samedi, 29 décembre 2007
Auteurs... musiciens... peintres.... photographes... tous à la même enseigne?
Je me suis souvent posée des questions sur la durée de perception de droits d'auteur dont bénéficie la famille d'un musicien ou d'un compositeur, d'un auteur littéraire, comparativement à la durée de perception de droits d'auteur d'autres artistes.
Je ne sais plus si pour un compositeur et un auteur de poésies ou autres textes littéraires, la famille perçoit les droits d'auteur pendant 60 ou 70 ans après son décès.
Admettons que la famille se serve de ces droits d'auteur, pour faire connaître l'oeuvre de son illustre ancêtre. Je ne sais pas si les droits d'auteur ont commencé à exister à l'époque de Richard Wagner, mais toujours est-il que sa famille s'est occupée de perpétuer sa mémoire en continuant le festival de Bayreuth, commencé de son vivant. Voilà une famille, qui, si les droits d'auteur avaient existé à l'époque aurait utilisé utilement l'argent que lui auraient octroyé les droits en perpétuant sa mémoire par un festival.
Mais le magot est souvent réparti entre plusieurs ayant-droits et si le compositeur a eu durant sa vie plusieurs femmes et beaucoup d'enfants, ce sont d'abord ses femmes, qui si elles sont encore vivantes à son décès, perçoivent ses droits, et même pour celles avec lesquelles il a été à couteau tiré, elles et leurs enfants continuent à percevoir des droits pendant 60-70 ans après leur mort.
Comparaison entre la famille héritant d'un cadre supérieur et celle héritant d'un rockeur connu :
Prenons maintenant un travailleur normal, qui a une bonne profession, cadre supérieur par exemple, et meurt vers l'âge de 67 ans. Sa veuve, mère au foyer, bénéficie de sa pension de reversion pendant 30 ans, ou plus, si elle vit jusqu'à 90-100 ans! Bon, disons que ces lois ont été faites pour que les femmes au foyer, que les hommes obligeaient à rester à la maison pour s'occuper du ménage et/ou élever leurs enfants, puissent bénéficier dans leur vieillesse du minimum vital. Puis les enfants sont héritiers de ce qu'il reste après le décès de l'usufruitière, s'ils ne sont pas morts avant elle, et perçoivent alors, une fois les impôts de succession déduits, les débris du travail de leur père, qui "avait travaillé pour assurer un bel avenir à ses enfants et à ses petits enfants."
Bon, je n'ai rien contre le fait qu'une femme qui élève ses enfants et n'a jamais travaillé professionnellement bénéficie de ce qu'il faut pour vivre dans sa veillesse, à condition qu'elle ne joue pas à la veuve joyeuse et ne dilapide pas ce dont ses enfants et petits enfants ont besoin pour leurs études, par exemple. Et qu'elle n'aît pas des goûts de luxe en ce qui concerne sa résidence pour personnes agées, les soins médicaux étant les mêmes partout, et parfois même meilleurs dans des maisons moins huppées.
(Je me souviens avoir visité des maisons de retraite en RDA, que j'ai visité dans les années 70, mais on ne nous montrait que les belles réalisations! .... Toutes les veilles dames (il s'agissait essentiellement de vieilles dames, je ne sais pas si on séparait les hommes et les femmes comme à l'école non mixte que j'ai fréquentée dans mon enfance) étaient toutes logées à la même enseigne, quelque soit leur milieu d'origine et je dois dire que ces dames avaient l'air heureuses. Pour les maisons de retraites, on avait utilisé de vieilles maisons de maître qui se trouvaient sur les grands boulevards de ceinture de la ville. Ou dans les anciens quartiers résidentiels. Avec de beaux jardins autours. Un peu comme par chez nous, certaines de ces maisons impossibles à racheter par des particuliers sont rachetées par des municipalités pour y faire des maison de jeunes ou des écoles de musique. Rien de bien luxueux à l'intérieur, sinon le cadre maginifique et ancien qui correspond bien à l'esprit des vieilles personnes, mais pas ce style grand hôtel trois étoiles que l'on trouve actuellement dans les résidences pour personnes agées nouvellement construites et destinées à la clientèle patrons, cadres supérieurs, ou veuves de patrons et de cadres supérieurs.)
Mais revenons-en à nos moutons, car vous pensez que je me suis éloignée de mon sujet, pas du tout, je veux seulement comparer la vie des descendants de ce cadre supérieur avec celle des descendants d'un rockeur par exemple. Ou d'un compositeur classique connu.
Une fois le cadre supérieur décédé, sa femme a l'usufruit de son travail, parfois pendant longtemps, parfois moins longtemps que dans l'exemple cité ci-dessus. Les enfants héritent, si elle a vécu longtemps et a dépensé son argent, de presque rien. Les petits-enfants encore moins, si la veuve a vécu longtemps, ils ont déjà fini leurs études et sont dans la vie active, ne comptant plus depuis longtemps voire l'ombre d'un sou de l'héritage leur échoir, à la rigueur, s'ils se mettent en ménage à ce moment-là, ils verront arriver quelques meubles ou la machine à laver ou le réfrigérateur usager qu'il faudra remplacer deux ans plus tard.
Mais les héritiers du rockeur, eux! Imaginez que ce rockeur qui balançait 12 chansons tous les deux ans en trois jours de studio, avec le soutien de ses musiciens, sans avoir écrit depuis deux ans,
(comparé au cadre supérieur, qui pour travailler durant quarante ans, aura quitté sa maison tous les matins à 7 heures pour rentrer à 8 heures du soir, les "déplacements d'affaires", 8 jours en Italie par ci, 15 jours en Amérique par là, pouvant être comparés aux tournées du rockeur, le rockeur n'aura pas été très productif, mais il aura gagné des fortunes incomparables par rapport au cadre supérieur honnête),
et bien les héritiers du rockeur, eux, même si le butin se partage de plus en plus au cours des générations,- le butin étant cependant beaucoup plus élevé que celui des petits enfants du cadre supérieur -, il reste à la quatrième génération après le rockeur, encore de coquettes sommes, hériteront de sommes faramineuses et surtout : des droits d'auteur.
Donc, nous avons vu que la famille du cadre supérieur, ne bénéficie pratiquement plus du travail de son ancêtre au bout de deux générations. Mais le famille du rockeur....
Voilà un rockeur qui meurt à 65 ans, il a eu trois femmes et un enfant de chaque femme. Ses trois femmes sont ayant-droits de ses droits d'auteur, etc... puis à leur décès, ses enfants. Déjà à la quatrième génération après son décès, sa première femme ayant eu son premier enfant à 16 ans (le cadre supérieur avait eu son premier enfant à 31 ans, après de longues études), ses arrière petits enfants, jouissent déjà de ses droits d'auteur et 70 ans après sa mort, si on a redécouvert ce rockeur, ce sont les descendants à la septième ou huitième génération qui bénéficient encore de droits faramineux.
Le cas du peintre et du milliardaire qui achète ses toiles
Et maintenant prenons un peintre, qui lui aura soigné sa toile qu'il a mis 15 jours/1 mois à réaliser. Il expose sa toile. Un acheteur millionaire sentant là le talent qui sera redécouvert plus tard l'achète pour un prix correst sans plus, mettons 100 Euros. Cet acheteur qui a déjà fait plusieurs fois ce type de bonne affaire, est devenu milliardaire sur le dos des peintres. Il fait mijoter le tableau dans son château pendant que le peintre peint et vend à un prix correct sans plus. Ce qui lui assure parfois juste de quoi vivre. Puis voilà que le pauvre peintre décède avant le milliardaire. On découvre soudain la valeur de ce peintre. Le prix de ses tableaux monte en flêche. Et l'heureux milliardiare qui a fait plusieurs fois ce type de découverte vend la vingtaine de tableaux qu'il a acheté à ce peintre à un prix faramineux. Bien sûr, il est propriétaire à part entière des tableaux qu'il vent, et lors de ses ventes perçoit le salaire qui aurait du être dédié à un autre (le peintre) et à sa famille. Qui, si le peintre avait été un musicien (par exemple un rockeur) plutôt qu'un peintre, aurait servi à sa famille pendant plusieurs générations.
Et le blogueur?
Le bloggueur qui a écrit par hasard le poème du siècle (qui à son décès, si le bloggueur est vieux, servira de support à la musique du rockeur machin-chose), ou qui aura fait le texte du siècle, ou la photo du siècle, ne percevra rien sur son "travail", qui est d'ailleurs un plaisir pour lui. S'il n'a pas un métier qui lui a apporté une retraite conséquente, ni lui, ni ses enfants et ayant-droits ne bénéficieront plus tard de ses oeuvres. Son oeuvre aura été, à l'époque des téléchargements faciles de photos, copié-collée 1000 fois. On ne sait même plus au bout de la chaîne, qui a fait cette photo, qui a écrit ce joli poème, qui finira par atterrir dans les bacs des sociétés de droits d'auteur, sous par exemple : auteur inconnu, si toutes les personnes ayant copié collé le poème ont pensé à écrire auteur domino ou la petite pixie, le poème, si les gens sont honnêtes atterira à la Société des Gens de Lettres sous auteur présumé : domino, la journaliste alternative, se disant pour ce poème être la petite pixie ou Eliot. Personne de la famille, ne percevra jamais de droits, petits neveux, petites nièces, arrière-petits neveux et arrière petites nièces n'ont qu'à se tenir muets. Car personne ne sait qui est la journaliste alternative, qui est domino, qui est la virtuelle peitite pixie et qui est le virtuel Eliot. Des personnages virtuels pourront recevoir des droits d'auteur plus tard?
Les photographes
Le photographe professionnel, lui, aura vendu ses photos à une agence ou à des journeaux et revues, chargés de les diffuser, qui demandent eux, l'exclusivité sur la photo, cela veut dire que l'auteur de la photo, ne peut plus la revendre ailleurs avant quinze ans, car la photo reste sous droits d'auteur quinze ans après sa première publication. Mais les droits d'auteur sont reversés à l'agence, à la revue, ou au journal. Pas au photographe. Le photographe, une fois qu'il a vendu son oeuvre, tout comme le peintre qui vent au millonaire (ou à celui qui le deviendra grâce à ses oeuvres), perd ses droits. C'est leur éditeur qui perçoit les droits.
Les éditeurs et les maisons de disques
Les éditeurs de musique et les maisons de disques d'une manière générale perçoivent des droits plus élevés que les musiciens, les auteurs et les compositeurs. Dans les années 70, un musicien d'un groupe folk connu à l'époque nous avait expliqué, que lorsque l'on achetait un de leur disque chez un disquaire, 33 francs, eux-mêmes ne percevait que un franc par disque pour le groupe entier (c'est à dire moins d'1/6ème d'euro pour le groupe entier).Soit 33 centimes de francs par musicien. Si on leur achetait le disque directement, il percevait 3 francs par musicien, devant remettre les 30 autres francs à leur maison de disque, donc 1 franc par musicien.
D'ailleurs, je ne sais pas si vous avez remarqué, pour les vidéos des chansons sur Internet, les MP3 diffusés sur le web, ce sont les maisons de disques et fabriquants de DVD qui râlent et pas les auteurs-compositeurs interprêtes eux-mêmes qui eux se réjouissent de cette publicité. Le folk revival actuel est du à certains bloggueurs qui ont été déterrer des vieilleries re-publiées par d'autres. Et certains folksingers agés recommencent à tourner ou à avoir plus de dates de tournées grâce à la blogosphère.
Personellement je n'ai jamais téléchargé de musique autre que la mienne (non publiées sur des moyens payants) ou ce que je chante du domaine public, le folklore de type "Frère Jacques" ou le classique du XIXème siècle et antérieur joué par moi-même. Alors, si vous voulez écouter de la musique gratuitement, faites-là vous-même. Prenez votre guitare et enregistrez vous, peut-être que vos copains et copines vous remercieront.
Le bloggueur ou le chanteur ou musicien compositeur amateur du web.
Ceci dit, il existe aussi le bloggueur doué qui publie gratuitement.
Peut-être sera-t-il découvert un jour, et que publier gratuitement, ses textes en prose, sa poésie, sa musique, lui aura alors servi.
Peut-être que son talent sera découvert, mais qu'il désirera rester dans l'anonymat.
Peut-être que son talent sera découvert et qu'il ne voudra pas se faire payer à cause de sa profession : fonctionnaire.
Le fonctionnaire artiste musicien ou littéraire
Les professeurs par exemple qui sont des fonctionnaires n'ont pas le droit d'avoir des revenus complémentaires supérieurs à la moitié de leur salaire. Il doit y avoir une tolérance pour les professeurs de musique de l'éducation nationale qui font des concerts ou enseignent parallèlement dans une école de musique. Mais les professeurs des autres matières, hormis les professeurs de français pour la littérature, sont généralement mal vus s'ils font autre chose que leur matière, par exemple un professeur d'allemand qui réussirait comme musicien. On lui reprochera de toute façon de passer trop de temps à son activité annexe, même si le prof de musique fait cinquante concert par an avec son groupe, ce qui lui demande un temps de préparation peut-être supérieur que celui que le prof d'allemand aura pris pour faire trois concerts non payés dans l'année.
L'artiste retraité du secteur public ou du secteur privé.
Je crois que c'est la même chose quand ils sont en retraite, si vous devenez à ce moment là un compositeur qui gagne plus de la moitié de sa retraite pourtant si basse, avec ses droits d'auteurs, vous perdez alors votre retraite de fonctionnaire, qui pourrait vous servir plus tard quand vous serez aveugles et plus sourds que Beethoven. Si bien que une fois que vous devenez professeur et fonctionnaire tout activité artistique payée de grande envergure vous est à jamais interdite, à partir du moment où elle est rémunérée.
On sait maintenant pourquoi on trouve tant de stagiaires de musique en été qui sont instituteurs ou professeurs de toutes matières. Ceux-ci préfèrent user leurs belles voix et leur talent d'une façon amateur, plutôt que de risquer en vendant leur talent, de perdre la sûreté de l'emploi et la retraite de fonctionnaire. Même si certaines de ces dames professeurs chantent aussi bien que Cecila Bartoli, jamais elles n'accepteront de prendre de l'argent pour chanter, l'argent que les choeurs qu'elles forment reçoivent servent à l'intendance des choeurs et pas à leurs revenus personnels.
Tel n'est pas le cas, si vous êtes dans le secteur privé. Vous pouvez centuplez alors vos revenus avec votre groupe de rock.
Les lois concernant les revenus annexes des salariés du secteur public, sont d'un autre âge et mériterait d'être dépoussirées, car combien d'auteurs professeurs sont restés ignorés de leur vivant et ont connu la gloire ensuite, l'argent des droits d'auteur étant alors donné à leur descendance ou à celle de leurs frères et soeurs. Combien de bons chanteurs ou de musiciens ou de compositeurs n'ont été découverts qu'après leur décès, et ce n'est pas toujours une juteuse affaire de famille, mais simplement une question de revenus qui dépasseraient le niveau autorisé par l'éducation nationale et les autres ministères.
Bien sûr, en tant que professeur, vous avez le droit de publier des recherches ou des ouvrages scientifiques, mais nos profs d'université nous disent bien qu'ils ne perçoivent presque rien sur leurs écrits scientifiques et sont parfois payés des années après la publication d'un article.
Voilà, c'est pour cela qu'en matière artisitique et en matière de fonctionnariat, pour voir éclore de nouveaux talents, il y a beaucoup à réformer.
Propositions :
1) Mettre tous les artistes quelque soit leur domaine sur un pied d'égalité.
2) Diminuer les revenus des éditeurs et des médias,(disques, DVD) des agences de photographie, pour augmenter les droits d'auteur des artistes de leur vivant.
3) Ne plus donner de droits d'auteur aux artistes morts ou seulement à leur femme, si elle n'a pas de retraite suffisante, (mais pas aux maris des artistes, qui n'avaient qu'à travailler, et pas vivre aux crochets de leur rockeuse) (ce qui ne veut pas dire la faire vivre dans le luxe, s'ils perçoivent beaucoup de droits, ils n'ont qu'à faire des économies de leur vivant).
4) Les héritiers des auteurs et compositeurs deviendraient des héritiers normaux (ils héritent déjà des belles demeures qu'ont acheté leur illustre ancêtre de son vivant) et ne percevrainet plus les droits d'auteurs de leurs illustres ancêtres, dont les oeuvres seraient libres de droits dès le décès de l'artiste ou de son/sa conjoint(e) : ceci fera le bonheur des interprètes qui retrouveront un tas de belles chansons qu'ils pourront interpréter à loisir, car elles seront tombées dans le domaine public. Donc, les héritiers des musiciens célèbres et riches seraient héritiers de leurs biens comme tout un chacun, souvent des biens très chers, mais ne percevraient plus les droits d'auteur, car c'est pratiquement vivre aux crochets d'une personne défunte qui avait un talent, et n'a peut-ètre rien connu de sa gloire de son vivant. Libre à eux, si l'hérédité intellectuelle et artistique fonctionne, de développer les mêmes talents.
5) Les arrangeurs de musique seraient soumis au même régime que les compositeurs : ils ne perçevraient des droits que de leur vivant et du vivant de leur conjoint(e). Les chanteurs aurait le droit de reprendre les oeuvres qu'ils ont arrangées en faisant leurs propres arrangements, sans payer de droits au premier arrangeur.
6) Tous les autres artstes, photographes, peintres, sculpteurs, architectes, percevraient des droits de leur vivant, pour la reproduction commeciale de leurs oeuvres. Un photographe amateur qui photographierait une illumination ou un son et lumière et le publierait sur son blog, ne serait pas tenu de payer de droits, car il peut avoir une seconde vision artisitque de la chose. On paierait aux artistes des droits si on republie leur oeuvre directement, sans en refaire une seconde oeuvre artistique, par exemple une photo faite par un autre photographe.
7) Les reproductions en vignette des pochettes de disques et DVD et couvertures de livres ur des revues et blogs seraient considérées comme de la publicité faire à aux artistes et à l'éditeur (ce qui semble être le cas actuellement). Dans la mesure où elles sont accompagnées d'un commentaire élogieux. Ou mitigé avec majorité élogieuse.
8) les oeuvres artisitiques faites à partir d'une autre oeuvre, comme véritable peinture à partir d'une photo ou collage à partir de journeaux, ou patchwork, à partir de tissus dont d'autres artistes ont fait le motif, seraient considérés comme oeuvre à part entière et le deuxième artiste ne devrait pas payer de droits au premier. Par contre les modifications faites par quelqu'un d'autres que l'auteur d'une photo comme caricature, transformation d'un visage en animal, à partir d'un logiciel informatique, serait interdites à la publication sans consentement de l'auteur de la photo et de la personne photographiée.
9) Par contre les phtographes amateurs et professionels serait autorisés de publier les photos de toute personne se trouvant sur la voie publique ou de toute maison que l'on voit de la voie publique ou de toute oeuvre architecturale se trouvant visible de la voix publique, de tout jardin ou végétal visible de la voie publique, ce que font déjà largement les reporters photographes sans en demander la permission. A condition de ne pas déformer les personnes et monuments ensuite et à condition que les personnes soient à leur avantage sur les photos. Sinon, si on empêche cela, exit les futurs albums de photo de talents comme Doisneau pour les photographes du futur.
(Je suppose que ni Diana, ni Sarkozy n'ont déposé plainte contre les paparazzis qui les ont photographié (de son vivant pour Diana), alors le pauvre bloggueur qui se voit enjoint d'enlever sa photo parce que tel Madame ou tel Monsieur, n'est pas content de s'être trouvé là, alors que sa photo est superbe et digne de Doisneau, vraiment dommage. Quand un photographe vous photographie, c'est parce qu'il vous trouve beau et a envie de vous publier parce que vous êtes beau dans l'action que vous faites. Certaines personnes se font d'ailleurs un malin plaisir à se mettre devant les objectifs pour être sur le journal ou à la télévision... Alors que dans une ballade de vacances, j'étais en train de photographier un pont avec le port en arrière-plan, j'ai vu une dame s'arrêter sur le pont et prendre son chien dans ses bras, et dire : "Regarde l'objectif, Médor!", tout en souriant).
10) Les auteurs de poèmes, de textes, d'articles, de chansons, de musiques amateurs, les photographes auraient le droit de publier leurs propres oeuvres chez plusieurs hébergeurs même s'ils sont en concurrence l'un avec l'autres, sans dommage pour leurs oeuvres. Ceci pour se faire connaître et toucher plus de monde.
11) Chaque bloggueur aurait le droit de mettre en lien sur l'un de ses blogs, ses autres blogs écrits chez d'autres hébergeurs et des blogs amis d'autres hébergeurs (comme c'est le cas ici) sans dommage pour ses blogs, ou pour les photos et vidéos qu'il a publié sur ceux-ci (Si je dis ceci, c'est que j'ai eu des problèmes au début avec des photos faites par moi-même, ayant une ressemblance entre elles, car tirées au même endroit, que j'avais publiées chez différents hébergeurs, les photos disparaissant de l'un des blogs mis en lien sur l'autre alors que j'étais l'auteur des deux, sous deux pseudonymes différents).
12) J'insiste : Les vidéos étant maintenant codées dès leur première publication pour ne pas faire l'objet d'une autre publication ailleurs, et même les vidéos de votre webcam et de votre appareil de photos, mises sur votre ordinateur, reçoivent si vous les regardez sur votre lecteur WM une protection de celui-ci, il est souvent impossible de publier la même vidéo chez plusieurs hébergeurs de blogs ou de vidéos. Il devrait être possible à un auteur de vidéo, faite par soi-même, je le répète, ou à un musicien de publier ses propres oeuvres à plusieurs endroits pour se faire connaître sans que Yahoo ou Google ou Windows se réserve l'exclusivité de la publication (à vrai dire, je ne sais pas s'ils se réservent cette exclusivité, mais vu les difficultés que l'on a à repasser une vidéo de soi-même déjà publiée ailleurs, il semblerait que l'amateur soit victime d'une petite guéguerre entre hébergeurs de vidéos. Maintenant Google faisant un moteur de recherche qui contient les vidéos de ses concurrents, il y a à parier qu'il ne mène pas la guéguerre lui-même). Quand l'auteur de vidéos ou le musicien publie sa vidéo, c'est pour être vu du plus grand nombre, donc, on devrait lui donner la possibilité de copier ses poèmes, ses jolis texts en prose, ses chansons, et de publier sa voix et le joli son de sa guitare, un peu partout. S'il a le temps lui-même de se recopier.
13) Avoir la possiblité d'interdire les traductions automatiques de son blog, qui souvent font faire de fausses interprétations au lecteur. Par exemple la traduction de ne ... plus, souvent traduite pas plus (plussss). Contre-sens! Et d'interdire le clic droit qui permet de faire des copiés-collés, sauf pour les commentaires, car l'auteur des commentaires doit avoir la poxxibilité de garder un double de ses commentaires).
14) Pour les professeurs et fonctionnaires : Avoir le droit de gagner plus que son salaire et que sa pension pour ses oeuvres artistiques. Tout en se réservant la possibilité de rester professeur en prévision de l'avenir incertain des professions artistiques. Pour les retraités : Garder sa retraite s'ils reçoivent beaucoup de revenus comme des droits d'auteurs, qu'ils soient fonctionnaires ou non. Au cas où la source de droits d'auteurs, le succès diminuant, tarirait.
15) Les peintres vivants, et leur épouse, s'ils sont décédés, une fois leur oeuvre vendue percevraient les trois-quart du prix de revente de leurs tableaux quand leur acheteur revend le tableau à un deuxième acheteur, le deuxième acheteur à un troisième acheteur, etc.. Ainsi un peintre dont les tableaux prennent de la valeur dans sa veillesse, alors qu'il ne peint plus pourrait continuer à bénéficier des bénéfices liés à ses oeuvres. On pourrait envisager que si le tableau vaut très cher, le possesseur du tableau paie des "droits d'auteur' au peintre pour la possession du tableau, si ses moyens (ceux du possesseur) le permettent. Ceci en plus de ce qu'il donnerait du prix de revente du tableau.
Voilà, j'espère que je serais entendue et que je pourrai un jour chanter 'Le Plat Pays' une chanson que j'adore, sur le web, sans être inquiétée. Ou "La chanson des Vieux Amants", ou "Imagine" de John Lennon. ou jouer Villa-Lobos (décédé dans les années 50, il faut encore attendre une dizaine d'années.). Brel décédé dans les années 70 ou 80, dans l'état actuel des choses, en tant qu'amateur, il me faudrait attendre 2040-2050 pour divulguer mes interprétations au public, hors en 2040, j'aurai presque 90 ans et en 2050, presque 100 ans, si je vis encore!
Parce que les personnes honnêtes, en tant qu'amateurs qui ne peuvent payer de droits sans être de leur poche, attendent que les durées de droits d'auteur soient expirées pour interpréter des oeuvres majeures.
.............................;
(Je ne sais pas ce qui reliait le haut de ma note avec ce qui suit, une déconnexion d'Internet m'ayant faire perdre une partie de la note).
Quant à moi, nul ne sait pourquoi je veux me faire connaître sur le web aussi tard :
Quand j'étais jeune (à la fin des années 60/début des années 70), ma mère me faisait descendre avec ma guitare dès qu'elle recevait de la visite, et je devais faire un café concert improvisé devant queqlues dames d'un certain âge. Ses veilles amies me disaient que je les réconciliais avec la guitare, qu'elle n'avait jamasi imaginé que c'était un instrument aussi doux, et que ça allait bien à ma voix, que les deux se mariaient bien ensemble.
Ma soeur chantait aussi bien que moi, et chantait parfois à deux voix avec moi. Mon frère adorait ma voix, m'enregistrait, mesurait ma voix avec ses ocilloscopes et autres appareils électroniques. Qui a coté celle de ma soeur qui était pure soprano, faisait plein d'harmoniques.
Mon prof de guitare du conservatoire a dit que je devrais prendre des cours de chant parce que j'avais un timbre rare et une voix juste.
Mais ensuite, ça s'est gâté, quand mon frère et me soeur se sont mariés.
Mon frère venait avant son mariage faire des travaux de bricolage chez moi, que mon mari ne pouvait pas faire. Il restait plusieurs jours et il aimait m'écouter chanter, me conseillait pour la Hi-Fi, le matériel d'enregistrement et tout.
Et puis il a pris femme.
Sa femme a déclaré un jour à un repas de famille : "Dans notre famille les chanteuses sont considérées comme des femmes de mauvaise vie".
Pourtant, elle a une voix plaisante et sonore quand elle parle, et je suis sûre qu'elle pourrait bien chanter.
Elle a interdit à ses enfants de faire de la musique. Ses filles ont du faire de la danse pour le maintien. Ce n'est que sur un tard que l'une d'entre elle a rejoint une chorale et l'autre a commencé le piano. Ou elle a vite progressé.
Ma guitare est devenue "persona non grata" aux réunions de famille.
Le mari de ma soeur a déclaré que ce que je chantais et jouais était trop triste. Plus question que je n'amène ma guitare chez eux.
Ma mère me disait déjà avant "Chante en français, tu chantes toujours en anglais et en allemand, on ne comprend rien!"
Puis quand j'ai commencé à prendre des cours de chant, elle m'a dit : "Ta voix n'est plus aussi belle, qu'avant, elle n'est plus aussi chaude et grave'. Pourtant c'était le contraire, mes professeurs me faisant chanter alto plutôt que soprano. Et aux examens, on vantait mes graves.
Du coté de chez mon époux, même topo :
Lui, pas de problèmes, il a un regain d'amour quand je chante et joue. Cela lui rappelle le bon vieux temps.
Par contre, l'une de ses soeurs alors que j'étais de passage chez elle (elle hébergeait ma belle-mère) au retour de stage de guitare, ne me permettait de jouer que lorsque son mari dans son immense maison à deux étages (je jouais à la cave), ne dormait pas, quand il était en poste de nuit, et il fallait même à d'autres moments que je joue en sourdine, alors qu'avant d'être mariée, elle aimait bien m'entendre chanter et elle chantait avec moi.
Et je n'avais plus le droit que de jouer chez elle, surtout pas de chanter.
Nul n'est prophète dans son pays, dit-on, nul n'est prophère dans sa famille, non plus. Voilà, j'ai retrouvé le fil : c'était pour dire que, si un jour il y avait des droits d'auteur à donner quand je ne serais plus de ce monde, ce ne sera pas à ma famille qu'il faudra les donner, seulement à mon mari, parce que, eux, coté musique et coté poésie, et coté littérarure ne m'ont jamais aidée, et ont même cherché, après leur mariage, à étouffer mon coté artistique.
J'ai retrouvé le lien qui réunissait cet appendice au reste de la note : Ce que je voulais dire aussi, c'est que finalement, les ayants-droits d'un artiste ne sont pas forcément ceux qui l'ont aidé de son vivant, parfois, ce sont même ceux qui lui ont mis des bâtons dans les roues, c'est pourquoi, c'est foncièrement injuste de faire bénéficier aux descendants parfois jusqu'à la sixième/septième génération de droits d'auteurs qu'ils n'ont jamais mérité, empêchant les amateurs de chanter leurs oeuvres sans payer de droits. Et empêchant même de faire connaître leurs morceaux car ils ne peuvent être publiés que par extrait et pas en entier par les amateurs et professionnels qui voudraient les chanter.
Autre chose : j'ai trouvé sur Wikipédia français, récemment, que les musiciens et les arrangeurs de Madeleine Peyroux, seraient auteurs et compositeurs d'une chanson traditionnelle, dont son dernier opus porte le titre :"Careless Love" . Cette chanson a été interprétée par de nombreux folksingers dès les années cinquante, dont Joan Baez dans un enregistrement de deux chansons datant de 1959 (d'avant son premier LP), publié en duo avec un folksinger pas connu du grand public français. Est-ce que c'est une erreur de l'auteur de Wikipédia, où est-ce que ceux qui ont chanté la chanson quarante ans avant eux, vont devoir payer des droits aux - je suppose jeunes - musiciens de Madeleine Peyroux, chanteuse de Louisiane (que j'apprécie par ailleurs, mais moins que Mary Gauthier, également folksinger et songwriter de Louisiane, enracinée jusque dans les paroles de ses chansons dans son pays, et plus mélancolique que la prémière, celle dont les musiciens voudraient peut-être recevoir des droits de chanteurs qui ont chanté la chanson quarante ans AVANT qu'ils ne la composent!
domino
17:30 Publié dans I-Grimoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : droits d'auteurs, Internet, Web, artistes, peinture, musique, littérature
lundi, 22 octobre 2007
A quoi sert un i-grimoire?
A quoi sert un i-grimoire?
A raconter sa vie…
A partager ses « intériorités’ (journaux intimes, sentimentaux)
A commenter l’actualité..
A faire partager ses passions…
A tenir une conversation continue sur un sujet…
A raconter des blagues…
A parler de ses projets et de leur réalisation…
A donner des infos, sur sa ville, sa région, le tourisme…
A raconter ses souvenirs…
A publier ses poèmes..
A parler de littérature…
A publier ses écrits littéraires qui resteraient sinon ignorés à tout jamais du public…
A publier ses photos (familiales, artistiques, informatives, de vacances, de voyage)…
A publier ses vidéos (familiales, artistiques, informatives, de vacances, de voyage)…
A jouer au journaliste…
A enseigner (faire un enseignement de grande envergure)…
A faire de la contre-information, ou de l’information complémentaire…
A mobiliser pour une cause…
A prendre position sur la société, la politique…
A partager ses idées et à en émettre des nouvelles…
A faire réfléchir…
A préciser ses idées et ses pensées…
A partager des recherches scientifiques…
A montrer et à explorer le monde…
A partager ce que l’on découvre par ses lectures, ses surfs sur le web..
A commenter livres, disques, films, et le web…
Apprendre des langues…
Parler des langues et de la langue…
domino
21:35 Publié dans I-Grimoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : i-grimoire, blogs, web
vendredi, 12 octobre 2007
Pas encore écrit en Octobre....
Pas encore écrit en Octobre, si je vais réécrire, d'ailleurs je réponds toujours à vos commentaires. Même si certains en prennent trop à leur aise. Je voudrais redonner à cet i-grimoire les Lettres de Noblesse qu'il avait au temps de sa prime jeunesse.
Des nouvelles? Toujours des bugs informatiques, mon e-mail est toujours bloqué, plus ou moins, je dois demander la réactivation à son hébergeur à chaque fois que je veux l'ouvrir, ce qui me donne du travail supplémentaire. Je me demande bien quelle panne il a ce mail. Modernisation... Maintenance... Me répond-t-on... Mais j'ai trois autres mails de la même boîte qui fonctionnent bien... Alors ils me racontent des carabistouilles...
domino
17:20 Publié dans I-Grimoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mail, blog
samedi, 29 septembre 2007
Notes en tête....
Vous savez que j'ai toujours des notes de musique en tête...
Mais j'ai aussi des dizaines de notes à écrire en tête...
Depuis mardi, j'ai eu au moins six idées de notes à écrire ici, en tête....
Mais je n'avais pas d'ordinateur sous la main pour les écrire au moment où elles sont venues... J'ai oublié une partie de mes idées, parce que les idées, elles viennent comme les rêves, elles viennent et repartent... et s'oublient....
Il faudrait que j'ai un enregistreur, une espèce de dictaphone sur moi, pour les enregistrer au fur et à mesure qu'elles viennent, mais vous me voyez dans le train, en train (le train en train, c'est beau ça... si, c'est beau, j'aime les répétitions qui ne choquent pas en allemand), bref, vous me voyez dans le train en train d'enregistrer mes idées???? Et tous les gens autour qui sauraient à l'avance ce que je vais écrire si tant soi peu qu'ils connaissent mon i-grimoire!
Ou qui noteraient mes idées pour leur i-grimoire à eux....
Cela me fait penser à Der Himmel über Berlin (Les Ailes du Désir, de Wim Wenders en français), au début du film l'un des deux anges (je ne sais plus lequel), entre dans une bibliothèque et entend toutes les pensées des gens....
Je ne sais pas si c'est pour cela que maintenant dans les wagons, il y a un coin téléphone, il paraît que c'est pour des questions de connexion qu'ils ont mis là des relais téléphoniques pour que les téléphones marchent mieux dans les trains; avant on entendait tout ce que disaient les gens au téléphone, c'est comme si on entendait leur pensée... Je trouvais cela sympa, du moment qu'ils* ne criaient pas trop fort leur pensée...
Ah! Oui! Profitons-en pour écrire l'une de mes idées...
J'ai lu dans une revue que dans une dizaine d'année, on va commander à notre ordinateur avec notre pensée.... on mettra sur la tête un casque avec des récepteurs qui enregistreront les parties qui s'activent dans notre cerveau, celles qui deviennent chaudes quand on pense.
Il paraît que de cette façon, un robot peut déjà reproduire les mouvements d'une danseuse qui danse en même temps que lui, par exemple une danseuse femme danse en coulisse et un homme-robot reproduit simultanément ses gestes sur la scène (c'est parce qu'il manque d'hommes danseurs, les danseuses vont devoir danser avec des robots); et on a déjà aussi réussi à allumer et à éteindre un ordinateur de cette manière, mais on n'arrive pas encore à actionner le clavier, lettre par lettre.
Mais imaginez un peu, si l'i-grimoirien est distrait et qu'entre deux, il pense autre chose, cela va être écrit aussi sur son i-grimoire....
Et si quand il pense "verre", le clavier écrit "vert", cela va être empli de fautes d'orthographe, et on prendra plus de temps à les corriger qu'à écrire le texte soi-même.
Ah! Oui! Je viens de comprendre une chose, les néo-profs de français (voir mes articles précédents) sont tout à fait pardonnables, ils ont écrit avec un casque récepteur, et pas en tapant sur les touches de leur clavier, c'est pour cela que certains mots sont écrits à la place d'autres et ce n'est pas de leur faute...
Maintenant, moi, je trouve qu'écrire soi-même maintient les doigts en forme. Et les empêche d'avoir de l'embonpoint.
domino
*régionalisme
12:00 Publié dans I-Grimoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : "de tout et de rien", blog
jeudi, 27 septembre 2007
Retrouvé!
Vous voyez? Un i-grimoire, cela sert parfois à retrouver les veilles connaissances !!!
domino
00:08 Publié dans I-Grimoire | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : i-grimoire, folk
samedi, 15 septembre 2007
I-grimoire défouloir
Ici c'est un i-grimoire défouloir, déchargez-vous dans les commentaires de ce que vous pensez de votre administration, de vos problèmes de profs qui n'enseignent pas dans leur matière, de profs harcelés par l'administration, déchargez vous si vous n'êtes pas prof de tous les problèmes bureaucratiques que vous rencontrez pour montrer que je ne suis pas la seule à avoir ce genre de problèmes.
Je ne donnerai ni vos mails, ni vos IP, si vous vous plaignez en restant polis.
domino
13:40 Publié dans I-Grimoire | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : blog, i-grimoire