jeudi, 20 octobre 2016
La fin des études forcée...alors qu'on en a envie.
Roman-théâtre
Du journal de Doofie...
Bonjour, vous me connaissez bien, je suis Doofie, héroïne de ce roman-théâtre avec ma cousine Dummie et toutes nos amies qui portent comme prénom des vatiations des nôtres. Vous me connaissez bien, mais vous n'entendrez peut-être bientôt plus parler que de Dummie et de ses amies,car moi, je crois que je vais me laisser mourir de faim après tout ce qui m'arrive...
Alors que j'étais professeur d'allemand âgée, j'ai passé encore longtemps l'agrégation, encore 5 fois admissibles sur un tard, en 2003 j'avais 52 ans, en 2005, 54, en 2011, 60 ans et en 2012 preque 61 ans pour l'interne et juste passé 61 ans pour l'externe. Tout ceci après avoir commencé ma carrière à 22 ans, réussi le CAPES à 25, bouclé le stage à 26.
Cette reprise d'études pour l'agrégation m'a redonné le goût de la fac, j'ai prolongé avec quelques petits diplômes de langues slaves et ouralo-altaïque, étudié les langues latines dans les centres de ressources en langue et passé les CLES, perfectionné mon anglais et réussir brillamment un CLES 3, puis forte de tous ces succès, repris à 62 ans des études dans deux cursus dont je tairai les matières exactes tant que je 'n'aurai pas terminé, bien que je vais ^peut-être mettre fin à mes études dans les jours qui viennent devant l'animosité et l'indifférence de l'administration qui ont fait disparaître l'un de mes succès de l'année dernière. Et alors que j'étais encore une étudiante fougueuse et motivée jusqu'à hier soir minuit, heure à laquelle j'ai découvert le naujfrage de mon espace numérique de travail qui a perdu beaucoup de bonnes notes, dont l'un des deug que j'ai réussi en juin dernier, je ne suis plus qu'une loque qui pleure, je ne suis pas allée en classe ce matin mais le professeur a annoncé par internet son absence en même temps que je lui ai annoncé la mienne. Ma licence de l'zautre matière est restée, me permettant de rester en Master 1, mais je n'ai pas été au cours ce matin, j'ai un nexamen la semaine prochaine, mais même si je sais tout ce que le professeur me daemande, je lui dirai que j'ai tout oublié et je lui demanderai de me mettre zéro et je saborderai ainsi mes études par protestation contre ces secrétaires qui ne réagissent même pas quand je leur demande de remettre mes notes de l'an dernier en place sur mon ent pour que je puisse m'inscrire aux examens, ces secrétaires aux noms français, racistes conte l'immigration flamande de la fin du XIXème siècle, comme l'on été ceux qui ont envoyé mon grand-père, prère d'un enfant de quelques mois au casse-pipe en 1914, et qui ont envoyé mon père, orphelin de père, aussi au presque casse-pipe, dans les Stalags et les Straflags entre 1940 et 1945. Ces secrétaires qui votent pour Océane Laplume.
Bon an, mal an, j'ai avancé dans ces deux licences en double cursus, deux fois le L1 à 63 ans, une fois le L2 et les trois-quart d'un deuxième L2 à 64 ans, plus un diplôme de langue slave la même année, une fois le L3, une autre partie de L3 et la fin du L2 d'un autre cursus, ce L2 dont on vient de me supprimer de nouveau les quatre UE qui étaient à refaire l'an dernier et dont on a supprimé le score que 'j'avais amené au-dessus de la moyennne, gagnant ainsi un nouveau Deug (un troisième) en même temps qu'une nouvelle licence (une deuxième).
Bien sûr, je n'ai pas de thèse ni de HDR (habilitation à diriger des recherches) et avec mes cinq admissibilités à l'agrégation d'allemand, dont trois en moins d'une année, comparés à tous ces agrégés, ces maîtres de conf, ces professeurs des universités, je ne vaux rien, et j'ai intérêt, malgré mes cinq admissibilités à l'agrégation d'allemand, en tant que retraitée, à m'incliner devant eux et même devant les secrétaires qui ont soit des BTS pour les plus petites (j'ai enseigné l'allemand dans leur BTS), et des Masters dit de communication pour les plus grandes, qui sont en fait des masters de secrétariat et d'utilisation de l'ordinateur, en fait des C2i perfectionnés, Qu'est ce qui est plus difficile le master de communication, devant les titulaires duquel je dois m'incliner, ou ma licence, ma maîtrise, mon CAPES d'allemand (externe) et mes 5 admissibilités à l'agrégation d'allemand ?
De ma vie je n'ai jamais rendu copie blanche, mais maintenant je vais travailler comme un dingue pour tous les devoirs qui ne comptent pas pour l'examen, et faire semblant de ne rien savoir pour les devoirs et examens qui comptent pour la moyenne et pour la première fois de ma vie, malgré les dizaines et les dizaines d'examens que j'ai passé, rendre copie blanche, rendre des copies blanches, en signe de protestation contre ces notes qui en tiennent pas debout, moins bonnes que celles d'étudiants qui ne savent pas écrire et dont les copies sont bourrées de fautes d'orthographe.
L'année dernière en allant voir ma copie, j'ai jeté un coup d'oeuil sur la copie d'un camarade qui avait onze, il n'avait écrit que des petites phrases juxtaposées sans aucune subordonnée, dans un style de potache de collège, des structures parataxiques, alors que ma copie aux tournures bien choisies et bien étudiées avait bénéficié d'un vulgaire 6.
C'est à chaque fois que j'arrive dans un Master qu'on me fait des entourloupes, des horaires de collèges qui couvrent exactement mes heures de cours de fac, à l'âge de 57 ans, des notes enlevées de mon ent, des réussites enlevées et une impossibilité de s'inscrire aux examens à 65 ans. Sans doute a-t-on pensé qu'à l'heure de la retraite, je n'aurai plus besoin de passer des examens.
Et tout ceci avec la douleur physique qui s'installe, à l'âge de 63 ans, après deux randonnées urbaines, les deux genoux qui commencent à faire mal et une douleur qui ne lâche pas pendant deux ans, une douleur à la marche qui fait que pendant deux ans, ne pouvant plus prendre un plein appui sur l'une de mes jambes, j'ai marché avec des cannes, deux cannes.
Schnelly devant moi galopait, m'obligeant à forcer l'allure malgré mes cannes, mais ironie du sort, maintenant c'est lui qui marche avec une canne et moi, qui bien que marchant très lentement lui met cinquante mètres dans la vue. S'il le fait exprès, nul ne le sait, on en a l'impression.
….......................
Parfois sur les forums, des étudiants imbuvables qui critiquent Doofie lorqu'elle veut les aider en annonçant les parutions de cours ; ceci n'est pas assez convivial,c'est trop sec pour un forum, lit Doofie en réponse à ses efforts. Et dix autres étudiants viennent renchérir la traitant quasiment de tous les noms et le prof responsable de la formation par correspondance prend partie pour les harceleurs contre Doofie, lui envoyant un avertissement par mail écrit, alors que tous les autres l'injuriaient et qu'elle n'avait rien fait de mal elle avait été dite mettre une mauvaise ambiance, la plupart de ces harceleurs sont pions dans l'éducation nationale. Et passent le concours de professeur des écoles. Cela promet pour plus tard et pour le mauvais exemple qu'ils donneront aux enfants. Pareil, une autre fois c'est une secrétaire qui pend le parti des harceleurs et éjecte Doofie de son forum. En fait, cette administration universitaire prend le parti des harceleurs contre la victime et font d'un bouc émissaire une coupable.
Des ambiances de cour de récréation, quand à l'école primaire les « copines » envoyaient le carré écossais de Doofie dans les branches des platanes et des marronniers et que l'institutrice allait les décrocher avec une grande perche. Et quand en sixième, on envoyait le béret d'uniforme de Doofie, béret de couleur bleu marine, avec son insigne épinglé, au logo de l'institution, sur les préaux où il allait rejoindre quelque ballon égaré. Et que Doofie annonçait penaude à sa maman qu'elle avait égaré son béret.
En ce début d'année universitaire cela allait mieux, les douleurs aux genoux régressaient, permettant à Doofie de marcher sans cannes et plus longtemps. Doofie s'est fait un autre look pour que les dames qui s'occupent des handicapés dans l'université ne la reconnaissant pas. En effet, l'an dernier leur sollicitude dans les amphis où l'on passait les examens, était devenue insupportable. Doofie devait s'asseoir derrière les autres pour ne pas descendre les escaliers, on venait chercher sa copie in extrémis quand on ne manquait pas de l'oublier, on la mettait dans un paquet spécial handicapé où elle recevait une mauvaise note d'office. Avant de briller aux oraux de deuxième session. Où les professeurs la voyaient et l'écoutaient en chair et en os. En fait à l'écrit, à part quelques copies qui échappent au sort handicapé, quand elles sont relevées directement par un professeur, ce sont les surveillantes extérieures qui enlèvent les copies du tas normal et les secrétaires de l'ufr qui mettent les mauvaises notes quand les copies reviennent alors que le tas est déjà corrigé.
Sans compter que ses cours n'arrêtaient pas de disparaître, toujours avant les révisions d'examen, ou avant les devoirs à faire... Schnelly était-il complice de quelques étudiant en mal de cours à réviser ?
Il y a eu l'ordinateur à l'écran cassé, pendant la dernière session de juin, il était dans son sac à dos, a-t-il été victime d'un coup de pied, d'une pose indélicate sur l'estrade ?
Petite pause après les examens, Doofie joue un peu de guitare romantique dans la fac, on la félicite, on l'admire, on lui dit que son jeu est agréable.
Puis, cette année, tout allait pour le mieux, Doofie dès ses résultats de sa licence de 1er cursus, qui n'est que le premier de maintenant, vous savez que Doofie a étudié l'allemand à un haut niveau dans sa jeunesse... a pris contact par mail avec un professeur du master qu'elle voulait faire. On a tout de suite, parlé mémoire, trouvé des sujets avant de se fixer sur un sujet. C'est en présentiel, on dit aussi « sur site ». Contrairement à ce qui s'était passé dans ses mémoires d'allemand , où Doofie avait navigué un peu seule, sans l'appui de ses directeur de mémoire, son directeur la suit bien. Ses autres cours sont intéressant, elle apprend une nouvelle langue morte, très agréable, dans une bonne ambiance.
Une nouvelle douleur se fait jour, lancinante dans un bras, le cou, la nuque,le haut du dos, l'omoplate, la clavicule. Cette douleur qui est enfin passée la tenaille pendant une semaine, jusque dans le voyage qu'elle a fait ce dernier week-end.
Elle participe aux activités de l'université : un peu de chant et un voyage magnifique ce dernier week-end, puis alors qu'elle est encore dans le rêve de ce voyage, hier à minuit, tout s'écroule, elle lit sur les forums que les inscriptions aux examens sont en cours, et découvre que, contrairement à l'habitude, son inscription web n'est pas disponible,un méchant message, écrit en rouge lui signale même qu'elle est impossible. Approfondissant la chose, elle découvre que des notes manquent, que le résultat d'un examen de 2ème année qu'elle avait réussi, a disparu. Et elle s'inquiète, vivement, elle écrit, la seule réponse est que les inscriptions aux examens ne sont pas commencées, alors que le site indique le contraire. Elle écrit, écrit, se met à pleurer, est scotchée devant l'ordinateur à l'affût de notes qui reviennent. Mais rien, désespérément rien... Doofie pleure, ne sait plus où écrire, scolarié, ufr ? Pas de réponses valables. Doofie a décidé : pas de devoirs ni d'examen sans copie blanche tant que l'on ne lui aura pas rendu son dû.
Doofie a envie de se saborder, saborder ses études, faire semblant de ne pas travailler, d'avoir cette fois-ci des vrais zéros en pagaille et de faire ce que l'on attend d'elle : être une mauvaise étudiante, une mauvaise élève., ce qu'elle n'a jamais été. En signe de protestation tant qu'on ne lui aura pas remis ses notes en place. Et si le secrétariat oublie de les remettre en place, elle collectionnera les zéros jusqu'à la fin de l'année universitaire et sera éjzectée du master., des licences qui lui restent à faire et de tout et elle vivra sa petite vie de retraitée tranquille jusqu'à la fin de ses jours, avec seulement el souvenir que sa période universtiare s'était terminée par un merveilleux voyage avec des compagnons de voyage dont les noms avaient des parfums d'extrême-orient ou d'Amérique latine. Un voyage où elle a fait connaître la France et les photos d'une mer limpide au sable rose et bleu et au bleu tranquille entre les murs d'albâtre, qui hier respiraient la sérénité et le bonheur auront désormais ce parfum de la triste mélancolie des choses qui finissent. Et la tistesse de ne plus renouveler cet expérience. Une période à peine commencée qui se termine abruptement.
Et si Doofie ne va plus à l'université,puisque l'université semble ne plus vouloir d'elle, elle commencera une petite vie pépère avec Schnelly, en se disputant souvent avec lui, sans période de répit, car l'université était un havre de paix, et ils rénoveront leur maison, elle lira, tricotera, jouera un peu de guitare et chantera un peu toujours seule et plus en groupe comme à l'université. Et sa vie se terminera ainsi. Je ferai mon arbre généalogique, sans les conseils avisés des professeurs qui m'auraient appris à faire de la recherche.
Doofie se dit : « J'espère que les gens qui ont enlevé ce qu'ils avaient d'abord donné comme ces secrétaires qui m'ont enlevé l'examen que les professeurs m'avaient octroyé,, n'iront jamais au ciel.
Pour Doofie
21:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.