Schnelly fait encore des siennes...

Roman-théâtre (suite)

Doofie se réveille, elle vient d'avoir fait un drôle de rêve, mais elle est de bonne humeur, hier soir, elle s'était endormie en bas, assise, elle s'est réveillée à 2 heures du maitin avec mal dans le cou, car sa tête était penchée, puis elle s'est recouchée et a rêvé. Elle n'a plus mal dans le cou en se réveillant. Elle a rêvé qu'elle était dans une espèce de vieux bâtiment baroque, avec une immense mezzanine,  partie de bâtiment qui tenait à la foi de l'église ou du théâtre dans laquelle elle venait d'avoir été au spectacle. Bâtiments classiques, ça se transforme en école de type mi-ssecondaire, mi-université. Elle voit qu'à la mezzanine qui est devant l'entrée d'une salle de style baroque français, la police est arrivée" et dit à des jeunes qui sont là, type 3ème SEGPA, assez grands et forts et bruyants  : "Allez, dégagez, le bâtiment va fermer, il faut que vous partiez au plus vite". Doofie se dit : "Oh, il vont bientôt me chasser aussi et j'ai encore toutes mes affaires étalées sur la table. En effet, en dessous de la mezzanine qui s'est depuis transformée en quartier "salle des profs avec salles de travail attenantes", Doofie a étalée livres et cahier, copies et cahiers de notes (trois immenses cahiers Clairefontaine -pardonnez la publicité involontaire -, au minimum, avec d'immenses colonnes de notes), elle se dépêche de mettre quelques cahiers dans son cartable. Schnelly apparaît alors : 'Je vais t'aider', dit-il. Il prend le seul cartable qu'à Doofie et commence à le bourrer très lentement avec les livres et les cahiers qui se trouvent sur la table, le nombre de cahiers augmente toujours, de plus en plus de cahiers arrivent sur la table et le sac gonfle de plus en plus. Sur la table il y a des paquets de biscuits éventrés et Doofie qui a trouvé un sachet en plastique va à toute vitesse pour metre ce qui reste des paquets d'aliments, biscuits, subtituts de repas, briques de jus de fruits dans le sachet. Pendant ce temps Schnelly va tout doucement pour mettre dans le sac à dos de Doofie qui devient énorme tout les cahiers qui apparaissent sur la table, cahiers de cours, livres de classe, les cahiers de notes qu'il referme doucement. Vite, vite, dit Doofie, la police va arriver et nous empêcher de tout ranger jusqu'au bout, aller donne-moi ce sac, regarde tout ce qu'il reste encore à ranger. Doofie arrache enfin le sac des mains de Schnelly, y rajoute pèle-mêle tout ce qui traine encore sur la table, il arrive encore des cahiers qui s'y rajoutent, par la voie des airs. Il n'y a enfin presque plus rien sur la table. Des agents de service arrivent, installent à manger sur la table comme s'ils allaient faire une fête alors que Doofie qui a encore rassemblé quelques objets sur un coin de la table finit de remplir son sac, qui heureusement a repiris une taile normale. Elle dit aux agents de service : "Vous vous installez-là, mais la police va vous faire sortir!" "Non, non, ne vous pressez pas, on a le temps!" répondent-ils en souriant. 'La police est déjà partie".

Doofie se réveille, il est quatre heures du matin... elle réveile Schnelly, et tu sais de quoi j'ai rêvé! ça fait rigoler Schnelly...

Doofie se lève, va aux toilettes, après tout, elle s'est endormie vers 11 heures du soir, elle ne dort jamais plus de 5, 6 heures en ce moment, surtout avec les grèves des trains, quatre heures est l'heure où elle s'est levéé toute la semaine, parfois même à trois heures pour finir son travail.

Elle se souvient alors que, quand elle a fait cours à ses adultes hier après-midi, il lui manquait deux revues au moment de s'en servir. Toujours les deux Merian qu'elle avait achetée à la gare de Munich cet été, l'un avec un bel article sur Stralsund et l'autre sur Lübeck. Ces deux revues avaient déjà disparu une fois, juste à la fin de l'été, alors qu'elle les cherchaient pour ses élèves du samedi, elles les a achetées exprès pour les lire avec eux. Elles sont réapparues environ 15 jours plus tard. Elles étaient là, tes revues, a dit Schnelly, ouvre les yeux, comme d'habitude. Elle les a amené une fois en cours les a montré aux élèves, elle les a remise dans ses affaires du samedi avec ses autres livres et puis vlan... la semaine dernière, Schelly  a changé le Caddy, car il avait des trous et a transvasé un caddy dans l'autre, il manque plein de papiers de cours dans le fond du caddy vidé. Plein de choses que Doofie avait préparées, à la place, il y a des publicités frnçaises que l'on met dans les boites au lettres, et cette fois-ci ce n'est pas un rêve. Schnelly, est retraité, il n' plus besoin d'emprunter en douce les cours de Doofie comme il faisait ces dernières années. Comme le jour où il lui a rafflé toutes les publicités allemandes qu'elle avait préparé pour ses élèves du samedi sur un coin de la table où elle fait cours, pour les donner en sujets d'examen à des élèves qu'il devait interroger, et il ne les lui a jamais rendues. En partant en retraite il lui a rendu quelques CD et DVD, en disant : "Tiens, c'était des CD que j'avais acheté moi-même en Allemagne", et pourtant Doofie est persuadée que ce sont ceux qu'elle-même a acheté en Allemagne, car elles cherchaient les siens  et ne les trouvaient plus.

Donc, ce maitn, à 4 heures, elle a commencé à chercher les deux revues qu'il lui manquait dans tous les endroits possibles, elle se souvient que comme le sachet était troué, la semaine dernière, Schnelly avait mis un autre sachet autour et avait mis le tout dans un sac à provision. Les deux revues étaient avec les autres livres qu'elle emmène habituellement, et pof! quand elle arrive en cours, plus qu'un seul sachet alors qu'elle avait encore vu le sac et les deux sachets avant de partir. Avec seulement une partie des livres; Ce maitn, elle retrouve un livre dont elle aurait pu avoir besoin et qui normalement était avec ces autres livres dans un autre sachet avec des revues, mais toujours pas ses deux Merian. Il est 7 heures 30 et elle cherche encore. Donc, elle cherche depuis plus de trois heures.

Pareil : Il arrive souvent au milieu du cours de Doofie, prend la parole en l'interrompant : "Aujourd'hui, c'est telle fête en Alelmagne et il commence à faire son petit laïus en français, intterrompant le cours en allemand  et l'explication que donne Doofie, se pavanant devant toutes ces dames (et messieurs). Alors que c'est Doofie la prof, là-bas. Maintenant, depuis qu'il est retraité, il le fait moins, mais Doofie se demande s'il ne prend pas son matériel pour faire des cours parallèles dans un autre endroit. Car il  a le don de toujours essayer de faire concurrence à sa femme. Ces dernières années, alors qu'il chante archi-faux, il faisait des clubs d'allemand dans son lycée collège où il chantait faux pour apprendre des chansons aux élèves... Et en plus, on prétend qu'il chante bien, c'est vrai qu'il a une jolie voix de ténor léger (malgré sa grosse voix tonnante quand il est en colère)  mais complètement fausse, il est incapable de chanter dans la tonalité. Il faut prendre sa tonalité à lui, mais il ne peut pas prendre celle des autres.

 C'est vrai que dans l'éduc nat, en ce moment, elle est souvent interrompue par des surveillants qui rentrent dans la classe  avec des piles de papiers - et en ce moment à  n'arrête pas -, Collez-cela dans votre carnet de correspondance (on leur fait coller les instructions pour les parents, cela va plus vite que de les faire copier)... alors comme Doofie relève les carnets de correspondance, il faut les re-distribuer, coller les feuilles, les relever de nouveau...  Dix minutes plus tard, re-belotte, une suveiillante entre : Lundi, pour le cross, etc... Après on s'étonnera qu'il n'y a pas grand-chose dans les cahiers de texte, quand 10 minutes de cours sont consacrées à la vie  scolaire!

Bon, je vous quitte pour aider Doofie a retrouver ses deux revues, j'espère qu'elle n'y passera pas toute la journée!

Non, pas encore!

Doofie, en colère, a intimé l'ordre à Schnelly de ne plus toucher à une once de ses affaires. Schnelly s'est mis en colère, prétextant qu'il voulait l'aider... et qu'il ne touchait pas à ses affaires. Qu'il ne les mélangeait pas.

Quand elle lui demande de lui acheter certains livres, pendant qu'elle va travailler, il lui achète deux livres qu'elle a déjà et n'achète pas les bons livres, prétextant qu'ils sont en réimprssion, ou bien il achète le tome IV au lieu du tome I. Si elle dit : Celui-là, je l'ai déjà! Il prend son nouveau livre et son ancien et va reporter les deux chez le libiraire en disant qu'elle les a déjà et si elle cherche son ancien livre, elle ne le trouve plus. Elle se demande s'il le fait exprès ou si c'est du harcèlement commandité par quelqu'un d'autre, de sa part.

Quand Doofie lui dit  : Ce n'est pas cela que je t'avais commandé, il répond : Mais tu ne m'as pas fait de liste, mais quand même, comme ancien prof d'allemand, il devrait retenir les tires et des tomes.

Là, elle a le livre du maître de la 3ème année, dont ele aura peut-être besoin plus tard, mais il ne lui a pas ramené le livre du maître de la première année, disant qu'il est en réimpression.

Bien sûr, comme elle en parle ici, la collègue revenant, va dire 'Et bien, tu peux me donnner le livre du maître puisque tu n'en as plus besoin" et si elle le lui donne, alors qu'en tant que TZR à remplacement de courte et moyenne durée , qui n'a jamais de matériel personnel pour sa classe, ni de spécimens, elle aura acheté les livres du maître sur son salaire. Elle en aura peut-être de nouveau besoin l'année suivante, ou dans un mois, et ne les aura plus si elle les donne à sa collègue. Et devra les racheter encore une fois.

A un moment, elle avait acheté des livres sur l'hsitoire de l'art au SCEREN pour les lire personnellement et s'en inspirer, avec son salaire, pas déclarés à son établissement. On lui a dit qu'elle avait el droit d'acheter des livres à titre personnel au SCEREN. Les livres ont disparu alors qu'elle n'avait eu le temps de lire que quelques pages, dans l'un de ses établisements, Schnelly allait aussi faire de l'histoire de l'art.  Où sont les livres de Doofie maintenant ? Classés et répertoriés avec des tampons dans le CDI d'un ancien établissement de Schnelly ou chez l'une de ses anciennes collègues.

Pour Doofie

domino