Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 31 mars 2015

Des aniiversaires oubliés...

Je n'avais pas encore dix-sept ans,  on était en 68, j'allais passer mon bac bientôt, je jouais de la gutare depuis deux mois, et je chantais en anglais, en français et en allemand. Ma correspondante allemande était venue chez moi en juillet 67 et j'étais en visite de retour à Pâques, là-bas dans une ville universitare. Ma correspondante deux ans plus âgée que moi était en Oberprima et passait son Abitur. Je ne faisais de l'allemand que depuis quatre ans et demi, c'était ma seconde langue vivante, mais je parlais déjà couramment avec seulement ces sacrés verbes qu'il fallait mettre à la fin des subordonnées, ce que j'oubliais de faire quelquefois, et miracle parmi les miracles, je comprenais tout! Absolument tout!

Je comprenais l'histoire que le père de ma correspondante m'expliquait lors des excursions du dimanche, on mettait les manteaux dans le coffre de la petite Opel, c'était comme cela là-bas, et on partait en excusron. Il faut dire qu'une dame ou une jeune fille ne mettait jamais seule son manteau, il y avait toujours un homme ou un jeune homme qui le lui tendait (pour moi, c'était le petit frère de ma correspondante qui dépassait déjà les 1 mètres 80, malgré ses quatorze ou quinze ans). On allait au Kaffetrinken dans un villégiature de la forêt de Teutoburg. Les Externsteine et le monument de Hermann, le chef des Cherusques qui avaient battu les Romains n'avaient plus de secret pour moi. De même que les tours de la Lambertikirche avec les cages à anabaptistes.

Mais voilà, il y a des anniversaires qu'on ne fête jamais, on était début avril 1968, j'avais amené des livres pour travailler mon bac, surtout les oeuvres de français et de philo qu'il fallait lire pendant les vacances de Pâques. Et ma guitare et mes chansons, que je chantais avec le père et le frère de ma correspondante qui étaient tous les deux guitaristes.

On a fêté l'an dernier l'anniversaire du début d'une guerre, et cette année la fin d'une autre. Mais avez-vous fété un trentième anniversaire en 98, un quarantième anniversaire en 2008, allez-vous fêté un cinquantième anniversaire en 2018, de ce qui fut un vent de liberté qui  a soufflé sur l'Europe, une révolution politque avortée, mais une révolution culturelle réussie?

Un soir,  le père de ma correspondante est arrivé dans notre chambre et nous a dit "Katastrophe, es ist eine Katastrophe passiert!" On était le quatre avril. Martin Luther King venait d'être assassiné. Nous nous sommes tous précipités dans le salon devant le petit écran en noir et blanc. Et tout le monde était bouleversé. Puis dans la semaine suivante, on regardait les iinformations, les Nachrichten. C'était en Allemagne que commençait les manifestations étudiantes, et le 11 avril, c'est Rudi Dutschke qui a pris une balle dans la tête. Il était le chef de file de l'opposition extra-parlementaire de gauche. J'étais là-bas à un moment historique, c'est ce jour là qu'a commencé la révolution de 68. Rudi Dutschke, qui avait 28 ans,  s'en est sortit, il est décédé 11 ans plus tard, au même âge que Martin Luther King, 39 ans., ds suites de sa blessure.

Mon père m'avait conduite en Allemagne, il est venu me chercher avec la famille, je ne savais plus parler français et c'est en allemand que j'ai parlé à ma mère qui ne comprenait pas. On a suivi le reste des évènements allemands de la France, puis c'est arrivé en France, les usines qui fermaient, les piquets de grève, comme j'étais dans une école privée on allait en classe avec un sac à provision en guise de cartable. On n'a pas trop râté de cours, en juin la radio diffusait un programme musical non stop, il n'y avait plus d'informations, que de la musique et c'était bien pour travailler et réviser le bac.

L'année suivante, mention en poche, j'étais déjà étudiante et c'est Robert (Bob) Kennedy, le frère de John, qui a été assassiné et j'ai pleuré à chaudes larmes.

On n'a jamais fêté l'anniversaire de mai 68, d'avril à juin... 68, dit plus exactement.

domino

samedi, 28 mars 2015

Franciser les noms?

Roman-théâtre

Il parait que si Océane Laplume gagne le Nord, les flamands de France, vont être obligés soit de partir en Belgique, soit de franciser leurs noms, au grand damme de ceux qui ont des noms en extinction.

Parce que tous les Vandevoorde, Vandendriesche, Vandenbussche,  Van Wynendaele, Vancoppenolle, Vandekerkhove,  Vande.... , Verhaeghe, Verhegge, Verheggen, Ver...., De Blaecke, De Backer, De Wewere, De .... ,  les Bossaert, les Gossaert, ... vont devoir soit rejoindre illico la Belgique (même avec des cartes d'identité périmées) soit franciser leur nom, par exemple les Vandekerkhove s'appeleront Du Cimetière, c'est gai! etc... Les Verhaeghe, Verhegge, deviendront des Lahaye, c'est plus joli, etc...

Même les bleds du Nord du département vont devoir changer de nom, s'ils ne sonnent pas français. Alors, connaissez vous la traduction de Godewaerdwelde? Velde veut dire champ et ensuite? Hazebrouck, ne signifierait pas le pont des lièvres, mais on ne sait pas trop, L'ïle qui s'appelle Rijssel en flamand restera Lille. Mais Dunkerque, ah, la, la, ce n'est pas français, ce nom-là! Cela signifie Duinkerke = l'église des dunes, donc Dunkerque s'appelera désomais Dunéglise. Zuydcoote, Sablecôte et il n'y aura plus de week-end à Zuydcoote car le film où l'on voit Fernandel et Bourvil s'appellera désormais "Week-end à Sablecôte" ou "à Cotensable", au choix! Etc...

Bon, à bon entendeur, salut!

Pour mes personnages de roman-théâtre, Doofie, Dummie,Sottie...et leur chers époux, Schnelly, Rapidy, Quicky.... et leurs copains flamands Dommie et Snelly

domino

vendredi, 27 mars 2015

La liberté du citoyen

Le citoyen est-il libre?

Tout est relatif;

Le citoyen n'est pas vraiment libre, il n'a pas le droit de tuer de voler, etc..

il n'a pas le droit de prendre le train l'avion, le bus, le car gratuitement.

Et c'est là que le bas blesse!

La liberté de circulation! Ah! La belle liberté de circulation!

La liberté de circulation dépend du porte-monnaie de chacun.

En fat, on n'a que la liberté que nous donne notre argent;

Si tu n'en as pas beaucoup : reste chez toi et ne t'avise surtout pas, retraité, de faire cinq beaux voyages par année; même si tu en as follement envie, car sinon, gare à la caisse vide!

C'est pareil pour les études.Tu es libre d'étudier. A condition d'avoir le niveau. Parfois il y a l'âge qui bloque. Limites d'âges dans les écoles, même les écoles de musique!  Alors tu dois te payer un prof particulier, et là encore si tu n'as pas de finances, pas d'études de musique, sauf en autodidacte. Et si possible tu joueras d'un instrument pas trop cher : une flûte à bec, un ukulélé, une guitare, un harmonica, bref, les instruments du pauvre.

Pourquoi j'ai joué de la guitare? Mes parents ne voulaient pas m'acheter un piano (ou ne pouvaient pas?)

Généralement, si tu es doué, tes parents te laisseront aller jusqu'au bac... et ensuite? Tout dépendra des finances... S'ilsl peuvent te payer tes droits d'inscription, (certes il y a des bourses d'études, mais ce sont ceux qui sont juste au dessus de la barre des revenus qui sont lésés), tes déplacements, ta chambre d'étudiant...

Bref, l'argent t'empêchera ou non de faire des études.

C'est cela la liberté d'étudier. Si tu dois travailler et étudier en même temps, tu ne pourras pas assister à tous les cours, tu râteras tes examens...

Bref, c'est cela la liberté : liberté de circuler... mais il faut avoir de l'argent pour le faire, liberté d'étudie, mais attention : si tu es vieux,tu ne pourras  pas étudier partout, pas à l'école de musique, parce que les jeunes apprennent mieux, mais s'ils ne sont pas motivés, ils abandonnent vite...alors que les adultes continuent.

Bref, si tu n'as pas d'argent visite le à pied ou à vélo.  A partir du moment où le véhicule a un moteur, cela coûtera de l'argent.

domino

 

 

 

mardi, 24 mars 2015

Des conseils à sa petite fille

Roman-Théâtre

La petite fille de Doofie a dit à sa mamie qu'on lui a dit que 2 cursus, plus son activité professionnelle, cela faisait beaucoup.Mais Doofie n'est pas d'accord avec ceux qui veulent lui faire faire ses études plus lentement (je rappelle que la petite fille de Doofie est agrégée d'allemand à 19 ans et qu'elle suit deux  nouveaux cursus de Licence depuis  l'an dernier :

Tu dois travailler surtout régulièrement les langues : je vois que tu en as trois qui ne sont pas de l'allemand dont la langue la plus connue du monde que tu sais déjà très bien. Pour cette dernière apprends tes cours et lis un peu. Tu dois travailler plus assidûment les deux autres.

Maintenant pour tout ce qui est en français, tes UE des deux cursus principau, et ton UE "externe", c'est comme cela qu'on l'appelait à l'époque, même si tu nas pas tout travaillé à fond, et il faut dire que dans ton université ils ont un calendrier assez serré : 1ère session de semestre impair en janvier,deuxième session en mars, 1ère session de semestre pair en mai et 2ème session de semestre pair en juin, soit des  à partir de janvier, pour les extérieurs par correspondance des examens tous les deux mois. Avec un calendrier de devoirs à faire entre deux (le semestre pair est commencé depuis janvier, mais les doubles cursus qui ont composé en mars devaient en même temps faire leurs premiers devoirs semestriels (des semestes impairs). et les continuer juste après les examens de semestre impair. Un devoir tous les deux ou trois jours environ qui porte sur une partie du cours et pas sur l'ensemble, parfois deux par jour. Ceci est très chargé.

La petite fille de Doofie essaie tant bien que mal de suivre le calendrier donné, mais pour le moment elle a une journée de retard sur le calendrier, bientôt deux ou trois jours.

Doofie a dit : ne t'en fais pas, dans les examens en français, il y a le facteur chance qui compte. Tu as de la culture générale et tu peux très bien tomber en examen sur quelque chose que tu nas pas eu le temps de travailler, mais que tu sais depuis tes études secondaires ou par ta culture. Ou par tes lectures. Cela veut dire que même si tu n'as pas le temps de toout faire, certains disent que tu ne devrais faire que quelques UE, mais à fond, mais je pense que tu dois quand même tenter tous les examens car tu peux tomber sur quelque chose que tu as lu jadis et que tu sais encore. Et réussir même une UE que tu n'as pas bien préparée.Tupeux aussi avec ta finesse et ton intuition très bien réussir un commentaire de textes, même si tu ne  connais pas grand-chose à son auteur ou à son contexte!

Donc, moi je te conseille quand même de passer toutes les UE de tes deux cursus comme sur tes deux sessions de semestre impair.

Pour Doofie

domino

 

La journaliste alternative 2 disparue

Bonjour,

Il n'y a pas que les affaires de Doofie et de sa petite fille qui disparaissent ou changent de place.

Il y a environ un an ou deux, cette journaliste alternative-ci était cachée par un cache venu d'on ne sait où, avec des trucs bizarres en anglais écrits dessus, il s'agissait sans doute de ce qu'on appelle un spam,un tuc bizarre qui s'était collé sur l'adresse.

Pendant le temps où on ne voyait plus la journaliste alternative, j'ai comencé à écrire un n° 2 avec quelques articles en plus, et cette journaliste 2 depuis la réapparition de celle-ci était restée en veilleuse et existait toujours et sans que j'en soi la cause, disparue, boum! Avec ses articles intermédiaires. Donc, disparues ces oeuvres à jamais! (Un moceau du roman-théâtre).

La preuve que la journaliste n'avait pas été lue ou presque (les heureux qui n'avaient pas la pub posée dessus), est sous ce lien, avec la remonté brusque des vues du jour au lendemain, et la preuve que la journaliste 2 a été enlevée sous le deuxième lien.

Stats de la journaliste alternative, place dans le monde

 

lien du blog disparu

 

C'était aussi un début de sauvegarde de la journaliste alternative 1 qui avait momentanéement disparu.

domino

 

Un enfant va naître ... (le rêve de Dommie)

 Roman-théâtre

Cette nuit, c'est Dommie qui a fait un beau rêve, elle s'est réveillée en parlant allemand, à moitié dans son rêve, (elle est francophone) en disant : Ah! Quel beau rêve j'ai fait...et elle a éteint la sonnerie du réveil pour la deuxième fois, puis elle s'est dit... Je vais raconter mon rêve dans le roman de domino...

 

Dommie a donc rêvé cette nuit... Ses rêves ne sont pas les mêmes que ceux de Doofie qui voit toujours des choses dans le ciel. Elle, elle est plus terre à terre, elle a vu des gens de sa famille et un bébé. C'est vrai qu'une naissance est annoncée pour bientôt dans la famille, un arrière petit enfant de feu ses parents.

 

D'abord elle était comme d'habitude en train de visiter une nouvelle maison, souvent des maisons éloignées au bout d'un village ou dans une campagne vallonnée, mais cette fois la maison était différente, c'était une grande maison dans le centre d'une grande ville de montagne, sur un coin de quatre rues qui se croisaient à angle droit, une maison très haute avec beaucoup d'étages. Sa mère était là avec une autre personne de la famille de sa génération. Elle était assise à table, puis elle ne se souvient plus bien du rêve, car sa mère n'était plus là, mais ses cousines, environ quatre cinq filles d'une fratrie de 10 enfants, qui descendent d'une soeur de sa mère. Il y avait un bébé dans une chambre... et l'une de ses cousines lui expliquait qu'il fallait mettre des bac d'eau avec un produit comme un parfum dedans pour qu'il respire bien et il y avait une étagère assez étroite pas loin du petit lit et sur chaque planche de l'étagère était posée une coupelle dans laquelle on versait de l'eau avec un parfum dedans, toujours pour que le bébé respire bien.

 

Dommie est descendue un moment l'escalier, car la réunion de famille avec ses cousines et le bébé avait lieu au premier étage de la grande maison de cette ville de montagne. Dommie en sortant de la maison (on attendait encore quelqu'un, sa soeur et son beau-frère), s'est dit : Que c'est bien ici, au moins je peux recevoir du monde par rapport à la maison d'avant, et je peux enfin recevoir la famille. Tout le monde était très sympa et très joyeux. La ville ressemblait à une grande ville de Suisse.

 

Le réveil a sonné une première fois... Dommie a éteint le réveil et s'est rendormie et le rêve en se rendormant s'est légèrement tranfomé.

 

Cette fois, elle marchait avec Snelly, son époux, aux environs de la ville...vers l'extérieur et à un moment ils sont arrivés à nouveau à un carrefour à angle droit et la maison du rêve précédent était de nouveau là. Un camion attendait au feu rouge devant la maison, et Dommie attendait toujours sa soeur, qui arriva dans une voiture derrière le camion avec une de ses cousines, puis la voiture s'est tranformée et le beau-frère ralait parce que Snelly s'était avancé entre la voiture du beau-frère et le camion et empêchait la voiture de bien se mettre derrière le camion. Puis il traversa la route, sans faire plus attention à la soeur de Dommie et à son beau-frère et sa cousine et il alla de l'autre côté de la rue où il n'y avait pas de maison et se mit à parler à une dame brune, inconnue, bien habillée avec un tailleur de couleur vive.

 

Dommie salua sa soeur qui descendait de la voiture avec la cousine et allait entrer dans la grande maison et elle avança vers le milieu de la route pour voir ce que faisait Snelly, puis elle entra dans la maison et se mit à préparer la chambre du bébé selon les conseils de la cousine en remplissant les coupelles sur l'étagère et elle regardait le bébé qu'on venait d'amener dans la pièce, il était déjà grand et se tenait sur ses pieds, mais ressemblait plus à un baigneur qu'à un véritable enfant. Ses veines étaient visibles et étaient bleues.

 

Puis le rêve se transforma, Dummie traversa la route, et rejoingnit Snelly près de la dame avec un beau tailleur framboise et la salua. Elle salua de façon sympathique, elle parlait allemand, probablement quelqu'un de sa famille à lui. Il n'y avait pas de maisons de ce côté, mais on était au bord d'une route assez large avec des montagnes dans la paysage. Puis elle se retourna pour se diriger vers la maison, mais celle-ci s'était éloignée du bord de la route, avait des terrasses en bois et s'était transformée en un grand chalet de montagne de style hôtel suisse ou autrichien. De l'autre côté de la route, il y avait sept ou huit personnes, bien habillées, les dames en tailleur de flanelle grise et les hommes avec des par-desssus gris foncé, ils étaient presque en ligne et attendait la dame avec laquelle Snelly parlait. Dommie traversa la route et se mit à parler dans un très bon allemand,très limpide avec ses personnes qui parlaient de la même façon qu'elle. Elle leur dit en allemand qu'elle venait les saluer, parce que son mari parlait avec leur amie et que pendant ce temps elle voulait leur tenir compagnie. Ces gens qui s'étaient mis un peu en cercle autour d'elle étaient très sympathiques et très bien de leur personne. Elle a pensé que ce pouvaient être des collègues allemands de son père, car son père allait souvent en Allemagne pour son travail. Mais elle n'arrivait pas à bien comprendre le monsieur qui était à droite du cercle parce qu'il parlait un peu dialecte et dans ses dents.

 

A un moment Dommie se demanda dans quel pays ils étaient (et ne leur demanda pas de quel pays ils venaient), mais jusque là dans son rêve où elle avait reçu sa famille, bien que les paysages et les villes faisaient penser à la Suisse, elle était en France. Mais d'un seul coup avec ces beaux messieurs et belles dames, elle changea de pays et se demanda non pas d'où ils venaient (c'était évident qu'ils étaient allemands), mais dans quel pays ils étaient. En France, se dit-elle et ils visitaient la France (puisque jusqu'ici tout le monde avait parlé français autour d'elle, même Snelly avant de rejoindre la dame d'en face), ... Mais non, on devait être ailleurs... Elle demanda aux gens dans quel pays ils étaient et ils se regardèrent d'un air interrogateur, car ils ne le savaient pas non plus, et ils avaient l'air vraiment sincères. Tout cela elle leur avait demandé en allemand alors que le réveil sonnait pour la deuxième fois. Et elle s'est surprise en se réveillant à parler allemand et à dire « Ich weiß nicht »...

 

Elle pensa aux Suisses de langue allemand qu'elle avait aidé en Bretagne quand elle avait vingt ans à trouver un hôtel. Ils étaient sur un trottoir près de leur voiture, déçus car l'hôtel dans lequel ils voulaient descendre était complet. Elle était avec son amie de Bretagne. Elles les conduisit au syndicat d'initiative, fit l'interprète pour eux et ils trouvèrent de la place dans l'hôtel juste près de la plage, mieux situé que le premier. C'était des gens un peu comme ceux-là, mais habillés en été.

 

Eveillée elle réfléchit, et se dit que cela devait être la Suisse. Le rêve était évident : un bébé doit naître ou vient de naître dans la famille, il sera un arrière-arrière petit fils de ses grand-parents paternels et maternels. Elle a vu sa mère au début du rêve, en se concentrant elle pense que sa grand-mère maternelle alsacienne était aussi au début du rêve, et en faisant l'arbre généalogique, elle a trouvé qu'il y avait un bourgeois de Lucerne dans ses ancêtres. Ce seront aussi les ancêtres du bébé qui doit naître. Ils devaient habiter dans une maison comme la première maison de son rêve. Son ancêtre femme était née à Lucerne, mais la soeur de celle-ci en Argovie, dans une village qui fait plus station de montagne. Cela devait être la villégiature de montagne où elle a rencontré les gens qui parlaient allemands dans son rêve. En fait, ainsi Dommie a rassemblé dans son rêve la future génération et les ancêtres du XVIIème siècle.C'était évident.

 

Quand à l'eau que l'on versait dans des coupelles, c'était Snelly qui au rez-de-chaussée faisait le contraire. Pour que l'eau de l'évier de la cuisine ne coule pas dans le garage par le tuyau d'évacuation de la machine à laver (ils ont le même problème que Doofie et Schnelly), il écumait l'eau de vaisselle pour la mettre dans un seau et la verser dans les toilettes. Mais quand elle descendit, le parfum qui se dégageait de ses versements d'eau, n'était pas le parfum escompté dans le rêve, mais elle a dû entendre l'eau qui était versée en dormant.

 

Pour Dommie,

domino