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samedi, 18 janvier 2014

Postes sur plusieurs établissements en dépit du bon sens géographique.

Du journal de Dummie

Dans l'article que Doofie a mis en lien dans l'article précédent, il y a une erreur : un TZR à remplacements de moyenne ou courte durée (3 semaines à 6 mos théoriquement), n'est pas obligé de déménager à chaque remplacement.

Tout son service doit être réalsable à partir de son domicile,situé en principe dans sa zone de remplacement, c'est à dire en partant de chez lui tous les matins et en rentrant tous les soirs.

Un TZR n'est pas forcément un jeune qui vit dans des locations. Un TZR peut être un ancien titulaire d'établissement qui a eu une mesure de carte scolaire et s'est retrouvé en zone de remplacement suite à la suppression de son poste. Bêtie par exemple, s'est retrouvée TZR à l'âge de 52 ans. Après avoir commencé sa carrière dans des collèges, elle et son mari ont acheté leur maison alors qu'elle avait un poste établissement dans un collège du coin. Puis elle a réussi à se faire nommer (par mutation ministérielle, c'était avant la décentralisation),dans  un lycée du coin. Elle a enseigné en lycée pendant treize ou quatorze ans. Puis s'est retrouvée TZR. Au début, sa zone de remplacement étant plus petite, on l'a nommée que dans le coin et toujours sur des lignes directes de train (c'ést à dire qu'elle pouvait faire le trajet à pied jusque dans les collèges à la decente du train, un gage pour qu'elle n'ait pas trop de problèms par verglas et neige.

Pendant qu'elle était sur les postes fixes en lycée Rapidy et Bêtie ont fini de payer leur maison, qu'ils ont payé en dix ans, moyennant certains sacrifices financiers. Une maison assez simple, des années 60, avec deux mitoyennetés, un garage en dessous et trois chambres et une salle de bain en haut, bref, le même type de maison qu'elle avait habitée dans sa jeunesse. Un tout petit jardinet devant et un jardin de 7m x 14 m derrière.

Rapidy ont pensé vivre là jusqu'à la fin de leurs jours et y couler une vieillesse heureuse. Au début quand Bêtie était sur poste fixe, elle avait le temps de faire le ménage et le jardin, les voisins ne râlaient pas, même à l'occasion, ils nous donnait un coup de main pour des travaux.

Mais Rapidy a eu un complément d'horaire à 60 km de la maison, à 90 km de son premier établiseement, heureusement l'établissement était en ligne directe de train et à 5 mn de la gare. Il pouvait jondre les deux établissements moyennent 10 mn de marche jusqu'à la gare de l'établissement 1 et 5 mn de marche depuis la gare d'arrivée jusqu'à l'établissement 2. Par rapport à ce que l'on demande actuellement à Bêtie^: prendre le car à la descente du train et le soir reprendre le car pour aller à la gare, c'"était beaucoup moins compliqué. Cet établissement de complément d'horaire est d'ailleurs tout près de l'un des établissements où l'on veut envoyer Bêtie maintenant, on se demande si on n' a pas cru que l' établissement où Rapidy avait fait un complément d'horaire et où il était devenu assez connu,vu qu'il avait dû s'occper d'échanges scolaires, situé loin de chez eux (60 km) aurait été près de chez eux, parce que  on donne maintenant à Bêtie un complément d'horaire près de cet établissement là, près si l'on veut puisqu'il est dans une autre ville que l'on atteint en car à partir de la gare qui était situé près de lancien établssement de compléemnt d'horaire de Rapidy.

Rapidy accompagnant Bêtie maintenant sur tous ses déplacements, mais avec les transports en commun, comme ils les a toujours pris, est-ce qu'il ne va pas aller passer encore sa journée avec des anciens collègues auxquels au début de l'année et de sa retraite, il téléphonait pendant des heures? Sans forfait, dépensant une partie du salaire de Bêtie, puisque comme retraité, il ne gagne plus grand chose.

Bon, pendant le temps où Rapidy avait ce complément d'horaire, très mangeur de temps pour deux classes, puiqu'il devait faire l'échange soclaire et pour cela a parfois été absent de la maison pendant une semaine d'affilée, juste au moment où Bêtie avait à faire des trajets compliqués (une fois, elle a même dû faire face à une grève de train pendant une telle période), Rapidy a perdu l'habitude qu'il avait étant jeune, de prendre le balai dès qu'il voyait de la poussière par terre ou de prendre le chiffon à épouseter dès qu'il y avait un gfain de poussière sur un meuble, une manie hétitée de sa mère. Et il n'a plus rien fait à la maison; pendant qu'ils faisait ses échanges scolaires, c'état comme si Bêtie n'existait plus, il lui marchait sans cesse sur les pieds, criait sur elle, si elle était un peu en retard, tapait dans les murs. Un jour qu'il lui disait des méchancetés, elle a coupé la moitié de ses cheveux en signe de protestation, sa belle mèche dorée du devant, c'etait devenu une coiffure à la mode ensuite. Il ne la voyait meme plus, il ne savait même plus qu'elle existait, qu'elle était sa femme... Rien ne comptait plus que son jumelage et ses élèves et ses collègues, Bêtie n'existait plus, elle a  failli partir, plusieurs fois. Heuresement depuis qu'il est retraité, il est redevenu plus gentil. il a maigri et n'a plus cette staure impressionante, qui faisait peur à Bêtie.

Et puis, une fois la zone de remplacement agrandie, Bêtie n'a plus eu de répit, poste sur 2 établissement, postes avec SEGPA, postes en ZEP ... de plus en plus éloignées de chez elle,dans des endroits de plus en plus desservis par les corbeaux,alors qu'au début qu'elle était TZR, elle avait toujours des remplacements sur des lignes directes de train. Alors qu'elle a été prof quatorze ans en lycée, juay de BTS, etc..elle n'a jamais de remplacement en lycée (qui sont généralement sur les lignes directes de train), certaines TZR se renseignent constamment aurprès des inspecteurs pour les avoir. Elles ont du piston.

Après plusieurs années de ce régime où elle n'a presque jamais manqué, sauf pour stages ou concours, Bêtie arrive d'un seul coup encore en forme le lendemain du début des vacances de Noël, épuisée suite à un coup de froid ou à un mauvais virus,la voici sans vois, ou très enrouée,impossible de parler à une puissance de professeur, impossible de chanter (elle se demande si elle récupérera un jour sa belle voix...), complétement fatiquée, avec des velleités de fièver; Ces quelques années sur les routes (l'année dernière dans la neige pendant trois mos, marchant sur des oeufs, un miracle qu'elle ne soit jamais tombée), à attendre des bus dans les frimas, à courir pour avoir une correspondance de bus entre midi entre deux établissement, combien de temps vivra-t-elle encore cette vie de patachon?

Deux ans et demi de ce régime, c'est assez long, pourquoi lui donnait-t-on très peu de remplacements avant 60 ans et pourquoi lui donne-t-on autant de remplacements depuis qu'elle a 60 ans et qu'elle "ait en âge de prendre sa retraite" bien que le furur montant de cette pension en monte encore de 200 € par an. Si elle tient encore jusqu'à son anniersaire,cela fera monter sa future pension de 200 € mensuel encore, car ce sont les dernières années qui comptent le plus et Bêtie n'a toujours pas son taux complet.

En fait, elle est harcelée par ces postes impossibles à faire parce qu'elle a plus de 60 ans, on met des collèges exprès en congé pour la faire courir par monts et par vaux, lui donner a crêve et la faire mourir prématurément. Ce qui risquerait d'arriver actuellement, car ce soir les difficultés respiratoires et l'enrouement ont repris.  Bêtie a l'impression d"étouffer.

Il serait pourtant si simple, les TZR étant payés à temps complet même quans ils font des services partiels, si simple de couper le poste en deux et de faire faire un collège par un TZR et l'autre collège par l'autre. Pusiqu'il n'y a pas de transport en commun autre que le taxi, disponible entre les deux établissements et ceci sur 25 km.

Voic quelques exemples de remplacements sur deux établissements faits par Bêtie

En hiver (neige) deux établissements distants de 65 km par les transports en commun : une ligne directe de train avec à chaque bout un trajet à faire en train, mais il n'y a qu'une seule journée où le poste est sur les deux établssements; Le vendredi fnissant vers 11 h dans un éablissement, il n'y a que le taxi à cette heures là pour rejoindre la gare où le train est à 12h piles (bon, le taxi unefois par semaine passe encore..)

Au printemps, très beau temps heureusment, poste sur deux établissements, de chaque côté d'une garnde ville, distans de 20 km. La grande ville à une gare et l'un des établissements (le plus proche) aussi, mais deux fois par semaine, il faut faire la route entre les deux avec seulement une heure pour changer à midi : ni bus pour rejoindre la grande ville, ni train pour aller dans les deuxième établissement à cette   heure.

L'année dernière, plein hiver arpès avoir fait en décembre un établissement (train + car) à 75 km, pour lequel il fallait se lever à quatre heures du matin..et avoir attrapé la crêve (enrouement moins sévère que cette année) à un arrêt de car, sous la pluie glacaiele du matn, cinq mois sur deux établissements, dont trois mois de neige. cours sur 5 jours, deux fois changements entre midi, train + bus de ville pour aller de chez elle, dans chaque établissement, le trajet le plus long étant le trajet en bus (deux bus de ville) inter-établissements deux fois par semaine enre midi. Près d'une heure de bus, avec de multiples arrêts et beaucoup de secousses et une correspondance faite en courant d'un arrêt à 'lautre. Et des passagers pas toujours très silencieux, beaucoup d'ambiances dans ces bus où les altercatons verbales entre passagers adultes sont assez vives. Et marcher du bus sur la neige, en haut de la collinne, voir la principale adjoite attendre avec mon rang quand le bus avait légèrement du retard.

Ce début d'année : trois périodes asses longues sur trois mois. Les deux collèges sont dans des villes dont les noms se ressemblent ce qui les a fait réuinir sous la coupe d'un même chef d'établissement, qui a certainement une voiture, mais Bêtie utilise les transports en commun et les deux villes dont les noms se ressemblent et qui sont chacune à un bout d'une vallée pittoresque, n'ont pas de car qui les réuinit. D'un côté il faut venir de la ville située à 15 km à l'Ouest et de l'autre, il faut venir de la vile située au SUD. Alors, selon les jours, on prend l'une ou l'autre ligne de train, on fait les 15 km entre les deux viles entre midi en taxi et on revient par l'autre ligne de train. Encore,ce n'était pas très loin...

Mais maintenant impssibilté totale de joindre les deux établissements du nouveau remplacement et la distance inter-étalissemnt, à fare en taxi, a augmenté de 10 km et le parcours domincile-travail de 30 km (60 km AR, c'est à dire 120 km AR au lieu de 60°.

Dans le temps, nos pères faisaient 120 km aller-retour à la rigueur pour la promenade du dimanche! Mais pas pour leur travail. Mis à part les déplacements hors entreprise jamais très longs et très espacés les uns des autres (de plusieurs mois souvent, il s'absentait de 3 jours à exceptionellement 15 jors, mais pour les 15 jours, c'était un déplacement en Amérique). Ses déplacements étaient tous frais payés, ses hôtels réservés d'avance par l'entreprise. Rien à voir avec des déplacements de TZR fatiquée.

Le père de Bêtie est mort à 67 ans, juste pendant l'élection de Miterrand, c'est comme si elle vivait encore 5 ans. Ou que Rapidy et Schnelly vivaient encore un an.

(Que s'est-il passé en 1981, une élection, le seul changement dont je me souvienne, c'était l'emrprunt obligatoire, Schnelly était MA et j'étais en disponibilité sans solde (une erreur que je paie par des annés supplémentaires aujourd'hui), notre emprunt obligatore  a été calculé sur la base des impôts de l'année précédente où javais travaillé. On a essayé d'avoir un échelonnement de cet emprunt : pas moyen! On vivait dans un petit appartement, on en a vu des vaches maigres à l'époque... En 1989/1990 il s'est passé beacoup plus de choses...)

Sa mère, qui a arreté de tavailler à la naissance de son premier enfant, le grand-frère de Betie, est morte à preque 89 ans. Elle ne faisait comme déplacements que les vacances d'été

Bêtie voudrait aller le plus  loin possible dans sa carrière au cas où elle vivrait longtemps. Mais si elle mourrait demain ou dans cinq ans, elle aurait fait tout cela pour rien.

C'est ce que lui ont dit toujours les collègues qui ne faisaient que leurs cours, quand elle faisait échanges scolaires et projets : "Tu fais tout cela pour rien, on ne te remerciera jamais! Au contraire, cela te portera préjudice!" En fait, on n'était pas payé pour les activités supplémentaires à l'époque, clubs, etc.. Une fois que les clubs ont été payés, tout le monde s'est précipité pour en faire.

Pour défendre Bêtie..

Dummie

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La collège : Et alosr, moi j'ai 58 ans, et je travaile tous les jours...

Dummie : Oui, mais tu habites à quelques kilomètres de ton travail, pas à 70 kilomètrs et tu ne fais qu'un étalbiessemnt, et tu fais les 300 mètres squi te séparent de ton collège en voiture... les mêmes depuis 35 ans, et tu es connue de tes élèves et des parents qui ne te critique pas parce que dans ton collège, tu es une institution,un   pilier de collège, comme Bêtie qui pendant 14 ans en lycée faisait 15 à 18 km aller tous les jours, était un pilier de lycée. Et tu prends parfois des congés et tu te fais remplacer par Bêtie.

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Pour Dummie et Bêtie

domino

 

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