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lundi, 15 mai 2017

Je suis contre... I am against... Ich bin dagegen...

Bonjour,

Il y a plusieurs choses qui me tiennent à cœur et contre lesquelles je suis, trois choses en particulier :

- Je suis contre l'incinération des corps humains, parce que cela nous rappelle trop une certaine époque. En effet, dans les camps, c'étaient bien les corps morts que l'on incinérait : ceux qui mourraient du typhus ou de la tuberculose, alors que les autres, ceux qui étaient morts de faim étaient mis dans les tombes communes. Avec ce procédé, on est revenu au stade de la barbarie nazie et rien ne m'horripile plus que lorsqu'en traversant une ville je vois un panneau indicateur "crématorium". J'ai visité pour la première fois Buchenwald alors que j'avais 24 ans, et je n'ai plus pu manger de viande pendant plusieurs années, car quand je la faisais cuir, je pensais aux fours que j'avais vu à Buchenwald.

- Je suis contre l'euthanasie, pour des raisons en partie analogues, en effet; lorsque j'étais en Terminale - et j'ai utilisé ce livre encore dans mes jeunes années de professeure d'allemand et j'ai fait aussi ce texte avec mes élèves-, il y avait un texte 'Für oder gegen die Euthanasie". Ce texte avait été écrit à l'époque nazie et expliquait que les nazis voulaient euthanasier tous les gens qui n'étaient pas comme les autres : les trisomiques, les malades mentaux, les handicapés moteurs, physiques, etc... En France, quand vous êtes professeur, si vous vous "mettez en dépression" ou plutôt si l'administration vous "met en dépression", vous voyez apparaître sur vos papiers "congé de longue durée pour maladie mentale". Alors... de là à euthanasier tous les profs qui ont été un jour "en dépression", il n'y a qu'un pas... S'il y a un fou qui passe au pouvoir avec l'appui de l'extrême-droite, il n'y a qu'un pas à ce que l'on tue votre enfant chéri qui est sur une chaise roulante parce qu'il a eu un accident de la circulation.

Un jour j'ai eu une accident où j'avais été fort secouée par la voiture qui me suivait : les pompiers m'ont dit, "si vous allez à l'hôpital, est-ce que vous savez à quoi vous vous attendez.. j'ai trouvé cette phrase très étrange. Et en plus, je n'étais pas en tort si une personne qui me suivait avec de grosses lunettes devant les yeux n'avait pas vu que j'étais devant elle.

En ce qui concerne les gens qui souffre de trop, je suis contre aussi, parce que peut-être qu'avec les progrès de la médecine, on trouvera une solution à leur problème. Pour ceux qui sont dans le coma, ils peuvent toujours se réveiller un jour..

Je suis aussi contre l'euthanasie des animaux, bien qu'il m'arrive quand même de manger de la viande, mais je choisis plutôt les œufs non coqués et les produits laitiers pour mes protéines.

- Je suis contre les prélèvements d'organes : j'ai lu (mais pas vu le film) "Réparer les vivants" et il est évident que ce garçon-là n'était pas mort. D'ailleurs les parents ont hésité longtemps à donner leur accord. Ce garçon était jeune, sportif, avait une copine, des parents qui l'aimaient. Vers la fin du livre, on dit bien qu'on a arrêté le cœur en coupant quelque chose dans le corps, pas en débranchant un tuyau. Les battements du cœur sont mus par un emplacement du cerveau, et c'est sans doute un nerf que l'on a coupé en plus d'une artère, celui qui relie le cerveau au cœur. Ce garçon-là n'était pas mort, la partie de son cerveau qui commandait son cœur n'était pas morte, les parents avec les deux électroencéphalogrammes soi-disant plats, ont été roulés. Et combien de temps a encore vécu la personne qui a reçu son cœur? Personne ne le dit. Peut-être qu'elle n'a même pas survécu à l'opération, car le livre se termine avant qu'elle ne se réveille. Peut-être qu'elle n'a vécu encore que quelques mois, alors qu'elle aurait vécu encore quelques années avec son cœur à elle....

J'estime que l'on n'a pas le droit de tuer quelqu'un pour en faire vivre un autre. Attention, si vous avez une carte de dons d'organes, on risque de vous euthanasier en cas d'accident assez grave, au lieu de vous soigner pour prélever vos organes. Si vous avez sur vous un papier refusant que l'on vous prélève des organes, vous avez plus de chance de survivre...

En plus pour des raisons religieuses, si vous croyez à la résurrection des corps, vous ne pouvez être, ni pour l'incinération qui fera disparaître votre corps et l'empêchera de ressusciter, ni pour les dons d'organe qui feraient que vous ressusciteriez incomplets. A moins que Dieu ait le don de faire repousser les organes manquants!!!!

 

Bon peut-être que toute vérité n'est pas bonne à dire, et que mon avis ne plaît pas à tout le monde, mais je trouve que franchement, on revient à des temps de barbarie, même sans l'extrême-droite au pouvoir. Déjà, l'incinération, c'est revenir à des temps de barbarie... L'euthanasie, c'est la porte ouverte à tous les abus. Déjà on a deux pays voisins qui la pratique pour les volontaires, des gens qui pourraient encore vivre, voire être utile à leurs congénères, se faire disparaître du monde en toute légalité et cérémonieusement, alors même que l'on souhaiterait qu'ils continuent à vivre., tel ce scientifique belge. Même si on a de fortes douleurs, il faut tenir bon, les douleurs finiront par passer.

Moi-même, j'ai parfois de fortes douleurs pendant deux ou trois jours, mais au bout de deux ou trois jours, elles disparaissent comme par enchantement. Et ce n'est pas aux autres de décider de nous tuer à notre place. Moi je sais une chose, c'est que je tiens à la vie et que celle-ci sera toujours plus forte que la douleur.

 

Bref, je pense surtout que l'on en arrive à des temps obscurs :Ne permettez pas que par ces petites lois qui sont soi-disant des "avancées", l'on recule dans la barbarie!

domino

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- Ich bin gegen die Verbrennung der menschlichen Körper, gegen die Organverplanzung, und besonders dagegen, dass man einen tötet, um einem anderen einige Stunden oder Wochen mehr leben zu lassen, ich bien gegen die Euthanasie.

- I am against incineration of human beings, agains euthanasia and against organ donations, if one person must die, so that another can liver a few hours, or days, or weeks.

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