jeudi, 13 octobre 2011
Le matériel vaudrait plus que l'humain...
Roman-théâtre :
Du journal de Bêtie :
D'une manière générale, dans le collège où je suis le matériel vaut plus que l'humain, quand l'humain est professeur.
En effet, les récriminations essentielles concernant mes cours concernent le matériel : certains élèves grands et forts de SEGPA 3ème et 4ème déboulonnent les tables par en dessous (ou du moins l'on fait, car ça s'est calmé), ou plient le pied de la chaise libre qui est à côté d'eux (avec les groupes ils sont un par table, mais ont deux chaises!), et alors on me reproche la destruction du matériel par les élèves. Il faut remarquer quand même que ce sont eux qui le détruisent et pas moi. Bien sûr quand une chaise est bancale, ce n'est pas eux qui l'ont cassée car ils s'attaquent toujours aux vieilles chaises déjà resoudées.
Alors pour préserver le reste on a enlevé l'ordinateur, le rétroprojecteur et le système de vidéo-conférence de ma salle. Le rétro-pojecteur, ce n'est pas malin, car ça m'aurait permis de faire cours sans me retourner pour écrire au tableau (à conditions d'avoir un feutre pour écrire le tableau sur les transparents). Et de focaliser l'attention des élèves sur l'écran.
Actuellement, j'ai remarqué que lorque les élèves ne salissent pas la classe, d'autres élèves d'autres classes du collège cette fois, élèves que je ne connais pas, d'autres classes, lancent des boulettes par la porte ouverte, le temps que j'aille jusqu'à ma porte pour chercher mes élèves à l'intercours. Par ailleurs, ils empêchent mes élèves de rentrer rapidement. Au retour de la récréation, ils se massent avec mes élèves dans mon rang, pour entrer dans l'autre classe, celle qui a sa porte 10 mètres plus loin et font du bruit quand mes élèves sont silencieux.
Et c'est toujours sur moi que ça retombe, toujours moi qu'on accuse de manque d'autorité.
Doofie lit le journal de Bêtie :
On veut pousser les profs au suicide en leur faisaint des reproches pour sauver le matériel, on veut détruire Bêtie, une excellente chanteuse à la voix qui a été définie comme un filet d'argent, compositrice encouragée à l'époque par Robert J. Vidal de Radio France, poètesse à ses heures, guitariste presque virtuose (elle serait virtuose si elle avait le temps de jouer).
On se demande en passant pourquoi la première de France, qui est guitariste, n'a rien fait pour relancer une émission sur la gutaire à Radio-France. Ni pour relancer les Cahiers de la Guitare, reuvue de guttare classique de renommée internationale, qui sont morts en 2002 en même temps que l'arrivée de la droite au pouvoir.
Ils veulent tuer Bêtie qui est Mozart, et l'allemand en classe, langue de Mozart et de Bach et de Beethoven, passer sous silence la guitare classique (quand on voit que chanter amène plus de clics sur Internet qu'un morceau de guitare classique nouvellement composé).
Pour Bêtie et Doofie :
domino
12:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
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