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lundi, 07 janvier 2013

Total irrespect "La femme qui fait l'allemand"

Du journal de Sottie

 

Sottie estTZR d'allemand, dans une autre académie que celle de Bêtie, mais comme toute TZR elle a des problèmes analogues : en particulier des longs parcours et c'est encoe pire que pour Bêtie, car son académie est montagneuse. Pour son dernier remplacement elle a même du prendre un train à crémaillère pour atteindre son collège. Pour le prochain remplacement, elle doit prendre un téléphérique.

Mais voilà, elle voit de plus en plus, que même des élèves très calme, qui font un silence d'or dans la classe tout en participant bien, peuvent parfois manquer totalement de respect sans le vouloir.

Tiens avant sur ses postes établissements ils disaient, quand ils parlent d'elle entre eux,  "la prof d'allemand" ou meux "la professeure d'allemand", parfois ils dsent aussi Madame Sottie.

Mais maintenant, même avec un nom aussi simple, ils n'arrivent plus à le retenir...

Alors, les élèves  ont des dénominations moins agréables : "La rempaçante d'allemand", passe encore, ou "celle qui remplace, le ou la pfof d'allemand", passe à moitié, car elle n'est plus que "celle", un peu mieux et plus agréable : "la nouvelle prof d'allemand", quand ils ne savent pas si elle va rester ltout le restant de l'année  ou pas, mais alors qu'est ce qu'elle n'a pas sursauté quand elle a entendu plusieurs fois, sur des remplacements différents dire : "La femme qui fait l'allemand.

Généralement, c'est dans les classes où il y a des AVSE pour les élèves handicapés. Il y a alors deux femmes : "La femme qui s'occupe de..; (nom de la camarade handicapée)" et "La femme qui fait l'allemand".

Bon, être reléguée au rang de "femme qui fait l'allemand" (même pas qui fait les cours d'allemand", mais qui "fait l'allemand"), voilà qui peut choquer une pof qui a passé et réussi des concours diffficilles  et a fait de longues études univesitaires pour arriver là où elle est...

Tenez, c'est comme les collègues documentaliste, une fois, une collègue, maintenant en retraite, s'est plaint d'être appelée par les élèves "la cédéiste"*, un néologisme local. Elle est arrivée vers moi en me disant : "Tu te rends compte, une élève a dit à une surveillante qu'il voulait voir la cédéiste..."

Un minimum serait que les collègues qui entendent parler d'une remplaçante par "La femme qui fait telle matière" devrait leur faire une remontrance. Et leur dire que c'est impoli de dire "La femme qui fait l'allemand", mais que l'on doit dire "La professeure d'allemand". Ce serait mieux que femme de dire 'dame".

L'enfant : Mais alors pouquoi Serge Reggiani, sur ton disque, il chantait "La femme qui est dans mon lit..." T

Très belle chanson au demeurant, que j'entendais à la radio à l'âge de 16 ans, mais ma mère s'imaginait qu'on ne savait rien de la vie, alors qu'on savait tout par les chansons et aussi par les livres, tiens regardez, "La condition humaine" d'André Malraux, en texte intégral, en terminale, à 16 ans... bon, ma mère l'avait lu en cachette en prenant le livre dans ma chambre et un jour elle a dit : "Avec les livres qu'on leur fait lire en classe, ils doivent en savoir plus que l'on pense". Ne vous  moquez pas, dans les années 60, c'était comme cela.   On cachait la vie aux enfants très longtemps.

Le parent : Serge Reggiani i parlait de sa femme à lui; c'est pour cela qu'il dit "la femme", on peut dire "la femme de..." ou "ma femme" ou "sa femme" ou "la femme" en général, mais "Tu as vu la femme là-bas!", c'est déjà plus péjoratif, ce n'est pas poli, on dit : "Tu as vu la dame là-bas?" 

L'enfant :  Comme la "Dame de Haute Savoie" de Cabrel.

Le parent : Oui, c'est bien, mais juste comme une femme... non, juste comme une dame. "Woman" en anglais, n'est pas péjoratif, je n'en sais rien... "Just like a woman".

La mère : Moi, je chantais "Le métèque" avec ma guitare quand j'étais jeune, de Moustaki... Je chantais "Avec ma gu.... de métèque..." et personne ne trouvait à redire, pourtant la famille état Bon chic, bon goût, mais dans les chasons, on pouvait se permettre, ce qu'on ne se permettait pas en parlant..."

Le parent : On dit "la femme", quand c'est "sa femme" , ou "la femme de quelqu'un" ou 'la femme" en général par comparaion à 'l'homme" ou "les femmes" au pluriel et quand c'est une personne dont on parle on dit "La dame" Si on voit plusieurs dames au loin, on dira "les dames".

Pour Sottie

domino

* Vient de CDI : Centre de Documentation et d'Information, c'est ainsi qu'on appelle les bibliothèques dans les établissements scolires français.

 

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