lundi, 12 novembre 2007
Mon vote.
La directrice de l'UFR à moins que ce soit l'une de ses collègues je ne m'en souviens plus, nous a dit d'aller voter contre le blocage aujourd'hui, si on voulait encore avoir nos cours d'agrégation. Seulement moi, dans la province de la province, je n' allais pas faire 200 km juste pour un vote. Je ne sais pas ce qu'ils ont décidé.
Enfin, demain, si les trains roulent, j'espère que la police ne va pas me dégager de mon cours d'agrégation comme si j'étais une manifestante occupant la fac, alors que je suis une sage agrégative en train de travailler, parce que là, après toutes les bousculades du métro ou autre, je crois que j'y laisserais ma peau. Il faudra quand même qu'ils fassent la différence entre les personnes autorisées par les occupants à étudier (parce qu'ils ont autorisé les profs à faire leurs cours d'agrèg et de CAPES devant une classe pleine) et ceux qui font le blocage (qui ne sont pas nombreux d'ailleurs). Donc, je fais partie des personnes autorisées à entrer moyennant présentation de la carte d'étudiante quand on ne me dit pas "On vous connait déjà d'hier!". Il parait qu'une année les étudiants allaient jusqu'à demander aux profs de présenter leur carte de prof. Des étudiants qui demandent de présenter leurs cartes à des profs, on n'a jamais vu cela.^
J'ai fait mes études initiales dans l'après 68. Quand il y avait une grève, les grévistes allaient en cortège de salle en salle faire leur publicité et disant "Qui nous aime, nous suive!". Quelques étudiants sortaient de la salle et suivaient le cortège, les autres restaient là avec les profs et on reprenait le cours (C'est ainsi qu'un de mes profs a répété 50 fois : "Die Germanen sind die Vorfahren der Deutschen". Manifestants qui entrent dans l'amphi (Et oui, les germanistes étaient encore dans un amphi, en province, il y avait 400 premières années dont après les examens il ne restait plus que 120 en deuxième année), panne de microphone, etc.... Bon, on l'entendait quand même, quand il criait "Vous m'entendez??? Die Germanen sind die Vorfahren der Deutschen....*Vous m'entendez sans le micro?" Et tout le monde hurlait "Non!!!!" Et le prof suivant arrivait : "Die vier Besatzungszonen sind : die sowjetische Besatzungszone, die SBZ, die sogennante Ostzone, die ameri... Il n'y a plus de micro, c'est rien, vous m'entendez, n'est-ce pas, die vier Besatzungszonen sind *: ...." On était en TD, un nouveau cortège passait dans le préfabriqué du campus scientifique où on avait cours de civilisation justement "In der sowjetischen Besatzungszone...." Cris de manifestants.... Ils pointent le nez dans la porte de la salle, mon futur se lève, leur claque la poste au nez "On peut travailler tranquilles, non????" et ils passent leur chemin et vont dans la salle à coté.
Il y avait pêle-mêle, toutes les manifestations contre quelque chose qui ne concernait pas toujours la vie étudiante, contre les centrales nucléaires, contre la guerre au Vietnam, contre la nouvelle réforme ci et la nouvelle réforme là (Et c'était pourtant bien cela que nos ainés d'un ou deux ans avaient voulu, des réformes), contre la société bourgeoise, si on avait voulu, on aurait passé notre vie à crier dans les rues. Mais si je suis devenue prof, c'est parce que je restais sur les chaises de la salle de cours. Beaucoup de ceux qui criaient dans la rue n'ont jamais dépassé le cap de la deuxième année. Les manifestants n'empêchaient pas les autres d'assister au cours. Ils allaient manifester dans la capitale régionale, nous laissant tranquille où l'on était.
D'ailleurs j'avais tout juste 17 ans quand j'ai commencé mes études universitaires, et la majorité était à 21 ans, alors si mes parents m'avaient vue dans une manifestation, ça aurait été mal à la maison, mon père aurait crié, il aurait peut-être retourné une table, on se seraient tous tapis dans les coins, je serais allée pleurer dans ma chambre, on m'aurait menacée de me couper les vivres, de me mettre dehors.... La famille de ma mère fouinait partout, avec ses quatre soeurs et les 24 petits-enfants de mes grands-parents, il y avait des espions partout. C'est une de mes tantes qui a trahi mes amours à mes parents, ou plutôt un oncle, sans le savoir, je passais main dans la main avec mon cher et tendre devant son bureau....
domino
*Die Germanen sind die Vorfahren der Deutschen : Les germains sont les ancêtres des allemands, un peu comme on dirait : les gaulois sont les ancêtres des français, ce qu'on faisait aussi apprendre aux petis africains français dans les colonies en Afrique., qui étudiaient avec les mêmes livres que les petits français de métropole.
*"Les quatre zones d'occupation sont ! la zone d'occupation soviétique (SBZ), appelée la zone de l'Est..., la zone améri...." (mon prof n'avait pas reconnu la RDA, et avait du interrompre ses recherches dans les biblitohèques de RDA parce qu'il ne reconnaissait pas leur pays. Il ne voulait pas reconnaître la RDA avant son gouvernement. Plus loin : 'Dans la zone d'occupation soviétique...)"
15:55 Publié dans Dummie et Cie à l'université | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : universités, société, politique, mai 68, l'après 68, 1968, fac
samedi, 10 novembre 2007
Découverte...
Ce soir j'ai découvert cette chanteuse amateur portugaise. Quelle belle voix et que d'émotion. J'en ai les larmes aux yeux.
Elle s'appelle Telma Silva.
Il y a encore de belles choses à découvrir sur le web.
Cliquez sur le lien sur le nom.
domino
00:30 Publié dans La musique de mon i-grimoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique, Portugal, chanson en portugais, Telma Silva
jeudi, 08 novembre 2007
Le château de Kafka....
Aujourd'hui, l'université c'était vraiment le château de Kafka.
J'arrive après m'être retenue pendant tout le trajet parce que les toilettes du train était fermées. Je me dis : ouf! Je vais enfin pouvoir aller aux toilettes en arrivant à l'université, juste avant mon cours, et bien non, j'ai du attendre plus d'une heure avant de pouvoir le faire. Trajet en métro avec les horribles escaliers roulants qui vont trop vite pour que je pose mon pied au bon endroit. Je suis sûre que l'année dernière, ils n'allaient pas aussi vite.
J'arrive devant la porte habituelle. J'ai vu de loin au moins dix personnes qui rentraient dans l'université par là. Au moment où j'arrive, porte close, ils avaient fermé juste devant moi (on dirait qu'ils connaissent mon blog, et qu'ils l'ont fait exprès).
Je vois une dizaine de personne se diriger vers la droite de la même série de portes et s'engoufrer dans le bâtiment. J'arrive devant la même porte. Des étudiants se déploient devant moi et m'empêchent de passer. Je leur dis que je passe un concours au mois de janvier (c'est vrai que le premier écrit d'agrégation est en janvier, encore plus tôt que d'habitude, on a trois mois d'université pour le préparer seulement, de fin septembre à mi-janvier avec les vacances de Noël en moins). Rattrapera-t-on le temps perdu pendant les vacances de Noël?).
Et on sacrifie nos vacances de Toussaint pour venir préparer l'agrégation à l'université. Et on nous bloque le passage.
On m'indique vaguement qu'il n'y a qu'une porte d'ouverte et que c'est dans la souterrain. Où est le souterrain? Mystère. Je suppose que c'est derrière le même bâtiment. Je descends un immense escalier (d'habitude je monte trois étages en soufflant à chaque étage, et le temps de descendre cet escalier à la recherche du souterrain, je serais déjà arrivée!!!). Je n'ai pas la clef de l'ascenceur comme la retraitée de la formation d'agrégation qui suit la formation pour entretenir ses neurones. Elle ne vient que l'après-midi, mais a réussi à passer plus vite avec sa clef d'ascenseur. Je n'irai pas chercher la clef d'ascenseur. De peur que l'infirmerie de l'université ne fasse un rapport sur ma santé à la médecine du rectorat. Qui me mettrait en congé, ce qui m'empêcherait de passer l'agrégation. Circulum viciosum.
Je cherche le "passage souterrain" à hauteur du bâtiment où je dois aller, en descendant une immense escalier. entretemps j'explique à un étudiant qui est devant l'une des portes fermées, que ce n'est pas bien de bloquer ainsi l'université, que j'ai payé 25 Euros de train pour faire le trajet (j'habite à 100km) , que si je n'arrive pas à aller à mes cours, je vais me faire rembourser le trajet par les syndicats d'étudiants. L'étudiant me dit que ce n'est pas de sa faute, que lui aussi voudrait aller en cours. On m'indique que ce n'est pas là, qu'il faut remonter l'immense escalier, l'escalier qui est d'une longueur démesurée. je commence à être essouflée.
Je cherche le 'passage souterrain", au début de l'autre bâtiment, il n'est pas là. On m'indique que je dois repartir vers le début de l'université, là je dois encore descendre une immense escalier extérieur. J'ai le vertige en haut de l'escalier parce que je suis du coté sans rampe. Pire qu'en montagne! Et cet escalier abrupt me donne un vertige pire que toute pente rocailleuse aux pierres qui roulent, que je détestais descendre lors de nos randonnées en montagne. Des étudiants montant l'escalier coté rampe, je dois descendre coté sans rampe. Une fois qu'ils sont passés, je retraverse tout l'escalier à petits pas sur une seule marche et j'arrive coté rampe. Je descends l'escalier (que je ne devrai pas reprendre immédiatement en sens inverse, cette fois).
J'arrive dans le souterrain, suivant la foule (enfin quelques étudiants) .qui entrent On m'indique où es le bâtiment où je dois aller, mais une fois que je suis dans le sous-sol du bon bâtiment, je vois des escaliers qui sont tous bouchés par des amas de chaises et de tables. Plus moyen d'aller nulle part. C'est comme le rond-point sur lequel on tourne en rond pour l'éternité parce qu'il y a de panneaux de sens unique à chacune des routes alentour.
Je suis Oscar, le Blechtrommel (le Tambour de Günter Grass, ce monsieur qui publie encore, il y a une conférence sur lui la semaine prochaine, j'espère que les trains me laisseront passer, me transporteront jusque là, Il écrit et publie toujours, ce monsieur...).
Je suis Oskar, le Blechtrommel, je sens que la crise va arriver, Que le cri avec le contre-ut va arriver, celui qui est vitricide. Mais il n'y aura pas de vitre brisée. Je suis essouflée, voilà trente minutes au moins que je devrais être assise sur la chaise dans la salle de cours, que les autres grattent sur leurs papiers des choses que je ne saurai jamais.
On finit par m'indiquer un asenseur qui m'envoie au bon étage dans le bon bâtiment. Ouf !
Je rentre dans la salle de cours, ce n'est pas la même prof que d'habitude, c'est la prof qui commence à 10 heures d'habitude et il est 10 heures moins 20. Pourtant ce sont les bons étudiants. Les profs ont intervertit leurs heures. Je vois apparaître à 10 heures la prof avec laquelle on avait cours à 8h30.
Ceci dit : J'ai eu mes 9 heures de cours d'agrégation du mercredi quand-même. Enfin presque avec leur parcours de château kafkaïen, je suis arrivée 1heure 15 en retard!!! Et on nous a donné thème et version pour la semaine prochaine. Heureusement que j'étais là. Mais la semaine prochaine, il y a grève des trains. Le 18 octobre, je n'ai pas su venir. Il n'y avait pas de train qui partait de ma gare de départ. Aucun. Une journée de perdue.
Il faut absolument que je réussisse l'agrégation le plus vite possible. En travaillant jusqu'à 65 ans, il me reste 8 ans et demi de carrière devant moi. Et dans 8 ans et demi, je n'aurai pas encore toutes mes années pour la retraite. Vais-je devoir passer ces 8 ans et demi à préparer l'agrégation tout en travaillant?
Primo, c'est le rêve de ma vie.
Secundo, c'est le seul moyen que j'ai d'améliorer notre quotidien pendant la retraite. Pour essayer de voyager enfin un peu. Je n'ai de ma vie encore jamais quitté l'Europe.
Il y a cinq ans j'avais encore des projets de recherche, mais avec la sacro-sainte agrégation qu'il faut de toute façon avoir pour enseigner à l'université quand on est germaniste, j'ai peu à peu fait une croix sur les projets de recherche.
Je ne comprends pas pouquoi les étudiants bloquent les facs pour manifester contre l'autonomie des universitée.
En Allemagne cela fait longtemps que les facs sont autonomes, et on ne s'en porte pas plus mal. tout ce qu'il faut garder, ce sont les concours nationaux (CAPES, Agrèg. Je reviendrai là-dessus demain, car je m'endors sur l'ordinateur). Et le CNU pour vérifier qu'il n'y ait pas de passe-droits dans le recrutement des professeurs de l'université.
Pour les bourses d'étudiants, cela ouvrirait de nouvelles voies. Les scientifiques pourraient être sponsorisés dans les entreprises avec lesquelles ils feraient des contrats de travail pour plus tard, et auraient des allocations d'étude plus interessantes. Les littéraires pourraient demander des crédits remboursables dans leurs premières années d'activité. Des mécènes pourraient récompenser les étudiants obtenant les meilleurs résultats sous forme d'allocation d'études. Ce qui donnerait de meilleurs moyens aux étudiants pour étudier.
Personellement, j'ai du arrêter mes études à 22 ans, mon père ne voulant plus financer davantage mes études (j'étais une fille, à l'époque les filles n'étudiaient pas aussi longtemps que les garçons et je n'avais pas droit à une bourse, bien qu'ayant eu mon bac avec un an d'avance et ayant fait le reste de mes études assez facilement à l'âge normal. J'ai du travailler un an avant mon mariage pour financer les futurs meubles!!!! Mon frère, lui, a pu étudier jusqu'à 26 ans.)
Si les universités n'avaient pas été centralisées, s'il y avait eu des mécènes, des sponsors tenant compte des résultats universitaires, j'aurais pu peut-être passer l'agrégation à l'époque et ne plus devoir la passer maintenant (un professeur m'avait conseillé de la passer tout de suite après le CAPES). J'aurais eu durant toute ma carrière trois heures de cours en moins, un meilleur salaire, etc... Et j'aurais pu faire des recherches tout de suite.
domino
00:00 Publié dans Colère i-grimoirienne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : université, société, politique, enseignement, fac
mercredi, 07 novembre 2007
La jungle...
Quand je vais à Grande Métropole Provinciale, j'ai l'impression que c'est la jungle, surtout dans le métro....
1) Le train à l'aller, c'est ce qui me pose le moins de problèmes, il faut faire un grand pas pour monter en me tractant avec toute la force de mes bras, j'y arrive.... mais ensuite j'ai le bras déglingué. Le train ne s'arrête jamais là où le quai est plus haut. Et arrive au niveau du sol du train, non, toujours avec le bord du train, sans marchepied à bien 70 cm au-dessus du sol. Quand j'arrive à Grande Gare de Métropole Provinciale, c'est tout bon, le quai est à la hauteur du bas du plancher du train.
2) Ensuite c'est le métro :
Il y a quatre choses que je déteste dans le métro :
a) les escaliers roulants.
b) les gens qui montent en poussant ceux qui descendent en arrière et vous font descendre un ou deux arrêts au-delà de l'arrêt prévu.
c) les gens qui descendent en vous bousculant au passage.
d) les sauteurs d'escaliers.
3) Le train au retour.
Et tout cela c'est encore pire depuis que ce sont les vacances scolaires (l'université n'est pas en vacances).
Après avoir annoncé mon plan, voilà les détails.
a) Les escaliers roulants :
Ici c'est tout d'abord un problème technique lié à deux choses :
I. Les amorces des escaliers ne sont pas assez longues : normalement l'amorce d'une escalier roulant devrait faire au mons 6 ou 7 marches qui restent plates avant de se former. Ici rien de tel : L'amorce de l'escalier roulant ne fait que 2 marches qui se transforment tout de suite en escalier proprement dit, si bien qu'il faut aller très vite pour poser un pied, puis un deuxième, La plupart du temps, j'attends que passent quatre à sept marches, avant de poser mon pied droit, ou gauche, puis je me retrouve déséquilibrée par la marche qui se forme sous mon pied, car vu la vitesse de l'escalier et le fait que l'amorce de l'escalier n'est pas assez longue, je n'ai pas le temps de poser mon deuxième pied suffisamment vite et de rectifier la position du premier pour qu'il ne soit pas sur deux marches à la fois, je dois me tenir à la rampe pour ne pas tomber. Vous allez me parler d'ascenseur ? Où sont-ils? Où arrivent-ils? Je les ai pris une fois, il faut attendre trop longtemps par exemple quand il n'y a qu'un quart d'heure pour aller de Terminus Du Train En Retard jusqu'à Université.
2. Les escaliers roulent trop vite. Plus vite que l'an dernier. Il suffirait de ralentir l'escalier, et le problème le la pose du pied serait réglé. Car même avec des amorces trop courtes, les personnes plus agées auraient le temps de poser leur deuxième pied et de rectifier la position des pieds si les amorces étaient moins longues. Dans station de Grande Gare Régionale, ils ont refait la station de métro et sont encore en train de la terminer. C'est beaucoup moins pratique qu'avant en particulier pour les escaliers roulants qui ont été refaits et roulent deux fois plus vite qu'avant. Les personnes plus jeunes et pressées ont aussi la possibilité de monter l'escalier en marchant en même temps que l'escalier roule lentement pour les personnes plus agées, cela permettrait de rouler plus vite.
Quand j'essaie de monter sur les escaliers, pleins de gens me doublent, me bousculant au passage, et me collant sur la rambarde. M'empêchant alors de faire sans danger la manoeuvre de mettre le pied sur la première marche. Alors que me rabats sur les escaliers, quand il y en a. Si je ne suis pas en forme, je monte en mettant deux pieds sur chaque marche. Et pas comme tout un chacun un pied par marche. Quand j'avais entre 20 et 25 ans, je passais sytématiquement des marches, mettant un pied toutes les deux marches (le contraire de maintenant!)
b) Les gens qui montent en gênant ceux qui descendent.
Les gens qui montent étaient très polis jusqu'en juin dernier. Je ne sais pas si des gens impolis sont arrivés d'autres régions ou d'autres coins de la région en septembre, mais toujours est-il que plusieurs fois depuis le début de l'année, j'ai du descendre une station plus loin, faute de ne pas pouvoir descendre, étant repoussée vers l'intérieur du métro par la file qui monte. Ceux-ci, sans se préoccuper de voir si d'autres personnes n'arrivent pas, se glissent dans le moindre intertice entre deux personnes qui descendent pour monter le plus vite possible. Or, on sait que le système de caméras qui règle le temps d'arrêt (je sais qu'il y a des caméras, parce que il y a une vingtaine d'année mon frère a failli être engagé pour surveiller le système électronique qui règle la circulation des métros sans chauffeurs, mais il a refusé à cause des horaires de travail, autrement dit à cause de sa femme, il aurait été bien plus payé dans ce job là, qu'en faisant de la recherche électronique). le système de caméra qui règle le départ du métro tient compte de la dernière personne qui monte et non de la dernière personne qui descend, à moins que le quai ne soit vide, car il y a un présupposé, c'est que les personnes descendent avant que les autres gens montent, et que une fois la dernière personne qui se trouvait sur le quai montée (sauf si celles-ci attendent parce qu'il n'y a pas de place), les portes se ferment. Donc, les personnes qui montent n'ont pas besoin de se précipiter vers l'intérieur, empêchant ainsi des personnes qui n'ont pas pu se frayer un passage de descendre. Les personnes qui descendent, elles, ont des raisons de se précipiter. L'autre jour, j'étais dans la porte du métro, le pied pointé en avant qui touchait presque le quai, et dix fois en suivant au moins, des personnes qui montaient m'ont basculée en arrière, m'obligeant à reculer, c'est cela que j'appelle la jungle. La porte s'est refermée derrière des pesonnes qui m'ayant poussée en arrière, m'avaient éloignée de la porte. Heureusement que je ne suis pas un fétu de paille, sinon, je serais tombée.
Tout ceci est-il du racisme anti-vieux?
Bon, ceci dit dans 3 ans et demi, je vais avoir droit à la carte Sénior, qui me permettra de voyager à demi-tarif même en période scolaire (sinon nous avons droit à une carte Grand-TEr, mais il faut voyager à deux, puisque c'est une carte de groupe) et sans payer de carte demi-tarif, aurais-je plus d'égards pour autant? Evidemment beaucoup de personnes me croient jeune parce que je "parais plus jeune que mon âge". C'est pour cela qu'ils ne me laissent jamais leur place, même quand ils sont en pleine force de la jeunsesse. Je laisse mes cheveux blancs devenir blancs (Je ne les teins pas), ainsi on se lèvera peut-être pour moi.
Et il serait également temps de faire dans les écoles, les collèges, les lycées, et même les universités et les cycles supérieur de lycée, les grands écoles, etc..., (car les jeunes qui prennent le train sont généralement dans l'enseignement supérieur), des campagnes pour le respect des personnes adultes d'un âge avancé et des personnes agées. Car on dirait que certains alors qu'ils ont devant eux une personne qui tente de rester en équilibre lors des coups de frein du métro et n'a pas de force suffisante dans ses bras pour se tenir, se font un malin plaisir à regarder la personne souffrir. Et par ailleurs, si par hasard ils vous offrent leur place, c'est trop tardivement, car c'est généralement au moment où le métro démarre brusquement, que vous êtes en train de vous asseoir, c'est à dire entre la position debout et la position assise, que le métro sans chauffeur démarre, vous faisant tituber, et éventuellement vous étaler sur la personne en face, ce qui risque de faire deux blessés. Des affiches pourraient être aussi collées sur les quais ou dans les couloirs, incitant les jeunes d'une manière agréable à laisser leurs places aux plus agés. Apprenez leur la qualité d'empathie, celle de se mettre à la place des autres. Avec des phrases du style "Quand tu seras âgé, tu aimeras que les jeunes te cèdent leur place dans le train ou le métro".
Le pire quand vous manquez votre arrêt à cause des autres (si vous oubliez de descendre, c'est autre chose, mais ce n'était pas mon cas), c'est que comme il n'est pas autorisé de revenir en sens inverse avec le même billet, vous devez réutiliser une deuxième billet pour le parcours en sens inverse!!!! Un jour, je n'ai pas réussi à descendre à Grande Gare Régionale deux fois de suite. Si bien que je suis arrivée à Place du Joli Palais, j'ai repris le métro en réutilisant un nouveau billet vers Grande Gare Régionale, je n'ai pas su descendre à Grande Gare Régionale tout en étant placée près de la porte de sortie. Dès que j'ai fait mine de sortir, des gens m'ont bousculée de l'avant et de l'arrière me faisant faire du sur place. Ceux qui descendaient me faisaient tourner l'épaule à chaque fois, heureusement que je n'avais pas de lumbago ce jour-là sinon j'aurais poussé un gémissement à chaque fois qu'on me faisait tourner le corps, ceux qui montaient poussaient les autres, essayant de se frayer un passage entre moi et ceux qui me bousculaient déjà, me ratatinant encore plus contre la plaque qui sert de coté aux sièges, et quand j'ai réussi enfin à avancer un pied, le signal sonore de fermeture de porte retentissait déjà, et j'ai été bonne pour refaire une station dans l'autre sens. A la station Soulier, j'ai du reprendre le métro en sens inverse, nouvel escalier à monter, nouveau billet, nouveau compostage, nouvel escalier à descendre, et ouf, j'ai réussi au métro suivant à descendre à Grande Gare Régionale, pour me retrouver devant un escalier qui ne roule pas où il était écrit "Montée Interdite", j'en ai été bonne pour faire un numéro d'équilibre pour poser mon pied sur la première marche de l'escalier roulant et mettre rapidement l'autre pied à coté si possible sur une marche et pas sur deux marches à la fois (voir plus haut), parce que quand on met son pied sur deux marches à la fois on risque de tomber, et mes pieds ne sont pas assez rapides pour que je rectifie leur place .... A la station Joli Palais, dans l'autre sens, j'ai du monter deux étages d'un immense escalier (évitant le supplice de la montée sur l'escalier roulant) pour composter mon billet (j'en avais un carnet presque entier dans mon sac), et redescendre les deux étages pour prendre le métro.
Ah! Oui! Le temps de faire tout cela j'ai râté le train que je devais prendre, puis le suivant.
Pourquoi je ne prends pas la voiture? Parce que les jours où je dois aller à Grande Métropole Régionale, mon mari travaille et j'ai peur de m'endormir si je suis seule au volant (il y a 100 km jusqu'à Grande Métropole Régionale), surtout au petit matin. Mais j'ai remarqué que depuis qu'on ne m'oblige plus à faire trois journée de documentation par semaine (je suis prof titulaire d'allemand, et si je passe l'agrégation, c'est pour que l'on ne me donne enfin plus que de l'allemand), je ne m'endors plus sur les parcours d'une quarantaine de kilomètres, même le soir tard, un progrès!
c. Les gens qui me bousculent en descendant.
Contrairement aux experts des maniements de lianes de la jungle urbaine, que j'ai décrit ci-dessus, il existe des champions de la vitesse pour descendre. Comme je suis une personne très disciplinée, et en tant que prof d'allemand, c'est normal, car si vous bousculiez en Allemagne une quinquagénaire, vous risqueriez de prendre des coups de parapluie sur votre postérieur, et elle vous obligera à donner votre nom, votre adresse et écrira à la compagnie de transports pour vous faire payer une amende... En Allemagne, si vous ne vous arrétez pas devant un piéton au passage protégé quand vous êtes en voiture, il écrira votre numéro d'immaticulation et ira le porter à la police. C'est d'ailleurs assez drôle quand posté sur un trottoir pas loin d'un passage piéton pour observer un monument, une voiture s'arrête et vous fait signe de traverser alors que ce n'était pas votre intention, et vous vous sentez obligé de traverser pour ne pas vexer l'automobiliste qui s'est arrêté pour vous, quitte a retraverser en sens inverse quand il aura disparu à l'horizon. Comme je suis une personne très disciplinée, j'attends sur le coté de l'entrée du wagon que les personnes sont descendues. Déjà lors de la descente des passagers, il passe à coté de moi en me plaquant sur le coffre vitré de la ligne de métro. Quand la dernière personne est descendue, j'avance vers la porte en même temps que les autres personnes, mais même si je suis la plus proche de la porte, ceux qui sont derrière moi, rentrent en courant dans le métro, me bousculant au passage, me plaquant encore plus sur le coffre vitré de la ligne du métro ou dans l'encoignure de la porte, et je dois souvent attendre pour monter après les personnes qui étaient derrière moi, s'il n'y a plus de place, je prends le métro suivant...
Voici un autre cas : Comme c'était les vacances, mon époux m'accompagnait : Barbe blanche, crâne à moitié chauve, favoris grisonnant. A un moment le métro s'arrête à une station, comme nous étions montés à la station précédente, mon mari était juste devant la porte, mais il ne pouvait pas avancer vers l'intérieur; donc, il n'y avait plus de place dans le métro et au rythme d'un métro par minute, et comme c'était la fin de la journée, les gens auraient pu attendre. Et non, trois jeunes femmes sont montées dans le métro, bousculant copieusement mon époux, Le plaquant sur ceux qui étaient devant qui se sont mis à râler sur lui, les jeunes femmes râlant également sur lui, du racisme anti-vieux??? Quand ces jeunes femmes auront 60 ans, que penseront-elles de l'affaire?? Oh! vont-elles me répondre, on a le temps de voir arriver....
Peut-être que grâce à mon article, on fera des choses pour améliorer le respect vis à vis des veilles personnes maintenant, mais dans quarante ans, on aura peut-être oublié ce qu'on aura peut-être fait pour améliorer le confort des séniors* dans les métros. Et ce sera la jungle pour elles, et alors elles penseront à ce que j'ai écrit ici, se demandant pourquoi elles se sont moquées de mes écrits quand elles étaient jeunes.
Mieux : Un instituteur chargé de la sécurité de ses élèves est monté dans le métro alors que nous descendions. Il a fait engouffrer tout ses petits marmots vite fait bien fait devant lui, ce qui est logique, mais le signal sonore du départ résonnait déjà. Mon mari était en train de sortir quand il a du reculer pour les laisser passer, râlant tout en sortant ensuite, râlant copieusement sur l'instituteur qui l'avait empêché de descendre. J'étais derrière lui et les portes se sont refermées devant moi, mon mari sur le quai, le métro allait démarrer. L'instituteur auquel j'ai dit : "Mais je n'ai pas su descendre et mon mari est sur le quai", a coincé sa main entre les caoutchoucs des portes pour qu'elles s'ouvrent à nouveau, me laissant le temps de sortir. Chose qu'il n'est possible de faire que dans les métros sans chauffeur.
d. Les sauteurs d'escalier.
Pendant les vacances de Toussaint on a vu apparaître des bousculeurs d'un genre nouveau. Ce sont ceux que j'appelerais des sauteurs d'escalier. Ce sont des jeunes français au look sportif, un peu habillés comme des surfeurs de planches à roulettes, qui sautent les escaliers roulant en sens inverse, c'est à dire du haut vers le bas en deux fois ou les escaliers normaux du métro en une ou deux enjambées. L'autre jour, j'étais en train d'essayer de mettre mon pied sur la première marche d'un escalier roulant qui montait, lorsque j'ai vu passer un bolide à coté de moi, qui heureusement tout en me bousculant a rétabli son équilibre sur le sol d"en bas. J'ai à peine eu le temps de le voir arriver, il a sauté l'escalier roulant, en deux pas ou plutôt deux sauts. Certes, j'aimerais avoir leur forme physique, mais quand on est sportif, on va dépenser son énergie sur les stades et pas dans les métros, et au lieu de faire de la frime devant les bonnes gens soit disant bourgeoises (nous aussi quand on était jeunes on a critiqué la société bourgeoise, mais on ne le montrait pas par des prouesses dangereuses pour les autres). Et ils font cela à la barbe des agents de sécurité, des policiers et des soldats placés dans la station juste en haut. Ce ne sont même pas des resquilleurs parce qu'ils sautent des escaliers pour lesquels il ne faut pas payer (avant les composteurs). Ils font cela pour la frime, pour épater le bourgeois.
Ceci dit la rééducation de la classe d'âge entre 25 et 45 ans serait aussi à refaire, car ceux qui bousculent le plus dans l'entrée des métros, c'est la classe d'âge active, les gens pressés de mettre les pieds devant leur télévision à la sortie du travail. Par vois d'affiche peut-être. Et de mini-films à la télé : On montre une personne qui recule jusqu'au fond du métro devant l'assaut des gens qui montent. Cette personne dit : "Mais... Mais..." tout en essayant de se diriger vers la porte et reprend son billet ensuite en sens inverse, pour redescendre à la station suivante. Puis arrive à son train et le voit démarrer. Et quand les gens ont bien rit du comique de la situation "Vous aussi, vous serez agés, désirez-vous qu'alors on fasse pareil avec vous?"
4. Les trains du retour.
Plan : a)s'assoir sur les stapontins. b) L'absence de marchepied.
a) S'asseoir sur les strapontins du couloir ou pas du tout ?
Rester debout dans le train quand on est jeune, cela peut encore passer, mais quand vous avez dépassé le milieu de votre sixième décennie (sixième parce que les années de 0 à 10 comptent pour la première décennie), et que vous avez traîné un sac de cours assez lourd jusqu'au métro, dans le métro, et du métro au train, c'est quand même un peu fatiguant. La pupart des soirs, quand je rentre à l'heure de pointe (en prenant le train entre 17 et 19 heures selon mes horaires), je me retrouve dans un train bondé. Pas moyen de s'assoier avant deux ou trois gares, et quand c'est le semi-direct (il ne s'arrête qu'une fois entre deux chez les Athéniens de la région), je reste 60 kilomètres debout ou sur un strapontin à coté de la porte. Sur un strapontin à cotré de la porte, c'est embêtant :
1) Parce qu'à chaque gare, il y a un courant d'air, ce qui peut-être appréciable en été, mais pas en hiver, surtout quand on est enrhumé.
2) Parce qu'à chaque gare, les gens vous frôlent les genous, vous frôlent est peu dire, vous écrasent les genoux, avec leurs cartables, leurs sacs, leurs valises qu'ils tra$inent sur les cotés d'eux-même, parfois si plusieurs pesonnes descendent en même temps vous obligent à tourner les genous de coté. Ils vous donnent des coups de sacs, de cartables, de valises et parfois même d'eux- mêmes. Et ppurtant j'ai payé mon train comme eux, même plus cher, parce que je n'ai pas d'abonnement pour aller sur mon lieu de formation qui est situé à l'opposé par rapport à chez moi de ma résidence administrative. Et ils ont été avant de descendre à leur petite gare, bien calés dans leurs fauteuils bleus (je préfère les vieux trains jaunes avec des sièges en skaï où lon a de la place pour étaler ses jambes devant le fauteil d'en face, et où il y a 6 places d'un coté du couloir et quatre de l'autre, contrairement à deux fois quatre places de chaque coté du couloir pour les trains bleus des deux sortes).
3) Les stapontins ne sont pas confortables.
4) Je n'ai ni tablette, ni siège en face pour pouvoir appuyer un travail écrit.
Bon, avant de m'asseoir sur les strapontins, je visite les wagons, c'est dur, mon cartable sur le dos a du mal à suivre et bloque dans les fauteuils. A ce monsieur là, il a une grosse valise à coté de lui, tiens en voilà un qui prend quatre sièges à lui tout seul. C'est un jeune... (non, j'ai rien contre les jeunes, mais ils font du racisme anti-vieux, c'est sûr!) Quatre siège, c'est pas possible, si : un où il est assis, un pour son cartable, un pour son manteau, et un pour son jeu électronique et son ordinateur portable. S'il va rétracter l'un des objets et le poser sur l'un des deux autres sièges. Tu parles! Bon, là il y a deux dames, placées en quinquonce dans les quatre sièges. Pour avoir la place de mettre leurs jambes. Avec les paquets des courses sur le siège devant elle... Là il y a une dame avec deux enfants remuants, ils changent souvent de place, trois sièges pour les deux bambins, ce n'est pas de trop pour eux. A voilà encore six personnes placées près de la fenêtre, mais elles ont chacune bagage et manteau sur le siège du coté du couloir... Et puis... en voilà deux placées coté couloir, avec les manteaux et les sacs, placés coté fenêtre. Demander à quelqu'un de se lever, non... C'est à eux de voir que quelqu'un cherche une place, à bouger leurs affaires, à m'inviter à m'asseoir. A prendre leurs affaires sur leurs genoux, puisqu'il n'y a plus de filet à bagages dans les trains régionaux.... Je ne m'abaisserai pas à leur demander une place, à tous ces bourgeois, bien installés dans leur confort. Moi aussi je fais pareil quand il n'y a personne, mais quand on voit que quelqu'un cherche une place, que c'est une personne plus toute jeune, et qu'elle s'asseoit sur le stapontin, quand même. Bon, bref, nous ferons à l'heure de pointe, la moitié de la route sur les strapontins.
b) L'absence de marchepied
Les nouveaux TER (pour les étrangers : Trains Express Régionaux) ont été conçus sans marchepied, normalement le sol du train devrait être à l'arrivée du train à la même hauteur que le quai. Ou à dix ou vingt centimètres au-dessus au maximum. Cependant les mesures ont été prises par rapport aux quais de Grande Gare Régionale, qui sont plus hauts. Donc les trains sont moins hauts par rapport aux quais et on ne doit descendre qu'une petite marche de 10 à 20 centimètres.
A Petite Gare Locale tout est différent, les quais qui se trouvent les plus proches de la gare sont à peu près normaux, si on descend au milieu du train. Ils sont plus bas en fin de quai, donc en se plaçant dans le bon wagon, on arrive à descendre quand même, mais encore faut-il qu'il y aie de la place dans les wagons en question.
Par contre aux quais 6 à 10, les quais sont au fur et à mesure que l'on va vers le quai 10, de plus en plus bas. D'ailleurs jadis au quai 10, il ne passait que des trains de marchandises. Au quai 8, c'est déjà difficile de descendre en bout de train, et pourtant les TER ne sont pas longs, parfois ils n'ont qu'une rame de deux wagons. Au quai 10, c'est tout le long du quai que la chose est problématique. Le bas du wagon se trouve à environ 70-80 cm au dessus du sol et parfois plus haut. Alors heureusement que le train s'arrête assez longtemps, le temps de trouver une personne aimable sur le quai, aui me préte son épaule comme appui. Pas la main, les gens ont tendance à soulever leur main en sens inverse, vous croquant le bras. S'attendant vu mon physique à trouver quelque chose de plus lourd. En mettant mon avant-bras sur l'épaule de quelqu'un j'arrive à descendre.
"Hallo Knut! Tu me téléphones du zoo de Bärlin... Ah! Je suis trop grosse parce que je descends des ours polaires.... Non, tu exagères, Knut! ... Ah! Les ours polaires ne prennent ni le train, ni le métro.... Donc, je ne devrais pas prendre le métro et le train... Quoi? Ils ne prennent pas la voiture non plus??? Ah!!! Ils restent toujours dans la même ville, par exemple Bärlein... Tu as dit? Ah! Non, Berlin ! Ah! Non! Bärlin! Je devrais faire comme vous, les ours polaires, parce que j'ai un ventre aussi gros que celui d'une ourse polaire.... Si j'attends un ourson? Non, Knut! Tu exagères... Je suis trop vieille. Mais j'ai un air comme ça... Je fais semblant. Tu me conseilles de ne plus prendre le métro, ni le train, ni la voiture??? Qu'est ce que je dois prendre alors, l'avion? Ah! Non! Un camion, comme les animaux qui changent de zoo... Mais je change trop souvent de zoo, plusieurs fois par semaine, c'est de trop! Ah! Knut, mais tu sais, ce sont de vrais zoos. La jungle de Grande Ville Régionale, c'est un vrai zoo! Pas aussi grand que celui de Bärlin? Quoi, Grande Ville Régionale, c'est plus grand que le zoo de Bärlin, ah.... Tu veux dire que tout Bärlin est un zoo... Il n'y a que vous, les animaux du parc animalier qui êtes dans un parc, et pas un zoo... Et les hommes? Ah, les femmes aussi.... Ils sont tous dans un grand zoo... une espèce de jungle, comme ici. Merci, du renseignement, Knut, j'avais bien remarqué que c'était une jungle. Mais pour le camion, tu repasseras, je n'ai pas assez de sous pour m'en acheter un.... Et il faudrait que je passe le permis poids lourds... Ah! J'ai le droit d'en conduire un petit... En attendant , je prendrai le train et le métro quand même... Bonne nuit Knut! Merci!"
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Quand j'étais jeune il y avait un petit panonceau dans les transport en commun (et on nous disait aussi en classe de respecter ce qui était écrit sur ces panneaux):
Cédez la place :
1° Aux mutilés de guerre (il y avait encore beaucoup de mutilés de guerre, même de la guerre de 14-18 et d'unijambistes).
2° Aux handicapés moteurs.
3° Aux femmes enceintes.
4° Aux personnes agées (je dirais plus agées que vous).
5° Aux mamans accompagnées de jeunes enfants (je dirais : et aux jeunes enfants autour d'elle et pas tous seuls). Maintenant il y a des enfants qui sont capables de rester debout (il y en a même qui courent dans les métros et les trains).
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Quand j'étais petite (je prenais l'autobus toute seule à dix ans quand j'ai changé d'école pour aller en sixième) il y avait deux personnes dans les autobus, le chauffeur qui s'occupait de conduire, et le receveur qui vendait et compostait les tickets (ce qu'il pouvait faire une fois l'autobus démarré), et était chargé de la sécurité des passagers dans l'autobus ou le tramway, il faisait lever les écoliers, pour faire asseoir les personnes plus âgées -il n'y avait pas de bus réservés aux scolaires, sauf pour les excursions de classe). Le receveur grondait aussi les enfants qui chahutaient, qui génaient les grandes personnes (on disait les grandes personnes), qui montaient avant elles dans l'autobus, etc... On montait derrière, près du receveur et on descendait devant ou au mileu. Puis on a rationalisé les autobus : Le chauffeur est devenu vendeur de billet, au début il les compostait aussi, on avait des tickets qui ressemblaient à des dépliants dont chaque partie représentait trois à quatre arrêts. Puis on a mis des composteurs dans les autobus, c'est là que les autobus ont commencé à démarrer avant qu'on ait eu le temps de gagner une place assise ou de se tenir à une barre. Et qu'il a fallu user de son pied marin, tant qu'on était jeune. Juste au moment où tu compostes, boum, le bus démarre, le billet passe à coté du composteur, tu te raccroches à une barre, tu manques de tomber, tu vas t'installer à une place ou debout près d'une vitre, avec beaucoup de barres autour pour te tenir, cahin-caha, en utilisant tes genoux comme des ressorts, tant que t'es jeune et qu'il y a encore des ressorts dedans... Sinon, tu te cognes dans les sièges de droite et de gauche.
Pour descendre, encore pire, si tu es vieux, tu es le dernier à te présenter à la porte, il y a un système automatique de fermeture de porte. Si tu ne suis pas comme son ombre la personne qui te précède, le détecteur détecte le trou entre toi et cette personne et la poste se referme sur toi, heureusement qu'il y a des coutchoucs, t'en es quitte pour quelques bleus sur les bras. Cela m'est arrivé plusieurs fois.
J'ai vanté l'Allemagne tout à l'heure, mais je connais une gare entre Bonn et Cologne où il n'y a pas de chef de gare qui donne le départ du train. Un jour, j'ai fait monter tous les élèves devant moi, en bonne prof qui ferme toujours la marche, pour que l'on oublie personne sur le quai, seulement les élèves avaient mis leurs bagages dans le hall du wagon, toutes les valises bien alignées sur le rebord de la plate forme, j'ai mis ma guitare et mon sac à dos sur leurs bagages, puis j'ai entendu un signal sonore, j'ai hurlé : "Enlevez une valise, que je monte". Heureusement un élève aimable, bon en allemand, m'a entendue, il a dégagé un chemin, et je suis montée in extremis. Le train démarrait déjà alors que j'étais sur le marchepied. J'ai mis ma vie en péril pour rester avec mes élèves, Quelle bonne prof! L'arrière de mon anorak a failli rester coincé dans la porte. Heureusement qu'avec dix ans de moins que maintenant, j'étais encore alerte!
domino
*Faute d'orthographe intentionnelle, senior s'écrit en effet sans accent, mais pour améliorer la prononciation de ce mot pour les étrangers qui apprennent à prononcer le français, on devrait en mettre un.
01:25 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : transports en commun, société, racisme anti-vieux
Et les vieux ? Ont-ils le droit d'étudier tranquilles???
D’après des rumeurs colportées par mon époux des étudiants d’université risquent de se mettre en grève demain, et de bloquer l’université de Grande Métropole Provinciale.
Est- ce que ces étudiants savent que toutes les personnes qui viennent à l’université ne sont pas forcément des étudiants, on trouve aussi :
- Des personnes dont l’entreprise ou l’administration finance une formation, pour qu’ils puissent se perfectionner et avoir une promotion.
- Des professeurs du secondaire en congé formation qui passent des concours déjà en janvier pour la session 2008 et avec un seul passage et sans session de rattrapage du tout. C’est leur unique chance dans l’année. Les professeurs d’université essaient de terminer le principal de leur programme avant cette date. Ces professeurs en formation à l'université par rapport aux candidats inscrits au CNED (enseignement par correspondance) ne sont pas assez nombreux pour que l’on recule les épreuves pour eux au cas où ils ne pourraient plus assister à leurs cours.
Des personnes dont l’entreprise leur offre une formation, - des personnes qui sont en formation en même temps qu’ils travaillent dans une entreprise,- des professeurs du secondaire qui suivent des formations pour s’assurer une promotion et une augmentation de salaire qui pourrait permettre de financer les études de leurs grands enfants ou de s’assurer un meilleur quotidien pendant leur retraite (pouvoir se financer une place en maison de retraite pour leurs vieux jours par exemple), vont tout à coup – parce que leur syndicat à n’a pas émis de préavis de grève en même temps que les étudiants et que ces derniers les auront empêché d’entrer pour suivre leur formation - se retrouver au chômage, parce qu’ils pourrait être considérés comme démissionnaires, s’ils manquent une journée de leur formation à cause des étudiants qui bloqueraient l’université.
C’est pourquoi les étudiants doivent laisser les adultes en formation entrer à l’université pour suivre leurs cours. Il y a des personnels même vers la fin de leur carrière de fonctionnaire qui suivent des formations à l’université et qui risquent d’être destitués pour ne pas avoir suivi leur formation pendant une journée sans raison valable (pour une grève de trains, le patron pourra comprendre que la personne était empêchée physiquement de suivre sa formation, mais s’il s’agit simplement d’un barrage à l’entrée de l’université, on pourra toujours dire qu’il aurait pu passer quand même et le destituer pour journée non-faite, vous devez savoir que quand il s’agit de faire l’économie de la retraite d’un fonctionnaire, surtout pour les personnes qui ont trimé toutes leur vie et arrivent enfin de carrière, l’administration ne passe pas par quatre chemins) ; va-t-on devoir aller chercher des certificats médicaux pour excuser les absences que l’on aura à cause des étudiants qui nous auront empêcher de passer ????? Pour ne pas être destitués de notre formation et de nos fonctions professionnelles à cause d’eux ?
Vous comprendrez bien que les adultes qui suivent des formations sont obligés de rentrer à l'université demain et les jours suivants, sous peine de se retrouver au chomâge s'ils ne peuvent s'asseoir sur les bancs pour écouter les cours.
Et les femmes de ménage de l'université, vous allez aussi les empêcher d'entrée et elles perdront leur journée de travail? Et seront considérées comme démissionaires ???
domino réac
01:05 Publié dans Dummie et Cie à l'université | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : universités, société, politique, fac
Test
Cela fait deux fois que la note que j'écris tombe en la publiant. Essai de publication
00:20 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ennuis techniques