dimanche, 19 février 2012
Réduire la dette publique, comment?
Doofie a toujous de bonnes idées, alors je vous donne un extrait de son journal, si Doofie se présente aux élections présidentielles de Sarpénie, qui s'appellerait dès lors la Doofinie... (rien à voir avec la Dauphine), mystèrius et boulus gommus, je dirais même plus, boulus gommus et mystérius.
Du journal de Doofie :
Je viens de lire dans une revue (le Dimanche je lis et je range et je classe les journeaux et revues de la semaine, car mine de rien, en dehors de chanteuse guitariste et de prof d'allemand, je suis aussi une politicienne) que la France avait une énorme dette nationale, alors...
On supprime des postes de profs, on les incite à partir tôt à la retraite pour leur payer une retraite plus faible et payer moins cher les plus jeunes... alors... non, il faut que les profs aient une retraite décente et que Bâtie puisse continuer à enseigner jusqu'à avoir le plus possible de retraite.
Alors, il ne faut pas faire des économies là-dessus...
Sur quoi faut-il faire des économies?
Et bien sur les locaux...
Dans les années 90, on a rénové à outrance... bon, c'était l'époque socialiste. Dans le lycée où nous enseignions alors, Dummie, Bêtie, les autres et moi, on a entendu les marteaux piqueurs et les perceuses et vu passer les grues devant les fenêtres pendant qu'on faisait cours, pendant trois ans... alors là le prof voisin de Bêtie, il peut se plaindre que ses élèves font du bruit en participant.. s'il avait eu les perçeuses dans la salle à côté pendant qu'il faisait passer les bacs blancs comme Bêtie, il aurait fait une autre tête... sans compter que le collège dans lequel enseigne maintenant Bêtie (cette année, car elle est TZR), venait de nous quitter pour s'installer dans des nouveaux locaux tout nouvellement construit, dans le village d'à côté...
Bon, dans le même temps on venait de construite non loin de là pour désengorger une cité scolaire de 4000 élèves (mais là, c'était utile..), un auttre lycée, par un architecte connu, avec un plan en croix autour d'un escalier monumental en colimaçon pour tout superviser d'un oeuil. Pas mal! Le seul qui était vraiment utile, mais il a des toits provenant des usines de constructions métalliques pas très loin, pas très solides, ça se désoudait déjà 15 ans après sa construction et avant the big tornade d'il y a trois ans.
Bon, dans le collège coûteux où est Bêtie, où l'on ne peut tout superviser d'un coup car il y a un coin dourbe au milieu du couloir du 1er étage... les sols, même ceux des couloirs sont en lino, ce qui fait pas mal de dépenses de cirage, alors qu'il aurait été plus interlligent de mettre des carrelages non glissants, qui auraient été lavables à l'eau claire ou savonneuse, économie de temps et d'argent.
Bon, ce n'est pas qu'à l'époque socialiste, on construit encore, dans la ville juste à côté de la mienne on a démoli 2 collèges et un LP, pour construire un nouveau collège et un LP. Le collège est laid au possible, de l'extérieur, le nouveau LP, ça va. Alors que le superbe collège, celui le plus à l'extérieur qui recevait les enfants de cheminots et ceux de l'usine électrique, était magnifique du temps de sa splendeur que nous avons connues Bêtie, Dummie et moi. Il y avait une magnifique salle polyvalente qui servait à la fois de restaurant, de cinéma et de salle de spectacle, et près de laquelle se trouvait les cuisines, le tout, pas Pailleron du tout, mais en brique. Le collège avait un plan clair en deux ailes, très géométrique, avec des immenses couloirs très larges dans lesquelles ont pouvait danser pour préparer les fêtes pour les clubs entre midi, et dans le couloir large du bas, les élèves pouvaient passer la récréation par temps de pluie ou par temps froid (attention alors aux collisisons, quand on empruntait les couloirs pendant la récréation, avec les élèves qui jouaient à pris-pris). Actuellement, les élèves ne connaissent même plus nos jeux d'enfants (pris-pris, cache-cache, ou la balle au prisonnier (on faisait une prison derrière notre camp pour les élèves qui rattaient le ballon), ils se disputent ou discutent dans la cour, mais on ne les voit plus jamais avec un ballon, un élastique dans lequel on sautait en faisant des figures. ou tracer de jeu de marelle à la craie par terre), mais c'est un détail,on réserve les jeux d'enfants à l'école primaire, alors que nous jourions encore au ballon ou à l'elastique en première. Ces jeux sportifs permettaient d'être sages en classe ensuite puisqu'on s'était défoulé à la récréation.
Bon, bref, je ne vais pas m'attarder sur les récréations, mais ce béau collège de mes débuts, j'ai eu du chagrin quand j'ai vu ses murs de brique (ce n'était pas un collège Pailleron) décores de panneaux vert olive et jaune, ^étre envahis par la végétation, avant qu'il ne soit démoli de meme que sa cantine en brique et son bâtiment administratif avec ses logements de fonction tout en brique,qui aurait pu acceuillir cinq ou six familles. Ses arbres étaient devenus très grands, il y avait parmi eux les sapins de Noël qu'on amenait pour les replanter quand on n'avait pas encore de jardin.
Bon, je ne sais si c'était une bonne chose de le reconstruire. On aurait pu mettre le deuxième collège (lui Pailleron ) vu la diminution des effectifs dans celui-là. C'est vrai que le LP était plutôt en préfabriqués et méritait une reconstrcution, mais on aurait pu par exemple garder le même terrain.
Le grand lycée qui a été construit dans les années 90 pour désengorger la cité scolaire de 4000 élèves et qui était prévu pour 2000 élèves a perdu dans la première moitié des années 2000 la moitié de ses effectifs. Certains renvois en fin d'année d'élèves qui 'n'avaient pas de carte de séjour et un certain engouement local pour le privé, ce qu fait que les bons élèves désertent les lycées publics, ont fait que vers 2006, il n'avait plus que 1100 élèves et 4 profs d'allemand en moins.
Par contre, 'lautre vieux lycée, bâti dans les années 60, n'a jamais été rénové ou presque pas, mais ça ne gêne personne... après tout, ce lycée aux sols en carrelage et au plan géométrique est plus facile à nettoyer. Un petit coup de peinture de temps en temps dans les salles et ça suffit pour le tenir à flots.
Alors, pourquoi en pas choisir cet exemple, un petit coupe de peinture dans les salles tous les 5 ou 7 ans comme on faisait avant, garder les vieux bâtiments aux hauts murs qui renforçaient l'inspiration, dans lesquels l'abasence de climatisation n'étouffait pas les élèves en hiver en les faisant dormir.
Bon, ce que je vois surtout, c'est qu'on dépense beaucoup pour les bâtiments alors qu'on en prévoit en aucune façon une hausse démogaphique importante qui justifirait de nouvelles constructions.
Et ensuite... que faudrait-il encore faire..
Faire en sorte que les élèves puisse rester le plus possible à la maison, et plutôt que de construire de nouveaux lycées et collèges ou rénover les anciens en transformant complètement les bâtiments (quand on a rénové le lycée où nous étions dans les années 90, on a commencé à faire des réunions pour la rénovation à laquelle ne tenait que le proviseur, car personne n'en voyait vraiment l'utilité. En plus, les architectes pour que l'on voit de la rue les anciens bâtiments plus vénérables voulaient démolier le bâtiement qui donne sur la rue, dans lequel on venait de faire des aménagements dans les salles en renouvellant tout le parc informatique et en installant les prises nécessaires, car c'était le bâtiment voué aux serctions tertiaires. Nous avons réussi à le sauver, Doofie en tête. Sans compter que ce bâtiment protège la cour carrée des intempéries.
Bon, on a réussi à faire l'économie d'une démolition, dans le cas présent... dans le bâtiment A de cet établisseent, les couloirs étaient soudain devenus plus sombres, ce qui à mon avis, n'était pas un progrès.
Bon, les rénovations n'ont rien amené de bon, les grands nouveaux collèges ne sont pas forcément fonctionnel et pas toujours d'un plan clair pour qui est nouveau, Bêtie préfère largement l'architecture de son collège de rattachement, à flan de colline) à celle du collège où elle exerce actuellement. Je parle de l'architecture intérieure, très claire.
Dans le lycée rénové où j'ai travaillé l'an dernier, des couloirs, jadis droits étaient devenus courbes, si bien qu'on ne voyait même pas les élèves arriver dans le couloir.
Même certaines maisons de retraite, ont maintenant des couloirs courbes et des plans compliqués, comme cela on voit les vieux qui ont perdu le sens de l'orientation tout de suite!
Enfin, bref, je veux dire que sans mettre de profs à la porte, l'éduction nationale pourrait facilement économiser la moité de son budget. Par contre ce que je verrais bien reconstruire, c'est el rectorat, car les bureaux sont extrêmement petits et les dossiers des profs traînent dans des couloirs sur des charriots (en particulier ceux des profs nés entre 48 et 52 que l'on incite à prendre leur retraite!), et ça en favorise guère l'amabilité des hatitants de ce bloc de style années 60.
En résumé : ne pas toucher au bâtiments antérieurs à 1939, plus solides que les constructions postérieures, et rénover les autres sans en casser la géométrie droite, et sans les rendre non nettoyables à force de virages et de recoins et non supervisables, ne plus en construire de nouveaux.
Changer la forme de l'école, en mettant les élèves au travail à la maison, donner à ceux qui n'en ont pas un ordinateur et une connection internet, les profs pourraient alors fare cours de chez eux en se conenctant à certaines heures avec un groupe d'élèves ou même un élève seul pour l'aider, superviser le travail. L'élève aurait ses méthodes et ses cours sur Internet et pourrait les lire directement sur 'lécran, et éventuelkment en imprimer des éxtraits, on lui donnerait le papier nécessaire à imprimer ses polycopiés. Cela ferait aussi perdre moins de temps, car voici ce que l'on économiserait :
- le temps de trajet... des professeurs et des élèves.. et des parents qui conduisent leurs enfants à l'école.
- l'énergie nécessaire aux déplacements (essence, par exemple..).. Donc bénéfice écologique.
- la part du conseil régional voué aux transports soclaires. Les carsredevenant un moyen de transport pour la population, et ceux-ci n'étant plus rejetés quand le car est "scolaire" et "plein d'élèves".
- les papiers pour retenues dues à la discipline puiqu'il n'y aurait plus de chahut, sauf dans les familles nombreuses, mais ça ne nous regarderait plus..
- le ménage des classes.(Les réductions de personnels existant déjà).
(NDLB : Doofie va se faire mal voir des agentes de service..)
- l'énergie que le professeur dépense à parler et ses cordes vocales seraient en meilleure santé.
Et le sport, la chorale, dans tout cela...
On pourrait réaffecter les professeurs de sport dans des clubs de sport locaux travaillant à la journée et les professeurs de musique dans les écoles de musique locales, les élèves ayant alors obligation d'aleler à un cours de musique une fois par semaine et à un cours de sport deux fois par semaines aux heures où l'on prendrait les enfants et jeunes de leur âge quelque soit le type d'école dans lesquelles ils se trouvent. Ils pourraient aussi fréquenter un centre de ressources en langue vivante près de chez eux, où ils auraient la possibilité de travailler sur des enregistrements ou des vidéos, le travail sur logiciel pouvant être fait à distance à la maison.
Ceci aurait aussi pour avantage de limiter la diffustion des épidémies en hiver, ..
Et que feraient les professeurs dans tout cela?
Ils prépareraient les ressources, soit chez eux, soit dans un ancien bâtiment d'école, de lycée ou de collège situé près de chez eux... et superviseraient à distance le travail des élèves qui enverraient leurs travaux par Internet. On les regrouperait quelques heures par semaine, mettons une ou deux demi-journées pour faire les devoirs écrits utilisés pour la notation, ciontrôles surveillés ou leur faire passer des interrogations orales. Pour les controles écrits les professeurs pourraient donner les sujets seulement et faire surveiler par l'adminsitration, car cela enlèverait l'animosité que développerait les élèves sanctionnés pour attitude gênante ou tricherie. Comme cela les surveillants auraient toujours du travail.
Et pour surveiller que le tout fonctonne bien et qu'elèves et profeseurs fassent bien leur travail, il y aurait mettons par ville, groupe de villages ou quartier un conseil pédagogique qui aurait la charge de répartir les élèves par professeur et de veiller au bon fonctionnement d'internet et matériel du tout.
On aurait pu d'ailleurs faire fonctionner un tel système avant Internet avec des messagers qui auraient apporté les plannings hebdomadaires et les cours dans les familles. Ce se ferait en cas de panne d'internet.
Bon, voilà pour aujourd'hui,je vous ai montré comment on pouvait faire des économies sans dépenser de l'argent inutile..
Et puis..
Que ferions-nous des bâtiements soclaires inutilisés... surtout ne pas les laisser envahir par la végétation, en faire des muséses et des médiathèques par exemple ou des centres d'enseignement pour adultes désireux d'apprendre et de ratraper ce qu'il n'ont pas fait ou mal fait dans leur jeunesse.
(Bon, ce sont les élucubrations à Doofie, ma chère personnage de roman-théâtre, moi, je ne dis rien... je ne prends ni parti ni contre elle, ni pour elle, devoir de réserve oblige..)
domino
19:10 Publié dans enseignement (3) | Lien permanent | Commentaires (0)
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