jeudi, 08 juin 2017
Retraite...?
Bonjour,
Dans mon roman-théâtre Doofie, Dummie et compagnie sont retraitées et étudiante, et je suis aussi retraitée et étudiante!!!
Voilà, on arrive à la retraite, on a bossé toute sa vie et on bosse encore... on rencontre des problèmes : UE réussies l'an dernier où l'on est encore convoquées l'année suivante par un mauvais report de notes, UE qui tombent en même temps...
Et ensuite :
On aimerait bien s'échapper de temps en temps, mais on est liées par nos études.
On fait le ménage négligé pendant des années, on fait des rangements, on essaie de se recréer un espace de vie digne de ce nom..
Et ensuite... On aimerait voyager, aller en vacances, mais on est lié par les études, sans compter que le budget a diminué. Et le fait que le budget a diminué n'a pas l'air d'inquiéter beaucoup nos chers époux en compte joint, et le fait qu'il pourrait trépasser et nous laisser avec notre retraite inférieure à la sienne, mais supérieure à une pension de reversion n'a pas l'air de l'inquiéter. On va devoir choisir, mais on choisira notre retraite à nous, plus élevée que la moitié la sienne. De toute façon on a le temps de voir, il n'est pas mort et on mourra peut-être avant lui...
Lui, il a toujours le temps de voir, il ne s'inquiète jamais, il nous croit éternels.
Tout ce qui l'intéresse, ce sont les horaires : les horaires de cours et d'examens, ils nous prend pour ses filles, vérifie les résultats, nous engu... et nous félicite. Il veut loger à l'hôtel pour les examens quand le train tous les jours est moins cher (mais plus fatiguant). Et en plus pour l'hôtel il faut trimbaler une valise lourde avec les cours dedans au cas où internet serait en panne.
Bon, pour lui, même en ville, ce sont des vacances, ça dépayse, c'est normal qu'il préfère l'hôtel!
On essaie de se recréer un espace de vie digne de ce nom.. Avant, la maison avait un jardinet devant, une entrée, une cuisine, une salle de séjour, un salon, au sous-sol, un garage et deux caves, en en haut, une salle de bain, une grande chambre et deux petites chambres qui servent de bureau.... et pas de grenier; un jardin derrière avec une petite terrasse en hauteur, un balcon à la chambre.
Actuellement, la maison a un jardinet devant, une cuisine, un garage dont le fond sert de débarras, une cave où il y a une allée pour aller au garage libre, et tout le reste entassé en débarras, une deuxième cave chaufferie inaccessible car devenue entièrement débarras depuis la porte.... une cuisine au rez-de-chaussée, accessible en gros, déjà bien débarrassée par les filles, mais où l'on trouve encore des habits d'homme dans l'entrée de la salle dre séjour, inaccessible par la cuisine. La salle de séjour qui comporte la seule sorte vers la jardin est maintenant en partie accessible sur deux mètres de profondeur, petit couloir dégagé par les filles entre l'entrée, elles ont débarasée les tas de cartons qui obstruaient l'entrée de la salle de séjour de ce côté, et ont creusé un creux et on retrouvé le contenu d'une armoire. Le salon dont l'entrée est sur la droite au fond de la salle de séjour est inaccessible.
En haut, le palier commence à être dégagé, les filles ont préféré vider et trier les boîtes plastiques qui étaient rangées le long d'un mur plutôt que de toucher au vélo d'appartement qui bloque l'entrée d'une pièce est submergé par les affaires de Schnelly. Une vieille table à repasser bloque encore ce bureau où est l'énorme ordinateur sans internet et avec Dos de 1992, et l'imprimante à aiguilles qui servait aux stencils à alcool des années 90. La guitare baroque de Doofie et Dummie est derrière la porte, mais Schelly s'est demandé s'il ne l'a pas cassée en y installant la table à repasser verticale dans l'entrée, et la guitare romantique est invisible alors qu'elle était dans le milieu de la pièce. Doofie et Dummie se demandent même si les deux guitares chéries qu'elles ont construites elle-même dans des stages de lutherie sont encore là. Et si Schnelly et Rapidy n'ont pas bloqué la pièce pour cacher leur absence. Leurs deux guitares chéries existent-elles encore, elles n'arrivent pas à les voir. Ont-elles été données par Schnelly, volées par quelqu'un d'autre qui aurait les clefs de la maison?
Parfois Doofie et Dummie ont envie de quitter la maison, mais si elles le faisaient, elles perdraient leurs livres, leurs disques leurs partitions, leurs photos et leurs instruments de musique. Elles n'ont même plus accès à leurs albums de photos de jeunesse, dans le fond du salon, à leurs jouraneaux de jeunesse dont celui qu'elles avaient commencé à publier sur internet, à leurs anciens poèmes, à leurs anciennes paroles de chansons (sauf celles qu'elles savent encore par cœur), qui sont dans la pièce bloquée par le vélo et la table à repasser.
Et Schnelly et Rapidy s'en f... et contref... , eux ce qui les intéressent, c'est de sortir, faire les courses, voir du monde. Sortir avec leur canne et en se tenant de façon bancale... Comme ils sont grands, tout le monde, avec leur façon bancale de marcher en écrasant tout ce qui est situé sur leur gauche, en faisant s'écarter les gens, tout le monde les remarque et leur propose leur aide.
Doofie et Dummie se sont débarassées de leurs cannes et personne ne voient plus qu'elles ont mal aux genoux.
Dans leur jeunesse, Doofie et Dummie conduisaient dans les montagnes, transportant Schnelly et Rapidy qui n'avaient pas leur permis. Il fallait faire de la marche à pied, de la randonnée. Bien sûr, cela plaisait aussi aux filles. On traversait la Suisse, l'Autriche, les Dolomites en Italie du Nord. On s'arrêtait dans des endroits intéressants pour la randonnée et on campait. Doofie et Dummie montaient la tente, car Schnelly et Rapidy ne s'y retrouvaient pas dans tous ces morceaux de tissu. Il aidait à enfoncer les piquets. Un jour, c'était en France, on avait fait étape aux Eyzies-de-Tayac, dans la préhistoire, après avoir passé quelques temps à Chenonceaux et à visiter tous les châteaux de la Loire. On est arrivé le soir sur un camping non clôturé au pied d'une paroi rocheuse où il devait y avoir des grottes préhistoriques. Et ... Il manquait un piquet de tente... On aurait dû faire étape et partir au pays basque. Il manque un piquet, disait Schnelly et Doofie pensait que c'était vrai. Ils ont dormi dans la grange du camping, une immense grange où on entendait des craquements pendant la nuit, plus l'orage... Doofie avait peur...
Le lendemain, ils ont repris la route vers le Nord, inspecté tous les parkings où ils s'étaient arrêtés et avaient pique--niqué, rien, pas de piquet de tente... Ils ont été à Chenonceaux, ont inspecté l'emplacement qu'ils avaient occupé deux jours avant, rien.. puis sont retournés à la maison. Doofie fait le point, peut-on acheter un nouveau piquet ou doit-on acheter une autre tente... elle regarde quel piquet manque : tous les piquets y étaient!!!!!
Ils sont repartis dans une autre direction : la côte roannaise, ont revu le village d'Auvergne où Doofie avait passé ses vacances avec ses parents entre l'âge de 12 et de 14 ans. Un tracteur a rayé les portes de la voiture de Doofie, encore un 42, comme la traction avant qui avait envoyé un caillou sur le pare-brise de la Taunus 12 m de son père. Cela en avait fait une histoire à l'époque, son père en avait fait un drame en pleine vacances, avait recherché avec mon frère dans les montagnes toutes les tractions avant noire immatriculées dans le 42 pour se faire rembourser la pare-brise. Doofie en veut aux chauffards du 42! A cause d'elle-même et à cause de son père : cela avait pourri une partie des vacances, cette histoire de pare-brise. Doofie a revu aussi une copine de l'époque qui habite dans un village en pleine montagne. Et a quatre enfants. Et Doofie était toujours extrêmement stressée de conduire dans les montagnes.
Bon, si Doofie a des souvenirs merveilleux des paysages autrichiens, elle en veut un peu à Schnelly : elles s'est usé les genoux sur les chemins de montagne et lui s'est usée la hanche. Et retraités, eux qui prévoyaient encore de belles ballades, en montagne, à la campagne, des chemins de douanier au bord de la mer : plus rien!
Rien que d'aller au bord de la forêt et de marcher sur un petite chemin forestier est devenu impossible, alors qu'avant dès le mois de juillet, même si on ne partait pas tout de suite en vacances, on prenait la carte au 1;25 000 et Doofie décidait : bon, on prend tel chemin, on connaissait tous les chemins de traverse des environs. On traversait Grande Forêt entièrement, vers le Sud, vers l'Ouest, en faisant halte dans les auberges de forêt.
Et maintenant à 66 et 69 ans, on ne sait plus marcher... on fait au maximum quelques centaines de mètres, douloureusement. Même faire les courses dans les supermarchés avec Schnelly qui traîne, c'est devenu trop long pour Doofie et Dummie.
Et à la maison monter et descendre les escaliers avec tous les livres, les classeurs que l'on replace, que l'on reclasse ensemble. Les affaires moins utiles et non classées que l'on descend à la cave et au garage (en le rangeant) en attendant de faire des rangements et les classements plus tard pour avoir accès à l'essentiel, avoir accès à une table, ou à un bureau (également surchargés), pour pouvoir écrire autrement que sur cet espace resté libre 70 cm sur 40 cm dédiés à 'l'ordinateur portable...
Dans la description de la maison, j'ai oublié trois pièces : le deuxième bureau avec l'entrée impossible à percer, elle est envahi par un tas de linge sale. Maintenant c'est le couvercle de la machine à laver qui ne fonctionne plus (le système de sécurité semble cassé et donc, la machine ne démarre plus...), avec les tuyauteries qui posent toujours des problèmes, l'évier de la cuisine régurgite dans le tuyau d'évacuation de la machine à laver à l'étage en dessous, ce qui rend la garage humide et a néssessité que tous les rangements caves et garage de Doofie et Dummie soient fait dans des boîtes en plastique hermétiques. Les tuyauteries avaient été débouchées grâce au truc de bonne femme de Doofie, mais elles se sont rebouchées. A chaque fois que Doofie dit à Schnelly : Je vais faire la lessive, un nouveau problème de tuyauterie ou de machine à laver surgit.
Doofie et Dummie finissent par se demander si leurs hommes ne sont pas plus doués techniquement qu'il le prétendent et ne s'amusent pas à mettre les appareils dont elles ont besoin en panne. Il n'y a que ce qui concerne la nourriture qui marche encore, car leurs hommes sont avant tout des estomacs.
Quant elles allaient chez les beaux-parents, et elles y ont passé du temps, dans leur appartement de Lorraine, la question était à longueur de journée : Qu'allons-nous manger ce midi, qu'allons-nous manger ce soir? Toutes les conversations tournaient autour de la nourriture, mais il fallait se dépêcher d'avaler son repas, dès que vous aviez le nez en l'air parce que vous conversiez, l'assiette pas encore terminée s'envolait et partit à la vaisselle!!!
Pour le moment, Schnelly et Rapidy font les courses : je les vois dans le supermarché en train d'acheter toujours le même chose. Il suffit que Doofie et Dummie achète une fois quelque chose d'inhabituel pour que dans les trois mois suivant, il leur achète la même chose en 5 exemplaires à chaque course. Aucune variété : ils achètent toujours la même chose!!!!
Une fois le réfrigérateur plein, Doofie et Dummie inspecte celui-ci : rien pour faire un repas traditionnel complet, rien que des trucs à manger sur le pouce... Et beaucoup de calories.. Comment faire notre régime...
La dernière fois que Doofie est arrivée devant la maison en voiture, elle devait aller aux toilettes d'urgence, elle a laissé la voiture sous la surveillance de Schnelly, et elle a passé cinq minutes dans la maison. Quand elle est revenue, la voiture qui allait impeccablement jusque là, qui avait démarré au quart de tour sur le parking de la gare, ne démarrait plus. C'est la batterie qui est morte, a décrété Schnelly.Il faut aller chercher la garagiste. La batterie? a dit Doofie.. mais elle était parfaite quand je me suis arrêtée... ça ne se peut pas... elle a jeté un coup d'oeuil, poussé les fils qui vont à la batterie vers celle-ci : ça démarre au quart de tour..; puis ça retombe en panne dans le garage.. Des fils desoudés? Un coup de vandalisme de Schnelly ou d'un voisin mal intentionné qui a profite que Schnelly tournait le dos en vidant la boîte aux lettres????
Depuis la voiture est dans le garage, Doofie n'a plus roulé. Ce n'est pas l'alternateur non plus, sûr! Mais est-ce qu'elle peut monter les côtes jusque chez le garagiste? Il ne faut utiliser ni les phares, ni les essuie-glace sur le parcours, pas comme avec la panne d'alternateur qu'elle avait eut il y a quelques années : c"était le soir, des nuages arrivent, il fait noir, elle met les phares... il tombe une drache, sans faire marcher les essuie-glaces, on n'y voyait plus rien, la voiture s'est arrêtée en haut d'un côté juste sur le terre-plein devant une maison : plus moyen de repartir. En la faisant démarrer sur un parking au départ, Schnelly n'avait tenu qu'une des deux cosses. Doofie a crié dix fois : et la deuxième???
Pour Doofie et Dummie
domino
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Supplément : Ah non, avec cette histoire de voiture, j'ai oublié encore deux pièces : la salle de bain, plus moyen d'y accéder, Doofie et Dummie se lavent à l'évier de la cuisine, l'entrée de la salle de bains est bloquée par le vieux vélo d'appartement comme la pièce aux guitares et au vieil ordinateur La chambre est encore accessible, le matelas est par terre, depuis que le lit s'est cassé il y a quelques années... l'une des deux armoires est bloquée par tout ce que Schnelly a entassé entre son lit et l'armoire en question : un tas hétéroclite, ou se mêlent ses vêtements, des vieux journaux, les piles usées de sa radio et de sa lampe électrique. des bouteilles d'eau en plastique vides ou à moitié vidées. Des emballages de sucreries et de biscuits, des restes de son activité professionnelle. En fouillant cet amas, Doofie et Dummie retrouvent parfois des papiers qu'elles cherchent. De l'autre côté entre la commode et le balcon, c'est le domaine de Doofie et Dummie : des couvertures et leurs peluches...et des poupées, les anciennes poupées de leur maman, les peluches dont le grand éléphant que Schnelly et Rapidy ont eu du mal à accepter : Oui, il va encore encombrer la maison...a-t-il dit avant qu'elle en l'achète. Il ne voulait pas qu'elle l'achète, et il ne coûtait que 6 Eursos. Comme si son désordre n'encombrait pas suffisamment la chambre. L'éléphant Doofie voulait l'appeler Jumbo et Schnelly l'appelle Bimbo. Mais Schnelly aime aussi les peluches de Doofie, il les dorlote parfois, sauf que Bimbo est devenu son bouc émissaire, par moment seulement, la dernière peluche arrivée est toujours son bouc émissaire. Simon le raton est son préféré, arpès avor été aussi son émissaire et nounours a toujours ses faveurs, même s'il a fondé une famille avec souris. Quand Schnelly est en colère, Doofie arrive à le calmer avec les peluches et si Ludwig le roi lion n'a pas assez d'autorité, c'est el Grand Sctroumpf et Zwergeli, le nain autrichien, le chef suprême, qui arrivent à le faire rentrer dans ses gonds. Schnelly obéit au grand Stroumpf ou a Zwergeli qui prennent une grosse voix, et disent : Alors, Monsieur Schnelly, vous croyez que c'est bien ce que vous faires (ou : ce que vous dites). Mais il n'obétit pas à Doofie, si elle ne prend pas la voix de Grand Stroumpf ou de Zwergeli.
18:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
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