dimanche, 18 septembre 2011
Bêtie, prof d'allemand en SEGPA (suite)
Roman-théâtre
Bon, pour mon héroïne de roman-théâtre, Bêtie, cela a été mieux jeudi (elle n'a pas cours dans ce collège Vendredi), bien que dans son cours de 3ème, elle a encore reçu plusieurs fois des morceaux de bâtonnets de colle sur le front et sur la figure, mais ne sachant pas qui c'est, elle ne peut pas punir, puisque en principe on ne doit pas donner de punitions collectives.
Quand Bêtie était jeune, elle a pourant bénéficier deux fois de colles collectives. Sur toute sa carrirèe d'élève du secondaire en 7 ans, Bêtie a été collée 4 fois. Deux fois en 5ème, à 11 ans, car elle avait un an d'avance, une fois parce qu'elel avait 9/20 en historie et il fallait 10/20 pour ne pas être mis en retenue et une autre fois parce qu'elle avait eu deux mauvaises notes en suivant, à son interrogation sur "Les mots latins". En fait, depuis le début de l'année, Bêtie cherchait à s'acheter le livre des Mots latins de 5ème, mais pas moyen de le trouver, il était épuisé, et comme son père rentrait tard de vacances, elle n'avait pas pu en acheter un d'occation au début de l'année. Alors, elle devait se débrouiller pour avoir le livre d'une copine "à prêter" pendant l'étude du sori (jusqu'à 18 heures 30), mais par deux fois, elle ne l'avait pas eu, et elle n'avait pu apprendre ses mots latins (à cette époque, les photocopies n'existaient pas). En colle, elle avait dû répprendre ses deux leçons.
Ensuite, elle a eu deux colles colectives, une en troisième pour la musique, parce que toute la classe avait fait des erreurs dans les tons et les demi-tons (ce n'était pourtant pas la CHAM, mais un cours normal!) et ensuite en 2nde en anglais parce que les élèves avaient fait la grève du silence. A cause d'un cours que la prof voulait rattraper un jeudi après-midi (c'était la demi-journée de congé, on allait même en classe le samedi après-midi jusqu'à 16 heures 30. On finissait juste plus tôt le samedi.
On n'avait que 2 ou 3 jours de vacances de Toussaint et pas de vacances de février, en contrepartie on commençait le 1er octobre dans le primaire et vers les 21 ou 23 septembre dans le secondaire.
Après l'université quand Bêtie fut jeune prof, on avait déjà une semaine en février et une semaine en novembre et la rentrée du secondaire avait été avancée entre le 10 et le 13 septembre. Donc, on avait quand même plus de vacances que maintenant. Généralement, nous profitions des prix moins chers en septembre et du fait qu'il y avait moins de monde pour aller faire le plein d'air marin pendant cette période là, mais maintenant on ne va plus guère en vacances.
Cette année, Bêtie n'est même pas sortie de sa maison entre son retour de l'oral de l'agrégation et la rentrée, sauf une ou deux fois pour faire le jardin devant, elle n'en avait pas envie et avait peur de dépenser de l'argent.
Bon, Bêtie a trouvé sa classe transformée Jeudi matin, on avati enlevé quelques tables en trop qui empêchait de se mouvoir dans la salle, déplacé une armoire télévision qui prenait de la place près du tableau et enlevé le matériel informatique et de vidéoprojection trop sophistiqué, ceci pour que les élèves ne les abîment pas par leurs jets de boulettes et aussi pour faire de la place pour que les agentes de service passent plus facilement leurs balais.
Car, ce sont une fois de plus les agentes de service qui font des histoires à Bêtie. Le principal adjoint a demandé à ce qu'elle donne des grandes feuilles à coller plutôt que des petits papiers pour qu'ils sortent moins souvent leur tube de colle (de type Uhu-Stick), et n'encollent pas tables et sols cirés. Et Bêtie est obligée de surveiller attentivement la manipulation des tubes de colle pour que leur contenu ne valse pas à droite ou à gauche. Et de les faire ranger dans la trousse tout de suite après usage.
Elle n'avait pas les 4ème jeudi, qui étaient ceux qui avaient le plus sali le mardi. Car lles ne les a que les lundi et mardi deux fois, une fois le matin et une fois l'après-midi.
An 5ème il y a une dame qui est venue pour aider un élève -un nouveau qui s'était fait remarquer dès le premier jour par des questions astucieuses, et gênant tout le monde -apparemment il ne doit pas être aussi handicapé de l'intelligence qu'on le prétend. Certains aiment se faire dorloter, dans cette 5ème SEGPA où il n'y a qu'une seule fille et une ribanbelle de garçon, certains veulent toujours aller à l'infirmerie, ont mal tantôt à la tête, tantôt au ventre, Bêtie a dit que c'était des "petites natures", comme on le disait quand elle était petite à sa tante qui a eu dix enfants. Bon, mais ces garçons là, s'ils auront plus tard dix enfants,c e ne seront pas eux qui les auront mis au monde.
"Ce sont apparemment des enfants qui ont des retards de développement, mais il semblerait que les troisièmes en ont beaucoup moins et qu'ils évoluent vite vers la 4ème 3ème et ne reléveraient alors plus de la SEGPA, où ils ont été mis en 6ème. Certains doivent être même assez interlligents mais leur échec scolaire les rend assez agressifs. Et caractériels; Certains ne sont pas à prendre par des pincettes et il faut se méfier d'eux. Dans la troisième SEGPA, il y a un garçon et une fille qui sont dans ce cas, la file se lève même parfois brusquement et vient vers moi, alors que je ne lui parle pas et demande méchamment : "Qu'est ce que vous me voulez, Madame?" et je lui répond, "Rien, je ne te parlais pas à toi, retourne à ta place!"", m'a téléphoné Bêtie. Je pense que certains relèvent plutôt de la psychiatrie que des faibles QI.
Mais ils sont tous mélangés, les très faibles qui en comprennent rien, mais son gentils, les caractériels interlligents qui comprennent tout, mais prennent la mouche pour rien, même sans raison aucune et sans qu'on leur parle, les faibles et paresseux, ... bref, il faudrait faire au moins trois classes dans chaque classe pour les rassembler par profils et faire en sorte que les caractériels n'empêchent pas ceux qui ont un retard scolaire, mais sont désireux de le combler, d'avancer.
En plus en 5ème, il y a des élèves, peu nombreux qui ont fait de l'allemand à l'école primaire et s'en souviennent bein, d'autres qui n'ont fait de l'allemand qu'en sixième et de langlais en primaire et sont assez faible et d'autres qui vienent d'autres collèges qui ont fait de l'anglais en sixième et n'ont jamais fait d'allemand.
Alors ceux qui ont fait de l'allemand en primaire mènent la barque, mais vont trop vite pour les autres.
Bêtie a ajouté :
"Certains ont pourtant des personnes biens dans leur famile comme des grandes soeurs qui ont fait du latin et sont en classique au lycée privé. L'une de ces familles a été un peu lésée dans le public. Je me souviens alors que je faisais la doc en lycée, que la jeune fille de 3ème qui avait été désignée par le prof d'allemand pour faire l'aide aux devoirs aux plus jeunes en allemand, voulait devenir prof d'allemand. Et j'ai entedu cette conversation avec la conseillère d'orientation qui officait en salle de lecture "Oui, mais tes résultats généraux en te permettent pas d'aller en seconde générale" et elle l'a orientée en SMS (Sanitaire et Social)."
Plus tard, elle a reçu une jeune allemande par l'association de jumelage. Mais le fait qu'on les orientait mal a poussé les jeunes de cette famille dans l'enseignement privé. Et le petit frère est en SEGPA. Et il a l'air d'être assez intelligent et en plus gentil et Bêtie se demande ce qu'il fait dans cette classe.
A un moment, pendant la récréation, Bêtie, alors qu'elle était seule dans la classe, a entendu un grand poc sur la vtre de la troisième fenêtre qui était ouverte à l'anglaise.
Agacée et pensant qu'un élève avait jeté un projectile de la cour, elle a accouru à la fenêtre pour voir qui c'était, et elle a eu le grande surprise de voir que sa classe est au dessus des toits en terasse de la SEGPA et que la cour est bien loin de là, et qu'il est impossible à un élève de viser cette fenêtre, et il n'y avait personne sur les toits en terrasse. Elle s'est demandéé d'où pouvait provenir ce caillou, les arbres étant également trop loin (au moins à une trentaien de mètres) pour lui envoyer des chataignes! Alors elle s'est dit que ça devait être une mini-météorite.
D'ailleurs les stores vénitiens restent tirés, Bêtie a essayé de les remonter, mais n'y est pas arrivée, elle se demande pourquoi on ne peut remonter ces stores vénitiens qui d'ailleurs laissent passer une grande partie de la lumière, si ce n'est que pour l'empêcher d'être éblouie par le soleil matinal.
Bon, enfin, bref... Bêtie est bien embêtée par ce remplacement à 'lannée, si comme d'habiture elle est en principe TZR, c'est à fire titulaire, mais d'une zone de remplacement, à remplacements de courte et moyenne durée, elle saurait qu'ele ne les aurait que pour quelques semaines, ça irait, mais là, il faut bien qu'elle trouve le moyen de se débarasser des tirs de colle, et de bouletes d'abord, de ne pas avoir de bruit (les 5ème ont braillé l'alphabet allemend, à qui mieux mieux, mais ce qui est bien chez eux, c'est qu'ils s'inquiètent de savoir si Bêtie les trouve être de pas trop mauvais élèves quand même..)
Bon, quand à la dame qui est venue pour aider les élèves en difficulté, elle a envoyé au bout de dix minutes celui sont elle s'occupait à l'infirmerie accompagné de la fille du groupe, mais a oublié de leur donner un billet de criculation. Bêtie s'en apercevant, lui a donné un billet de circulation et elle est partie à leur suite sans le remplir, elle est revenue une demi-heure plus tard.. la fille était revenue avant, elle a pris les affaires de l'élève, est repartie est revenue,est repartie. Bêtie laisse la porte ouverte pour la laisser circuler sans être trop dérangée, mais la dame ne veut pas s'asseoir, elle regarde ce que font les élèves, dit "fais ce que Madame te demande!", leur montre sur leurs cahiers et feuilles où ils doivent être, mais c'est assez embêtant d'avoir une personne dans sa classe car Bêtie la trouve trop maternelle, par rapport à ce que doit être un prof. Les élèves étaient plus indépendants et se débrouillaient mieux quand ils étaient seuls avec elle. On dirait qu'ils font exprès d'être perdus pour se faire materner. Elle se demande si certains élèves ne jouent pas la comédie pour travailler moins. Elle pense qu'on devrait leur faire farie des testes d'intelligence plus souvent et que certains pourraient vite réintégrer le système scolaire normal. Et pas seulement sur l'intelligence mathématique, car il y a certainement d'"autres types d'intelligence où ils excellent.
1) Déjà, ils savent tous parler français. Leurs handicaps en français viennent du milieu social (usage du patois par les parents) et pas de leur manque d'intelligence. Bien qu'on aime beaucoup le patois, mais si on veut bien écrire en bon français, il faudrait quand même chercher à imiter le français des profs, et laisser le patoirs à la maison, bon, on n'est plus à l'époque où l'on donnait des coups de règles quand un élève disait "J'ch"sais nin, mi!", mais on pourrait quand même essayer d'améliorer leur verbal, s'ils ont appris le patois, ils peuvent apprendre aussi le français. S'ils sont capables d'apprendre l'un, ils sont capables d'apprendre l'autre! d'ailleurs, Bêtie a remarqué que déjà le patois des élèves déteint sur elle, et qu'au bout de deux semaines, elle-même ne parle plus un français impeccable.
2) Ensuite, Bêtie a remarqué que la plupart de ces garçons même s'ils écrivent lentement, ont de belles écritures, preque de filles, avec des lettres bien formées. Donc, doivent être doués pour le dessins. Evidemment quelques uns ont des écritures de docteur avec des othographes phonétiques, mais ce n'est pas la majorité. Et ils ne savent pas lire l'écriture de Bêtie au tableau, ce qui est assez rare. Elle pense qu'ils devraient être doués pour le dessins.
3) Peut-être qu'on pourrait leur faire faire des activités qui tiennent l'esprit en éveil et rendent intelligents comme la musique. Il est prouvé que la musique rend intelligent, et en particulier l'étude d'un instrument qui sollicite les deux mains d'une manière différente rend intelligent. Sans aller jusqu'à la gutiare, ils pourraient par exemple apprendre l'ukulélé qui n'a que quatre cordes.
Bon, je laisse ici, Bêtie à ses élèves.
Quant à Doofie, elle se bat toujours avec cette fameuse soirée où elle a vu des phénmènes aériens non identifiés, que son Schnelly a vu aussi, parce que elle, elle se dit que ce n'est pas possible d'avoir vu un truc pareil, alors elle se dit qu'elle a rêvé et Schnelly dit que non, qu'il les a vraiment vu aussi et que ce n'était sans doute pas des ULM ,finalement. Alors, Doofie n'a ni rêvé en dormant (car d'habitude, elle s'endort souvent dans la voiture en attendant que Schnelly ouvre la porte du garage), mais elle n'aurait quand même pas sorti son APN et son téléphone de son sac, tout en dormant! C'est quand même dur à assumer, un truc pareil, même si les mêmes PAN ont été vus en Sarpénie et en Flawallie à quelques heures d'intervalle. Non, vraiment, Doofie n'a pas halluciné, dommage qu'il n'y ait pas eu plus de gens pour les voir, une maison d'une rangée perpendiculaire avait bien des lumières allumées, mais Bêtie n'osait pas sortir de la voiture pour aller sonner.
Alors, est-ce que Schnelly dit qu'il les a vu aussi pour faire plaisir à Doofie? Doofie n'en sait rien, mais non, puisqu'il avait dit, ce sont des ULM et en regardant des photos d'ULM sur Internet, il a dit, et bien non, ce n'était pas cela.
Doofie s'est souvenue qu'un jour, à la sortie de Sous-Préfecture, elle avait vu des lumières derrière la rangée de maison qu'elle longeait et avait demandé à Schnelly "Qu'est ce que c'est?" et Schnelly avait répondu "Ce sont des ULM" et effectivement, juste après une série de maison, elle a vu un ULM survoler l'une de celle-ci, mais c'était un vrai ULM, mais il y avait encore des lumières derrière la rangée de maison. Est-ce qu'ils auraient un don de transformation?
Bon, Schnelly aussi a un don de transformation, le pire, c'est quand il parle de l'heure du train qu'il doit prendre le lendemain, et qu'il faut se coucher tôt pour ne pas le râter, même si on n'a pas terminé son travail. Ouh...
domino
22:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.