Coups de balai

Roman-théâtre

Résumé : Doofie et Dummie sont mes petites personnages de roman-théâtre, sympathiques petites profs d'allemand en fin de carrière (encore 1 an et 11 mois à faire avant la retraite, elles commencent le compte à rebours). Quant à Sottie, c'est la maîtresse de stage, aussi 1 an et 11 mois à faire avant la fin de carrière, qui crapahute tous les matins et soirs avec trois stagiaires par montagnes et névés pour rejoindre Carillon par un raccouci, alors qu'elles habitent à La-Voie-Aux-Loups.

Dummie prend le repas chez Dummie, elles écoutent la radio, c'est de l'opéra italien, tout en préparant la séquence du mois d'octobre. D'un seul coup, alors que Doofie s'apprête à taper sa séquence sur le logiciel des professeurs de leur collège, branchée sur internet près de la prise de téléphone de l'éntrée,  on frappe un coup violent sur la persienne de la porte, une fois seulement.

C'est la voisine, s'exclame Dummie, elle n'aime pas l'opéra.

Mais il n'est que 8 heures du soir, dit Doofie, tu sais bien que l'on peut écouter de la musique jusqu'à 10 heures du soir, et en plus, ma radio ne marche pas fort!

Oui, mais tu sais bien qu'ici dans le quartier, ils vont tous coucher avec les poules, à neuf heures du soir, il n'y a plus que nos lumières qui sont allumées, celles des profs, répond Dummie.

Même les élèves et les étudiants ont déjà la lumière de leur chambre éteinte à 9 heures, pas étonnant que la plupart du temps, ils ne font pas leurs devoirs et n'apprennent pas suffisamment leurs leçons, les parents les obligent à se coucher avec les poules, renchérit Doofie.

Moi, je travaillais à la lumière des réverbères quand j'étais jeune, j'ouvrai le double rideau et il faisait suffisamment clair dans ma chambre, ajoute Dummie.

Et moi, je descendais aux toilettes et je travaillais dans les toilettes, si j'entendais quelqu'un descendre, je cachais les feuilles que j'étudiais dans les manches de mon pyjama et je faisais semblant d'être allée aux toilettes,mais la plupart du temps, ils dormaient, ajoute Doofie.

Ah, ces parents, ils ne savaient pas ce qu'étaient les études! ajoute encore  Doofie.

Et mon mari retraité, c'est pareil, dit Dummie, c'est parce que tu es là que Quicky est encore debout, sinon, il va aussi se coucher avec les poules. 

Tiens, il y a du bruit chez la voisine,dit Doofie, on dirait qu'elle nettoie ses toilettes.

C'est son balai de toilettes,dit Dummie, attends c'est oeil pour oueil, dent pour dent, elle ouvre la porte de ses toilettes, contigüe de celles de la voisine,  et frappe plusieurs coups au mur. On n'entend plus les coups de balai.

Quelle autorité, dit Doofie!

Peu de temps après, les bruits de nettoyage dans les toilettes voisines reprennent, mais Doofie et Dummie n"y prêtent plus guère attention. Elles ont changé de conversation, car Doofie va bientôt sortir pour rentrer chez elle, et Schnelly heureusement, est venu la chercher, car la conversation n'a rien de rassurant.

Le bruit dans la porte tout à l'heure, c'était peut-être l'aile d'un O... , plaisante Quicky.

Chut, on ne prononce pas le nom, dit Doofie... qui lui coupe la parole. ..

Mais on en parle dans tous les journeaux, dit Quicky, tu ne sais pas ce qui s'est passé à La-Voie-aux Loups, là où habitent nos amis Sottie et Rapidy 1?..., demande Quicky, le nom est partout dans les journeaux, celui que tu ne veux pas prononcer.

Ah, deux jeunes hommes qui regardent le ciel, dit Dummie, qui regarde la photo du journal.

Doofie n'en croit pas ses yeux,  le mot qu'elle s'interdit de prononcer depuis trois ans, il est là en grand, dans plusieurs journeaux que Schnelly et Quicky ont achetés aujoud'hui.

Ils ont vu des O..., dit Dummie.

Chut, dit Doofie... ils veulent recueuillir des témoignages là-dessus,mais il n'en ont vu que trois, durant quelques secondes seulement. Comparé à moi qui en ai vu des cohortes passer pendant 10 minutes, il y a trois ans, au moment où nous allions déménager pour changer d'académie.

Ils te disaient au revoir,dit Dummie. ,

Mais qu'est ce que tu faisais dehors devant ta maison à une heure du matin, dit Quicky, en souriant.

J'attendais que Schnelly ouvre la porte,dit Doofie, mais pas moyen de le faire se presser, il me faisait poireauter, après quand il est sorti, il a dit que c'était des ULM  alors je lui ai montré des ULM sur internet, pour qu'il fasse la différence, et il a conclu quand même que ce n'était pas ça.

Regadre, ils ont écrit à l'office des ...

Chut,dit Doofie..

Et on leur a dit que c'était des lanternes thaïlandaises, dit Dummie, continuant à lire le journal.

Comme à moi, dit Doofie, quand j'ai fait le signalement sur un site internet.

Je croyais que les lanternes thaïlandaises avaient été intedites depuis, dit Quicky.

En tout cas, Sottie ne doit pas en mener large, elle habite à La-Voix-Aux-Loups, elle qui part au petit matin avec ses stagiaires par le raccourci par le col des névés. Attends je vais lui téléphoner.

Allô, Sottie, tu as vu le journal...

(voix téléphonique) Oui, c'est toi, Doofie... Et bien, on est bien obligée de prendre le raccourci, sinon, on n'arriverait pas à l'heure, avec le train.

Mais c'est dangereux,Sottie, si vous vous faisiez enlever.

(voix téléphonique) Demain, on ne sera que trois, Sweetie s'est fait une légère foulure à la cheville ce matin, lors de sa cinquantième chute sur le névé ou sur la neige, cette fois-ci, elle n'avait pas vu  qu'il y avait de la neige fondue en contrebas du névé, juste avant le télésiège. Mais enfin,ele s'est un peu aguerrie pour les télésièges, elles les prend plus vite maintenant.

C'est comme moi avec les escaliers roulants, dit Doofie. J'ai toujours le vertige, quand je suis en haut. Mais tu n'as pas peur d'autre chose, ces deux garçons.....

Oui, c'est exactement cela, dit Sottie,  Sweetie n'a même plus mal... mais elle a peur de la même chose que toi, moi, je ne les ai pas vus et elle non plus d'ailleurs, mais elle a eu peur en lisant le journal, il fait nuit quand on part le matin tu sais, et c'est parfois désert, là-haut.. il y aura plus de monde quand ce sera la saison des sports d'hiver, les pistes seront éclairées.

Eclairées? On n'arrête pas le progrès, alors, brr... j'ai peur pour toi Sottie... bonne chance!

Merci, Doofie, mais il n'y a pas de danger...

Brr...dt Doofie, ferme ton journal et ne prononce surtout pas le mot, ne pense pas à eux sur la route, cela pourrait les faire venir... regardez toujours devant vous et ne regardez pas trop le ciel.

A vos ordres, mon général, dit en riant Sottie, qui donnera demain matin,les mêmes recommandations à ses stagiaires.

Bonne nuit, Sottie, smack!

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Bon, laissons Doofie et Dummie terminer de taper leur séquence commune. Avant que Doofie ne rejoigne sa maison accompagnée par Schnelly. Heureusement, elles habitent dans un quartier assez éclairé.

Pour Doofie, Dummie,Sottie et Compagnie.

domino

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Aucune allusion à ceci...

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