Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 24 avril 2014

Le personnage et l'auteure

Roman-théâtre

Doofie voit soudain domino, son auteure, l'auteure de ses jours de personnage de roman-théâtre apparaître devant elle, penchée sur son i-grimoire, elle en relit quelques pages anciennes et quelques larmes roulent dans ses yeux.

Pourquoi tu pleures, lui dit Doofie en lui prenant doucement une mêche de cheveux qui gêne sa lecture.

domino la regarde, ce miroir un peu d'elle-même,cette artiste Doofie, et se dit que finalement elle aurait pu écrire les mêmes poèmes qu'elle .

Je pleure,, dit domino, car je n'écris plus aussi bien, regarde ce texte sur le bruit de la pluie, ou celui sur les aléas des blogs à leurs débuts, j'écrivais mieux que maintenant.

Ah! dit Doofie, mais si tu ne faisais pas notre roman-théâtre, Dummie, moi, Schnelly et nos amis, nous n'existerions pas... Même si nous sommes nous-même et que nous sommes très romancées, nous sommes un peu le reflet de ta propre vie. Alors comment te souviendrais-tu de certaines choses si nous n'avions pas en nous un peu de ta vie. Relis notre roman..

Mon roman.. proteste domino.

Mais,c'est aussi notre roman..

Certes, sans mes personnages, ce roman n'existerait pas, n'aurait pas de vie.. parfois, je pense même que je suis toi... je suis dans le train, et je pense, Doofie fait ceci, Doofie pense cela... et après je l'écris dans mon roman, pas toujours... car parfois l'idée s'échappe.

Bon, pourquoi pleurais-tu alors, car nous sommes tes personnages et nous te consolons, je te console aujourd'hui..

Doofie... je n'écris plus de poèmes, tu comprends, je suis complètement concentrée dans mes écrits sur vous et je n'écris plus de poèmes, je n'ai plus d'inspiration, je me demande comment je pouvais écrire aussi bien et mon inspiration est partie..

Mais non, proteste Doofie, tu as de l'inspiration pour nous faire vivre. Heureusement pour nous.

Mais Doofie, tu comprends.. dans votre roman, je suis souvent trop terre à terre. Avant, j'étais au contraire dans l'éther.

C'est déjà un poème, mon auteure domino, regarde :

Je suis souvent trop terre à terre

Mais avant j'étais dans l'éther.

Tu fais des rimes sans en avoir l'air.

"Jétais dans l'air", lui répond domino, s'inspirant de la dernière phrase de Doofie, "peut-être un peu plus dans l'air du temps".

Mais le temps passe vite, dit domino, regarde ces poèmes de 2007-2008! Il y a déjà 6 ou 7 ans...

Oui, quand je lis ton blog au début, dit Doofie, je vois que tu parles beaucoup du temps, celui qui passe, il y a des moments tu écrivais des poèmes comme si tu allais quitter le monde, tu étais très pessimiste...

Oui, je me sentais déjà vieille, dit domino.

Et tu parlais beaucoup du temps qu'il fait, dans tes poèmes il y a beaucoup d'orages, et de frimas.

C'est à cause des petits pixies, dit domino. J'ai laissé leurs cahuttes sur le côté de l'i-grimoire au cas où ils reviendraient un jour. Je n'en ai pas perdu l'espoir. Chaque panne de petit pixie, était une occasion pour l'un d'eux de fair un poème sur celui qui manquait. c'était d'ailleurs embêtant que l'un d'entre eux partait souvent en promenade. Le jour de la St Valentin, ils avaient des gros coeurs rouges, alors ils ont écrit des poèmes d'amour. Et Eliot essayait de ne pas se tromper entre les deux vraies jumelles! Elles n'avaient pas toujours le même costume, car il ne fait pas toujours le même temps partout.

Oui, c'était très frais, ta façon d'écrire. Ta plume était de la légèreté de la brise qui soufflait autour de leur cahutte. Tu sais, je l'ai même connue ta petite pixie, le jour où je suis rentrée dans l'académie de Bêtie où je travaillais alors, via la Waflamie.

Une chose est intéressante chez vous, mes personnages, c'est que vous ne correspondez pas à une image virtuelle qui est sur le côté du blog, en fait, vous ne vous échappez jamais, vous êtes toujours présents et présentes et je peux vous faire venir dans mon roman quand je le veux et où je le veux. Parfois je me dis, à qui va arriver cette aventure : A Bêtie, à Doofie, à Dummie, à Sottie ou à une autre? Et alors, je choisis en fonction du caractère que je vous ai donné.

Nous sommes chacune une partie de toi, ajoute Doofie.

Bon, je vais te dire une chose, un jour les petits pxies ont disparu et n'ont plus fait beaucoup de poèmes, alors, votre roman a encore augmenté, mais moi, je n'écris plus aussi bien, je ne suis plus aussi poétique. Quand j'écrivais pour moi-même, sans personnages, j'étais plus poétique, peut-être encore plus inventive et quand il s'agissait d'idées, je les écrivais directement! Ici, on ne peut pas savoir, si c'est réellement ma pensée, celle de mes personnages, mon avis, et de plus si j'ai vraiment vécu ce que javance.

Oh! Alors tu veux nous abandonner? Je t'en supplie, domino, ne nous abandonne pas!

Mais Doofie, c'est impossible que je vous abandonne! Comment veux-tu que j'abandonne ma génaalogiste préférée, mes chanteuses et musiciennes préférées... non, Doofie, sincèrement, je ne peux pas abandonner mes princesses comme cela. Et puis, vous avoir, cela m'évite de dire "Je descends de Charlemagne, et de Raymond Lulle, j'ai comme cousine (éloignée) Mélanie Thombno." ça ferait trop de vantardise, alors que toi, tu peux dire à Dummie qu'elle descends de Charlemagne, et cela devant tous nos lecteurs, et dre que tu es la cousine de Mélanie Thombno, et que ce Raymond Lulle dont elle parle dans son roman, Bêtie en descend aussi. Partagé sur plusieurs personnes, cela fait plus sérieux! Non, non, je ne vous abandonne pas, mais si de temps en temps, je pouvais encore écrire un poème, ou un petit texte en prose, sous lequel il n'est pas écrit Doofie, ou Dummie ou Bêtie, etc... ce serait mieux. Tu m'en donnes la permission, chère personnage de roman-théâtre.

Bien sûr  me répond Doofie,  si toutefois, tu ne nous abandonnes pas... et que tu continues à écrire aussi notre roman.

Tu vois, dit l'auteure domio, à son personnage Doofie... si je pleurais, c'est aussi que tous ces poèmes du début, cela me rappelle les souvenirs de cette époque pionnière des blogs et de cette grande période de mon blog, où en plus je trouvais ne pas avoir assez de commentateurs, tout en sachant qu'ensuite, j'ai presque fermé les commentaires.

Heureusement que nous sommes là, pour nous donner la réplique, dit Doofie.

Bon, je vais retouner dans la vie réelle et sortir du roman et écrire encore votre histoire, Doofie... Au revoir, Doofie, à bientôt!

Au revoir, domino, dit Doofie en me faisant un smack sur la joue.

Dummie vient d'arriver dans la pièce... elle regarde Doofie qui contemple ma silhouette qui s'estompe peu à peu de son regard. Dummie a deviné ma présence près de Doofie ou plutôt sa présence près de moi.

Que fais-tu, Doofie,dit-elle, que regardes-tu... ?

Le blog de domino, dit Doofie et notre roman, ou plutôt celui de domino.

Pour Doofie, Dummie ... et moi-même.

 

domino

 

Les commentaires sont fermés.