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vendredi, 15 juillet 2011

Des enfants peu affables...

Voici une aventure qui vient d'arrriver à ma sympathique Doofie, mon personnage de roman-théâtre qui n'a pas encore pris le chemin des vacances :

Après avoir fait quelques courses et les avoir déposées à la maison, Doofie et son mari Schnelly font le tour du pâté de maison pour jeter un coup d'oeil sur l'arrière de leur propre jardin. Le chemin qui borde les jardins à l'arrière est public de même que tous les trottoirs de la cité.

Bon, on va derrière, on devise sur les arbres, car on voit que la municipalité a rasé les deux arbres qui avaient poussé dans leur haie et dépassait leurs feuillages rafraîchissants au dessus du chemin (aux frais de la municipalité,) mais on remarquera que ailleurs de nombreux arbres très grands dépassent au dessus des chaussées où passent les voitures, bien sûr ce n'est pas une critique, car moi, la journaliste alternative, auteure de ce roman, et Doofie, nous aimons les arbres. Elle a un drôle d'air, leur haie qu'ils ont déjà rasée à plat l'an dernier, laissant apparaître le grillage rouillé. Doofie dit a Schnelly qu'en mettant du papier de verre sur une cale de bois et en frottant méticuleusement le vieux grillage, vieux des années 60, on pourrait enlever la rouille. Bon... ceci dit, Schnelly et Doofie, après avoir devisé derrière leur propre maison, rentrent par le même chemin, en contournant par les trottoirs la maison de la voisine que avait râlé sur Doofie l'an dernier en disant que ce n'était pas normal qu'elle laisse Schnelly, ah le pauvre Schnelly, quel esclave! faire les courses, et qu'elle, la paresseuse, elle ferait bien d'aller les faire elle-même. (Peut-être que si Doofie n'avait pas préparé l'agrégation que Schnelly ne passe pas, elle aurait autant de temps que lui, mais les voisins ne savent pas que Doofie est prof, qu'elle se lève parfois à 4 heures du matin pour aller faire cours dans des endroits eloignés, ces voisins arrivés depuis peu, alors que Schnelly et Doofie habitent là depuis vingt ans, et qui ne savent pas que Doofie est prof.

Doofie était en train de dire à Schnelly que les fleurs là du coin était belles, quand un gosse surgit devant eux, un gosse d'environ 8 ans, et dit à son mari "T'as un problème?", alors que l'on passait sur le trottoir de sa maison. et cela d'un air méchant! Schnelly comme à son habitude marchait devant Doofie qui parlait derrière lui pour qu'il entende. Schnelly a répondu "Et toi, t'en as un? Tu veux que j'en parle à ta mère?" Bon, on sait que depuis l'histoire des arbres, tout le quartier leur en veut et ne leur parle plus, et plus personne ne dit bonjour à la sympathique Doofie et à son mari parfois soupe au lait avec Doofie.

Bon, si Doofie appliquait le code de l'éducation, elle devrait aider Schnelly à déposer plainte contre le gosse et ses parents, pour que soit appliqué à cet enfant lle code pénal (6 mois de prison pour injures, c'était marqué sur le sujet de Bêtie, de l'épreuve "Agir en..." mais elle a dit que pour un enfant de 6ème, on ne l'enverrait pas en prison, qu'il fallait doser la sanction en fonction de l'âge et des antécédents. Et les parentss devraient verser 25 000 euros d'amende. D'après le code pénal.

Il est bien visible que c'est l'enfant qui a agressé verbalement Schnelly. Moi, je pense qu'il ne fait qu'imiter les adultes, peut-être un moniteur du centre aéré qui dit aux enfants agaçants "T'as un problème?" (c'est assez courant chez les jeunes professeurs qu'ils s'adressent ainsi aux élèves et même partois à leurs collègues plus âgés. Doofie quand elle fait des remplacements et que les collègues croient qu'elle est une auxililiaire et ne savent pas qui elle est exactement, s'est déjà payé ce gerne de réflexion de collègues, en général des hommes. Ou le père parlant à une autre personne ou à la mère ou aux enfants et disant "T'as un problème." même si à la place de Schnelly, soit je n'aurais pas répondu, soit j'aurais plutôt parlé du directeur de l'école (mais je crois que c'est le maire qui ne les aime pas à cause des arbres, alors...) et dit, je vais le dire à ton directeur, ou alors, je vais le dire à ton principal. Généralement le principal fait plus peur. Ou carrément : "Je vais le dire à la police", ça fait encore plus peur. mais je ne suis pas à la place de Schnelly. Mais je n'aurais pas dit Je vasi le dire à ta mère", parce que généralement la mère tient avec ses enfants.

Peu de temps après que l'on soit rentré, ça a frappé à la porte, soit un gosse, on était entre midi et ils n'étaient pas au centre aéré. Soit les parents qui venaient râler. Alors, Doofie et Schnelly n'ont pas ouvert. Vont-ils encore devoir passer tout l'été en s'enfermant chez eux pour ne pas subir les quolibets des enfants de la rue. Et d'abord Doofie se demande si les carreaux de l'an dernire, c'est vraiment la tempête qui les a cassé et pas les enfants?

En plus, en ce moment, Doofie finit on rhume, elle tousse et a des nausées quand elle marche trop longtemps, elle a visiblement attrappé le rhume de Bêtie et peut-être ses problèmes intestinaux qui semblaient guéris chez Bêtie. Comment? Elles n'habitent pas dans le même coin? Mais elles se sont rencontrées à l'oral de l'agrégation, il y a deux semaines! Elles ont été recalées toutes les deux..; Mais l'année prochaine, c'est promis, c'est

première :Doofie Schnelly de Taxandrie et de Ligne,

deuxième : Bêtie Rapidy de Brabant Hainaut ,

troisième, Dummie Quicky, écuyère de Ligne,

quatrième Sottie.... , etc...

Pour le moment elles n'ont pas été classées, alors que dans les années 80, on classait jusqu'au 9OOème de l'agrégation. Et pas seulement les 40 premiers, non il n'y avait pas 900 postes, mais 40 admis et 900 classés. Même les non admissibles étaient classés, comme cela ils savaient s'ils étaient loin ou près de l'admissibilité.

Bon, revenons à nos moutons : Schnelly et Doofie vont-ils oser quitter leur maison pour les vacances, en effet l'année dernière, en août, les enfants n'arrêtaient pas de venir frapper à leur porte, de monter les escaliers du perron, etc... Alors on leur a dit d'aller jouer plus loin, et maintenant, ils ne tolèrent plus que l'on marche sur leurs trottoirs, pourtant ils roulent encore sur le leur avec leurs vélos.

Et puis... s'ils ne font pas leur jardin, c'est parce que dès qu'on les voit dans leur jardin, on leur demande de le faire entièrement plus vite que ne pourraient le faire une armée de jardiniers munis de sécateurs. Dès qu'ils commencent à nettoyer quelque chose à l'extérieur, on leur dit : et ça, ce n'est pas encore nettoyé? Alors, ils ne se montrent plus, font semblant de ne pas être là. Les ennuis arrivent dès que la végétation pousse, en hiver, on ne leur dit rien. Eux, par contre, ils mettent du gros sel sur le trottoir quand il neige ou qu'il y a du verglas, alors que les voisins ne le font pas. Parce que eux font attention à la sécurité des autres personnes, plus qu'à leur bonheur visuel. Et encore, les arbres c'est beau, et celui qui est parti avait ses tois branches en éventail, il était très beau...

A Paris pendant l'agrégation Doofie, Dummie et Bêtie ont vu des arbres gigantesques (surtout n'y touchez pas). Derrière un mur entre deux immeubles anciens respectivement de 7 étages et de 12 étages, on voyait un arbre qui prenait toute la largeur du mur, de la largeur d'un imeuble et sa cime dépassait largement le faîte de la plus haute des deux maisons. Ses branches allaient jusqu'au dessus de la chaussée. Un arbre remarquable certainement.

Près d'où habitait la mère de Bêtie, en pleine ville, grande métropole régionale, les tilleuls qui bordent les routes ne sont jamais coupés. La seule personne de la ville qu se plaignait des feuillages à ramasser était sa voisine qui "venait de la campagne", une dame bien sympathique du reste. Dans le parc de la mairie, il y a des arbres remarquables et l'un d'entre eux à un tronc dont la base en forme de cône fait bien un mètre de haut, les racines sont de la tailles de gros bras, et le tronc fait bien six mètres de diamère.

Bon, pauvre Doofie, va-t-elle pouvoir aller avec Dummie et ses autres copines, lire dans son hamac... ou sur son transat, au bord de la piscine, là où l'on voit la mer scintiller au loin entre les collines. Elle ne passera plus par l'aéroport de Charleroi, dire bonjour à la petite pixie, car la petite pixie pour le moment ne travaille plus là-bas. Enfin, peut-être,, espérons qu'elle y reviendra. Son poste est gardé au chaud dans sa cahutte pour le moment blanche et vide.

Schnelly et Doofie doivent rester dans leur maison, car ils en sont propriétaires, et comme ils seront en retraite dans quelques années, leur maison est un investissement pour ne pas payer de loyer pendant la retraite (et même avant), donc, c'est leur maison définitive et ils ne peuvent pas en changer. Et ne le veulent pas non plus.

Les vieilles personnes qui habitaient près de chez eux sont parties en maison de retraite, encore une génration respectueuse qui quiite les maisons.

domino

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