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mardi, 22 juillet 2014

les cachotteries n'ont rien de bon

 

Roman-Théâtre

 

Du journal de Bêtie

 

Bonjour, je suis Bêtie. Je suis TZR d'allemand. Je vies de piquer une crise de nerf et de hurler et j'ai envie de me tuer. Bi-admissibible à l'agrégation : 5 fois admissible.

TZR qui n'a que 32 ans d'ancienneté (+ de 2 à 3 ans d'auxiliaire et de jobs divers d'avant le CAPES). Avec les nouveles réglementations de retraite, il faut 40 ans de cotisation, même pour les professeurs titulaires, alors j'essaie d'avoir le plus possible de trimestres de cotisation avant de partir en retraite.

 

C'est à l'occasion d'une inscription par correspondance, pour laquelle j'avais besoin des 3 derniers bulletins de salaire, dont je vois rarement la couleur depuis quelques années, que j'ai découvert les exactions financières du rectorat, mon mari qui guette le courrier à la boîte aux lettres depuis qu'il est retraité, me cachant mes bulletins de salaire et mes relevés de compte bancaire, voulant tout gérer lui-même.

 

Je n'ai jamais depuis que je suis devenue TZR il y a une dizaine d'années par mesure de carte scolaire, le nombre de postes d'allemand dans l'académie diminuant, j' étais prof de lycée et de BTS, jury de BTS, membre des commissions de sujet de BTS dans trois académies pour les BTS (4 professeurs choisis sur le volet seulement pour cette commission), et du jour au lendemain, je me suis retrouvée TZR. Les tribulations ont commencé, 1er poste en collège, les parents râlent parce que « ancienne prof de lycée » bien qu'avant d'avoir enseigné 13 ans en lycée, j'avais bien enseignant 7 ans en collège, je donne du travail « trop difficile ». Pourtant les élèves n'avaient pas de mauvaises notes et faisaient beaucoup de progrès; D'ailleurs les collègues remplacés dont j'ai pu avoir des échos après mes remplacements étaient souvent très contents de mes remplacements et avaient trouvé que les élèves avaient bien progressé. Ce qui était le contraire de l'opinion des administrateurs (principaux, proviseurs) et des deux inspecteurs que j'ai vu depuis (sur des petits remplacements en lycée, parce que les 9/10ème du temps, j'ai des remplacements en collège et si j'ai bien fait plus de 20 collèges depuis 10 ans, je n'ai fait que trois lycées et à chaque fois l'inspecteur vient sur une classe de lycée, même quand j'ai parallèlement des classes de collège qui participent bien.

 

Parallèlement et pour garder la main entre les remplacements, je fais le samedi 6 heures de cours en suivant, ceci à des grand-parents et à des parents qui communiquent la joie d'apprendre l'allemand à leurs petits enfants, ceci totalement bénévolement, non rémunérée, et pour la promotion de l'allemand. C'est à 32 km de chez moi, à 64 km et je ne suis pas remboursée des frais de déplacement.

 

Voici comment j'en suis remerciée par le recteur de l'académie de Lille. Pour une fois, je laisse le lieu pour que vous sachiez qui agit de cette façon contre moi : un ancien germaniste et ancien professeur des universités germaniste qui était étudiant en même temps que moi, il faisait sa thèse de 3ème cycle, quand j'étais en maîtrise avec le même professeur et assistait aux mêmes séminaires de recherche que moi. Mon professeur me parlait souvent de lui. Quelqu'un qui s'est retourné ensuite contre les germanistes de mon université où je préparais l'agrégation en disant que les étudiants y étaient des nuls, et que dans sa petite université qui n'était pas celle de la capitale régionale on y était de bien meilleurs étudiants germanistes. Comme j'avais eu mon bac avec un an d'avance, si on ne m'avait pas obligée à redoubler ma première année parce que j'étais trop jeune, j'aurais été en thèse de 3ème cycle en même temps que lui, mais mes parents m'ont obligée à partir travailler à 22 ans.

 

Voici les faits :

Avant les vacances de Noël : j'ai bien travaillé jusqu'au 21 décembre, jour de la sortie (date approximative, mais la sortie étant un vendredi soir, j'ai travaillé le vendredi.) La secrétaire me dit que mon remplacement est fini (remplacement sur 2 établissements l'un dans la campagne à 26 km ne peut être atteint que par un autobus à partir d'une gare qui est déjà à 15 km de ma gare de départ qui est déjà à 4 km de chez moi, donc : bus + train + car avant d'arriver à ce collège, il fait froid, c'est l'hiver.

2ème établissement : à 36 km dans la campagne, le car qui le dessert par d'un autre gare à 20 km de chez moi, même topo quand c'est le matin : bus + train + car (quand le train arrive en retard par rapport au départ de l'autobus, cela est bien arrivé quatre ou cinq fois en trois mois de remplacement, taxi sur 15 km.

Parcours inter-établissement 11 km, toujours en taxi, il n'existe pas de ligne d'autobus et la période entre midi est trop courte pour faite les 11 km à pied (il n'y a pas 2 heures complètes et déjà dans ma jeunesse, il m'aurait fallu plus de 2 heures, mais à mon âge, vu mes douleurs aux genoux qui depuis quelques temps grâce à mon cartable très lourd porté sur toutes ces routes, deviennent de plus en plus fréquentes. On me voit boîter et on croit que je serais soûle, alors que je ne bois jamais d'alcool et ne fume pas. Heureusement, parce que financièrement, je ne vois pas comment je pourrais tenir le coup financièrement, si j'avais encore ces dépenses à faire en plus. Passer par le train et les gares est impensable : il faudrait une demi-journée!

 

Il y a bien un principal qui est dans les deux collèges, mais 1° il a un logement de fonction dans l'un des collèges, 2° il a une voiture en bon état de marche et il n'hésite pas à rouler comme Fangio dans la petite vallée presque montagneuse, impraticable par temps de neige qui relie les deux établissements. Les taxis aussi d'ailleurs roulent comme Fangio sur la petite route sinueuse. Et j'ai hâte que ce remplacement finisse car j'ai peur pour ma vie.

 

Dans l'un des établissements les élèves sont des paresseux qui rechignent en 3ème à apprendre les verbes forts, mais finalement le font quand même. Deux élèves trichent, mais devant la pression de la mère, je suis obligée d'enlever le zéro que j'ai mis à l'une d'elle. Car sa mère ne veut pas croire qu'elle triche. Sa fille est une sainte. Que les gens malhonnêtes qui gouverneront notre pays quand nous seront très vieux triomphent grâce à la bénédiction de leurs parents qui les encouragent à la malhonnêteté.

 

Et dans l'autre établissement, ce sont des rustres qui vous envoient des crayons et des tubes de colle bien alourdis et avec une force inouïe, j'ai porté les marques d'un de ces projectiles sur l'une de mes joue jusqu'à la fin de l'année scolaire et il ont failli me casser le nez, car j'ai reçu quelque chose de très lourd entre le nez et l'oeuil, mais l'administration tait ces faits, préférant faire un conseil de discipline à une élève qui a mis en douce, par derrière et sans se faire remarquer du lait démaquillant sur mon gilet, ce qui ne m'a pas fait mal, mais les garçons auteurs des jets de projectiles douloureux sont graciés.

 

Bon, j'ai parlé de froid aux arrêts de bus et sur les quais des trains : pas de problème, la grippe, la pneumonie presque annuelle depuis que je suis la TZR des transports en commun, ne se fait pas attendre : je passe mes vacances à moitié au lit, plus un son ne sort de ma bouche dès que les quintes de toux arrivent au bout de quelque jour : je n'ai plus de voix; plus moyen de chanter des chants de Noël cette année. Je passe donc, Noël à la maison et aux tisons. Dès la deuxième semaine, les crises d'étouffement perturbent mes nuits qui étaient déjà bien courtes jusqu'ici à cause des routes et du travail. Mes horaires, tous les horaires de l'année comme ceux de l'année précédente depuis janvier ont été étalés sur 5 jours par semaine, sans remboursement de frais de déplacements alors que mes collègues sur poste établissement travaillent 3 à 4 jours par semaine. Je suis sûre et certaine que l'on change les horaires avant mon arrivée en prétendant que si on a étalé les cours sur 5 jours, c'est pour ne pas fatiguer le professeur en poste qui est d'une santé fragile (et moi, je suis d'une santé robuste?) qui lui peut se déplacer 5 jours par semaine car il n'habite pas loin (de 50 mètres de l'établissement à 3 km généralement. On affuble mes collègues de soi-disant cancers du sein ou de graves dépressions, ou d'opérations diverses (une fois une collègue qui devait se faire enlever une broche dans le fémur, galopait comme un lapin dans les escaliers et j'étais bien en peine de la suivre, elle devait m'attendre à chaque palier). Je suis sûre que les collègues qui habitent à l'autre bout de ma zone de remplacement, soit à 100 km, se mettent exprès en congé maladie « pour me faire travailler » et pour me faire avoir des retraits sur salaire quand le remplacement est impossible à faire.

 

Bon, vous voyez tout ce que j'ai dû déjà faire comme trajets, payé comme transports en commun, et passé comme temps sur les routes au premier trimestre. Sauf juste après les vacances de Novembre : on m'avait signalé avant les vacances que mon remplacement était fini, que la collègue revenait et donc, j'attendais au bout d'une semaine et demi après les vacances un nouveau remplacement, quand on m'a téléphoné que mon remplacement reprenait. J'avais d'ailleurs cru que la collègue était revenue une semaine entre deux, et j'ai demandé aux élèves : « Alors, comment ça a été avec Mme. ... ? Dommage qu'elle soit retombée malade » en sachant pertinemment qu'elle n'était pas malade, mais qu'elle ne supportait pas l'établissement où l'on lance des projectiles à la tête des professeurs, où elle a dû soudain effectué les 2/3 de son horaire, alors qu' auparavant, elle complétait par un demi-temps au CDI. Deux établissements, plus deux quatrièmes et deux troisièmes LV2 chargées dans cet établissement (il n'y a pas d'espagnol), cela était de trop pour elle, alors elle s'est mise en congé maladie pour trois mois juste. Deuxième fois que je la remplace à cette période de l'année.

 

 

Sur les trois mois, je n'ai manqué qu'une seule journée pour « gastro », j'allais à la selle toutes les 5 minutes.

 

J'ai aussi pris le taxi jusqu'à chez moi une fois et jusqu'à une gare plusieurs fois pour rentrer d'un conseil ou d'une réunion de parents car à cette heure-là, il n'y avait plus de transports en commun.

 

Je n'ai été bénéficiaire d'aucun frais de déplacement, d'aucun remboursement de mon taxi inter-établissement, d'aucune indemnité de Titulaire en zone de remplacement.

 

Début janvier, complétement aphone à cause de la pneumonie, laryngite et grippe (guéries depuis le mois de mars heureusement, je chante de nouveau comme un rossignol et je monte plus haut qu'avant jusqu'au contre-ré, contre-mi) , je pars faire ma semaine d'examens à l'université, sans demander de permission, puisque je n'ai pas de remplacement. Pendant cette semaine-là une principale de collèges qui sont dans des bourgs complètement ignorés de moi (je n'en connaissais même pas les noms jusqu'ici) me téléphone; je ne pouvais pas répondre, car j'étais aphone et je ne pouvais prononcer aucun mot.

 

J'en profite pour étudier le parcours : parcours impossible entre les deux établissements, après avoir étudié entre mes examens sur la connexion internet de l'hôtel où j'étais descendue (l'université est à 100 km de chez moi, alors quand je passe des examens (que j'ai réussi en 2ème session, en double cursus et 24 UE), je dors à l'hôtel avec mon époux retraité.

 

Entre les deux établissements, il y a 25 km à faire en taxi et en train et bus, il faut une demi-journée complète, voire une journée et ils ne savent pas faire des horaires avec un établissement par jour, même en travaillant sur 5 jours d'un bout à l'autre de l'année, on a le shéma suivant : le lundi une heure au milieu de la journée qui vous oblige à partir le matin et à rentrer en fin d'après-midi ou cours l'après-midi,mais il faut partir le matin. (Je ne peux absolument pas faire la route en voiture, car je m'endors systématiquement au bout de 5 à 10 km et impossible de lutter contre le sommeil, même chez moi, je dors debout dès que j'ai une activité calme : ordinateur, lecture, étude, correction de copie et impossible de lutter contre le sommeil. Je préfère suivre des cours par correspondance, parce que sinon, je m'endors pendant les cours, aussi intéressant soit-ils et je perds la moitié de ce qui y est dit. Mon écriture devient soudain illisible parce que mon stylo (je m'efforce à écrire) fait du sur-place, même pendant les examens, je lutte souvent contre le sommeil, ce qui réduit pas mal mon temps de composition. Je m'endors souvent dans les transports en commun).

 

 

Donc, j'envoie un mail à mon collège de rattachement selon lequel ce remplacement est impossible à faire : un train à prendre pour l'un des établissements, un autre pour le deuxième établissement, et les établissements sont dans des lieux où il n'y a pas de gare : un car à prendre à chaque fois en plus, les établissements sont tous les deux à plus de 80 km de chez moi (160 km AR), sur deux lignes d'autocar différentes, sans liaison entre elles, qui partent de deux gares situées sur des lignes différentes, avec 25 km de taxi entre les deux, et quand on sait comment roulent les taxis...

 

Résultats des courses : Retrait sur salaire de TZR , annulation des frais de déplacement et des indemnités de TZR.

 

En échange, on me donne au bout de trois semaines un autre remplacement, dans une cité scolaire avec lycée, La sanction pour ne pas avoir fait ce remplacement ne se fait pas attendre, en mars : je ne suis payée qu'un demi-traitement à la place des frais de déplacement qui devraient m'être versés pour le premier trimestre. (Travail à temps complet, déplacements 5 jours semaine. En contrepartie, j'exige que comme pour moi, tous les collègues professeurs, absolument tous, TZR ou non, travaillent au minimum à 30 km de chez eux du lundi au vendredi, ceci pour plus de justice vis à vis de moi. Et de plus j'étais agrégative, et on m'a donné parfois des heures supplémentaire ce qui est interdit pour les agrégatifs. Mes heures supplémentaires ne sont jamais payées.

 

Demi-traitement : si j'étais retraitée (j'aurais droit à une toute petite retraite, mais j'en voudrais plus, c'est pourquoi je travaille encore pour avoir plus de trimestres de cotisation), je gagnerais déjà plus!!! J'aurais un peu plus qu'une demi-traitement, mais sans travailler et sans les frais de déplacement à payer. Donc tout en travailant bien et beaucoup au mois de mars, par rapport à ce que j'aurais eue comme retraitée, j'ai travaillé gratuitement ce mois-là et avec des ponction en plus sur la retraite dont j'aurais bénéficié.

 

Je ne savais même pas jusqu'à ce jour, que mon salaire avait été diminué de moitié au mois de mars, mon mari me l'ayant bien caché. Et j'ai continué à dépenser comme d'habitude, j'ai payé l'hôtel (pour deux personnes avec mon mari retraité) pour passer l'agrégation interne fin janvier et l'agrégation externe en mars (il me manquait deux points à l'écrit aux deux, pas deux points sur vingt, mais deux points sur le grand total), En effet, grande métropole régionale est trop loin pour que l'on puisse se permettre de dormir à la maison pendant l'agrégation. D'autant plus qu'on est à la merci des grèves de train, retards pour pannes de train et autres aléas. On ne peut pas arriver en retard, ne serait-ce que d'une seule minute. C'est écrit qu'on ne peut pas arriver en retard après la distribution des sujets. Sinon, on ne peut plus entrer, c'est déjà arrivé à des collègues. Et encore à l'interne, j'ai remarqué que les candidats font silence plus tôt qu'avant et on nous dit de nous dépécher si on atend dans la cours à 8 heures 40 (à cause de mon mari qui me donnait le plein de victuailles avant d'entrer pour la dissertation de 7 heures), alors qu'avant ils laissaient entrer jusqu'à 9 heures.

 

Je suis donc nommée fin janvier- début février dans un autre établissement à seulement 20 km de chez moi, où je suis inspectée au bout d'une semaine seulement dans une classe que je n'ai vue qu'une seule fois... je suis prévenue la veille de l'inspection et il faut donner une séance et une séquence dactylographiée. Heureusement que je 'm'étais achetée une nouvelle imprimante pour la séance, après avoir retravaillé ma séquence durant toute la nuit, et ayant cours durant toute la matinée, je n'arrive que péniblement à faire ma séquence manuscrite. Ce que l'inspecteur me reprochera : écriture de la séquence soi-disant illisible, c'est écrit sur le rapport d'inspection.

 

Les collègues m'ont dit d'ailleurs que je devrais dénoncer un vice de forme pour cette inspection, car j'ai été prévenue trop tardivement, mais d'après l'entretien, j'ai pensé que ce rapport d'inspection serait meilleur qu'il n'est ; enfin, on a quand-même loué mon « allemand plus que satisfaisant », il était temps, car les rapports d'inspection précédents ne parlaient jamais de mon allemand. Evidemment j'aurai la note dans un an, comme cela est toujours de coutume.

 

Ce remplacement là, qui devait durer jusqu'à la fin de l'année, était très intéressant, mais il n'a duré que 4 semaines avec les vacances de mars au milieu. Quand j'ai demandé juste avant les vacances si le remplacement continuait, on m'a dit « Oui,mais attendez que l'on vous rappelle ». Mais j'avais préparé un cours de 5ème bilangue pour le lundi de la rentrée à 8 heures du matin, avec ma collègue d'anglais, c'était un cours d'anglais durant lequel elle m'avait demandé d'intervenir en allemand. Je suis rentrée en catimini dans l'établissement, dont je n'avais d'ailleurs pas encore rendu les clefs, pour aller faire cours avec ma collègue; mais les élèves m'ayant vu, j'ai dû prendre les autres classes qui me le demandaient et je leur ai fait cours. Le proviseur (c'était une cité scolaire) s'est rendu compte à midi que j'étais là, mais après avoir hésité, m'a autorisée à faire cours l'après-midi, j'ai eu la prolongation du remplacement le lendemain pour 15 jours les 15 jours de vacances ayant compté dans le mois de congé de ma collègue. Jusque-là le proviseur était affable, mais j'ai demandé un congé pour passer l'écrit de l'agrégation externe la semaine suivante, le vendredi avant mon départ pour l'agrégation il a trouvé à redire sur le travail sur les nombres que j'avais donné à faire aux 5ème pendant mon absence. Je l'ai dit à ma collègue de bilingue anglais, qui a donné à faire le même travail en anglais! Alors que deux jours avant il avait trouvé la petite chanson de ma messagerie très agréable au téléphone. J'ai d'ailleurs tout comme au premier trimestre suivi les cours de chorale du collège et j'ai eu des éloges de mon collègue pour ma voix qui après les vacances de février s'était rétablie. Je l'avais ré-éduquée moi-même avec les vocalises que j'ai apprises au cours de chant il y a une dizaine d'années.

 

Mes dons pour le chant ne me valent pas que des éloges. Au premier trimestre, j'ai eu des ennuis avec la principale adjointe, parce que mes élèves avaient avancé leurs chaises en cercle autour de moi pour écouter et apprendre les Noëls que je leur chantais (J'avais choisi des Noêls sans religion et traditionnels, donc du domaine public en allemand, je chante bien sûr en allemand, dans les autres langues il y a des adaptations, pauvres collègues d'anglais!). Elle l'a vu par la fenêtre, qu'est-ce qu'ils ont pris comme eng....ade, tout comme ceux qui à la fin du remplacement avait voulu prendre une photo souvenir de moi. Et moi, j'en étais confuse.

 

Alors que je me trouvais bien sur ce remplacement (pas trop de route à faire 40 km AR, ce n'est rien à côté des postes sur deux établissements à 80 km (160 km AR) que l'on me demande d'habitude, le Vendredi, le proviseur me dit, que le rectorat a nommé quelqu'un d'autre sur le poste, un homme, me dit-on; Je passe donc mes heures du vendredi après-midi libre à préparer des feuilles dans lesquelles j'explique ce que le collègue doit faire dans chaque classe, selon les indications que m'avait donné la professeure que je remplaçais. A remettre tout en place, les livres, les cassettes, à remettre à la loge les livres que la collègue m'avait prêté, à remettre les clefs à l'intendance, mais ils sont déjà partis,; dommage, que ce remplacement est fini, pas trop loin de chez moi, des élèves gentils, des 5ème et 6ème bilangue à 30 par classe, sages comme des images et travailleurs, agréables, participants au cours d'une façon posée. Malgré la quantité de travail : sept classes sur six niveaux, collège et lycée, cet établissement me plaisait, en plus je ne devais plus aller d'un établissement à l'autre, ni predre 36 trains et me lever trop tôt, pour commencer à 8 heures, le train était à 7 heures 16, et j'arrivais encore 20 mn à l'avance, avec 5 minutes à pieds entre la gare et la cité scolaire.

Voilà ce à quoi l'on m'a arrachée.

 

Quelques jours plus tard, un principal adjoint me téléphone. C'est à nouveau Tombouctou, le pire que l'on puisse imaginer : deux collègues de ZEP, dont l'un est dans une ville que je connais à peine de nom, à l'autre bout de ma zone de remplacement, à 90 km environ de chez moi (180 km AR par jour) et 125 km de mon collège de rattachement qui est aussi dans ma zone de remplacement dans la ville où je fais mes cours du samedi à des parents et grand-parents d'élèves, l'autre est dans la ville voisine, qu'il faut traverser entièrement pour aller d'un établissement à l'autre. Je dis au principal que je ne peux pas venir en voiture; ah, fait-il, je vais voir si vous pouvez le faire.. il regarde les horaires de bus et s'aperçoit qu'en quittant l'autre établissement à midi entre les cours (il y a à peine une heure pour faire la route entre midi), j'arriverais en retard dans son établissement. C'est le genre d'établissement où l'on n'aime pas garder les élèves en permanence quand le professeur arrive en retard. Alors il me téléphone de nouveau et me dit que non, que au moins deux fois par semaine, j'arriverais trop en retard et il me libère du remplacement.

 

Résultat des courses : au mois d'avril, sans que je le sache, plus de la moitié du salaire tombe à l'eau ... d'habitude, quand je n'ai pas de remplacement, je suis payé un salaire fixe sans plus (sans les indemnités auxquelles j'aurais droit en tant que TZR, mais que je ne perçois jamais). Alors que le principal adjoint m'avait bien dit qu'il me libérait du remplacement et que j'étais disposée à le faire. C'est le principal adjoint d'un des deux établissements qui n'a pas voulu que je fasse le remplacement. J'étais disposée à prendre le train à 4 heures et demi du matin, vers cette grande ville, j'avais calculé qu'il y avait deux trains à prendre jusqu'à cette ville, puis la ville à traverser entièrement avec un tramway sans rails et un bus de ville, puis revenir avec le bus et le tramway sans rail (c'est là que le principal m'a dit que je devrais l'attendre 30 minutes), et ensuite un car du conseil régional jusqu'à la petite ville en question, revenir avec le car le soir jusqu'à la gare, et rentrer chez moi avec deux trains et une correspondance, peut-être vers 20 heures pour repartir à 4 heures du matin.

 

Enfin, vous avez compris : quand je n'ai pas de remplacement à faire, je suis payée et quand j'ai un remplacement à faire, s'il est impossible à faire à cause de la route , on m'enlève le salaire équivalent à la durée du remplacement, sans m'en proposer un autre faisable à la place.

 

Le principal calcule : vous n'avez pas de voiture (il n'est pas stipulé dans les réglementations de l'éducation nationale qu'on est obligé d'avoir le permis pour être professeur, ni pour être TZR de courte durée,; au contraire, sur les bordereaux de remboursements pour les stages de formation continue, il est écrit : remboursement sur la base de la SNCF 2ème classe, utilisation du véhicule personnel, seulement sur autorisation du recteur.

 

Le problème est que pour les remplacements, il font toujours les ordres de mission avant de savoir si le remplacement est réalisable ou non sur le plan des trajets travail-domicile et entre les établissements.

 

Enfin, je me dis que deux collèges de ZEP en plus en étant fatiguée d'un lever très matinal, je l'ai peut-être échappé belle; peut-être que comme souvent dans ce genre de collège j'aurais eu des rapports sur mon manque d'autorité, mais c'est trop facile de faire de tels rapports sur des collègues qui sont certes placés comme bi-admissibles entre les certifiés et les agrégés, mais qui pour les élèves et les parents ne sont que des remplaçants.

 

D'ailleurs, dans le collège du premier trimestre, où ils rechignaient* à apprendre les verbes forts, même les LV1, des élèves m'ont dit plusieurs fois : « De toutes façons, vous n'êtes qu'une remplaçante », alors que certifiée par concours externe et bi-admissible à l'agrégation interne (et depuis aussi externe), je suis placée plus haut qu'elle qui n'était que certifiée par liste, je la connais depuis longtemps. Mais elle a changé de nom, étant veuve, elle a repris son nom de jeune fille.

 

Après les vacances de Pâques, on m'appelle pour un nouveau remplacement, à 80 km de chez moi environ (Glouglou Cartes dit 50 km, mais je pense que c'est erroné puisque c'est presque dans la ville du remplacement qu'on voulait me faire faire précédemment). Deux trains à prendre, plus le trajet jusqu'au train et le trajet à pied jusqu'à l'établissement, pour quelqu'un en forme entre 20 et 30 mn de marche à pieds, pour moi, 40 mn; au bout de quelques jour on s'apercevra, qu'un autocar peut s'arrêter à la gare, arrêt qui était jusqu'ici omis par les cars, mais qui grâce à moi et malgré une gare routière à cinq arrêt bien matérialisés, n'ignoreront plus l'arrêt gare, ce qui fera qu'au bout de quelques jours, le nombre de gens qui prennent le car à ces arrêts va augmenter. Donc pour atteindre cette cité scolaire où je fais le remplacement en lycée, il me faut prendre un bus, deux trains, et un car. Mais en partant de la maison vers 5 h 30 du matin, j'y arrive quand même.

 

Je préviens le proviseur que je vais passer des examens à l'université pendant le remplacement, j'étais d'ailleurs à la 1ère session du deuxième semestre quand j'ai reçu l'ordre de commencer le lundi suivant. Et quinze jours plus tard, j''avais déjà la 2ème session du 1er semestre (que j'ai brillamment réussie) et après une semaine de cours la 2ème session du 2nd semestre (que j'ai moins brillamment réussie, mais réussie quand même, pendant que le lycée était fermé pour le baccalauréat). Le lycée/collège d'une très grande modernité est immense en surface au sol; il faut bien marcher 10 minutes pour aller de l'entrée ou de la salle des profs située à l'étage entre le lycée et le collège (elle sert aux deux), jusqu'à ma salle en rez-de-chaussée tout au bout du bâtiment lycée, dix minutes j'exagère peut-être un peu, mais à mon rythme au moins cinq; heureusement que ce n'est pas un collège et que je ne doive pas aller chercher les élèves dans la cour. Sinon, il faudrait bien toute la récréation pour arriver jusqu'à la classe.

 

Le lycée est assez agréable, mais les moyennes sont déjà faites quand j'arrive, car la collègue a tout fait avant de partir et par conséquent, dans certaines classes cela sent la fin de l'année. J'ai dû donner quelques retenues dans deux classes, les cinq autres travaillaient bien, mais je n'ai pas eu les terminales très longtemps. Ils étaient dans l'ensemble beaucoup plus faibles que le lycée où j'étais en février/mars. Ne savaient aucun verbe fort en lycée alors que je les avais déjà fait avec mes troisièmes du début de l'année, ne savaient pas comment on formait un participe 2. Ignoraient totalement des petits mots qui veulent dire « aussi », « encore » « beaucoup », « un peu », même en première/terminale.

 

Quand je suis revenue après l'écrit du bac, pendant lequel le lycée était « fermé », et après ma 2ème session de 2nd semestre (le proviseur adjoint m'a bien dit qu'il ne me donnait ni surveillance, ni correction, ni oraux), il n'y avait plus personne, ni collègues, sauf au collège, ni élèves, mais je suis venue quand même pointer et j'ai passé toutes mes heures de cours virtuelles dans ma classe à préparer des heures de lycée pour l'an prochain. Et j'ai mangé les repas que j'avais payés d'avance dans ma carte à puces à tout faire : photocopies, ouvrir et fermer la porte du lycée hors des heures d'ouverture, ouvrir la barrière voiture dont je n'avais pas besoin, réserver les repas (payés d'avance, il fallait faire remplir la carte à l'intendance) et payer les repas à la cantine. C'est comme la carte d'étudiant, qui sert aussi de carte de bibliothèque (elle enregistre les livres empruntés) et de carte de CROUS pour les repas, et pour les cafétarias; on les recharge avec la carte bleue à un distributeur. Cela me fait penser à des textes de BTS que l'on donnait aux étudiants dont j'avais la charge dans les années 90 dans lesquels on annonçait la disparition future de l'argent liquide.

 

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« Rechigner » n'est pas du langage parlé, mais du langage très littéraire. J'avais fait les frais de ce mot, alors qu'à mes débuts pédagogiques j'avais écrit en appréciation trimestrielle « Rechigne au travail », mais le directeur avait vérifié dans le Littré et l'on s'était rendu compte que c'était un mot du XVIIème siècle, noté comme « très littéraire ».

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Donc, voilà ce que c'est d'étudier une matière que depuis quelques années tout le monde est obligé d'enseigner dans le cadre de sa matière, même sans formation préalable et sans connaissance dans cette matière, et que l'on suit par correspondance en dehors de son enseignement, par souci d'enseigner la matière en connaissance de cause : des retraits sur salaire impromptus quand vous allez passer vos examens.

 

En fait cette matière est utile à l' éducation nationale, mais en récompense, on veut me décourager de continuer à l'étudier, même si j'ai réussi mes examens de première année (en une seule année, il y a des étudiants à temps complets sans travail professionnel qui ne réussissent jamais cette année-là) me faisant des retraits sur salaire lors des examens en. On veut inscrire à ma place d'autres collègues qui, comme à l'époque où je suivais une formation d'agrégation d'allemand à l'université sur mon temps libre, essentiellement le mercredi, car on me donnait encore le mercredi à l'époque, pas toujours, mais souvent, auront des congés formation payés à temps complet. Pour l'agrégation, on m'a refusé trois fois le congé formation, alors que certains collègues avait deux années en suivant 6 mois de congé formation, et j'étais admissible, alors qu'ils ne l'étaient même pas!!!!! Une victoire pour moi qui travaillait alors qu'il ne travaillait pas. Une collègue en congé formation d'un an a passé son année à s'acheter une nouvelle maison et à l'arranger au lieu de travailler sur son agrégation et n'a pas été admissible.

 

Ces collègues que l'on va mettre en congé formation avec salaire complet pour qu'il fasse la même matière que moi, on va les mettre en 3ème année directement pour qu'ils soient placés devant moi qui ai réussi les examens de première année, ou bien directement en master 2 de cette matière,sur ordre du recteur d'académie, comme cela on aura des personnels plus compétent que moi en la matière, mais qui n'auront aucune base méthodologique; comme on l'a fait jusqu'ici, le jour où j'ai été nommée comme certifiée par concours sur un poste lycée, on a nommé une ancienne auxiliaire devenue adjointe d'enseignement, devenue certifiée sans inspection sur le poste de bts deuxième année (excusez l'absence de majuscule, elles viennent de disparaître de mon ordinateur, pendant que j'étais à la cuisine et que mon époux est passé devant l'ordinateur, mais ce n'est pas lui qui met mes affaires en panne, il en a juré ses grands dieux, il est retraité et ne fait plus rien à longueur de journée, il dort ou bien il écoute la radio, j'ai toujours refusé d'avoir une télévision, sinon, il passerait sa vie devant); l'ancienne auxiliaire devenue adjointe d'enseignement, puis certifiée sans inspection, a été chahutée cette année-là et c'est moi qui est pris la relève des deuxièmes années de bts, alors qu'elle prenait les premières années, jusqu'à ce qu'on me boute hors du lycée par mesure de carte scolaire et je n'ai plus eu de bts depuis; elle n'a même pas de master, ni de maitrise comme je l'ai maintenant, n'a jamais passé l'agrégation; (je n'ai plus que des ; sur mon ordinateur et plus de points, excusez m'en et pourtant, je ne suis pas branchée sur internet, je travaille sur traitement de texte, qui m'espionne,) plus de points d'interrogation, mais des virgules;

 

j'ai donc travaillé jusqu'à presque la fin de l'année, jusqu'au vingt-deux juin; je n'ai pas eu de remplacement pour la dernière semaine, si c'était possible sur le plan des transports en commun, j'aurais été libre pour les faire, car les examens étaient finis, mais mon lycée  a dit que le remplacement était fini, et que je devais rentrer chez moi et ne plus revenir, d'ailleurs la collège n'était en congé maladie que pour cette période là et reprenait le travail le vingt-trois juin, sans élèves, c'est un bon calcul, elle aurait dû rentrer une semaine plus tôt, car les élèves et les collègues avaient déjà tous disparu; comme j'avais été à la pré-rentrée du premier septembre, dans mon collège de rattachement, j'ai travaillé toute l'année;

 

trois remplacements faits entièrement;;;

deux concours d'agrégation échoués d'un chouîa à l'écrit,

pas d'absence pour les cinq journées de formation auxquelles j'aurais eu droit,

elles ne servent de toute façon à rien pour les inspections,

au contraire!

Des journées de travail faites en étant malade,

un écrit d'agrégation passé en étant malade (grippe, pneumonie, laryngite, etc;;;),

avoir failli mourir d'étouffement en décembre:janvier,

des levers entre quatre et cinq heures du matin,

des couchers jamais avant une heure de la nuit,

et être taxée de ne pas travailler assez,

des nuits blanches à travailler,

des kilomètres et des kilomètres de train,

des kilomètres et des kilomètres de bus,

des kilomètres et des kilomètres de taxi,

des kilomètres et des kilomètres de cars régionaux,

pas remboursés,

alors que l'on rembourse tous les déplacements du recteur,

qu'on lui paie un pot, le café et les petits gâteaux quand il va quelque part,

on peut dire que je vois du pays,

on m'envoie travailler dans des bleds dont je ne connaissais même pas le nom avant,

on a dit que j'étais surdouée, alors on m'envoie constamment sur ;;;;;;;

qui est très loin de mon domicile,

sur ;;;;;;; qui est à quatre vingt dix kilomètres,

cent quatre vingt dix aller-retour,

parce que je suis surdouée,

alors que les tzr de ;;;;;;; on les envoie chez nous;

 

tous les bus, les cars, les taxis, les trains,

je les prend avec mon époux retraité

qui a peur que dans les grandes gares, je me fasse attaquée;

 

cela fait double tarif en frais de déplacement,

qui ne sont jamais remboursés,

à qui profite cet argent,

à qui profitent les retraits de salaire,

enlevés pour des services non faits imaginaires dans l'esprit du rectorat

car quand un principal dit qu'il ne veut pas de vous

parce que vous arriveriez en retard,

ce n'est pas de votre faute;

j'aurais bien pu ne faire que le collège du matin, mais on m'a enlevé les deux d'un coup;

 

la prochaine fois, je prends le train, je vais sur place, je fais mon service du matin, je cherche le bus pour l'après-midi et quand arrive l'heure du cours je téléphone que j'arrive en retard par la force des choses comme cela on ne me taxera pas de ne pas faire le remplacement; après tout il vaut mieux arriver en retard tous les jours par la force des choses que d'avoir des retraits sur salaire parce qu'on ne peut pas faire le remplacement, cela ne fait baisser que la note administrative; il vous dira : vous devez respecter les horaires, je dirai : j'ai respecté l'horaire du collège du matin et les horaires de train et de bus, nul n'est tenu à l'impossible; après tout, ils pourraient faire un changement d'horaires; un arrangement d'horaires pour que je puisse faire les deux collèges;

 

quand je me suis plainte, de devoir faire cent quatre vingt kilomètres pour une heure de cours au milieu de la journée et j'ai demandé à changer cette heure, on m'a répondu que c'était impossible de changer les horaires;

si je propose de rattraper les heures quand je passe des examens,ou des concours, on me répond que c'est impossible, que j'ai des groupes avec plusieurs classes, alors je dis, je peux rattraper l'heure en plusieurs fois ce qui me fait trois heures au lieu d'une et pour rattraper les heures d'une semaine de dix huit heures, soixante heures de cours à rattraper; à chaque fois que je propose un arrangement horaire, à chaque fois on refuse;;;

 

vous n'allez pas dire que ce n'est pas du harcèlement moral (mobbing en anglais et en allemand), quand une seule personne comme moi est harcelée par beaucoup de personnes (principaux, inspecteurs, recteur, responsables de la dpe du rectorat, c'est vraiment du harcèlement moral); alors que une seule personne comme moi ne peut pas harceler le lobby du rectorat et des petits chefs d'établissement;

 

j'ai l'impression qu'une certaine madame h;;;;;;;;;;;;;;n, auteur de plusieurs livres sur la question, se sert de moi pour son expérimentation sur le harcèlement moral (mobbing) des professeurs dans le secondaire et le harcèlement moral (mobbing) des étudiants à l'université; en pensant que je suis assez solide pour ne pas me suicider; ou plutôt que j'aime trop la vie pour ne pas me suicider; et ensuite elle recopie, au détriment des droits d'auteur auxquels je pourrais avoir droit, mes écrits;

 

je n'ai plus mes trois derniers bulletins de salaire pour éventuellement demander ma retraite, ce que le recteur souhaite de tout coeur, mais j'ai le droit de travailler jusqu'à soixante cinq ans, et je tiendrai bon, mon père est un survivant des camps de concentration, et même d'extermination, rawa-russka était un camp d'extermination où il n'y avait qu'un robinet d'eau pour quatre mille prisonnier, qui ne donnait que quelques gouttes d'eau à la fois, où les prisonniers faisaient fondre la neige pour boire, il a tenu bon dans ces conditions on ne peut plus adverses, le recteur ne connait pas la trempe qu'on les gens de mon sang; à son enterrement catholique, on a chanté l'internationale dans le fond de l'église, c'était les anciens de rawa-russka; il n'était pas communiste, il avait répondu à l'appel du dix huit juin; il s'était évadé trois fois d'allemagne, avait essayé de rejoindre le maquis, vous ne connaissez pas ceux de mon sang, monsieur le recteur, votrre mémoire restera comme étant celle d'un assassin, d'un harceleur moral, la mienne restera comme étant celle d'une héroîne;

 

à partir d'aujourd'hui (nous ne sommes pas parti en vacances à cause du mois de salaire qui me manque et de tous les trajets en taxi que vous m'avez fait faire cette année), je fais la grève de la faim pour obtenir les salaires que vous m'avez enlevé et mes frais de déplacement et indemnité de tzr, de toute façon, je pèse cent quarante kilos dont je ne sais me défaire, j'ai des réserves adipeuses à consommer et le jeune sera parfait pour y parvenir;

 

j'étais en train de faire mon dossier d'études par correspondance, il fallait trois bulletins de salaire, quand j'ai vu deux mille huit cent euros sur le papier, j'ai cru que mon salaire avait augmenté de cent euro et d'un seul coup, en bas à droite, je vois : mille quatre cent et mille trois cent € comme total;;;; stupéfaction, mon mari m'avait caché mes bulletins de salaire et les relevés de compte et je dépensais comme avant, sans savoir qu'il y avait moins d'argent,d 'autant plus qu'il est retraité et que ses revenus, maintenant largement inférieurs aux miens ont baissé de moitié; je suis contre la plupart des médicaments allopathiques (d'ailleurs beaucoup ont été interdits), contre les pilules du bonheur, anti-dépresseurs et autres qui d'après certaines expériences incitent au suicide et à la longue rendent fou; je suis contre la médecine du rectorat qui a détruit ma carrière de prof de lycée; qui m'a mise sur les routes par perte de mon poste donné un à jeune agrégé aux longues dents venu de l'académie de lyon; mais pourquoi me mettre dehors alors que l'on a soi-disant besoin de remplaçants en allemand et qu'on en trouve plus, que certains lycées attendent plusieurs semaines avant d'en trouver un, et ensuite vous boutent hors de leurs murs en s'excusant parce que le rectorat en a trouvé un autre; et vous éloigne à nouveau de chez vous en vous mettant cinquante kilomètres plus loin; pourquoi me mettre dehors et pleurer ensuite pour avoir des remplaçants d'allemand, l'année suivante;

 

quand je serai retraitée, ils diront : « et cette tzr d'allemand, où est celle-là, ah! Elle n'est plus là!  Dommage! Je n'ai personne d'autre en ce moment » tiens, les majuscules reviennent quand j'utilise des guilemets! La ponctuation semble être la bonne; ils ne croient quand même pas que quand mon clavier sera redevenu normal, je vais m'amuser à corriger la ponctuation et les majuscules!

 

finalement, monsieur le recteur, celui qui trinque le plus financièrement dans l'histoire, c'est mon mari; je ne fais pas de chichis, je ne me maquille jamais, je ne fume pas, je ne bois jamais de boissons alcoolisées, mais j'aime lire, j'aime me cultiver et cela coûte cher; les revues coûtent cher, les livres coûtent chers, mais j'aime m'instruire, les études coûtent de plus en plus chère, mon université a terriblement augmenté ses droits pour les étudiants par correspondance dont je fais partie; (ils auront donc moins d'inscrits et vont encore augmenter les droits), je ne mange pas de viande, c'est plus cher que les oeufs et le poisson, je suis fidèle à mon mari avec lequel je suis mariée depuis quarante ans, et qui commence à être âgé, maintenant, je ne fais pas de dépenses médicales inutiles comme toutes ces collègues soi-disant malades que je remplace et qui sont malade parce qu'elles ont bu de temps en temps un verre d'alcool et qu'elles ont fumé trop de cigarettes, alors cela leur donne le cancer; je fais de temps en temps de la musique (un collègue agrégé m'a dit que c'était un défaut et que cela m'empêchait de réussir l'agrégation, alors je n'ai plus joué de musique pendant ces deux dernières années);

 

la droite ne m'avait presque jamais fait de retrait sur salaire, il me faisait des berufsberbote (interdictions professionnelles à caractère politique pour ceux qui ne sont ni de droite, ni d'extrême-droite) sans diminuer mon salaire, la gauche staliniste qui vient de m'enlever un mois complet de salaire, (deux fois un demi-mois) qui est actuellement au pouvoir en france est pire que la droite nazie de l'empereur entreboues, avec lui on était payé à ne rien faire, avec la gauche staliniste stakhanoviste, on doit travailler plus que c'est possible, faire des trajets impossibles, etc;;;

 

ils veulent me faire démissionner avant la retraite pour ne pas payer ma retraite de fonctionnaire, je ne peux pas me mettre en retraite dans trois mois, car j'ai déchiré les trois dernies bulletins de salaire que j'ai reçu (mars-avril, mai), ils sont en morceau et ce qui en reste est tout frippé, j'ai fait une crise de nerf quand j'ai vu les chiffres de mille trois cent et mille quatre cent euros; j'ai pleuré, hurlé jusqu'au ciel; renvoyé mon mari qui essayait de me parler, il m'a caché cela depuis le mois de mars, je ne le supporte plus, je vais être obligée à cause du recteur de me séparer de mon mari, non content d'avoir brisé ma carrière, il a brisé mon couple, car dès que je vois mon mari, qui est un faux jeton, un cachottier, je hurle sur lui; je vais devoir divorcer, à cause du rectorat après avoir fêté sans grand ambage (pas d'alcool, pas de repas, rien;;;), notre quarantième anniversaire de mariage; le rectorat a réussir à détruire un couple marié depuis quarante ans;

 

mon mari qui avait soixante cinq ans et demi quand il a pris sa retraite, répond aux gens qui lui reprochent de ne plus travailler : on m'a mis à la porte! Ah ah, qu'avez-vous fait de mal;; ils m'ont trouvé trop vieux, pour limite d'âge; ah ah;;; pourtant vous êtes encore jeune;;; j'ai soixante six ans et demi, répond mon mari;;; ah et vous ne pouvez plus travailer,, et bien non, ils ne veulent plus de moi, pourtant il était encore en forme, il aurait bien continué quelques années, ils voit encore ses anciens élèves quand je vais faire mes cours du samedi, je le lui a reproché, comme tzr, je nai pas d'anciens élèves, je n'ai pas assez de temps pour faire vraiment leur connaissance, alors qu'il les a eu pendant plusieurs années, comme moi avant; souvent on me fait changer de remplacement, juste au moment où je commençais à savoir toutes les noms sans me tromper;;; comment voulez vous faire un suivi dans ces conditions; juste après avoir fait la connaissance des parents aux réunions de décembre, avoir parlé de leurs enfants qui diront à ma collègue qui n'a pas souhaité me rencontrer, madame bêtie vous avait dit à propos de ma fille que;;; j'ai dû partir ailleurs, avoir d'autres élèves;;;

 

mesure demandée le limogeage du recteur de l'académie en question, ancien professeur d'université, son interdiction de reprendre son ancien métier d'enseignant, sa mutation dans une autre académie, lui faire faire beaucoup de déplacement sans remboursements de frais de déplacement comme c'est le cas depuis dix ans pour moi et lui donne qu'un demi-traitement en le faisant travailler à temps complet;

 

 

 

bêtie

 

pour bêtie,

domino,

 

(je ne sais pas si on peut cautionner ses dires;;;mais bêtie, c'est david contre goliath, mais elle aura tellement souffert des administrations durant sa carrière de professeur, qu'elle ira au ciel et ceux qui l'ont harcelée iront en enfer;;; pour l'éternité )

 

(après avoir écrit son journal comme ci-dessus, bêtie a trouvé le repas préparé par rapidy, elle a jeté l'assiette par terre, rapidy a même cru qu'elle avait cassé en même temps un bol resté unique en son genre; l'assiette creuse qui est l'une des dernières d'un sevice en duralex marron acquis il y a quarante ans, au début de leur mariage, a fait son temps, elle est morte de sa belle mort cassée en mille morceaux alors qu'elle aurait pu vitre plus longtgemps que bêtie et rapidy; les objets nous survivent; )

 

puis bêtie a dit a rapidy que de toutes façons, elle faisait la grève de la faim, qu'elle n'avait pas besoin de ses repas; et elle est allée hurler si fort dans les toilettes que sa gorge de chanteuse est devenue toute rugueuse et lui fait mal; et elle a mal, mal, mal à cause des cachotteries de rapidy concernant son salaire, et sa retraite qu' apparemment il ne perçoit pas régulièrement, et dire qu'ils sont allés six fois à l'hôtel cette année, deux fois pour les écrits d'agrégation et quatre fois pour ses semaines d'examens universitaires, quand elle commence à 8 heures 30; elle a dû même passer deux nuits en plus à l'hôtel pendant ses examens à cause de la grève des trains;

 

pourquoi, elle ne fait pas pareil quand elle va sur ;;;;;;;;;; pour ses remplacements; parce que si elle allait à l'hôtel pour ses remplacements presque toute l'année, cela coûterait trop cher et ce ne serait pas une solution pour faire les parcours inter-établissements; pourquoi elle ne loue pas de chambre ou de studio en ville, parce que pour son domicile conjugal qu'ils ont acheté depuis belle lurette, pas une très belle maison, juste une maison à deux mitoyennetés dans une cité ouvrière, achetée bon marché à une usine, il y a plus de vingt ans; une affaire à l'époque; pour la maison, elle ne paie que les charges,mais le voisin insiste pour qu'ils réparent leurs chenaux (les espèces de canaux au bord du toit qui débordent ou ne seraient plus étanches et font ruisseler de l'eau entre les deux maisons); et pour un studio dans les villes d'exercice, il faut payer deux mois de caution et annoncer que l'on s'en va deux mois avant la fin du bail; donc, avec des remplacements de deux semaines à deux ou trois mois, c'est impossible !

 

Imaginez un peu, au mois de septembre on la nomme à tombouctou 1 et tombouctou 2; elle prend un appartement à tombouctou 1 alors qu'elle est nommée pour trois semaines, bail de trois mois, au bout de trois semaines, son remplacement est fini, elle paie encore son loyer pendant deux mois et un nouveau loyer à tombouctou 3 où elle vient d'être nommée, avec un bail de trois mois, deux loyers à payer en même temps, quinze jours plus tard, on la nomme à tombouctou 4 et 5, elle paie trois loyers en même temps, ouf, au bout de 3 semaines, elle n'a plus que deux loyers à payer, mais on la renomme à tombouctou 1 et 2 où son bail vient de se terminer;;;;; voilà ce que sont les remplacements de courte durée que l'on prône pour elle;

 

;;;;;;;;;;;;:;;;;;;;;;;;;;;;;;;

 

le harcèlement constituerait à lui dire maintenant : vous pouvez louer une maison! Alors qu'ils sont propriétaire depuis 20 ans;

 

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bêtie pourrait faire intervenir un syndicat, comment donc, tous les syndicats sont pour la retraite à 60 ans; quand bêtie dans les années qui ont suivi la perte de son poste en lycée pas trop loin de chez elle (quatorze kilomètres et demi seulement), retrouvé un poste en lycée en juin, annoncé pour septembre par un syndicat, le même syndicat lui a dit trois jours plus tard, je regrette, mais le poste a été donné à une autre collègue qui vient d'avoir une mesure de carte scolaire, la collègue devait déménager elle venait d'une distance de 100 km, alors que j'habitais à 16 km, il y avait peut-être d'autres postes plus près de chez elle;

 

en attendant d'aller à la soupe populaire avec rapidy pendant leur retraite, bêtie fait la grève de la faim pour que le recteur lui rende son argent et lui paie toutes ses idemnités de tzr qu'il lui a enlevé systématiquement, même quand les remplacements étaient bons, depuis 10 ans que bêtie est tzr;

 

avant quand on passait ses examens universitaires, on gardait son salaire, il paraît que depuis cette année scolaire seulement, parce que et uniquement parce que l'on sait que bêtie aura au moins deux semaines d'examens universitaires dans l'année, on enlève le salaire pendant la période d'examen pour empêcher les professeurs de se cultiver et de se perfectionner en faisant des études complémentaires!!!

 

la socialisme stalinien actuel en france, contrairement au socialisme à visage humain de mitterand, jospin et jack lang (bêtie appréciait particulièrement ces deux dernières personnes), durant lequel bêtie n'a pas été inquiétée,, fastes années 90, où elle était montée en flèche comme jury de bts durrant huit années consécutives;

 bêtie va s'immoler le 1er septembre devant le rectorat sur l'autel de la défense de la l'nseignement de 'allemand si le recteur n'a pas remis d'ici-là ses deux demi-mois de salaire enlevée et ne lui a pas écrit des lettres d'excuseq en bonne et due forme, payé ses frais de déplacement de tzr, ignorés par lui depuis  11 ans,  en bonne et due forme;

bêtie qui avait une voix magnicique que les élèves disent "comme une chanteuse d'opéra" et que l'inspecteur dit : "de faible niveau  sonore", s'accompagnant à la guitare, faisant aimer ainsi l'allemand à ses élèves; elle a fomé deux bons professeurs d'allemand, l'un est dans le nord, l'autre dans la meuse; sa professeure d'université commune a dit "qu'ils ont été à bonne école"; ;;

bêtie a commencé à tout casser dans sa maison depuis qu'elel a vu les bulletins de salaire avec le salaire tronqué de sa moitié;

bêtie est fonctionnaire, titulaire en zone de remplacement, elle a le droit légal vu son année de naissance de travailler jusqu'à 65 ans contrairement à ce que disent les syndicats qui ont fixé la retraite à 60 ans quelque soit le nombre de trimestre de cotisation;

en plus,ellen'a pas été prévenue d'avance du retrait de salaire; enfin, comme elle ne passe plus l'agrégation vu qu'ele n'a plus que deux ans à travailelr et qu'il sera trop tardpour la faire homolguer par un stage, stage d'aggrégation qui lui aurait permis d'avoir la tutelle pédagogique que voulait l'inspcegteur d'il y a 12  ans;

domino

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