La Sibérie..

Si Doofie -mon personnage de roman-théâtre- a vu la neige fondre dans sa ville depuis deux ou trois jours, il n'en est pas tout a fait de même dans la ville où elle travaille.

Pendant les quelques 35 km de train, le paysage devenait de plus en plus blanc, et au lever du jour, on a soudain plongé dans une grisaille brumeuse que seules les immenses étendues blanches mollement ondulées éclairaient.

Arrivé à bon port, déjà le quait est tout blanc et glissant, puis devant la gare, on retrouve les montagnes de neige, entassée le long des trottoirs det de la route, des tas dont la hauteur dépasse parfois l'entendement, des tas de neige de deux ou trois mètres de haut.

Les trottoirs sont plutôt réservé aux patineurs sans patins, à semelles de caooutchouc antiglisse, et séparés des toutes dégagées (enfin!) par des murets, des murets que dis-je, des murailles de neige glacée, dans lequelles par ci par là, on a creusé des trous pour que les gens puissent traverser les routes, mais la plupart du temps, les troittoirs étant trop dangereux, les gens marchent sur les chaussées. Ce qui n'est pas moins dangereux, à cause des voitures.

Cetains tas de neige accumulés aux carrefour arrivent jusqu'au premier étage des maisons!

De mémoire régionale, on n'a jamais vu autant de neige, et ici la neige dure depuis un mois!

Bon, la Sibérie... aussi dans les coeurs?

Je ne sais pas si c'est dû à l'élève d'un autre collège qui est décédée d'une méningite en deux jours, pense Doofie,  juste au début des vacances, mais l'atmosphère est morose. A part quelques fidèles, la plutpart des collègues ne tépodent pas aux voeux de bonne année...; et ne disent meme pas bonjours, quand on leur dit bonjour... Vraiment frileux, le climat.

Doofie  se demade si c'est parce que son My Space est tombé il y a quelques jours, il ne doit s'agir que d'un problème technique, mais comme Doofie a écrit cela dans mon journal, tout le monde pense à autre chose.

Doofie se demande pourquoi une grande partie de ses collègues ne veulent pas communiquer avec elle. Heureusement que son équipe d'allemand fort réduite, fonctionne bien.

Ceci dit, elle se dit que la collègue qu'elle remplace n'est peut-être pas en congé d'adoption, mais qu'elle aurait eu une histoire comme Doofie il y a huit ans, quand on l'a obligée à rester en congé maladie alors qu'elle voulait revenir, apparemment parce qu'une autre collègue avait un contrait sur son poste.

L'année dernière, la collègue que Doofie remplacçait est revenue au bout de deux mois, mais Doofie avait toujours des prolongations de remplacement, d'abord dix jours, puis le resste du mois, puis un aure mois, et à chaque fois, on se demandait si la collègue allait revenir ou pas et  elle a fini par revenir. le problème étant que peu de temps avant chque échéance, les élèves qui rencontraient la collègue en ville, savait qu'elle allait  peut-être revenir, et commençait à s'agitrer avant chaque fin de période.

Les élèves ne devraient pas être au courant des dates ultérieures d'un remplacement et un beau jour, se retraouver devant leur prof habituel...

Enfin, Doofie est embêtée, pourquoi les collègues la snobent-iils ainsi? Pas parce qu'elle est bi-admissible (il y a des lycée où il y a des castes de catégories), puisqu'on ne snobe pas son collègue agrégé, donc ce n'est pas un lycée comme cela. Alors pourquoi? Ils ont déjà découvert la journaliste alterantive qui raconte la vie de Doofie et lui en veulent pour ceal. APrès tout, si j'ai décidé de metre en scène la vie de Doofie, chacun sachant que c'est un personnage imaginaire, les autres ne devraient pas lui en vouloir à elle, mais à moi. Et puis si elle est imaginaire, elle est peut être invisible dans la vie réelle et c'est pour cela qu'on ne lui répons pas. On entend sa voix, mais on ne sait pas où elle est, pour lui répondre.

Bon, ma pauvre Doofie, voilà qu'elle devient personnage de roman fantastique..

Non, Doofie est réelle, vous pouvez lui parler, lui sourire, lui dire un mot gentil, lui souhaiter la bonne année, répondre à ses souhaits.

Pour Doofie, personnage de roman théâtre.

 

 Toute ressemblance avec la réalité est totalemet fortuite.  

 

domino