vendredi, 06 janvier 2012
Entretien houleux
Roman-Théâtre
Nous sommes en Sarpénie, empire républicaturial, et notre amie Bêtie l'une des héroïnes de notre Roman-Théâtre, rprofesseue d'allemand bi-admissible à l'agrégation, eçue aujourd'hui au rectorat par une équipe composée de l'inspecteur d'allemand, de la chef du bureau des personnels enseignants, et le chef du 5ème bureau qui est celui qui s'occupe de mon secteur géographique. Le principal qui devait venir était pris dans les bouchons.
Au bout de 20 minutes ou une demi-heure, devant leur langue de bois et leur dialogue à sens unique, sans écoute de l'intéressée (il s'agit essentiellement de dire "Prenez votre retraite, sinon, conformément à la lettre que nous avons envoyée l'an dernier, vous aurez des sanctions" (Bêtie a entre 60 et 65 ans et un professeur a le droit de travailler jusqu'à ses 65 ans tant qu'il n'a pas son taux complet de retraite. Et même lorsqu'il a son taux complet, il peut continuer après, car la retraite augmente encore, mais Bêtie n'a pas encore son taux complet. Cette dame a l'air de l'ignorer, car elle insiste pour que Bêtie parte en retraite.
Elle lui a rétorqué que c'est une mesure économique. Semblant oublier qu'elle a fait deux bons remplacemens en mai et juin, sur trois collèges en tout, elle et l'inspecteur (la troisième personne prenait des notes et n'a jamasi pris la parole), font semblant de ne pas l'entendre, de l'ignorer. Elle tente de lui expliquer que l'autorité dépend de l'endroit où l'on enseigne et des élèves que l'on a... mais ils font la sourde oreille. L'inspeceur reprend le cours d'inspection de l'an dernier, les cahiers qu'il a regardé où persque rien n'était soi-disant écrit (il a regardé des classeurs multi-matière dont les élèves n'avaient peut-être pas amené la totalité des feuiles d'allemand, vu qu'ils n'avaient pas été prévenus de l'inspection et moi je n'ai été prévenue que le Vendredi (alors que je n'avais pas cours, vu que j'étais sur la dernière épreuve d'écrit d'agrégation interne) pour le Lundi.
L'inspecteur a dit qu'elle n'a pas fait opposition à l'inspection : en effet, on ne peut pas faire opposition au rapport, mais seulement à la note et ma note a été augmentée d'un point. Elle a 48 sur 60 au lieu de 47/60 antérieurment. Au début de sa carrière la note de Bêtie a augmentée plus qu'ensuite : 30/60 au CAPES. Entre 33 et 42 en 10 ans, donc 9 points. Puis en 20 ans, seulement 6 points. bon, cela n'augmente pas beaucoup, mais cela a augmenté quand même et jamais baissé, alors?
Bon, avec la langue de bois qu'ils ont tenu.., Bêtie a fini par craquer et est sorti en sangliots après s'être fâchée sur eux et leur avoir dit qu'ils étaient de mauvaise foi.
Elle a bien décelé quelques conraditctions dans leur discours :
A - "Vous dites que vous pensez que nous ferions des économies si vous partez en retraite, mais non, puisque nous devrions payer quelqu'un pour vous remplacer."
1) Mais non, regardez : économies pour le gouvernenement si elle part en retraite maintenant : la différence entre le salaire actuel et le montant de la pension : plus de la moitié du salaire de Bêtie, soit envron 1600 € par mois de bénéfice pour le rectorat : de quoi payer largement un MA débutant.
Et Bêtie elle, perd 1600 € par mois, plus le manque à gagner de 500€ par mois qu'elle gagnerait en plus si elle va jusqu'au bout de sa carrière. Ceci jusqu'à la fin de sa vie.
2) Bêtie pourrait êttre remplacée par un/une TZR qui ne travaille pas actuellement, mais qui est payé(e) déjà à temps complet, donc, ce serait tout bénéfice pour le rectorat et le ministère. 1600 € d'économies mensuelles pour eux faits sur le dos de Bêtie. Bêtie étant remplaçante elle-même sait très bien qu'un/une TZR qui fait un remplacement ne gagne pas plus qu'un/une TZR sans remplacement, et dépense plus d'argent pour son métier , donc est en perte financière lui-même lorsqu'il fait des remplacements.
B- Bêtie avait décelé d'autres contraditions, mais elles lui échappe maintenant (trou de mémoire, elle n'a pas pris de note, bien que cette contradiction était encore évidente cinq minutes avant de vouloir me le dire pour que je l'écrive...) mais ça va revenir.
Reportage à suivre...
Pour défendre Bêtie
domino
01:15 Publié dans enseignement (3) | Lien permanent | Commentaires (0)
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