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samedi, 21 mai 2011

Vocabualire et prononciation

Roman-théâtre

Doofie, mon personnage de théâtre, tire, dans son journal, des conclusions sur son apprentissage des langues rares et difficiles en grand débutant et de son enseignement récent dans plusieurs collèges et lycée depuis deux ans où elle a eu un certain nombre de remplacements.

Voici les réflexions que Doofie se fait :

Tout d'abord il faut apprendre la prononciation (c'est par là que débutent tous les cours d'université en langue débutant, on apprend l'alphabet et on étudie la prononciation de chacune des lettres dans leurs différentes places dans le mot, ce qui est utile pour les langues comme l'allemand où chaque lettre correspond à un son (ce qui est aussi le cas de la plupart des langues), et on insiste sur les sons spéciaux qui n'existe pas en français et sur les lettres qui n'existent pas en français, et sur les graphies spéciales.

Puis à chaque fois qu'une son est mal prononcé dans les premières leçons, on insiste sur la prononciation et on réexplique la graphie et le son, pour que cela rentre bien et que l'élève puisse, surtout dans des langues où une letre équivaut à un son, bientôt lire à voix haute sans aide et identifier les mots nouveaux qu'il lit dans les textes ou que le professeur écrit au tableau avec leur bonne prononciation.

En effet, surtout cette année, Doofie a constaté que des élèves, par exemple en seconde et dans des classes débutante où les élèves sont assez en difficulté (aussi en anglais, car elle a pu contater que les mêmes élèves prononcçaient mal l'anglais et que par conséquent, ce n'est pas de la faute des professeurs), prononcent en allemand des v comme des v français, des z comme des z français, des ei comme è, etc...

Doofie a commencé avec les méthodes audio-visuelles, où les élèves n'avaient pas ce problème car ils avaient la langue dans l'oreille avant de commencer à lire c'était l'époque où les élèves en 4ème LV2 et en 6ème n'écrivaient rien jusqu'en novembre. Alors le passage à la lecture et à l'écriture se faisait natuellement, sans explications de prononciation. Mais ce n'est plus le même maintenant où l'on écrit tout de suite, et les élèves de 4 LV2 et de 6ème bilangue n'ont pas tous eu un enseignement de l'allemand en primaire. Mais Doofie a remarqué qu'on insiste plus assez sur la prononciation au début des études d'allemand.

Doofie a constaté que dans une 4ème LV2, les élèves ont la bonne prononciation quand ils interpêtent une chanson qu'ils ont apprise, mais prononcent mal les mots nouveaux qu'ils lisent (Doofie a eu beaucoup de mal à faire prononcer le ch de suchen, que les élèves pronconcent comme en français, ou bien sucken, au lieu de prononcer le Ach-Laut). Doofie qui est musicienne a déjà fait répéter des chansons en allemand (les paroles) à des chorales d'adultes, généralement les choristes profs d'allemand sont mis à contribution pour faire répéter les paroles des chants en allemand.... et Doofie a constaté que ces personnes de tous âges et qui pour la plupart n'ont jamais fait d'allemand prononcent bien les paroles des chants allemands.

Bon, Doofie pense ensuite que avant d'aborder les choses compliquées il vaut mieux assurer la base du vocabulaire. Le vocabulaire devrait être utilisé par ordre de fréquence dans la langue. D'abord les mots les plus utilisé qui sont "souvent les mots grammaticaux, les adverbes de lieu et de temps, les petites mots comme souvent, toujours, encore, plus, jamais, là, ici, aussi..." qui sont très employés et que les élèves oublient facilement, car ils retiennent plus facilement les noms qui désignent des objets concrets, et certains verbes.

Il doit y avoir aussi des heures plus propice à l'apprentissage des langues, parce que Doofie a remarqué que ses sixièmes avaient oublié le Vendredi après-midi des mots qu'ils savaient bien le mardi matin à 9 heures. Elle a trouvé mis à part les cinquièmes et les troisièmes d'un des deux collèges qui faisaient preuve de beaucoup de maturité, que les élèves pouvaient être sur le plan de la mémoire et de la mémorisation très inégaux d'une heures à l'autres.

Mais Doofie l'a constaté également sur elle-même : le vocabulaire doit être toujours rebrassé surtout au début de l'apprentissage d'une langue, pour rester ancré. Une fois ancré, il peut rester dans la mémoire toute la vie, comme Doofie le constate pour l'anglais, le néerlandais ou l'espagnol, des langues dans lesquelles elle a - en plus de l'allemand - déjà un certain niveau.

Doofie a constaté que certains mots peuvent  occulter l'apprentissage d'autres mots. Les élèves qui avaint employé  souvent le mot Zimmer, étaient persuadés quand le professeur a écrit immer au tableu, que le professeur avait oublié un "z"! Et ceci à plusieurs reprises dans la même classe! C'est pourquoi, il faut insister aussi sur les mots que l'on peut confondre entre eux...

Doofie a eu du mal à apprendre les parties du corps en langue ouralo-altaïque, parce qu'ils s'agit presque exclusivement de mots d'une syllabe, formés de trois sons, une consonne, une voyelle et une ou deux consonnes. ..  car ils se ressemblent tous un peu et a dû revenir bien trois ou quatre fois sur cette liste, même avec le dessin qu'elle a fait elle-même, et elle a retenu plus vite les mots de deux syllabe. Comme quoi, il faut apprendre et employer plusieurs fois les mots pour les retenir.

Doofie espère que les quelques réflexions pourront pousser les auteurs de manuels à élaborer de véritables méthodes de langue très progressives, un peu comme on fait des méthodes pour jouer des isntruments de musique. En pendant qu'il n'y a pas de plus grands pédagogues que les professeurs de solfège et d'instrument des conservatoires et écoles de musique.

Pour Doofie : domino

 

 

 

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