mardi, 04 septembre 2007
!il fait froid cette nuit
Ce soir dans le creux de mon oreille Eliot m'a dit :
"Ce soir je suis tout seul
A mesurer le vent
A regarder les étoiles
Qui scintillent sur la toile
Là-bas toute seule
Vers le couchant
Ma petite pixie
N'est pas endormie
Comme moi elle regarde
S'il y a des nuages
Et monte la garde,
Du coté des bocages.
Les étoiles brillent
Sur nous deux
Et nos regards
vont vers les cieux
Qui scintillent
La même étoile
Nous regardons
Et sur la toile
Et nous nous aimons.
Petite pixie
Il fait froid ce soir
Mais mon espoir
A grandi
De nous voir un jour
Réunis
toujours
pleins d'amour."
Eliot m'a ajouté dans mon oreille que ses poèmes ne sont pas si beaux que ceux de la petite pixie. Mais je l'ai consolé, je lui ai dit, si, je le porterai à la petite pixie. Voilà qui est fait...
domino pour Eliot (dans Poèmes d'Eliot n° 7)
23:35 Publié dans Les poèmes d'Eliot, le météorologue. | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : Eliot, petite pixie, poèmes, poésie, poésies, poème
lundi, 20 août 2007
St Médard, y'en a marre!
Au creux de l'oreille la petite pixie sous son parapluie m'a chuchoté :
"St Médard,
y'en a marre.
En juin,
sous les parfums
De roses
Le temps était morose.
Il faisait gris
Et Saint Médard
A prédit
40 jours
De ciel gris.
Et Barnabé
Lui a pas coupé
La barbe grise
Que lui avait mise
Le vent
de printemps.
Mais St Médard
Une fois de plus
A menti.
Car au lieu de
Quarante jours
De ciel gris
On a eu
Cent jours de pluie!
St Médard,
Y'en a marre!
J'aimerai bien
me mettre
Pour mon bien-être
En maillot de bain!"
domino dans poèmes de la petite pixie (poèmes de la petite pixie n°23)
Pour mémoire voici le poème de la petite pixie n°1, il y a un an et deux mois : "St médard a menti!"
12:15 Publié dans Poèmes de la petite pixie n°s 19 à 26 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : météo, petite pixie, poèmes, poème, poésies
Ma soeur n'a pas de parapluie
Dans le creux de l'oreille, ma petite pixie m'a dit :
"Oh!
Chez ma soeur
de coeur
Il fait beau,
et le jour et la nuit,
Elle n'a pas eu de parapluie.
Quant à Eliot et moi,
sous nos parapluies
Quel ennui!
On a froid.
Quel été !
Où nous fûmes
Enrhumés
Et nous eûmes
A éternuer!"
domino pour la petite pixie dans poèmes de la petite pixie (poème de la petite pixie n°22)
12:05 Publié dans Poèmes de la petite pixie n°s 19 à 26 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : petite pixie, Eliot, poésie, météo, poèmes, poème, poésies
lundi, 13 août 2007
Eliot et les étoiles....
Dans le creux de mon oreille, au téléphone, Eliot m' a dit :
"Là haut, tout là-haut
Le beau ciel étoilé
A remplacé
Les nuées
Chargées d'eau,
Et de cette terre
Je vois Jupiter
Et Uranus,
Mais de toutes les étoiles
Que l'on voit sur la toile
Du ciel clair,
Mon étoile préférée
C'est Vénus
qui, c'est clair,
me fait penser
A ma petite pixie
Jolie..."
domino pour Eliot (dans poèmes d'Eliot n° 6)
23:55 Publié dans Les poèmes d'Eliot, le météorologue. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Eliot, petite pixie, poésie, poèmes, poème, poésies
lundi, 30 juillet 2007
Des feuilles....
Les feuilles
Il y a les feuilles d'automne,
T'étonnes ?
Celles qui tombent
Sur les tombes
En tournoyant
Dans le vent
De septembre
A novembre.
Et les feuilles d'hiver
En verre
De glace
Qui las !
Sont absentes en janvier,
Mais bourgeonnent
En février,
Puis les feuilles de printemps
Qui annoncent autant
De fraîcheur en fleur
De tièdeur des heures,
Des soirs d'été
Ou le vert foncé
Des maronniers
Des cours d'école
Abandonnées
Sous les éols
D'orage
Et d'éclairages
Qui fulgurent
En l'azur.
Et des feuilles
Qui s'effeuillent
Sur mes feuilles
Jaunies
Par le temps
D'antan,
Gribouillées
De grimoires
Sans " i-"
Allanguis
Sous des tonelles
Et des treilles
Sur des tables
Affables
Aux arabesques
dantesques.
Et les feuilles
De la vie
Qui s'effeuille
A l'envie
Attendant
La veillesse
Sous des fresques
Antiques,
Et des portiques
Croulant
Sous les fruits
De l'Esprit.
domino le 30/7/07, un peu avant et après 18 heures.
lien vers Elisabeth (et Ambroise)
18:05 Publié dans poésie i-grimoiresque de 2007 - 1 | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : poésie, poèmes, saisons, feuilles
vendredi, 06 juillet 2007
Les souvenirs...
Quand on regarde les vieilles photos de l'enfance ou que l'on pense à cette période de notre vie, on voit cette époque de très loin comme un film, comme quelque chose que nous fûmes, mais qui nous est pratiquement déjà étranger. Ceux qui sont partis depuis longtemps, sont déjà dans la nuit du temps, dans des contrées enveloppées de brume. On les aime encore, on les admire, on les taquine encore de notre pensée, si enfant, nous nous apecevions de leurs travers.
Quand je regarde mes i-grimoires, mes écrits, mes images électroniques d'il y a un an ou plus, j'ai l'impression de mélancolie d'une époque encore présente à l'esprit, alors que des paysages bleutés, rosés, que des monuments désuets, que les siècles passés et l'infinie tristesse des verts bleutés hivernaux s'envolaient sur la toile à l'assaut du monde, alors que plus rien ne retenait les mots et les formes de tourner dans le monde envahissant la planète de l'infinie tristesse de ces lieux... de l'immense nostalgie des couleurs pastelles et grisées de nos alentours...
... de ces lieux qui tel mon jardin dans les soirées d'été, à la nuit tombante, respire la beauté et l'ineffable douceur des brises claires et fraîches, quand le mystère de la lumière qui disparaît vers le levant et s'adoucit vers le couchant, quand le secret des herbes hautes, des buissons fleuris et sauvages empêchent que l'on en atteigne sans crainte le fond, sans crainte de ce qui s'embusque dans les herbes et les haies, comme si nous étions aux premiers jours du monde des êtres sans défense et sans armes.
La brise fraîche fait frissoner, le mystère vespéral qui s'empare de la végétation, quelque cris d'oiseaux qui s'attardent dans le ciel, le rossignol qui commence sa douce chanson, le cri strident et effrayant de la chouette-effraie, tout cela nous emporte dans le commencement du monde, dans ses peurs de contrées immenses que l'homme entamait pour la première fois de son pas, dans le matin de la vie sur terre...
Nous sentons, quand les étoiles commencent à percer la voûte céleste qui devient comme le bleu des habits des marins, le vaisseau Terre nous emporter dans l'univers où nous sommes de minuscules corpuscules, d'infimes particules peut-être englobées dans un autre corps ou flottant dans un univers sans fin...
domino
23:40 Publié dans Les Mémoires d'une i-grimoirienne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prose poétique, poèmes en prose, poèmes, poème