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jeudi, 17 avril 2008

Stats

Parfois, on est très surpris par les mots-clefs tapés par les internatutes pour trouver notre i-grimoire. Là, où j'ai été le plus surprise, c'est quand j'ai vu "épinette Georgel".

Certes, j'ai déjà parlé ici de l'épinette des Vosges, celle de Gérardmer, et peut-être aussi, celle du Val d'Ajol, la plus petite.

Quand j'étais aux stages de Gérardmer, on visitait les ateliers de lutherie et les ateliers que l'on visitaient étaient celui de Louis Georgel, situé à flanc de montagne au bord d'une vallée qui prolongeait le lac vers l'Ouest et celui de Christophe Toussaint au Val d'Ajol, en pleine montagne.

Que c'était le bon temps, qu'on était jeune!

Christophe Toussaint était jeune aussi, comme nous, mais Louis Georgel avait déjà les cheveux et la barbe blanche, d'un honorable grand-père. J'adorais les grands-pères, surtout quand ils avaient des barbes blanches, c'était comme si je rencontrais le Père Noël et en plus, c'était encore mieux quand le Père Noël en personne fabriquait des instruments de musique aux sonorités ineffables.

Son épinette m'a séduite, et je suis revenue avec elle, après mon premier stage, d'une semaine, je savais jouer : "L'alouette est sur la branche" et "Jean Petit qui danse".

Et puis, la deuxième année, j'ai ramené le psaltérion triangulaire, dont on frotte les cordes qui sont recourbées dans des petites encoches sur les bords avec un archet. J'en n'ai jamais bien jouié, comparativement à l'épinette. Je me souviens avoir discuté du psaltérion à archet et de son jeu, avec le membre de Tri Yann qui en jouait, lorsqu'ils sont passés près de chez nous. Ils n'étaient pas encore connus. C'était à leurs débuts.

Bon, j'ai pas encore écrit à Jean-Loup, pourtant j'ai la certitude que c'était bien son mail....

Allez, dormez bien, faites de beaux rêves, écoutez un petit folk, à épinette, à vielle à roue (un instrument dont je rêvais à l'époque, mais c'était cher),  et à psaltérion à archet, et rêvez en musique. Où est-ce temps là?

domino

jeudi, 27 septembre 2007

Retrouvé!

Vous voyez? Un i-grimoire, cela sert parfois à retrouver les veilles connaissances !!!

domino

00:08 Publié dans I-Grimoire | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : i-grimoire, folk

dimanche, 16 septembre 2007

Un mot clef étonnant

Plus de 5% de mes lecteurs des quinze derniers jours sont venus par un mot clef étonnant, un mot clef qui me rappelle des personnes que je n'ai pas vues depuis des lustres :

épinette -Vosges -Baly- Dutertre.

Alors là, je suis restée pantois (pantoise, dis Max, ça se met au féminin?), sidérée. 5% de mes 1500 lecteurs des 15 derniers jours ont cherché Baly (Jean-Loup pour les intimes) et Dutertre (Jean-François pour les intimes), alors là c'est une marée de souvenirs qui me remontent dans la tête, une espèce d'immense nostalgie qui vient du temps passé, et il y avait aussi Yvon Guilcher, le prof agrégé d'allemand, qui faisant 12 heures en classe préparatoire avait le temps de consacrer la moitié de sa vie à la musique.

Et qu'est-ce que je l'enviais, moi qui avait 18 heures qu'il consacre la moitié de sa vie à la musique!

Je jouais déjà de la guitare, et de l'épinette des Vosges. Nous étions les fidèles du stage de Gérardmer où je suis allée durant trois années à la fin des années 70 et au tout début des années 80.

Je ne sais pas comment ils sont maintenant, mais je les revois jeunes, Yvon le danseur avec sa belle voix chatoyante (ils avaient tous les trois des belles voix, Mélusine), Jean-François avec sa vielle et son épinette à tête sculptée et ses cheveux tout doux et ondulés qui lui encadraient le visage, Jean-Loup avec ses cheveux brun et raides qui lui allaient jusqu'aux  épaules, son accordéon diatonique et ses contes. Et toutes les blagues qu'ils racontaient entre les chants et les danses pendant les concerts.

"Mélusine est le seul groupe  au monde..... " silence, la salle halète...."qui est composé de Jean-François Dutertre, Jean-Loup Baly et Yvon Guilcher", pendant la longue phrase, la salle a retenu son haleine, la salle s'esclaffe.

Et mes autres professeurs d"épinette, Anne-Françoise Turine qui connaissait Julos Beaucarne, Anne Osnowicz du Clemencic Consort, et Michel Colleu, le normand  de Jolie Brise....

Et tous les stagiaires qui venaient de toute la France, de Belgique  et de Suisse. Toute la francophonie européenne réunie.

Il y a eu aussi le stage de danse avec Marc Peronne et son accordéon diatonique et Dominique Paris et sa vielle à roue.

Je me souviens qu'une année je m'occupais de quelque chose au niveau des repas, mais je ne sais plus quoi, peut-être était-ce le nombre de convives que je devais demander à chaque repas pour la fois suivante.

Le concert des stagiaires en rond où chacun jouait ce qu'il voulait, même si ce n'était pas de l'épinette et où j'ai présenté l'une de mes premières oeuvres guitaristique.

C'est l'époque où j'écrivais mes premières chansons, où du moins la musique j'en écrivais la musique,  car des paroles attendaient depuis mon adolescence.

Il y a eu aussi le week-end de décembre à Zuydcoote et la semaine des vacances de Pâques à Zuydcoote, où l'on dansait des rondes chantées entre les cours d'épinette et où on se promenait sur la plage balayée par le vent d'hiver.

Je me revois avec mes longs cheveux châtains clairs dorés (qui sont devenus grisonnants depuis), et mes jupes indiennes mauves, mes foulards indiens mauves noués autour du cou, mes tee-shirts roses et mauves, et mes robes indiennes recouvertes de motifs dorés. Et j'étais encore toute mince.

Et on allait chez les luthiers des Vosges, chez Louis Georgel et chez Christophe Toussaint. Je me souviens aussi avoir vu jouer Laure Gravier, la dernière joueuse d"épinette des Vosges vraiment traditionnelle qui était alors encore vivante. Le premier soir où je suis arrivée à Gérardmer.

Et tpus les autres stagiaires...

C'était le bon temps, on était jeunes profs, on avait toute la vie devant nous, mais cependant on avait une espèce de nostalgie qui gorgeait notre poitrine lorsque s'élevait le son de la veille de Jean-François. Je me souviens de la première fois où j'ai entendu la vielle à roue, j'étais pétrifiée par les sentiments qui arrivaient en moi, comme si j'avais entendu ce son dans une autre vie, dans un lointain passé. J'imaginais de vastes campagnes, des montagnes, des forêts tout ce qui avait fait le passé de nos ancêtres.

Je pensais être dans ce passé, et la vie qui à l'âge de presque trente ans s'ouvrait devant moi, était pleine de promesses musicales, je croyais que je vivrai plein d'aventures, que je partirai par les chemins, mes instruments de musique sur le dos, espèce de femme orchestre. Mais je n'ai pas réalisé mes rêves. Je suis venue de la grande ville et les gens de la campagne ne m'ont pas trouvée belle.

Jamais, je n'ai imaginé le web, passer l'été devant mon ordinateur...

Non, ma vie était musique, j'étais toute musique, je n'étais que musique. Les langues elle-mêmes étaient des musiques.

J'étais épinette, j'étais vielle, j'étais guitare, j'étais flûte, j'étais ma voix, j'étais tout cela, chaque instrument dont je jouais était une prolongation de mes mains.

Je vivais intensément je crois, mais le folk a vraiment été notre musique.

Un jour, ils sont venus à Etréaupont, dans l'Aisne, faire danser les gens en plein air, dans les collinnes de Thiérache. Dans les vertes patûres et les collines, fin Juin, aux feux de la Saint-Jean, c'était beau!

Is étaient aussi venus un jour faire un concert dans mon collège d'alors, et quand tout à coup, ils m'ont dit "Bonjour Dominique!" au milieu du concert, toute la salle et mes collègues qui ne savaient pas que je les connaissais étaient sidérés, et quand ils sont venus me faire la bise à la fin du concert, alors là!  Toutes mes collègues  étaient  pâles d'envie.

domino

PS: Je remercie ceux qui ont cherché ces deux noms Baly et Dutertre sur mon i-grimoire (mais que diantre cherchiez vous ici?) pour avoir été les instigateurs de ce texte.

 

lundi, 20 août 2007

A propos des adaptations françaises....des années 60

Beaucoup de chansons françaises qui ont eu du succès dans les années 60 et au début des années 70 étaient en fait des adaptations françaises de chansons américaines.

Expliquons pour les jeunes ce qu'est une adaptation de chanson. Lorsqu'un auteur-traducteur fait l'adaptation d"une chanson, il écrit une traduction chantable, comportant le même nombre de pieds que l'original. Généralement il ne s'agit pas d'une traduction exacte, l'adaptateur cherchant avant tout à rendre son texte chantable parfois au détriment du sens.

Dans les adaptations la musique originale était conservée.

Voici quelques exemples :

Richard Anthony avait fait un grand succès de "Ecoute dans le vent", "Ecoute dans le vent" n'est autre que l'adaptation en français de "Blowin in the Wind", du grand songwriter et folksinger américain Bob Dylan.

Pierre Delanoë était dans les années 60 le spécialiste des adaptations de chansons américaines en français et par exemple il a traduit beaucoup pour Hugues Auffray qui a l'époque avait fait deux disques de chansons de Bob Dylan adaptées en français, mais honnêtement, il ne s'en cachait pas et ses deux 45 tous s'intitulaient : Auffray chante Dylan.

Par ailleurs une chanson comme "J'entends siffler le train", toujours chantée par Richard Anthony,  était l'adaptation française de la chanson traditionnelle américaine "500 Miles", qui était en tant que chanson folklorique du domaine public (traduisez ainsi traditionnelle, si vous ne savez pas ce que cela veut dire) américaine. Ce fut aussi en France un grand succès.

Bob Dylan fut pillé et copié copieusement par les chanteurs français ou étrangers qui faisaient des disques en français.

Prenons par exemple "Adieu Angelina" chanté par Nana Mouskouri, qui fut un succès en France au détriment du "Farewell Angelina" chanté par Joan Baez. "Farewell Angelina" ést une chanson écrite par Bob Dylan (paroles et musique), comme toutes les autres chansons de Bob Dylan interprétées par Hugues Auffray ou le "Ecoute dans le Vent" interprété par Richard Anthony.

Bob Dylan, qui n'a jamais chanté cette chanson lui-même  concert ou enregistrée sur disque, l'a chanté une fois à Joan Baez dans sa chambre d'hôtel et a laissé le papier négligemment posé sur sa table, en lui disant "C'est pour toi!". Joan Baez le raconte dans un de ses livres autobiographiques. Sur les disques de Joan Baez qui fut celle qui a fait connaître Bob Dylan au grand public, il est bien mentionné que la chanson est de Bob Dylan.

Graeme Allwright qui écrivait également des chansons lui-même en anglais (il est néo-zélandais) a lui-même puisé à la source des songwriters américains, mais c'est le songwriter américain Tom Paxton qui a eu sa préférence pour ses adaptations françaises (les traductions françaises que Graeme Allwright faisait d'auteurs américains. Les "Petites Boîtes" par exemple (Little Boxes).

"Qu'as-tu appris à l'école, mon fils" est également l'adaptation française de "What did you learn at school?" de Tom Paxton.

Par ailleurs "Le jour de clarté" est selon mes souvenirs et sans garantie du gouvernement  une chanson de Peter Yarrow de Peter, Paul and Mary.

Souvent, les chanteurs français ou étrangers chantant en français ont connu un grand succès avec des adaptations de chansons américaines,  au détriment de l'auteur-compositeur-interprète américain dont seuls les connaisseurs écoutaient les versions originales en anglo américain.

Personnellement, j'écoutais les versions originales que je préférais aux versions françaises.

J'ai eu une autre surprise au début des années 80. J'étais chez une amie et j'entendis soudain une version française d'une ballade traditionnelle anglaise chantée par une voix masculine aux accents folk. L'histoire était la même que dans la balade anglaise, l'air était le même. Il s'agissait de l'adaptation française de "The trees they do grow high", une ballade recueillie en Angleterre il y a bien longtemps et répertoriée dans un recueil appelé Child's Ballads.

Je dis à l'amie chez qui j'étais invitée, "Tiens, cette ballade a été traduite en français". Quelle ne fut pas ma stupéfaction lorsqu'elle me répondit : "Oui, il s'agit d'une chanson d'Angelo Branduardi, il chante en français et en italien et écrit cette chanson en français et en italien".

"Ah!", fis-je, "C'est pourtant l'air d'une très vieille chanson anglaise et l'histoire est la même!".

Et de s'empresser de me montrer la pochette de disque (un 33 tours vynil ou LP, comme vous le nommez), sur laquelle était écrit "paroles et musique de Angelo Branduardi" avec un copyright des années 80. Alors là, sachant pertinemment que cette chanson avait été publiée en 1966 dans le Joan Baez Songbook, car Joan Baez avait aussi chanté cet enregistré ette chanson sur des enfants de rois qui sont obligés de se marier très tôt au début des années 60 (le disque a été enregistré vers 1960 ou 1961, je crois), et l'ayant moi-même souvent entendue à la radio dans les années 60, j'étais stupéfaite ! Ce chanteur jeune alors, et qui n'a pas du connaître la vague folk des années 60, avait  tant d'aplomb qu'il osait prétendre que la musique et les paroles de cette chanson très connue en Angleterre et aux Etats-Unis, dans sa version originale était de lui!

Tant pis pour lui, si après cette divulgation, et après avoir empêché des générations de chanteurs qui l'on suivi, de chanter cette chanson du domaine public en anglais, sans lui payer de droits d'auteurs à lui le prétendu auteur de la chanson, devra rembourser à la SACEM une partie des droits d'auteur qu'il a reçu indûment. Et j'avais repéré sur cette pochette de disque, rien que dans les titres la traduction de titres de chansons traditionnelles anglaises ou américaines, beaucoup de titres chantés par des folksingers américains dans les années 60 simplement adaptés en français.

Qu'il soit l'auteur des adaptation en italien et en français  , soit, mais qu'il laisse le peuple chanter ses chansons folkloriques sans lui payer de droits d'auteur!

Quant à Bob Dylan, voyant l'ampleur du succès que l'adaptation de ses chansons avait en France, autorisa que les chansons déjà parues continuent à être chantées et diffusées, mais interdit l'adaptation en français des autres chansons qu'il avait déjà écrites et de ses chansons à paraître. Il trouvait surtout que les adaptations qui étaient faites dénaturaient et édulcoraient ses chansons. Il autorisa dans les années 70 la parution  d'une traduction littérale, non chantable, dans laquelle les textes français figuraient en regard des textes anglais.

Voici un exemple de deux lignes montrant la différence entre une adaptation et une traduction :

Nana Mouskouri a chanté (dans une adaptation qui est probablement de Pierre Delanoë) :

"Adieu Angelina, les cloches de la couronne

Ont été volées à l'aube, je les entends qui sonnent"

"Volées à l'aube?" "Des cloches qui sonnent?" quelle différence avec le texte américain :

"Adieu Angelina, les cloches de la couronne,

Ont été volées par des bandits, je dois suivre le soleil..."

Bob Dylan est un poète visionnaire à la Rimbaud, pas un ACI pour maman faisant la vaisselle en écoutant Nana Mouskouri à la radio, bien que l'action humanitaire de Nana Mouskouri et son grand coeur doivent être soulignés.

Ah oui, quand j'étais jeune je chantais souvent une chanson traditionnelle américaine appelé "The House of the Rising Sun", la Maison du Soleil Levant (domaine public) . Et bien savez-vous ce que cette "maison du soleil levant", l'une des plus célèbre chanson où est citée la ville de New Orleans, La Nouvelle Orléans, est devenue en français ? "Les portes du pénitencier" interprétée par Johnny Hallyday. Et tout le monde de me demander "Et tu ne la connais pas en français? Tu ne pourrais pas la chanter en français, non? C'est la chanson "de" Johnny, "Les Portes du Pénitencier" ", mais Johnny était honnête aussi, sur ses pochettes de l'époque figurait la mention musique traditionnelle, adaptation française de... (je ne sais pas, complétez vous-même).

Il existe beaucoup de versions musicales sensiblement pareilles, mais pourtant différentes de "House of the Rising Sun".

Et bien, non, moi, française, je n'ai jamais su la traduction de "House of the Rising Sun" par coeur en français, comme je connais l'original, que je trouve plus beau.

Est-ce que vous ne trouvez pas que cette maison du Soleil Levant a un  nom beaucoup plus joli que le pénitencier français?

Et n'est ce pas si beau?  :

"Il y a une maison à la Nouvelle Orléans

Qu'ils appellent le Soleil Levant

Et elle a été la ruine de plus d'une pauvre fille,

Et moi, ô Dieu, j'en étais une..."

(En plus les deux premiers vers  rimaient en français avec la traduction exacte!)

 

domino

(J'ai remarqué en relisant mon texte, que beaucoup de mots, en particulier des verbes en ont été enlevés pendant la publication pour changer le sens de mon texte. Attention aux perturbateurs de mon écriture, leur comportement est délictuel).

mercredi, 27 juin 2007

Peter, Paul and Mary...

Je renoue ici avec mes notes sur le Folk. Je viens de redécouvrir Peter, Paul and Mary. Le trio était composé de Peter Yarrow, Mary Travers et Noël (Paul est un pseudo) Stockey.

A la marche de la paix à New York en 1971 :

http://youtube.com/watch?v=q8U6Oh9uSY8

Et j'entends siffler le train (version originale en anglais)...

http://www.youtube.com/watch?v=BJXFJW3AIKA

"There but for fortune" de Phil Ochs, songwriter trop tôt disparu (Le répertoire est sensiblement le même que celui de Joan Baez, mais toujours harmonisé à trois voix.)

http://www.youtube.com/watch?v=iw4xAvm_DXE

"Don't think twice it's all right" de Bob Dylan (N'y pense plus tout est bien, version française Hugues Auffray, les chanteurs français allaient chercher leurs chansons en Amérique et avaient du succès avec...)

http://www.youtube.com/watch?v=AQ93dg8mnUk

Et maintenant.... Ils ont veilli, comme nous ! (Je suis comme Mary..) Ici, avec Pete Seeger.

http://youtube.com/watch?v=cLe9pJSRas0

domino

 

lundi, 09 avril 2007

Ce que l'on cherche sur mon i-grimoire notoire

Ce que l'on cherche sur mon i-grimoire ? 8% de mes lecteurs tapent la journaliste alternative sur un moteur de recherche, oui, c'est la gloire !

Sinon, ils sont hyper-sérieux mes lecteurs : ils cherchent des trucs qui concernent la littérature allemande, comme le Blautopf ou bien les Nachtgedanken de Heinrich Heine, et à la place, ils tombent sur mes Nachtgedanken à moi... Ils cherchent aussi des trucs sur Brecht : "An die Nachgeborenen". Et aussi toujours et encore "L'échelonnement des haies" de Verlaine ou encore Zola.... Ouh ! Rien que des littéraires. Sur le plan de la littérature, ils ne doivent pas être déçus. Si ce n'est pas l'auteur ou le poème escompté qu'ils trouvent, ils ont au moins mes poèmes.

Il y a aussi ceusses qui cherchent des trucs sur la musique, qui tombent sur mon blog. Mimi Farina a la côte, toujours et encore, mais aussi Bob Dylan commence à arriver. Ah, celui ou celle qui a tapé dans son truc Google ou Yahoo "Ecouter Blowin in the wind de Bob Dylan gratuitement" a du être comblé.' Il a eu l'image en plus. Certes dans mes liens, il chante en duo, mais il est là quand même et gratuit.

Quand je lis tout ce qu'ils cherchent, je me dis que quand même mon i-grimoire, il n'est pas si mauvais que cela... J'attire quand même des gens sérieux,

A propos de Joan Baez, tout le concert de la prison de 1973 est paru sur DVD, avec son arrivée, l'arrivée de B.B. King qui chantait au même concert,etc... Et toute la préparation du concert. Il s'agissait de faire réaliser un film sur ce concert par les prisonniers. Une vidéo très émouvante, je vous mettrai le commentaire complet dans mes colonnes de coté. Il s'agit de la prison de Sing Sing à New York et non de celle de San Quentin au Texas, comme je l'avais cru auparavant. C'est Johnny Cash qui avait chanté à San Quentin. (vidéo Falcon Neue Medien).

Une autre vidéo de Joan est également à la Fnac avec des extraits de plusieurs concerts. Certains avec des cheveux longs (années 59 à 68), et d'autres avec les cheveux courts (années 70). (vidéo All Stars)

Cordialement vôtre.

domino