dimanche, 02 juin 2013
Histoire
C'est parfois utile d'habiter dans une grande ville, car par exemple les enfants des grandes villes où il y a beaucoup de rues qui portent des noms d'écrivains, de philosophes, d'artistes, de musiciens et d'homme politique apprennent plus vite les noms des hommes célèbres.
Par exemple quand j'étais petite, j'habitais dans une ville où il y avait une rue Thiers et un boulevard Gambetta, une rue Jules Ferry (et une école Jules Ferry où j' n'aillais pas), et beaucoup d'autres rues portant des hommes célèbres. En fait j'habitais une ville qui avait à l'époque 120 000 habitants (mais s'est dépeuplée), dans une agglomération d'un million d'habitants.
Et bien, ces noms là et tous les noms d'écrivains, de musiciens, de batailles (il y avait une rue d'Ièna et une rue d'Austerlitz), ont fait tilt plus facilement quand j'ai dû apprendre l'histoire de France ou la littérature; parce que ces noms m'étaient familiers dès ma plus tendre enfance. Je les entendais dire par oral avant de savoir les lire. Par exemple, l'enfant entend dire : Tiens, on va "Boulevard Gambetta", il y a un nouveau magasin intéressant, ou on va rue de l'Alma.
Quand j'étais petite ma rue portait le nom d'un philosophe et ensuite, j'ai habité dans une rue qui portait le nom d'un écrivain du début du XXème siècle et tout le quartier avait reçu ces noms d'écrivains peu connus, ensuite marié, j'ai habité dans une résidence qui n'avait plus que le nom d'un ancien élement du village et la rue dans laquelle se trouvait la résidence portait le nom d'un autre élément encore présent au coin d'une route.
Ensuite, j'ai habité dans un blog qui portait le nom d'un physicien, et les rus autour avaient des noms géographiques (une ville de Belgique et un département français) pour atterir enfin dans un quartier aux connotations religieuses.
Vous voyez qu'au plus la ville est grande, au plus vous avez des noms culturels, et selon l'option politique de la ville au moment de la construction des rues, vous avez des noms des chantres de la République ou d'autres noms de rois, etc...
Bon, il y a des classiques : la rue Victor Hugo, la rue Balzac, la rue 2ola...
Et les rues de villes environnantes, toutes les grandes villes qui ont des "portes" ou qui avaeint des "portes" ont des rues ou des boulevards qui conduisent à ces portes qui comme les rues en question portaient le nom des grandes villes des environs; Et la rue porte souvent le nom de là où l'ancienne nationale qui passait par là avant la construction des autoroutes, conduisait.
En Allemagne j'ai pu constater quatre grandes catégories :
Les rues d'hommes célèbres : Goethe-Straße, Beethovenstraße, ...
Les rues aux noms de fleurs : Edelweißstraße... et celle du jardin : Gartenstraße..
Les rues aux noms d'arbres : Lindenallee, Erlenstraße, Birkenstraße, Eichenstraße...
Les rues aux noms de villes : Pariser Platz, Potsdamer Platz, Berliner Allee...
Alors que dans les villages on apprend par les noms de rues et de places plutôt la nature, dans les villes on apprend plutôt la littérature, la musique et la politique...
C'est pour celà que les jeunes citadins apprennent plus vite que les jeunes des campagnes. On dit que c'est parce qu'ils ont plus de stimuli, ils peuvent aussi entrer plus facilement dans les librairies et regarder les livres, ou regarder les vitrines des librairies. Depuis mon adolescence, je me suis d'ailleurs souvent arrêtée devant les vitrines des librairies. Cela me permet de mémoriser les noms des nouveaux auteurs à la mode. Les jeunes des villes peuvent aussi regarder les affiches de spectable affichés sur les murs ou les colonnes Morris. Même s'ils ne les lisent pas, les noms s'impriment plus facilement dans leurs têtes.
Mais les noms de rues et de places, et même de villes peuvent servir au conditionnement politique : l'enfant qui habitait Engelsstraße (et pas Engelsraße) à Karl-Marx-Stadt (aujourd'hui Chemnitz) avait déjà appris les noms des deux auteurs les plus importants de son programme scolaire dès sa plus tendre enfance.
Le Leningrad, nom familier de mon enfance est redevenu St Petersbourg, mais on se demande vraiment pourquoi Königsberg est restée Kaliningrad! (kalinin était un révolutionnaire bolchevique, membre du 1er gouvernenet de l'URSS). Ne peut-on envisager une traduction russe de Königsberg? Pour que Königsberg soit à égalité avec St Petersbourg... et Chemnitz. Quand à Stalingrad, elle a perdu le nom du dictateur dès 1961 pour redevenir Volgograd.
domino
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