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jeudi, 02 juillet 2015

Total trop tardif

Roman-théâtre

 

Du journal de Doofie

 

Les universités ont des systèmes différents pour monter d'année et accéder au savoir de l'année suivante (que vous n'êtes pas forcément incapable d''ingurgiter si vous avez échoué l'année précédente par mangue d e temps pour travailler et non par manque d'intelligence et de mémoire.

 

Quand j'étais jeune, en langue vivante on avait des UV bloquées ensemble pour la spécialisation et une UV externe de LV2 à acquérir séparément jusqu'en 2ème année. Pour les UV bloquées on passait un écrit qu'il fallait absolument réussir pour passer l'oral. Pour l'UV externe aussi. Si vous ne réussissiez pas l'écrit, vous n'aviez pas le droit de passer l'oral et il fallait repasser l'écrit et éventuellement ,si vous réussissiez celui-ci l'oral à la session de septembre. Vous ne pouviez monte r dans l'année suivante que si vous aviez réussi les écrits et les oraux (comptés séparment) des UV bloquées d'une part et de l'UV externe d'autre part (on pouvait redoubler seulement pour l'UV externe). C'était dans les années 60/70.

En année de licence, une seule année s'appelait ainsi. C'était la troisième année d'université et auparavant c'étaient même les 3ème et 4ème année universitaires qui s'appelaient licence. On passait quatre certificats dont il fallait acquérir séparément l'écrit et si on avait réussi celui-ci l'oral. C'était au début des années 70.

 

Quand j'étais moins jeune, une nouvelle expérience dans une autre matière : il y avait pour chaque année quatre UV majeures, et quatre UV externes pour les 2 années de DEUG et des attestations. Attestation de langue et de pratique musicale par exemple pour la musicologie. Ayant eu grâce à mes études d'allemand résussies des équivalences, j'ai fait pour certaines UV, la deuxième année avant la première, car j'étais inscrite dans les deux années. Bref, c'était assez à la carte, en ce qui concerne l'écrit et l'oral, il y avait toujours les deux mais on faisait la moyenne entre les deux. On passait aussi la session de juin et celle de septembre, mais on ne gardait pas le bénéfice des écrits de juin pour septembre. Par contre on gardait le bénéfice de s UV réussies. C'était au milieu des années 80.

 

Maintenant je suis encore moins jeune. Après m'être acharnée pendant des années sur l'agrégation d'allemand, avoir été admissible cinq fois, et avoir passé quelques petits diplômes de langues diverses et certifications et avoir actuellement des diplômes et certifications dans six langues vivantes différentes, je me suis réinscrite en licence en double cursus dans deux matières. Ne sachant pas quelles étaient mes études antérieures, car je n'ai pas demandé de validation d'acquis, ce qui me permet d'apprendre ou de réviser encore d'autres langues, on m'a dit tout de suite : avec les deux matières que vous choisissez le double cursus va être très difficile. Maintenant, les deux premières années juste après le bac, ne s'appellent plus DEUG, mais licence 1 et licence 2. (en abrégé L1 et L2)

 

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1èe anecdote : Un de nos collègue demandant à un élève qui venait d'avoir son bac et rendait visite au lycée, que fais-tu maintenant, il a répondu « je suis en licence ». Le professeur s'est extasié : « Ah! Grâce à tes bons résultats, on t'a mis directement en licence. Et bien dis donc! Félicitations! » Le professeur du secondaire avait compris qu'il avait sauté deux années. Il paraît que cette réforme ayant déjà eu lieu il y a une dizaine d'années certains professeurs du secondaire croient que c'est comme avant. D'autres quand l'ancien élève dit de façon abrégée, je suis en L1, L2, ou L3 croient qu'il s'agit de sections du bac et si l'élève a eu un bac S avec mention TB, ils croient qu'il passe maintenant un bac littéraire!

 

2ème anecdote : Un parent est arrivé affolé à l'université : Mais enfin, vous refaites passer le bac L1 à mon fils, mais il avait eu son bac avec mention TB l'an dernier!

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Bon, on m'avait dit que ce serait dur de faire les deux licences en même temps, mais j'ai eu la première année tout de suite et les deux semestre impairs de deuxième année (Licence 2) aussi.

 

Dans ce nouveau système il y a un hic : d'abord on est passé d'un systême à 6 UE par semestre regroupant chacune plusieurs EC l'an dernier à un systême de 10 UE par semestre (UE = nouvelle dénomination des UV), soit en simple cursus 20 UE par année et en double cursus 40 UE par année. Dont certaine contiennent plusieurs EC, donc certaines plusieurs matières. On en a profité pour augmenter la charge de travail de l'étudiant puisqu'en comparant le livret de l'étudiant de l'an dernier avec celui de cette année en Licence 2, je me suis rendu compte qu'il y avait une UE à deux matières en plus. De plus, on met l'accent sur la professionnalisation (UE 10 qui sont des UE stage ou bien sur les métiers), ce qui est une aberration quand vous avez déjà un métier bien ancré.

 

Si vous demandez des validations d'acquis en langues on vous met un admis dans l'UE,mais pas de note. Par exemple, si je demande une validation de LV1 avec l'allemand, on va me mettre admis. Ici,on fait la moyenne des UE pour donner le semestre ou l'année. Donc, au lieu d'avoir le 18/20 ou le 20/20,que je mériterais en allemand, j'aurais un admis dont le chiffre virtuel fluctue avec la moyenne du semestre ou de l'année. Donc, je préfère réviser une autre langue et avoir une note au dessus de dix, plutôt que d'avoir une fluctuation qui peut être négative. Dans la mesure où l'on fait la moyenne des UE, c'est plus rentable que de faire des validations d'acquis ou des équivalences.

 

Dans cette université il n'y a pas de session de septembre.En double cursus vous faites les quarante UE entre fin septembre (et encore par correspondance vous recevez certains cours fin octobre. Et entre fin septembre et la mi-juin pour la deuxième session. En double cursus, vous passez presque toujours la deuxième session, car des épreuves écrites tombant en même temps en première session,, vous avez forcément des défailances.

 

Voilà, un problème, le calcul se fait ainsi :

 

Dans chaque année vous avez un semestre impair et un semestre pair., nommées S1,S2, S3, S4, S5, et S6 (cette fois c'est la bac S, alors que pour les années L1, L2 et L3, c'est le bac L, hi, hi, hi!).

 

Vous réussissez le semestre impair en première session, pas de problème. Vous pouvez réussir votre semestre pair en première session, car à l'issue de la première session du semestre pair on additionera vos deux semestres.

 

Si vous avez été reçu au semestre impair en deuxième session, votre semestre pair ne sera pas en première session additionné la deuxième session du semestre impair. On n'additionne pas les premières sessions d'un semestre avec les deuxièmes sessions de l'autre semestre.

 

Exemples :

 

1ère session, 1er semestre : 10,3 + 1ère session 2ème semestre : 9, 7 = 10/20 Admissible

 

2ème session 1er semestre 9,7 (deuxième session : 10,7) + 1ère session du semestre 2 : 10,2 = 9,9 non admis en première session, les UE sous la moyenne du semestre 2 sont à repasser en deuxième session.

 

Le même étudiant : 10, 7 en deuxième session du semestre 1, et 8, 3 en deuxième session du semestre 2 : total : 19/40 soit 9,5/20 non admis (il se peut en effet que l'étudiant qui avait des notes moyennes en première session entre 8 et 11 et qui avait à repasser 5 UE ait baissé dans ces 5 UE.

Pourtant si on avait additionné la deuxième session du S1 avec la première session du S2, l'étudiant était largement admis avec 10,7 + 10,2 = 10,45!

 

Quel systême injuste par rapport à un autre étudiant qui aurait eu en semestre 1 1ère session 7, 7, en semestre 2 première session 8,2 et en deuxième session,respectivement 10 et 10.

 

Pour l'étudaint ayant échoué le total des deux semestes a été fait trop tardivament.

 

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Doofie

 

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Pour Doofie,

 

domino

 NDLB : Attention Doofie n'est pas domino, et il ne s'agit en aucun cas des notes de domino et domino ne prend pas de responsablité par rapport à l'avis de son personnage de roman-théâtre Doofie.

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