mardi, 24 mars 2015
Un enfant va naître ... (le rêve de Dommie)
Roman-théâtre
Cette nuit, c'est Dommie qui a fait un beau rêve, elle s'est réveillée en parlant allemand, à moitié dans son rêve, (elle est francophone) en disant : Ah! Quel beau rêve j'ai fait...et elle a éteint la sonnerie du réveil pour la deuxième fois, puis elle s'est dit... Je vais raconter mon rêve dans le roman de domino...
Dommie a donc rêvé cette nuit... Ses rêves ne sont pas les mêmes que ceux de Doofie qui voit toujours des choses dans le ciel. Elle, elle est plus terre à terre, elle a vu des gens de sa famille et un bébé. C'est vrai qu'une naissance est annoncée pour bientôt dans la famille, un arrière petit enfant de feu ses parents.
D'abord elle était comme d'habitude en train de visiter une nouvelle maison, souvent des maisons éloignées au bout d'un village ou dans une campagne vallonnée, mais cette fois la maison était différente, c'était une grande maison dans le centre d'une grande ville de montagne, sur un coin de quatre rues qui se croisaient à angle droit, une maison très haute avec beaucoup d'étages. Sa mère était là avec une autre personne de la famille de sa génération. Elle était assise à table, puis elle ne se souvient plus bien du rêve, car sa mère n'était plus là, mais ses cousines, environ quatre cinq filles d'une fratrie de 10 enfants, qui descendent d'une soeur de sa mère. Il y avait un bébé dans une chambre... et l'une de ses cousines lui expliquait qu'il fallait mettre des bac d'eau avec un produit comme un parfum dedans pour qu'il respire bien et il y avait une étagère assez étroite pas loin du petit lit et sur chaque planche de l'étagère était posée une coupelle dans laquelle on versait de l'eau avec un parfum dedans, toujours pour que le bébé respire bien.
Dommie est descendue un moment l'escalier, car la réunion de famille avec ses cousines et le bébé avait lieu au premier étage de la grande maison de cette ville de montagne. Dommie en sortant de la maison (on attendait encore quelqu'un, sa soeur et son beau-frère), s'est dit : Que c'est bien ici, au moins je peux recevoir du monde par rapport à la maison d'avant, et je peux enfin recevoir la famille. Tout le monde était très sympa et très joyeux. La ville ressemblait à une grande ville de Suisse.
Le réveil a sonné une première fois... Dommie a éteint le réveil et s'est rendormie et le rêve en se rendormant s'est légèrement tranfomé.
Cette fois, elle marchait avec Snelly, son époux, aux environs de la ville...vers l'extérieur et à un moment ils sont arrivés à nouveau à un carrefour à angle droit et la maison du rêve précédent était de nouveau là. Un camion attendait au feu rouge devant la maison, et Dommie attendait toujours sa soeur, qui arriva dans une voiture derrière le camion avec une de ses cousines, puis la voiture s'est tranformée et le beau-frère ralait parce que Snelly s'était avancé entre la voiture du beau-frère et le camion et empêchait la voiture de bien se mettre derrière le camion. Puis il traversa la route, sans faire plus attention à la soeur de Dommie et à son beau-frère et sa cousine et il alla de l'autre côté de la rue où il n'y avait pas de maison et se mit à parler à une dame brune, inconnue, bien habillée avec un tailleur de couleur vive.
Dommie salua sa soeur qui descendait de la voiture avec la cousine et allait entrer dans la grande maison et elle avança vers le milieu de la route pour voir ce que faisait Snelly, puis elle entra dans la maison et se mit à préparer la chambre du bébé selon les conseils de la cousine en remplissant les coupelles sur l'étagère et elle regardait le bébé qu'on venait d'amener dans la pièce, il était déjà grand et se tenait sur ses pieds, mais ressemblait plus à un baigneur qu'à un véritable enfant. Ses veines étaient visibles et étaient bleues.
Puis le rêve se transforma, Dummie traversa la route, et rejoingnit Snelly près de la dame avec un beau tailleur framboise et la salua. Elle salua de façon sympathique, elle parlait allemand, probablement quelqu'un de sa famille à lui. Il n'y avait pas de maisons de ce côté, mais on était au bord d'une route assez large avec des montagnes dans la paysage. Puis elle se retourna pour se diriger vers la maison, mais celle-ci s'était éloignée du bord de la route, avait des terrasses en bois et s'était transformée en un grand chalet de montagne de style hôtel suisse ou autrichien. De l'autre côté de la route, il y avait sept ou huit personnes, bien habillées, les dames en tailleur de flanelle grise et les hommes avec des par-desssus gris foncé, ils étaient presque en ligne et attendait la dame avec laquelle Snelly parlait. Dommie traversa la route et se mit à parler dans un très bon allemand,très limpide avec ses personnes qui parlaient de la même façon qu'elle. Elle leur dit en allemand qu'elle venait les saluer, parce que son mari parlait avec leur amie et que pendant ce temps elle voulait leur tenir compagnie. Ces gens qui s'étaient mis un peu en cercle autour d'elle étaient très sympathiques et très bien de leur personne. Elle a pensé que ce pouvaient être des collègues allemands de son père, car son père allait souvent en Allemagne pour son travail. Mais elle n'arrivait pas à bien comprendre le monsieur qui était à droite du cercle parce qu'il parlait un peu dialecte et dans ses dents.
A un moment Dommie se demanda dans quel pays ils étaient (et ne leur demanda pas de quel pays ils venaient), mais jusque là dans son rêve où elle avait reçu sa famille, bien que les paysages et les villes faisaient penser à la Suisse, elle était en France. Mais d'un seul coup avec ces beaux messieurs et belles dames, elle changea de pays et se demanda non pas d'où ils venaient (c'était évident qu'ils étaient allemands), mais dans quel pays ils étaient. En France, se dit-elle et ils visitaient la France (puisque jusqu'ici tout le monde avait parlé français autour d'elle, même Snelly avant de rejoindre la dame d'en face), ... Mais non, on devait être ailleurs... Elle demanda aux gens dans quel pays ils étaient et ils se regardèrent d'un air interrogateur, car ils ne le savaient pas non plus, et ils avaient l'air vraiment sincères. Tout cela elle leur avait demandé en allemand alors que le réveil sonnait pour la deuxième fois. Et elle s'est surprise en se réveillant à parler allemand et à dire « Ich weiß nicht »...
Elle pensa aux Suisses de langue allemand qu'elle avait aidé en Bretagne quand elle avait vingt ans à trouver un hôtel. Ils étaient sur un trottoir près de leur voiture, déçus car l'hôtel dans lequel ils voulaient descendre était complet. Elle était avec son amie de Bretagne. Elles les conduisit au syndicat d'initiative, fit l'interprète pour eux et ils trouvèrent de la place dans l'hôtel juste près de la plage, mieux situé que le premier. C'était des gens un peu comme ceux-là, mais habillés en été.
Eveillée elle réfléchit, et se dit que cela devait être la Suisse. Le rêve était évident : un bébé doit naître ou vient de naître dans la famille, il sera un arrière-arrière petit fils de ses grand-parents paternels et maternels. Elle a vu sa mère au début du rêve, en se concentrant elle pense que sa grand-mère maternelle alsacienne était aussi au début du rêve, et en faisant l'arbre généalogique, elle a trouvé qu'il y avait un bourgeois de Lucerne dans ses ancêtres. Ce seront aussi les ancêtres du bébé qui doit naître. Ils devaient habiter dans une maison comme la première maison de son rêve. Son ancêtre femme était née à Lucerne, mais la soeur de celle-ci en Argovie, dans une village qui fait plus station de montagne. Cela devait être la villégiature de montagne où elle a rencontré les gens qui parlaient allemands dans son rêve. En fait, ainsi Dommie a rassemblé dans son rêve la future génération et les ancêtres du XVIIème siècle.C'était évident.
Quand à l'eau que l'on versait dans des coupelles, c'était Snelly qui au rez-de-chaussée faisait le contraire. Pour que l'eau de l'évier de la cuisine ne coule pas dans le garage par le tuyau d'évacuation de la machine à laver (ils ont le même problème que Doofie et Schnelly), il écumait l'eau de vaisselle pour la mettre dans un seau et la verser dans les toilettes. Mais quand elle descendit, le parfum qui se dégageait de ses versements d'eau, n'était pas le parfum escompté dans le rêve, mais elle a dû entendre l'eau qui était versée en dormant.
Pour Dommie,
domino
12:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
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