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mercredi, 16 juin 2010

Pour l'anonymat sur Internet... pour la liberté de pensée...

Une chose est sûre, c'est que la liberté de pensée est indispensable à la démocratie.

Or, un semblant de démocratie, dans lequel on bride les pensées, obligeant tout le monde à penser pareil, banissant l'originalité, ne permet pas que chacun exprime réellement le fond de sa pensée..

De plus, comment exprimer le fond de sa pensée, sans parler des personnes qui vous rendent la vie infecte, de celles qui vous briment constamemnt.

Comment peut-ôn parler des autres sans les critiquer ouvertement, au point de déclencher un procès contre vous? En leur donnant des pseudonymes.

Comment se protéger soi-même et protéger sa propre libertée de penser et d'écrire ? En se donnant un pseudonyme soi-même ou un prénom seulement,

En sachant que peut-être mon anonymat ici même aurait été dévoilé, par quelque personne ayant deviné qui je suis, ou par une personne à laquelle j'avais confié cette adresse, avec mille demandes de ne pas la dévoiler... car les amis de nos amis ne sont pas toujours nos amis.

J'ai tout de suite remarqué, que ce blog, une fois connu de personnes que je connais, commençait à être attaqué.

En fait, je préfère de loin l'anonymat, discutant avec des amis inconnus que de savoir que des gens que je connais on lu mes pensées intimes, ma vie, mes idées les plus  profondes, alors que l'on voulait récolter l'avis de personne qui ne nous connaissent pas.

Bon, voilà, c'est pourquoi, je suis pour préserver l'anonymat sur Internet, pour protéger par exemple  ma vie privée au niveau professionnel, éviter les questions de proches ou de connaissances sur ce que j'écris, ce qui pourrait déclencher des polémiques inteminables,

Par exemple, certaines personnes exposent leur vie privée sur Internet et ne veulent pas que ce soit connu de leurs collègues ou de leur chef. Mettre leur vrai nom sur leur blog cela les obligerait à exposer leur vie, ou des idées qu'ils n'ont pas forcément envie de partager dans leur bureau.

Ceci est un blog perso, je n'ai pas forcément envie que mes collègues connaissent les défauts du mari de Doofie, Schnelly!

C'est une des raisons pour laquelle il faut préserver son anonymat sur Internet.

Une seconde raison est que dans des pays et un siècle où la liberté de pensée est de plus en plus bafouée, on pourrait être attaqué pour ses pensées politiques, ou sur la société.

En Sarpénie, mieux vaut penser anonymement. Die Gedanken sind frei! Je veux les laisser libres.

Ici, pour reprendre cette chanson allemande, le cachot de mon i-grimoire est comme celui de la chanson de 1848, il contient mes pensées libres dans le plus sombre blog. Mais qui ne seraient plus libres si elles s'échappaient de façon non anonymes au grand jour!

Si l'anonymat sur Internet était brisé, beaucoup de personnes n'oseraient plus écrire ce qu'elles pensent réellement. On aurait des tas d'idées en moins.

Par exemple, si je dis que le Roi Arthur est le général romain Aetius, tout de suite, j'aurais vingt professeuirs d'histoire, universitaires,, qui viendraient me dire, de quel droit, vous qui n'êtes même pas prof d'histoire,- parlez vous d'histoire, et de quel droit osez-vous affirmer des choses pareilles,  c'est de la pure spéculation.

Peu à peu, les internautes avec leurs véritables identités inscrites sur leur blog, n'oseraient plus écrire, ou n'écriraient plus que des banalités.

domino

lundi, 27 juillet 2009

La Censure

Beaucoup  de blogueurs s'auto-censurent.

Parce qu'ils ne peuvent pas dire : Tel prof (avec son vrai  nom), je ne l'aime pas, par exemple, pour les jeunes.

Bon, voilà, mais il y a d'autres moyens de dire les choses, par exemple, parler de quelqu'un en lui donnant un nom qui n'existe par, en faisant comme ci ce n'était pas nous, et en se donnant à soi-même, en faisant semblant que c'est une autre personne, un nom qui n'existe pas.

Bon, il arrive que certains puissent vous reconnaître, même sous votre pseudo, le pseudo du personnage de roman, parce qu'ils sont le personnage qui n'existe pas et dont on parle dans le blog, bref, je veux dire, ils existent réellement, mais se reconnaisse sous un pseudonyme, en se disant, tiens, c'est moi qui ai fait cela. Mais au moins, ils savent ce que vous avez ressenti, quand ils ont fait cela, même si vous parlez d'eux ou de lui, ou d'elle, sans qu'on le sache.

Cette façon de vous anonymer vous-même et d'anonymer vos vis à vis, est une forme d' auto-censure. Car si vous teniez un journal intime écrit à la maison, vous ne vous cacheriez pas derrière un personnage de roman. Et si votre journal intime est découvert un jour, et que vous êtes devenu un écrivain célèbre, aïe! Vous pourrez toujours vous défendre, en disant que vous ne saviez pas que votre journal serait découvert. Mais généralement, on ne retrouve que les journeaux intimes que des morts. A moins qu'il existe un traitre chez vous, dans votre propre famille.

Bon, l'auto-censure sous pseudo ou écrits publics anonymes a existé de tous temps.

Sous Louis XIII et Mazarin, les chansonniers envoyaient déjà leurs chansons en Hollande (aux Pays-Bas) qui toujours, ont été plus libéraux que la France, car en France, leurs chansons ne pouvaient être imprimées, car les imprimeries étaient soumises à la censure, et c'étaient les imprimeries hollandaises qui imprimaient les chansons françaises critiquant parfois d'une manière détournée, le pouvoir, et également les écrits politiques, ceux-ci, anonymes étaient (un peu comme les tracts politiques), distribués anonymement par des colporteurs, qui vendaient ces petits livres et ces feuilles volantes (fliegende Blätter, en allemand), contenant ces chansons, dont le nom de l'auteur n'est pas parvenu jusqu'à nous, et donc restées anonymes. Ceci fut le cas sous toutes les royautés, en particulier, jusqu'au XIXème siècle pour la France.

Il n'y a pas que la France où étaient colportées ces chansons anonymes critiquant le pouvoir, mais également l'Allemagne, et de nombreuses chansons du passé, anonymes mais politiques, telles que "Die Gedanken sind frei", ont été publiées de cette façon, en particulier durant les périodes de restauration (du pouvoir des princes en Allemagne , ou impérial en Autriche).

domino