jeudi, 16 octobre 2014
Les oublis des uns ont de lourdes conséquences sur la vie des couples...
Du joournal de Doofie
Ce soir, Schnelly est passé à la Maison de la Presse chercher les revues que je prends toutes les semaines. D'habitude la marchande de journeaux retient tout dans des sachets en plastique. Comme Schnelly paie souvent à l'avance, cela m'aide à avoir mes séries complètes, mais cette fois-ci, il manque les deux livres que j'attendais le plus.
Je suis sûre qu'ils sont parus, je les ai vus hier à Grande Métropole Réguionale, je les aurais bien achetés tout de suite, mais je savais qu'ils étaient retenus à lamaison de la presse locale. (et peut-être déjà payés) Donc, je ne les ai pas achetés.
Ce soir, Schnelly arrive tout goguenard avec mes courses et mes revues. Je lui avais déjà téléphoné dans l'après-midi :" Surtout fais attention à ces deux livres-là! Ils seront dans tes paquets, ne les perds pas!" Je donne les titres au téléphone. Je pensais en fait qu'ils les avait déjà dans ses caddies puisqu'il était passé à la Presse avant d'aller au magasin d'alimentation,et quand je lui ai téléphoné il était dans le magasin d'alimentation.
Shnelly est revenu, il déballe ses victuailles, il va sûrement me donner bientôt mes deux livres tant attendus.
Comme je ne sais plus bien marcher, je fais quelques exercices de marche sur le trottoir en attendant qu'il range les courses dans le garage (c'est l'endroit où il range les vicuuailles depuis que je lui ai confié ce domaine du ménage).
D'un seul coup alors que je prenais l'air du soir heureuse, il lui dis, tiens, j'ai tes journeaux,mais il manquait justement ces deux livres-là : et il me redit les titres que j'avais donné avant, ils ne sont pas encore arrivés.
Ce sont des livres publiés comme des périodiques, j'en ai besoin pour mes généalogies royales et les branches bâtardes des roiss.
Mais enfin,je les ai vu à grande métropole régionale, ce n'est pas possible ce que tu dis, le plus vieux des deux est paru il y a quinze jours, d'habitude, elle me les retient! m'exclamai-je! De toute façon, tu le fais exprès, je suis sûre que tu les a cachés là dans un coin du garage... ou alors tu les a largué en route parce que j'en ai parlé au téléphone.
Ce n'est pas vrai! hurle Schnelly, en se donnant une claque sur la joue! De toutes façons la dame m'a dit qu'elle les avait oublié, elle me les donnera demain.
Demain! Et tu vas repasser là-bass demain, il n'y en a pas assez que tu fasses des courses, ele te les a mis dans tes sachets, tu mens!!!
Doofie, va refaire quelques exercices de marche dehors, mais le coeur n'y est plus, même si au bout d'une centaine de pas, son genou semble vouloir de nouveau la porter. Elle rentre, semonce encore Schnelly qui était en train de téléphoe à la soi-disant marchande de journeaux d'un air doucereux.
Ne t'en fais pas! Je les aurai demain!
Celui d'il y a trois semaines? Elle l'a remis aux invendus, je ne l'aurai plus jamais! Elle ne pourra pas se procurer l'ancien numéro, d'habitude, elle n'y arrive jamais.
Donc, s'il a les deux numéros demain, je suis sûre que il aura menti. Il ira se promener et les reprendra dans un coin du garage. A moins qu'ils les ai laissés dans le car... perdus à jamais.. du moins l'ancien numéo,très important pour moi.
Quel menteur... Si la dame les a réellement oubliés, elle aura provoqué une scène de ménage.
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Je suis montée dans la partie habitation.
J'ai fermé le verrou qui monte de la cave et du garage dans la maison. Trois fois qu'il frappe, il fait coucou d'un air gentil. En tout cas,il n'aura plus un mot tant que je n'aurai pas mes deux revues et surtout qu'il ne s'avise pas de me dire coucou en passant. Je laisse fermé.Il reste enfermé à la cave et au garage pendant bien une demi-heure (de toutes façons, s'il veut s'en aller, il peut le faire par le garage). Mais il remonte plusieurs fois et fiat gentiment : Coucou! Tu ouvres?
Parfois les revues que je viens d'acheter disparaissent pendant deux jours et reviennent avec des photos floutées; Là ce sont des belles gravure anciennes. Les flouter, ce serait scandaleux!,
Schnelly, questions disparitions dans la maison semblait s'être calmé depuis quelques temps.
En effet, cela fait environ deux mois, que sans avoir récupéré tout ce qui avait disparu avant, je n'avais pas constaté de nouvelles disparitions dans la maison. Mais là,, même si c'est pour de petites choses, les mesnsoges recommencent.
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Et puis toujours cette incertitude :
La vendeuse de journeaux a-t-elle vraiment oublié de les mettres dans les sachets qu'elle a donné à Schnelly?
Est-ce que comme j'ai téléphoné en donnant les deux titres du contenu des livres, son téléphoe étant peut-être sur écoute, quelqu'un aurait réussi à les subtiliser dans son sac, vu qu'il est passé à la Presse au début de ses courses et est ensuite passé par un magasin d'alimentation...
Comme le magasin d'alimentation vend aussi des journeaux et qu'il est rentré dans le supermarché avec son caddie plein de journaux et de livres, on lui les a peut-être confisqués les livres à la caisse du magasin d'alimentation; moi, personnellement,je ferai le contraire, j'irai débord faire mes courses alimentaires et j'irai avec le caddie plein de victuailles à la presse, parce qu'à la presse, ils ne vendent pas de victuailles....
Mais il s'est quand même contredit : Il a d'abord dit qu'ils n'étaient pas parus, puis, comme j'ai dit que je le avais vues ailleurs hier, il a dit que la marchande avait oublié de les lui donner....
Peut-être qu'en attendant le bus, il a été boire un café à la boulangerie et qu'il les a lu là. Quelqu'un a trouvé qu'ils étaient bien et il les a prété....
J'ai eu la malhencontreuse idée de lui rappeler qu'il avait des correspondantes allemandes (les profs avec lesquelles il avait fait le dernier échange scolaire de sa carière), il a peut-être envoyé l'un des tomes à chaune d'entre elles,les magasins sot dans le quartier de la poste, et s'est dit : je rachèterais ceux pour Doofie après, sans penser qu'il s'agissait d'un périodique. Qu'il ne pourrait plus les racheter ensuite....
J'ai imaginé aussi qu'un homme à la mine patibulaire est venu vers lui, a pris les deux livres dans son sac et a dit en le regardant d'un air moqueur : "Merci... Tu as claqué du fric pour rien!..."
A un moment, alors que je marchais avec mes canes le long du trottoir, il a dit "Tu n'es pas obligée de rester devant la maison, tu peux aller jusqu'au coin de la rue.." Peut-être que pendant que je tournais le dos en allant jusqu'au coin de la rue,il les aurait donnés à quelqu'un qui est arrivé derrière moi. Je me suis reprochée d'être soritie de la maison quand il est arrivé, si je lui avais dit tout de suite joyeusement "Tu as mes deux lives et mes revues..." et j'aurai éclaté de joie comme je le fais d'habitude, il me les aurait donné, mais j'ai dit "Tiens, je vais en profiter pour marcher un peu".
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Bon, j'ai rouvert le verrou de la porte de la cave; il a commencé de ouveau à se justifier,à dire que si la dame de la Presse ne lles avait plus, il irait les chercher ailleurs, qu'il fera le tour du monde pour les toruver.
J'ai dit que je ne voulais pas de justification, j'ai crié pour qu'il se taise, j'ai horreur quand il se justifie comme un élève, comme un enfant.
Je suis allée aux toilettes,j'ai cru que je devenais folle, car, frustrée de la lecture que je voulais faire ce soir (j'avais lu les deux premiers numéros d'une traite), j'avais envie de rire comme ils le font dans les films où il y a des fous, comme le père de Scarlett O(Hara quand il perd sa femme. De rire d'un énorme rire sonore de fou... d'un homme fou.
J'ai claqué une fois très fort la porte des toilettes en hurlant : Monsieur Shcnelly est un menteur,je l'ai écrit dans mon blog pendant qu'il était à la cave et maintenant le monde entier le sait. Et j'ai reclaqué la porte très fort je l'ai rouverte pour qu'il l'entende bien et j'ai déclamé comme au théâtre : Le monde entier sait que Schnelly est un menteur!
J'ai claqué la porte une troisième fois, le verrou qui n'a jamais marché depuis les vingt-cinq ans que nous sommes ici est tombé à terre, j'ai cru que j'allais être enferméé dans les toieltes, mais la porte s'ouvrait encore : J'ai hurlé : Le monde entier sait que Schnelly est un menteur.
J'ai claqué encore deux fois la porte en redisant la même phrase avec un gros rire. J'ai vu que Schnelly était en train d'écrire un mot dans la cuisine.
Un mot de départ? Tu parles!
(Si enfin il partait, faisait un compte en banque séparé et me laissait gére mon budget, mes courses et surtout mon régime alimentaire seule! si c'est moi, qui part, je predrai toutes mes affaires, mes livres, mes disques, mes instruments de musique... il le sdisperserait, les donnerait aux pauvres voisins, à la Médiathèque, à ses anciens élèves chéris qu'il rencontre toujours,sur rendez-vous, régulièrement, alors qu'ils sont étudiants et étudient parfois la même chose que moi. Lui est retraité et s'occuppe toujours de ses anciens élèves et leur donne mes livres et mes cous que je cherche partout.)
(S'il partait seulement six mois pendant lesquels je serai en vacances, je pourrai faire mes rangements, nettoyer la maison, arranger le tout à ma guise, replacer les meubles, installer des bibiothèques fermées à clef, dégager la sortie vers le jardin et faire le jardin, tout cela sans qu'il soit dans mes jamabes,toujours en train de me contredire, de dire qu'il ne veut que du blanc sur les murs et pas de jaune lumineux. Je pourai, à condition d'avoir moins mal à la jambe, mais déjà avec plus de place dans le lit, je pourrai changer la position de mes jambes,arrager les couettes et les couverures pour qu'eles ne soient pas squattées par monsieur durant une partie de la nuti (il est énorme, quand je le vois marcher dans une foule, c'est lui qui a la plus forte carurre de tout le monde ,même s'il est assez petit pour les normes actuelles). Avec sa carrure et ses épaules larges, il fait peur.)
Un mot d'excuses, Tu parles!
Il me l'a donné, il avait écrit qu'il avait mis le sachet dans le fond du caddie sans se rendre compte que les deux livres n'y était pas, il croyait que le marchande de journaux avait mis toute la commande dedans.
C'est son excuse. Ce n'est pas celle que j'accpete, car je suis sûre qu'il a eu les deux livres jusqu'au moment où je lui ai téléphoné les titres. Il accuse la marchande de journeaux de n'avoir pas fait son travail, alors que c'est lui qui a jeté les livres ou s'est fait subtilisé les livres.
C'est pareil, tout ce que j'achète par correspondance arive avec un mois de retard ,quand ça arrive (les marchandises sont souvent épuisées) ; Qui retient les marchandises ? : La firme qui doit les envoyer ou Schnelly? Il les cache quelque part dans la cave pour m'embêter.
L'autre jour, j'ai vu un homme assez fort passer avec des béquiles, (je me contente de mes cannes de randonnée pour le moment) il avait un costume gris comme le tailleur-pantalon en taille 60 que je me suis commandée (on n'en trouve pas d'aussi grand dans les magasins)... Un mois et demi que j'ai fait la commade et toujours rien. J'aurais bien aimer aller voir de près si sa veste n'était pas boutonnée côté femme! Et lui faire la remarque : "Mais votre veste est boutonée à l'envers, Monsieur,vous êtes sûr de ne pas avoir acheté un modèle dame?"
Pour une fois que j'avais envie d'avoir un look plus classique pour avoir plus d'autorité lors de mes prohains remplacements! Mon tailleur-pantalon n'arrive pas!
Un jour, j'étais dans la cuisine, on frappe à la persienne, je regarde par la fenêtre de la cuisine, il y avait une voiture de livraison, je vois la jeune voisine qui a déménagé depuis prendre mon paquet; J'ouvre, la voiture démarre. Pas moyen de demander si c'est mon paquet. Elle est déjà rentrée chez elle. Rien dans la boîte aux lettres.
Le soir, je le raconte à Schnelly, car j'avais l'impression que c'était ma commande de pulls; Schnelly va voir chez la voisine, elle dit que c'ést un paquet pour elle-même, alors que j'avais commandé dans la même firme peu de temps avant.
Quelques deux semaines plus tard, mon paquet arrive, seulement voilà, la voisine blonde à longs cheveux qui promenait fièrement son bébé de deux ans dans sa poussette en long et en large dans la rue... avait les mêmes pulls que moi,un peu trop grands pour elle...
Schnelly avait fait la commande une deuxième fois. En excusant celle qui portait ce qui aurait dû être mes pulls.
Bon, ce soir, il est déjà parti dormir, et moi... il faut que j'aille dans le même lit que lui..? il n'y en a qu'un dans la maison; avec mon nounours chéri. Mon nounours chéri, il est là, à côté du menteur... et le menteur dort du sommeil de l'injuste. Et moi, je n'ai pas envie d'aller à côté du menteur. il me dégoûte. ça me dégoûte d'être aussi près d'un menteur cela me frise les nerfs; je vais rester ici le plus longtemps possible. Je passerai la nuit debout, ou plutôt assise, ou bien j'rai dormir quand il se lèvera, mais il se pourrait qu'il fasse encore des bêtises quand je dormiai, s'il ne dort pas aussi. Il est encore une fois sur la mauvaise pente.
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Je lui ai dit : Je n'irai pas dormir à côté d'un menteur. Il est redecendu en pleurant, voilà qu'il pleurniche maintenant, il essaie de m'amadouer par les larmes de crocrodile, alors qu'il sait où sont les livres : Donnés à quelqu'un d'autre? Jetés? .... En tout cas, pas oubliés par la vendeuse. De toute façon, ils étaient payés d'avance.
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La vendeuse : Mais imaginez, Monsieur que vous êtes en train de provoquer un divorce; cette dame là elle avait retenu ici toute la collection. elle a acheté le N° 1 là, quand il était encore en vente et m'a retenu tout le reste de la collection, comme je le fais parfois pour elle. Vous vous arivez et vous prenez les livres que j'avais retenu pour elle.
Le monsieur : Si c'est une collection, je veux aussi les livres 1 et 2.
La vendeuse : Plus moyen de les trouver monsieur, l'éditeur ne nous les envoie qu'à parution, ensuite les numéros en trop partent aux invendus.
Le monsieur : A ce moment là, demandez à cette dame qu'elle me donne les deux premiers numéros.
La vendeuse : Mais enfin, moinsieur, ele les a acheté avant que vous-même vous faisiez la collection, c'est à vous de rendre les numéros trois et quatre!
Le monsieur : Ouui, mais moi je suis plus cultivé qu'elle, je suis un monsieur bien, en costume cravate et tout,regardez-un peu comment est habillé son retraité de mari qui n'a pas pu continuer l'enseiglnement au delà de 65 ans soi-disant pour limite d'âge. Il n' a plus besoin de livres. Ce n'est plus un enseignant.
La vendeuse : Oui, mais c'est pour sa femme, elle est encore professeure;
Le monsieur : Oui, mais regardez comme elle boîte, elle ne tient plus qu'avec ses cannes, elle est finie, sa femme, elle n'a plus besoin de se cultiver,moi, j'ai besoin qu'elle me donne les deux premiers numéros de gré ou de force pour ma culture.
La vendeuse : De toute façon, j'ai déjà trois personnes abonnées et comme nous sommes une petite ville, nous ne pouvons en avoir plus. Je ne peux pas vous abonner.
Le monsieur : Alors, enlevez l'abonnement de cette dame et donnez le moi;
La vendeuse : Non, monsieur, ils étaient là avant vous.
Le mosieur (tire son colt de sa poche) : Je vous prends la caisse, si vous ne m'abonnez pas.
La vendeuse : Bon, je vous abonne, mais sans garantie de l'avoir toutes les semaines.
Le monsieur : Et puis j'irai menacer M. Schnelly, pour qu'il me donne les deux premiers numéros qu'a déjà sa femme.
Doofie
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Pour Doofie
Schnelly
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