Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 04 décembre 2007

420 Euros perdus sur mon salaire.... à cause d'un paperboard

Souvenez-vous le 14 mai 2007 (c'est souvent le 14 mai, que m'arrivent des malheurs : autres problèmes avec l'autorité hiérarchique ou accident de voiture, comme par hasard, souvent juste avant les résultats d'écrit d'agrégation externe...), je constate juste après son passage, qu'un ouvrier

(0P qui dans un rapport fait sur moi s'est dit être d'une fonction supérieure à celle qui était écrite sur la liste du personnel à la rentrée, je ne sais plus laquelle exactement, mais personnel ATOSS titulaire, en tout cas il mériterait d'être titularisé pour ce qu'il a fait contre moi),

 je constate donc juste qu'après le passage d'un ouvrier dans la pièce contigue au CDI, qui n'était autre que la salle de lecture - et les portes entre la salle de lecture qui contenait une partie des livres du CDi et la salle du CDI proprement dite restait toujours ouverte, mais il y avait comme je le disais dans un autre article, un angle mort provoqué par les murs intermédiaires, donc la surveillance de cette salle à partir du CDI était restreinte aux seuls endroits visibles, endroits  dans lesquels je plaçais habituellement les élèves, mais les deux portes extérieures de cette salle, donnant sur le couloir, ouvrables par une clef de classe tout comme la deuxième porte du CDI, étaient invisibles du bureau du CDI.

Tout de suite, quand le lendemain, j'ai signalé à la principale le problème de la disparition du paperboard, on m'a accusée d'avoir accusé cet ouvrier dont je ne connaissais même pas le nom à l'époque, donc, dont j'étais incapable de citer le nom, d'avoir volé le paperboard.

C'est vrai que les apparences sont trompeuses, que la présence de cet ouvrier qui semblait faire la ronde du soir, alors que d'habitude c'était la concierge qui le faisait, était très trompeuse. Mais je n'ai personnellement pas fait le rapprochement entre les deux. Il aurait pu avoir besoin du paperboard pour son atelier et l'avoir ramené ensuite. Ou bien, il l'a peut-être déplacé pour faciliter la jointure des grilles de l'exposition que ma collègue et moi avions dressées à grand déploiement de force physique -presque trop fort pour moi - ; en fin d'après-midi, après appel téléphonique aux ouvriers il avait d'ailleurs été décidé que l'on fixerait ces grilles le lendemain matin.

Peut-être ne faisait-il pas la ronde, peut-être était-il venu pour voir les grilles qu'il fallait fixer ensemble. Parce que j'avais demandé de venir le plus vite possible parce que les grilles non fixées pouvaient être dangereuses et tomber. Peut-être que j'ai cru qu'il faisait la ronde parce qu'il ouvrait toutes les portes du CDI, comme la concierge le faisait tout les soirs en me chassant (elle le faisait aussi à la salle des profs où quelques profs tapaient rapidement leurs notes sur les ordinateurs, car un collège fermé à 17h 45 quand les cours se terminent à 17h30, c'est un laps de temps très court pour que les profs aient le temps de se retourner. Certains quittaient leurs classes où il préparaient leur matériel pour le lendemain en courant pour ne pas être surpris par la fermeture. Je l'ai déjà raconté ici d'une façon plus humoristique (articles qui prouvent que j'ai travaillé  au CDI de ce collège aussi en juin...).

Peut-être que contrairement à ce qui était écrit sur les rapports faits par la principale, la concierge n'était pas absente ce jour-là et que l'ouvrier aurait pris le prétexte de la ronde pour expliquer son entrée dans le CDI. Mais s'il venait voir les grilles d'exposition, il aurait pu me le dire.

Bref, le 15 mai, dissenssion avec la principale à laquelle je fais remarquer qu'elle me fait des reproches sur un service de documentation, alors que de ma vie, je n'ai jamais été documentaliste, mais toujours professeur titulaire, et pas un peu titulaire, d'allemandC'est encore ce qui est écrit sur les papiers que je reçois actuellement.  Et que par conséquent, je n'avais pas de compte à lui rendre sur un service qui normalement pour les TZR est basé sur le volontariat, mais qui m'avait été imposé par elle (Par la suite, la principale m'a dit qu'elle ne m'avait rien imposé, qu'elle avait trouvé qu'il était seulement plus intéressant pour moi d'aller au CDI putôt que de passer 18 heures en salle des profs, chose qu'en tant que titulaire (en attendant une suppléance), je n'étais pas obligée de faire. Mais le fait d'"être plus intéressant pour moi", elle ne me l'a jamais dit en début d'année. Au moins en salle des profs, j'aurais pu travailler sur mon agrégation, tout en rendant de menus services aux élèves qui frappaient à la porte disant "Mme ou M. Untel m'a demandé de venir chercher des dictionnaires, ... les livres de français (ils ont trois livres de français, un chez eux et deux qui restent à la salle des profs).

Suite à cette dissenssion, je fais savoir à la principale que si elle me fait des reproches sur un service qui n'est pas le mien, je peux, selon le statut des TZR rentrer chez moi, ce que je fais...

Immédiatement rapport envoyé au rectorat sur mon "absence".

Alors que un mois et demi plus tard et alors que je suis revenue quand même au CDI depuis longtemps (la principale m'avait dit que finalement elle se renseignerait si ce que je disais, concernant le service des TZR basé sur le volontairat au CDI,  était vrai, et elle en a eu confirmation en ce début d'année). Mais le rapport sur mon absence (rattrapée en juin par prudence et largement et plus que rattrapée), la machine administrative, une fois emballée, suit son cours, et une convocation à la médecine du rectorat arrive pour le début des vacances d'été.... Je n'y vais pas avec la bénédiction de mon syndicat.. Mais j'aurais quand-même plus de 100 Euros enlevés pour cet 'Convocation valant ordre de mission non honorée" et plus de 100 Euros supplémentaires enlevés pour la convocation du 28 août alors que le syndicat m'avait spécifié que je serais sans doute reconvoquée après la rentrée.

Je spécifie que je n'étais pas en congé-maladie pendant les grandes vacances et je ne le suis toujours pas -je suis Titulaire en Zone de Remplacement d'allemand, en train de préparer mes cours en vue d'éventuels remplacements en Collège et en Lycée et en train de continuer à me former dans ma matière, active dans les comités de jumelage avec l'Allemagne, pour la promotion de ma matière, ce qui est le travail normal des titularies remplaçants dénomés maintenant TZR quand ils n'ont pas de remplacements.

Comme j'avais rattrapé en juin mes 5 journées (dont deux partielles) d'absences de Mai, -

nos profs d'université rattrappent bien entre l'écrit et l'oral c'est à dire en Avril Mai des cours que des étudiants ont fait reporter en Décembre, pour ne pas venir (et faire des centaines de kilomètres) pour que les étudants n'aient pas un seul cours dans la journée, quand d'autres profs sont absents pour colloques, par exemple -

comme j'avais rattrapé en juin mes absences de mai et travaillé en juin, je m'étais occupée d'un jumelage de primaire en juin, comme interprète, et j'avais bien cru ne plus jamais entendre parler de cette histoire de paperboard, d'autant plus que j'avais été voir un médecin spécialiste une semaine après l'évènement du paperboard, médecin  qui m'avait fait un certificat m'autorisant à reprendre mes activités dans le domaine scolaire, et recopié en partie par la généraliste, certificat que j'ai donné en mains propres à la principale.

Après avoir été informé de la convocation à la médecine du rectorat fin juin, ce médecin spécialiste avait envoyé un fax à la médecine du rectorat, demandant d'enlever la convocation là-bas. Mais après discussion avec le médecin du rectorat il n'a pas pu, comme par le passé (il y trois ans environ) imposer sa volonté, alors qu'il est spécialiste, et qu'il n'y a aucun spécialiste de ce domaine qui travaille à la médecine du rectorat. Donc, l'avis de mon médecin spécialiste, que je vais voir parce que la médecine du rectorat qui m'avait mise en congé en septembre 2002

[-pour que l'on mette une MA pistonnée par l'inspecteur ou le proviseur pour le 3ème concours ou l'examen professionnel, à ma place,, ma place de certifiée, je suis devenue depuis bi-admissible -, je me demande d'ailleurs s'il n'y a pas quelque chose d'analogue cette fois-ci, car un de mes anciens élèves (je l'ai eu en première ou en terminale)  a eu son Master 1 d'allemand, et se renseigne pour savoir où il y a des postes d'allemand de libre dans la petite région, il voulait déjà avoir un poste d'auxiliaire pour cette année, mais il a été pris comme surveillant, et il essaie aussi d'avoir le poste de mon mari, qui veut travailler jusqu'à 65 ans pour avoir toutes ses années pour la retraite, et mon mari commence à être harcelé par le remplaçant de son directeur qui est malade, on a apparemment l'intention de le faire partir plus vite, sour la pression des parents de cet ancien élève qui passe actuellement son CAPES avec le CNED et aussi peut-être son agrégation???!!!! Et est moins bon en allemand que moi, puisque l'an dernier encore, je lui corrigeais es fautes quand il m'adressait la parole en allemand à l'université. Il était dans la classe de Terminale STT où j'ai eu ma mauvaise inspection... Comme il a fait un Master 1 de linguistique, il risque encore de passer devant moi, à l'agrégation,tout en étant moins bon en allemand et d'avoir une meilleure note que moi en linguistique alors qu'il n'y connait presque rien et qu'il découvrait la linguistique l'an dernier. Je le sais parce que j'étais en cours avec lui et il ne comprenait pas grand chose.]

parce que en 2003 la médecine m'avait obligée à  voir un psy, pour pouvoir reprendre le travail, ce qui fut fait dès l'année suivante après avoir attendu longtemps les convocations chez le médecin assermenté, parce que je sais pertinemment, que quand la médecine du rectorat vous met en congé, le médecin assermenté et le comité médical départemental ne sont pas obligé de vous donner le congé longue maladie qui vous permettra d"avoir votre salaire complet, et que vous pouvez ne jamais avoir le remboursement du demi-traitement que l'on ne vous paie plus au bout de trois moi... alors, si cela vous arrive un jour, ne signez surtout jamais les demandes de congé que vous présente la médecine du rectorat sous menace de sanctions administratives si vous ne signez pas.

Tout ceci parce que j'avais comencé l'année sur les chapeaux de roue.

C'est pour cela que je ne suis pas allée les voir.

Donc, en résumé, n'étant pas coupable d'avoir été absente puisque :

A- J'avais rattrapé mes heures non faites,

B- D'après le décret de 1980 sur le statut des TZR, non modifié jusqu'alors, le service que j'effectuais était facultatif puique basé sur le volontariat.

je ne devais pas être convoquée à la médecine du rectorat pour justifier de mon absence, d'autant plus que durant l'année scolaire, j'avais effectué beaucoup plus que les 18 heures requises.

en juin comme je n'allais plus à l'université, j'ai travaillé tous les jours de la semaine pour rattraper.

Par ailleurs,  

A. Ayant téléphoné  tout de suite après l'affaire du paperboard chez un médecin spécialiste qui ne pouvait me recevoir qu'une semaine plus tard,

B. Ayant consulté chez lui, une semaine après l'affaire du paperboard, et ayant eu sa permission de retourner au collège, et d'y poursuivre des activités, les médecins n'étant pas très au courant du statut des TZR,

C. Ayant été sur ses conseils montrer son certificat au généraliste qui m'en a recopié une partie pour que le certificat n'émane pas d'un spécialiste dont la spécialité est mal vue par les administrations. Malheureusement celle-ci a recopié que je pouvais reprendre "à condition de ne subir ni stress ni provocations", ces quatre derniers mots étant en trop, parce que c'est peut-être la source de ma convocation à la médecine du rectorat, alors qu'il ne s'agissait pas de stress dus aux élèves, mais de stress dus à l'administrations et de provocations de l'administration. J'ai remis ce certificat en mains propres, dans les mains de la principale.

Donc, le médecin spécialiste ayant permis ma reprise déjà une semaine et demi après l'évènement du paperboard (il y a eu avant ma reprise le lundi de Pentecôte où le collège était fermé parce qu'on avait rattrapé cette journée avant). Comme je ne travaillais que trois jours par semaine au collège et qu'il y avait eu des jours fériés, je n'avais manqué que même pas cinq jours, que j'ai rattrappé.

Donc, comme à la fois, mon absence sur un service que je précise facultatif et que je n'avais pas accepté de plein gré, avait été justifiée, et que le médecin  spécialiste avait permis ma reprise, je ne devais pas être convoquée à la médecine du rectorat. Il fallait seulement demander à mon administration, dont je devais subir ni stress ni provocation, d'être plus gentille avec moi. CQFD

Or, on a fait exactement le contraire : colères réitérées de la principale à la rentrée (auxquelles j'ai répondu calmement), menaces de sanctions sur salaires exécutées en quatre exemplaires pour un même fait, sur une somme qui dépasse largement le trentième de salaire (un trentième de salaire étant 80 Euros, on m'en a retiré presque 110 par convocation à la médecine du rectorat, 110 Euros cela ferait quand même 700 francs, si on avait encore les francs... Cela veut dire que l'on m'a enlevé 2800 francs pour "service non faits" pour quatre demi-heure de consultations où je n'ai pas été, qui en fait n'auraient du être qu'une demi-heure en tout. Et si j'y étais allée la première fois, je serais actuellement en congé maladie, chose que je voulais absolument éviter.

Alors que l'on ne vienne pas me dire que je présenterais mal, que je n'aurais pas de beaux habits, puisque l'on m'enlève l'argent avec lequel je pourrais m'acheter de beaux habits....

Que la médecine du rectorat ne vienne pas me chanter que je devrais couper mes cheveux -qui comparés à maintenant étaient très courts à l'époque, ce qui me donnait une tête affreuse - et que je devais les teindre en auburn, ma couleur d'origine - elle avait du me confondre avec quelqu'un d'autre, car mes  cheveux qui étaient blonds quand j'étais petite, n'ont jamais été autres que châtain doré, une jolie couleur, et légèrement grisonnants maintenant que j'approche des soixante ans. J'ai eu mon premier cheveu gris à quarante ans, mais il a eu du mal à faire des jeunes.

N'oubliez pas que alors que je ne devais subir ni stress ni provocations de l'adminstrationl'administration m'a envoyé de nombreuses lettres recommandées dont le ton était de plus en plus menaçant, la première convocation faisant seulement était de "problèmes de santé". La deuxième covocation pendant les vacances me menaçant de retrait de salaire (ce qui fut fait, même pour la première convocation pendant les vacances), la troisième me menaçant de retrait de salaire et de sanction administratives (je ne sais pas ce qui a été mis, car je n'ai jamais été cherché la suivante, rien que la troisième lettre qui m'a été envoyée deux fois en recommandé, et le bordereau du facteur (j'étais en train de me former dans ma matière de prédilection l'allemand, dans un vénérable établissement, quand le bordereau est arrivé), m'ont fait pâlir, on fait que j'ai senti du coton dans ma tête et que j'ai failli m'écrouler, mais ceci n'est pas une maladie, c'est un réaction à un stress et à une provocation) .Donc, pas besoin de me re-convoquer à la médecine du rectorat parce que j'ai pâli à la réception de leur lettre et à la réception du bordereau de recommandé. Depuis mon mari ne me donne plus les bordereau de recommandé et ne va plus chercher les lettres, d'autant plus que la partie expéditeur n'est même pas remplie sur les bordereaux annonçant des recommandés, que cela vienne du rectorat ou de mon collège.

Tout ceci pour vous dire que la convocation à la médecine du rectorat n'avait pas lieu d'être.

Que consécutivement, les retraits de salaire  n'avaient pas lieur d'être.

Que consécutivement, les sanctions administratives n'avaient pas lieu d'être données.

Je constate en relisant cet article que certains mots que j'avais écrits sont retirés pour rendre mes phrases incompréhensibles et me faire passer pour "ayant des propos incohérents". N'oubliez pas que pour vous introduire dans un espace qui n'est pas le vôtre, sans autorisation, vous pouvez encourir jusqu'à cinq ans de prison.

Et maintenant ils vont peut-être me convoquer parce que je dis qu'il y a des intrus sur mon i-grimoire,

Et maintenant ils vont peut-être me convoquer parce que j'ai failli tomber dans les pommes quand j'ai reçu leur recommandé à eux la médecine du rectorat, etc....

Peut-être que je suis sujet d'expérimentation, que l'on essaie de voir quel effet font des lettres recommandées et des sanctions administratives sur une personne que la médecine du rectorat a déjà mis par le passer "en dépression" comme dit le rectorat.

Car "mettre en dépression" est une expression qui n'est pas dénuée de sens, même si c"est du mauvais français utilisé par un de mes collègues agrégés.

"Mettre en dépression" = "Faire faire une dépression". L'adminsitration scolaire et la médecine du rectorat se sont fait une spécialité expérimentale : "Mettre les profs en dépression", c'est à dire "leur faire faire des dépressions", c'est ce qu'ils font faire expérimentalement aux profs, même à ceux qui ont beaucoup d'autorité, car on ne m'a reproché aucun problème d'autorité l'an dernier; simplement sur délit de faire des expositions sur l'Europe qui ne plaisent pas aux anti-européens qui sont légions dans la région (je me surprends, quelle rime!

Il y a beaucoup de profs qui sont beaucoup plus déprimés que moi, rien qu'à voir la tête qu'ils ont quand ils sortent de cours et arrivent dans la salle des profs. Si la medecine du rectorat veut du travail, remettez moi en vigie dans la salle des profs, je ferai des signalements sur tous ceux qui paraissent fatigués en sortant de cours!!!!!!!

Je finis par me demander si, pour échapper à la médecine du rectorat, je ne devais pas demander ma mutation pour une autre académie (où y-a-t-il des académies sans médecine du rectorat???), mais c'est ici

1) L'académie où je suis née,

2) L'académie dans laquelle j'ai fait mes études primaires, secondaires et universitaires,

3) L'académie dans laquelle j'ai passé et réussi mon CAPES dans les années 70.

4) L'académie dans laquelle j'ai fait mon stage de CAPES (qui n'a duré qu'une seule année, j'étais bonne, je n'ai pas redoublé le stage que la moitié des stagiaires redoublaient),

5) L'académie dans laquelle j'ai toujours enseigné

6) L'académie où j'ai enseigné en collège, en lycée, en BTS,

7) L'académie qui m'a convoqée huit années de suite pour les choix de sujets de BTS,

8) L'académie où il y a encore six ans (avant l'inspection du 22 mars 2002, la cinquième de ma carrière de certifiée), j'étais une prof d'allemand bien vue et reconnue,

9) L'académie dans laquelle j'ai toujours passé l'agrégation,

10) L'académie dans laquelle j'ai eu mes deux admissiblités à l'agrégation,

11) L'académie dans laquelle a presque toujours travaillé mon mari (comme prof d'allemand),

12) L'académie dans laquelle nous avons acheté notre maison au prix d'au moins vingt ans de labeur,

13) L'académie dans laquelle je milite dans plusieurs comités de jumelage avec l'Allemagne,

et je devrais maintenant à cause de la principale d'un petit collège du bout de l'académie et de la toute puissante médecine du rectorat  m'expatrier, pour échapper à la médecine du rectorat??????????????????

Ils ont été même jusqu'à prétendre que je n'avais pas de voix, ou pas une belle voix,  et que je savais pas faire d'arpèges à la guitare, alors si vous trouvez quelque part mes enregistrements sur le web, vous m'en direz des nouvelles.

 

domino

jeudi, 08 novembre 2007

Le château de Kafka....

Aujourd'hui, l'université c'était vraiment le château de Kafka.

J'arrive après m'être retenue pendant tout le trajet parce que les toilettes du train était fermées. Je me dis : ouf! Je vais enfin pouvoir aller aux toilettes en arrivant à l'université, juste avant mon cours, et bien non, j'ai du attendre plus d'une heure avant de pouvoir le faire. Trajet en métro avec les horribles escaliers roulants qui vont trop vite pour que je pose mon pied au bon endroit. Je suis sûre que l'année dernière, ils n'allaient pas aussi vite.

J'arrive devant la porte habituelle. J'ai vu de loin au moins dix personnes qui rentraient dans l'université par là. Au moment où j'arrive, porte close, ils avaient fermé juste devant moi (on dirait qu'ils connaissent mon blog, et qu'ils l'ont fait exprès).

Je vois une dizaine de personne se diriger vers la droite de la même série de portes et s'engoufrer dans le bâtiment. J'arrive devant la même porte. Des étudiants se déploient devant moi et m'empêchent de passer. Je leur dis que je passe un concours au mois de janvier (c'est vrai que le premier écrit d'agrégation est en janvier, encore plus tôt que d'habitude, on a trois mois d'université pour le préparer seulement, de fin septembre à mi-janvier avec les vacances de Noël en moins). Rattrapera-t-on le temps perdu pendant les vacances de Noël?).

Et on sacrifie nos vacances de Toussaint pour venir préparer l'agrégation à l'université. Et on nous bloque le passage.

On m'indique vaguement qu'il n'y a qu'une porte d'ouverte et que c'est dans la souterrain. Où est le souterrain? Mystère. Je suppose que c'est derrière le même bâtiment. Je descends un immense escalier (d'habitude je monte trois étages en soufflant à chaque étage, et le temps de descendre cet escalier à la recherche du souterrain, je serais déjà arrivée!!!). Je n'ai pas la clef de l'ascenceur comme la retraitée de la formation d'agrégation qui suit la formation pour entretenir ses neurones. Elle ne vient que l'après-midi, mais a réussi à passer plus vite avec sa clef d'ascenseur. Je n'irai pas chercher la clef d'ascenseur. De peur que l'infirmerie de l'université ne fasse un rapport sur ma santé à la médecine du rectorat. Qui me mettrait en congé, ce qui m'empêcherait de passer l'agrégation. Circulum viciosum.

Je cherche le "passage souterrain" à hauteur du bâtiment où je dois aller, en descendant une immense escalier. entretemps j'explique à un étudiant qui est devant l'une des portes fermées, que ce n'est pas bien de bloquer ainsi l'université, que j'ai payé 25 Euros de train pour faire le trajet (j'habite à 100km) , que si je n'arrive pas à aller à mes cours, je vais me faire rembourser le trajet par les syndicats d'étudiants. L'étudiant me dit que ce n'est pas de sa faute, que lui aussi voudrait aller en cours. On m'indique que ce n'est pas là, qu'il faut remonter l'immense escalier, l'escalier qui est d'une longueur démesurée. je commence à être essouflée.

Je cherche le 'passage souterrain", au début de l'autre bâtiment, il n'est pas là. On m'indique que je dois repartir vers le début de l'université, là je dois encore descendre une immense escalier extérieur. J'ai le vertige en haut de l'escalier parce que je suis du coté sans rampe. Pire qu'en montagne! Et cet escalier abrupt me donne un vertige pire que toute pente rocailleuse aux pierres qui roulent, que je détestais descendre lors de nos randonnées en montagne. Des étudiants montant l'escalier coté rampe, je dois descendre coté sans rampe. Une fois qu'ils sont passés, je retraverse tout l'escalier à petits pas sur une seule marche et j'arrive  coté rampe. Je descends l'escalier (que je ne devrai pas reprendre immédiatement en sens inverse, cette fois).

J'arrive dans le souterrain, suivant la foule (enfin quelques étudiants) .qui entrent  On m'indique où es le bâtiment où je dois aller, mais  une fois que je suis dans le sous-sol du bon bâtiment, je vois des escaliers  qui sont tous bouchés par des amas de chaises et de tables. Plus moyen d'aller nulle part. C'est comme le rond-point sur lequel on tourne en rond pour l'éternité parce qu'il y a de  panneaux de sens unique à chacune  des routes alentour.

Je suis Oscar, le Blechtrommel (le Tambour de Günter Grass, ce monsieur qui publie encore, il y a une conférence sur lui la semaine prochaine, j'espère que les trains me laisseront passer, me transporteront jusque là, Il écrit et publie toujours, ce monsieur...).

Je suis Oskar, le Blechtrommel,  je sens que la crise va arriver, Que le cri avec le contre-ut va arriver, celui qui est vitricide. Mais il n'y aura pas de vitre brisée. Je suis essouflée, voilà trente minutes au moins que je devrais être assise sur la chaise dans la salle de cours, que les autres grattent sur leurs papiers des choses que je ne saurai jamais.

On finit par m'indiquer un asenseur qui m'envoie  au bon étage dans le bon bâtiment. Ouf !

Je rentre dans la salle de cours, ce n'est pas la même prof que d'habitude, c'est la prof qui commence à 10 heures d'habitude et il est 10 heures moins 20. Pourtant ce sont les bons étudiants. Les profs ont intervertit leurs heures. Je vois apparaître à 10 heures la prof avec laquelle on avait cours à 8h30.

Ceci dit : J'ai eu mes 9 heures de cours d'agrégation du mercredi quand-même. Enfin presque avec leur parcours de château kafkaïen, je suis arrivée 1heure 15 en retard!!! Et on nous a donné thème et version pour la semaine prochaine. Heureusement que j'étais là. Mais la semaine prochaine, il y a grève des trains. Le 18 octobre, je n'ai pas su venir. Il n'y avait pas de train qui partait de ma gare de départ. Aucun. Une journée de perdue.

Il faut absolument que je réussisse l'agrégation le plus vite possible. En  travaillant jusqu'à 65 ans, il me reste 8 ans et demi de carrière devant moi. Et dans 8 ans et demi, je n'aurai pas encore toutes mes années pour la retraite. Vais-je devoir  passer ces 8 ans et demi à   préparer l'agrégation tout en travaillant?

Primo, c'est le rêve de ma vie.

Secundo, c'est le seul moyen que j'ai d'améliorer notre quotidien pendant la retraite.  Pour essayer de voyager enfin un peu. Je n'ai de ma vie encore jamais quitté l'Europe.

Il y a cinq ans j'avais encore des projets de recherche, mais avec la sacro-sainte agrégation qu'il faut de toute façon avoir pour enseigner à l'université quand on est germaniste, j'ai peu à peu fait une croix sur les projets de recherche.

Je ne comprends pas pouquoi les étudiants bloquent les facs pour manifester contre l'autonomie des universitée.

En Allemagne cela fait longtemps que les facs  sont  autonomes, et on ne s'en porte pas plus mal. tout ce qu'il faut garder, ce sont les concours nationaux (CAPES, Agrèg. Je reviendrai là-dessus demain, car je m'endors sur l'ordinateur). Et le CNU pour vérifier qu'il n'y ait pas de passe-droits dans le recrutement des professeurs de l'université.

Pour les bourses d'étudiants, cela ouvrirait de nouvelles voies. Les scientifiques pourraient être sponsorisés dans les entreprises avec lesquelles ils feraient des contrats de travail pour plus tard, et auraient des allocations d'étude plus interessantes. Les littéraires pourraient demander des crédits remboursables dans leurs premières années d'activité. Des mécènes pourraient récompenser les étudiants obtenant les meilleurs résultats sous forme d'allocation d'études. Ce qui donnerait de meilleurs moyens aux étudiants pour étudier.

Personellement, j'ai du arrêter mes études à 22 ans, mon père ne voulant plus financer davantage mes études (j'étais une fille, à l'époque les filles n'étudiaient pas aussi longtemps que les garçons et je n'avais pas droit à une bourse, bien qu'ayant eu mon bac avec un an d'avance et ayant fait le reste de mes études assez facilement à l'âge normal. J'ai du travailler un an avant mon mariage pour financer les futurs meubles!!!! Mon frère, lui, a pu étudier jusqu'à 26 ans.)

Si les universités n'avaient pas été centralisées, s'il y avait eu des mécènes, des sponsors tenant compte des résultats universitaires, j'aurais pu peut-être passer l'agrégation à l'époque et ne plus devoir la passer maintenant (un professeur m'avait conseillé de la passer tout de suite après le CAPES). J'aurais eu durant toute ma carrière trois heures de cours en moins, un meilleur salaire, etc... Et j'aurais pu faire des recherches tout de suite. 

domino