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lundi, 10 mai 2010

Les fous

Doofie, mon personnage de roman théâtre,  écrit dans son journal :

 

Samedi soir, nous étions en train de revenir à pieds bien tranquillement de mon cours du samedi, quand tout à coup, j'ai entendu un cri à côté de moi, vers le bord du trottoir ou trottait Schnelly, j'ai vraiment eu l'impression qu'un sauvage était en train d'hurler sur nous, et en train de nous attaquer ou de s'attaquer à Schnelly. 

J'ai sursauté tellement fort - et heureusement que bien que quinquagénaire je ne sois pas cardiaque - que j'en tremblait encore de peur dix minutes après.

Schnelly semble avoir l'habitude des singes hurleurs qu'il y a dans cette ville, des gens qui se penchent aux fenêtres des  voitures en roulant à fond la caisse et hurlent sur les passants qui se trouve sur les trottoirs.

Il y en a aussi qui dépassent à fond la caisse les voitures, en se penchant aux fenêtres et en hurlant sur les conducteurs et les conductrices et en leur faisant peur, puis ils ralentissent devant pendant une vingtaine de secondes, pour faire peur à nous, plus vieux, qui sommes soi-disant embourgeoisés.

Moi, en tout cas, je ne suis pas du tout embourgeoisée et je n'ai pas à faire les frais de ces singes hurleurs qui de plus conuisent dangereusement leurs voitures, profitant des rues à moitié vides le soir pour faire peur aux quelques passants.

Doofie

(pour mon personnage de théâtre, domino)