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samedi, 21 mai 2011

Là où les coqs chantent.....

Roman-théâtre

Finalement, Bêtie, mon personnage de roman-théâtre qui habite à l'autre bout de la France par rapport à Doofie, n'est pas mécontente d'avoir fait ces remplacements presque à l'autre bout du monde, à l'autre bout du département, tranversalement.

Elle se souviendra toujours d'avoir, lors de l'étude d'un album consacré aux lapins de Pâques, avoir entendu le coq chanter dans une basse-cour à prosimité du collège, juste au moment où l'on parlait de l'image où le coq passait la tête à la fenêtre pour réveiller le lapin de Pâques qui devait alle porter ses oeufs dans les jardins, ceci dans une classe avec vue plongeante sur les jardins de légumes des environs.

Et ces bruits si agréables dans les deux collèges d'oiseaux qui chantaient le printemps, de tourterelles et de coqs qui chantaient de prèe et de loin, sauf le jour où il a fait un peu gris (mais sans pluie).

Chose étonnante dans ce pays du septentrion, après les gros orages des vacances de Pâques, le ciel est resté invairablement bleu ou presque, d'un bleu presque méditéranéen. Les élèves étaient en tenue d'été. Mais Bâtie, elle, s'enfouit toujjours sous de grandes tuniques qui cachent toutes ses formes, avec maches longues et pantalons trop larges.

Bêtie se souviendra toujours de la route à pied de la gare au collège qui n'est pas trop loin d'une gare (12 mn à pied d'après les itinéraires d'internet, une demi-heure au rythme de Bêtiie. Mais c'était le calme, le grand calme (ssauf le jour où on a entendu des avions), même avec les habitations autours, corons modernes et plus anciens. On entendant iles oiseaux chanter, il y avait des fleurs, des vieilles dames devant leur maison, le facteur qui faisait sa tournée, le lundi quand elle commençait sa semaine le midi, des pigeons dans des cages dans le coron, des vaches et des chevaux dans les patûres à l'arrière des maisons et de jolies vues sur la ville et son église.

Et le soir, trois quart d'heures d'attente dans l'abri du point d'arrêt SNCF, avec le calme complet entre les trains rares qui passaient. Celui en sens inverse qui passait quand elle arrivait, un ou deux trains de marchandises, le deuxième train dans l'autre sens, puis le sien. Elle avait peur d'oublier de se lever à temps de son siège. Pour prendre le train qui ne s'arrête qu'une minute.

Et le chauffeur de taxi sympa qui fidèle aux rendez-vous et bien à l'heure, lui a permis d'arriver à l'heure dans le collège sans gare avant 8 heures du matin et d'arriver à l'heure dans ses deux changements de collège entre midi par semaine. Car sans le taxi, ces remplacements auraient été impossibles. Bêite avait pris tous ses rendez-vous à l'avance. Et la hantise c'était de ne pas arriver à l'heure, deux fois ça a failli, le jour de la grève des trains, et quand un train a été supprimé pour panne, mais elle a réussi à arriver à l'heure quand même. Comme quoi le métier de chauffeur de taxi est utile à tous.

Et les classes si bien décorées : les oeufs de Pâques avec les branchages colorés, les lapins de Pâques, le marchand de sable qui regardait le tableau en même temps que les élèves, assis sur le rebord de la télévision, (Bêtie n'oubliait pas de la recoucher avant de rentrer le soir) le superbe décoration de sa collègue, faite de travaux d'élèves et de posters pédagogiques. La petite bibliothèque en allemand. avec livres pour enfants et livres d'images sur l'Allemagne (il y a même un livre où l'on voit l'étiquete de la Doppel karamel Bier de la RDA, la bière sans alcool pour les furures mamans, la seule bière que buvait Bêtie là-bas.

Non, Bêtie n'oubliera pas...

Pour Bâtie, domino

 

 

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