandises. Au quai 8, c'est déjà difficile de descendre en bout de train, et pourtant les TER ne sont pas longs, parfois ils n'ont qu'une rame de deux wagons. Au quai 10, c'est tout le long du quai que la chose est problématique. Le bas du wagon se trouve à environ 70-80 cm au dessus du sol et parfois plus haut. Alors heureusement que le train s'arrête assez longtemps, le temps de trouver une personne aimable sur le quai, aui me préte son épaule comme appui. Pas la main, les gens ont tendance à soulever leur main en sens inverse, vous croquant le bras. S'attendant vu mon physique à trouver quelque chose de plus lourd. En mettant mon avant-bras sur l'épaule de quelqu'un j'arrive à descendre.

"Hallo Knut! Tu me téléphones du zoo de Bärlin... Ah! Je suis trop grosse parce que je descends des ours polaires.... Non, tu exagères, Knut! ... Ah! Les ours polaires ne prennent ni le train, ni le métro.... Donc, je ne devrais pas prendre le métro et le train... Quoi? Ils ne prennent pas la voiture non plus??? Ah!!! Ils restent toujours dans la même ville, par exemple Bärlein... Tu as dit? Ah! Non, Berlin ! Ah! Non! Bärlin! Je devrais faire comme vous, les ours polaires, parce que j'ai un ventre aussi gros que celui d'une ourse polaire.... Si j'attends un ourson? Non, Knut! Tu exagères... Je suis trop vieille. Mais j'ai un air comme ça... Je fais semblant.  Tu me conseilles de ne plus prendre le métro, ni le train, ni la voiture??? Qu'est ce que je dois prendre alors, l'avion? Ah! Non! Un camion, comme les animaux qui changent de zoo... Mais je change trop souvent de zoo, plusieurs fois par semaine, c'est de trop! Ah! Knut, mais tu sais, ce sont de vrais zoos. La jungle de Grande Ville Régionale, c'est un vrai zoo! Pas aussi grand que celui de Bärlin? Quoi, Grande Ville Régionale, c'est plus grand que le zoo de Bärlin, ah.... Tu veux dire que tout Bärlin est un zoo... Il n'y a que vous, les animaux du parc animalier qui êtes dans un parc, et pas un zoo... Et les hommes? Ah, les femmes aussi.... Ils sont tous dans un grand zoo... une espèce de jungle, comme ici. Merci, du renseignement, Knut, j'avais bien remarqué que c'était une jungle. Mais pour le camion, tu repasseras, je n'ai pas assez de sous pour m'en acheter un.... Et il faudrait que je passe le permis poids lourds... Ah! J'ai le droit d'en conduire un petit... En attendant , je prendrai le train et le métro quand même... Bonne nuit Knut! Merci!"

______________________________

Quand j'étais jeune il y avait un petit panonceau dans les transport en commun (et on nous disait aussi en classe de respecter ce qui était écrit sur ces panneaux):

Cédez la place :

1° Aux mutilés de guerre (il y avait encore beaucoup de mutilés de guerre, même de la guerre de 14-18 et d'unijambistes).

2° Aux handicapés moteurs.

3° Aux femmes enceintes.

4° Aux personnes agées (je dirais plus agées que vous).

5° Aux mamans accompagnées de jeunes enfants (je dirais :  et aux jeunes enfants autour d'elle et pas tous seuls). Maintenant il y a des enfants qui sont capables de rester debout (il y en a même qui courent dans les métros et les trains).

_______________

Quand j'étais petite (je prenais l'autobus toute seule à dix ans quand j'ai changé d'école pour aller en sixième)  il y avait deux personnes dans les autobus, le chauffeur qui s'occupait de conduire, et le receveur qui vendait et compostait les tickets (ce qu'il pouvait faire une fois l'autobus démarré), et était chargé de la sécurité des passagers dans l'autobus ou le tramway, il faisait lever les écoliers, pour faire asseoir les personnes plus âgées -il n'y avait pas de bus réservés aux scolaires, sauf pour les excursions de classe). Le receveur grondait aussi les enfants qui chahutaient, qui génaient les grandes personnes (on disait les grandes personnes), qui montaient avant elles dans l'autobus, etc... On montait derrière, près du receveur et on descendait devant ou au mileu. Puis on a rationalisé les autobus : Le chauffeur est devenu vendeur de billet, au début il les compostait aussi, on avait des tickets qui ressemblaient à des dépliants dont chaque partie représentait trois à quatre arrêts. Puis on a mis des composteurs dans les autobus, c'est là que les autobus ont commencé à démarrer avant qu'on ait eu le temps de gagner une place assise ou de se tenir à une barre. Et qu'il a fallu user de son pied marin, tant qu'on était jeune. Juste au moment où tu compostes, boum, le bus démarre, le billet passe à coté du composteur, tu te raccroches à une barre, tu manques de tomber, tu vas t'installer à une place ou debout près d'une vitre, avec beaucoup de barres autour pour te tenir, cahin-caha, en utilisant tes genoux comme des ressorts, tant que t'es jeune et qu'il y a encore des ressorts dedans... Sinon, tu te cognes dans les sièges de droite et de gauche.

Pour descendre, encore pire, si tu es vieux, tu es le dernier à te présenter à la porte, il y a un système automatique de fermeture de porte. Si tu ne suis pas comme son ombre la personne qui te précède, le détecteur détecte le trou entre toi et cette personne et la poste se referme sur toi, heureusement qu'il y a des coutchoucs, t'en es quitte pour quelques bleus sur les bras. Cela m'est arrivé plusieurs fois.

J'ai vanté l'Allemagne tout à l'heure, mais je connais une gare entre Bonn et Cologne où il n'y a pas de chef de gare qui donne le départ du train. Un jour, j'ai fait monter tous les élèves devant moi, en bonne prof qui ferme toujours la marche, pour que l'on oublie personne sur le quai, seulement les élèves avaient mis leurs bagages dans le hall du wagon, toutes les valises bien alignées sur le rebord de la plate forme, j'ai mis ma guitare et mon sac à dos sur leurs bagages, puis j'ai entendu un signal sonore, j'ai hurlé : "Enlevez une valise, que je monte". Heureusement un élève aimable, bon en allemand, m'a entendue, il a dégagé un chemin, et je suis montée in extremis. Le train démarrait déjà alors que j'étais sur le marchepied. J'ai mis ma vie en péril pour rester avec mes élèves, Quelle bonne prof! L'arrière de mon anorak a failli rester coincé dans la porte. Heureusement qu'avec dix ans de moins que maintenant, j'étais encore alerte!

domino

*Faute d'orthographe intentionnelle, senior s'écrit en effet  sans accent, mais pour améliorer la prononciation de ce mot pour les étrangers qui apprennent à prononcer le français, on devrait en mettre un.