mardi, 20 novembre 2007
Rap (suite)
Bien que chez moi les trains ne passent plus,
Je n'habite pas à Soins-Perthes-les-Hurlues.
Et sans être une huluberlue,
Bien que j'ai de l'allure,
Je n'habite pas à Somepy-Tahure,
Je n'habite pas à La Hérie-La Vieville,
Et j'habite assez loin de Lille,
J'habite à Trifouillies-les-Andouillettes,
Car je suis gentille et honnête.
domino
07:10 Publié dans poésie i-grimoiresque de 2007 - 1 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poème, poésie, humour, poésies, poèmes
vendredi, 26 octobre 2007
Le rap de l'i-grimoirienne traquée...
Le rap de l’i-grimoirienne traquée
Les bloggueuses ont le droit d’avoir des secrets,
C’est pourquoi vous devez rester discret.
Non, je n’habite pas à Hénin-Beaumont,
Pas plus que près des studios Gaumont,
Je n’habite pas à Merlimont,
Pas plus qu’à Marly-Gaumond*,
Quoique, quoique, quoique…
Si c’est loin, euh… :
Non, je n’habite pas à la Martinique ,
Et même si je m’appelle Dominique
Je n’habite pas à la Dominique ,
Et même si je chante un peu,
Je ne suis pas non plus Miss Dominique,
Les blogueuses ont le droit d'avoir des secrets,
C'est pourquoi vous devez rester discrets....
Non, je n’habite pas à Méricourt,
Ni à Abancourt, ni à Achicourt,
Pas plus qu’à Boulogne-Billancourt,
Et pourtant il y a une tour,
Ah ! Que je ris !
Je n’habite pas à Paris.
Ni à Vienne, ni à Lyon,
Ni à Berlin, ni à Hautmont,
Ni à Maubeuge, ni à Jeumont,
Si je connais cette région ?
Non, je n’habite pas à Montélimar,
Et y va y en avoir marre,
Si vous me demandez où j’habite,
Na, j’m’en va manger des frites…
Les bloggueuses ont le droit d’avoir des secrets,
C’est pourquoi vous devez rester discrets…
Non, je n'habite pas à La Rochelle,
Ni à Courcelles, ni à Sarcelles,
Y’a 36 OOO communes en France,
Prenez le dictionnaire,
Et si vous avez de la chance,
Avant de faire une crise de nerf,
Entre le 20 000 et le 30 000
Nom de village, de ville, de commune,
Peut-être que vous trouverez la mienne,
C’est pas loin, c’est pas sur la lune.
C’est petit, pas très grand, presque un village,
Là où je prends de l’âge.
Mais…
Les bloggueuses ont le droit d’avoir des secrets,
C’est pourquoi vous devez rester discrets.
domino
*Principe poétique de l’intertextualité…
20:55 Publié dans poésie i-grimoiresque de 2007 - 1 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, rap, poèmes, poésies, poème, chanson
lundi, 30 juillet 2007
Des feuilles....
Les feuilles
Il y a les feuilles d'automne,
T'étonnes ?
Celles qui tombent
Sur les tombes
En tournoyant
Dans le vent
De septembre
A novembre.
Et les feuilles d'hiver
En verre
De glace
Qui las !
Sont absentes en janvier,
Mais bourgeonnent
En février,
Puis les feuilles de printemps
Qui annoncent autant
De fraîcheur en fleur
De tièdeur des heures,
Des soirs d'été
Ou le vert foncé
Des maronniers
Des cours d'école
Abandonnées
Sous les éols
D'orage
Et d'éclairages
Qui fulgurent
En l'azur.
Et des feuilles
Qui s'effeuillent
Sur mes feuilles
Jaunies
Par le temps
D'antan,
Gribouillées
De grimoires
Sans " i-"
Allanguis
Sous des tonelles
Et des treilles
Sur des tables
Affables
Aux arabesques
dantesques.
Et les feuilles
De la vie
Qui s'effeuille
A l'envie
Attendant
La veillesse
Sous des fresques
Antiques,
Et des portiques
Croulant
Sous les fruits
De l'Esprit.
domino le 30/7/07, un peu avant et après 18 heures.
lien vers Elisabeth (et Ambroise)
18:05 Publié dans poésie i-grimoiresque de 2007 - 1 | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : poésie, poèmes, saisons, feuilles
mardi, 08 mai 2007
Rose rose
Rose rose
Et rouge rose
En ce pays
Avait éclose.
Rose rose
Et rouge rose
En cette contrée
S'est fânée.
Rouge rose
Et rose rose
En un temps
De ce printemps
Devait sourire
A l'avenir.
Rose rose
Et rouge rose
En cette contrée
A fâné.
domino
11:38 Publié dans poésie i-grimoiresque de 2007 - 1 | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : politique, poésie, poémes, poèmes
dimanche, 18 mars 2007
Ils ont souillé mon i-grimoire...
Ils ont souillé mon i-grimoire
Troublé le flot de mes mémoires
L'amour naissant de la petite pixie
Et d'Eliot, ils l'ont sali,
Ils ont transformé en ordure
Des poèmes en 18 carats
Ils ont lancé des rats
Dans des entrelacs de dorures
Ils m'ont fait fermer la porte
Aux amis qui venait confiants
Et c'est feuillets que vent emporte
Les mots qu'ils m' auraient écrit en riant.
Au monde il suffit d'un seul
Pour que la porte claque sur le seuil
Au nez des amis qui venaient
Avec des fleurs en brassées.
Ils ont signé de mon nom
Des sallissures chez mes amis
Ils ont brisé le naissant renom
De ma signature polie.
Ils ont transformé
en avions de papiers
Noircis de mauvaises notes
Qu'ils m'ont envoyé par la poste
Mes traductions
D'agrégation.
Si vous voulez que s'ouvre la porte
Et que réponses ne restent mortes
Il faut chasser l'intrus
Loin de mon i-grimoire, la rue.
Alors vous reviendrez nombreux
Consoler un coeur désireux
D'écouter votre amitié
Papoter dans mon virtuel salon de thé.
domino
15:10 Publié dans poésie i-grimoiresque de 2007 - 1 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, petite pixie, poèmes, usurpateurs
mercredi, 28 février 2007
J'ai vu...
Voici un commentaire que j'ai mis sur le blog d'Alinéa en réponse à cet article :
http://alineaetc.hautetfort.com/archive/2007/01/31/j-ai-v...
J'ai vu des comètes strier le ciel noir
J'ai vu deux lunes sur une autre planète,
J'ai vu des aurores aux tons de lait fraise
J'ai vu des aurores boréales aux tons de lait menthe
J'ai vu des couchants en feu
J'ai vu des rochers roses sur la mer turquoise
J'ai vu le vent souffler dans les cordes des sapins
Tout en haut des montagnes
J'ai vu et j'ai senti ce que sent l'être humain
Dans la brise et dans le soufflant, j'ai vu
J'ai entendu des musiques qui donnait l'immense mélancolie de l'être
J'ai entendu des quenas souffler leur chants par dessus les cimes
J'ai entendu des cordes pincées vibrer dans des châteaux Renaissance
J'ai senti mes doigts qui tricotaient seuls des douceurs et des accents fougueux
J'ai entendu des voix de femmes aigues qui portaient la douceur et la peine du monde
J'ai vu, j'ai entendu et j'ai senti
La chaleur de la laine pénétrer ma peau fatiguée,
L'odeur voluptueuse des conifères soulever la pulpe de mes narines
Le doigt qui frôlait la corde, la palpait, dosait sa force pour chanter d'ineffables, d'indéfinissables sons de clarté mélancolique
J'ai senti l'eau qui résistait à la puissance de mes brasses,
J'ai senti surtout la brise, la fraîche brise d'été qui m'apportait les accents du monde vespéral.
domino, la journaliste alternative
06:05 Publié dans poésie i-grimoiresque de 2007 - 1 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : poésie