dimanche, 17 septembre 2017
Schnelly parle de trop
Roman-théâtre
(Doofie, ma personnage de roman-théâtre, a toujours trouvé que Schnelly parlait trop d'elle, ce qui embête Doofie, c'est le smartphone de Schnelly qu'elle n'a pas le droit de lire.)
En effet, Doofie ne savait pas qu'elle n'avait pas le droit de lire le smartphone de son époux et quand elle lui demandait de le lire de temps en temps (il a accepté il y a deux ans, mais depuis un an, elle n'a pu rien y lire), elle a vu qu'il échangeait sur les matchs de foot avec un ancien collègue, mais ça avait l'air plutôt de barber le collègue qui répondait évasivement - il n'est pas retraité, le pauvre -. Elle a découvert qu'il échangeait sur le foot avec deux de ses anciennes élèves en leur envoyant des "Gros bisous", qu'il écrivait aussi à quelques personnes de sa famille.
A la fin de sa carrière, il travaillait dans deux établissements durant les dernières années, et il a gardé par smartphone une bonne amie collègue dans chacun de ses établissements, plus une ancienne collègue allemande d'échange scolaire qui lui envoie des cartes postales à son prénom, avec la mention "Bonjour à ton épouse", ce que Doofie trouve un peu cavalier, au lieu d'écrire "Cher Schnelly", elle pourrait écrire "Chers Schnelly et Doofie"... Par le passé, quand j'avais un collègue allemand marié dans un jumelage et que je connaissais sa femme, j'ai toujours écrit, pour les courriers d'amitié, aux deux personnes.
En plus, ces collègues du smartphone, elles écrivent "Bonjour Schnelly" racontent leur vie et la vie de leurs enfants (elles ont naturellement des filles adolescentes que Schnelly connaît aussi), et elles demandent "Comment va ton épouse" pour celle qui connaît son existence, et l'autre, divorcée, qui ne connaît même pas l'existence de sa femme ne lui demande même pas). Quand il répond à l'une de ces collègues qui lui demande "Comment va ta femme?" il raconte par le détail tous les symptômes de son moindre rhume...et s'étalent en long et en large sur la santé de Doofie, comme jadis, il s'étalait en long et en large sur la santé de sa mère, dans les années 70 et sa mère est décédée en 2002, elle a encore vécu 30 ans après que Schnelly avait dit à Doofie qu'il était très inquiet pour sa mère, alors espérons que Doofie vivra encore 30 ans.
D'ailleurs, vous connaissez la meilleure, en 1970, Schnelly disait que sa mère allait mourir et en 1972, c'est la mère de Doofie qui jusque là était en pleine forme qui a failli mourir, mais elle a été sauvée in extremis et elle a encore vécu presque 36 ans de plus... sans gros problème pendant 30 ans...
Bon, maintenant, il dit "Doofie-ci, Doofie-là", mais Doofie vivra comme leurs deux mères encore 30 ans... souhaitons-le lui... et son auteure domino aussi..elle a un époux du même genre que Schnelly, et le roman exagère à peine. Ah ce Schnelly, je vous dis pas, heureusement que vous en vous êtes par mariée avec lui...
domino
23:51 Publié dans Les aventures de Dummie | Lien permanent | Commentaires (0)
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