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dimanche, 20 janvier 2013

Aussi pour la pédagogie

Roman-théâtre

Bêtie, ma personnage de roman-théâtre, TZR (Titulaire en Zone de Remplacement) a été appelée un jour où elle était à l'université pour un remplacement, on lui a reproché de ne pas être chez elle pour prendre le coup de téléphone (tout en sachant que même quand elle est là, son téléphone, branché sur une messagerie, se met en mode messagerie a bout de trois sonneries).

Reproche 1 , elle était à l'université et suivait des cours de langues qui ne sont pas de l'allemand.

Objection : Suivre des cours de langues de niveau débutant ou débutant 2, peut vous donner beaucoup d'idées pour vos propres cours de langue, en l'occurence, l'allemand. En effet, les professeurs sont souvent des locuteurs natifs qui utilisent les manuels de leur propre pays; voir comment sont conçus ces manuels souvent à la pointe du progrès, car issus de pays jeunes qui ont du renouveler toute leur pédagogie des langues il y a 20 ans, changement de régime oblige, ont des méthodes pédagogiques intéressantes et leurs manuels suivent de près le cadre européen des langues.

Reproche 2 : Vous pourriez avoir un téléphone mobile.

Objection : Bêtie,lorsqu'elle a commencé sa carrière de professeur du public sur un poste établissement, n'avait pas de téléphone du tout, même pas de fixe. En effet, à cette époque, fin des années 70, peut-être que seuls  un foyer sur trois avait le téléphone; noss parents n'ont eu le téléphone qu'au début des années 70, et nous-même vers le milieu des années 80. Quand on téléphonait à nos parents, une fois par semaine, on allait à une cabine publique située dans la ville voisine. Bêtie a donc obtenu son CAPES alors q'elle n'avait ni téléphone, ni permis de conduire. Bêtie n'a pas grandi avec le téléphone, elle a d'ailleurs peur des sonneries de téléphone qui lui annoncent parfois de mauvaises nouveles ou que prinicpaux et proviseurs, rectorat, secrétaires d'établissement utilisent pour l'enguirlander. A chaque fois que la sonnerie du téléphone retentit, elle sursaute et elle pâlit, parfois elle se sent même défaillir, même si c'est un ami ou quelqu'un de la famille qui l'appelle. C'est pourquoi, elle préfère maintenant leur envoyer des mails, ou communiquer par Trombinoscope Livre, cela fait moins sursauter. Bêtie a encore moins grandi avec un téléphone mobile. Elle en a eu un certes, perdu quelque part, maintenant en panne, mais seul son mari en avait le numéro. Elle ne pensait à en écouter les messages et à les lire que toutes les unes ou deux semaines, car ce n'est pas encore entré dans ses moeurs d'écouter un répondeur.

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Moi, je pense que c'est normal, parce que regardez : mes grands-parents paternels n'ont jamais voulu avoir la télévision. Aucun de mes grand-parents n'a eu le téléphone. Ma grand-mère paternelle qui roulait pourtant à vélo et avait quelques ancêtres prestigieux, avait une frousse bleue de monter dans une voiture, car elles allaient trop vite. Quand nous partions en vacances, elle craignait toujours que nous ayions un accident et elle n'était rassurée que lorsqu'environ 3 jours après notre arrivée sur place, vu les délais postaux, et vu la longueur de la route, avec la 2 CV et sans les autoroutes qui n'existaient pas il fallait environ 3 jours pour arriver à l'autre bout de la France, alors ma grand-mère attendait 6 à 8 jours la permière carte postale, et était enfin rassurée. Au retour, mon père allait tout de suite, dès l'arrivé à la maison chez mes grand-parents pour leur dire qu'on était revenus.

Donc, cela veut dire que c'est normal qu'à un certain âge on n'utilise plus forcément, les nouvelles techniques. Bêtie, mon personnage de théâtre et moi, nous avons su quand même nous adapter à l'ordinateur, mais nous n'avons pas d'i-pod, d'i-pad, de lecteur mp3 (j'en ai acheté un, mais je ne sais aps m'en servir), d'i-phone, etc... je n'ai jamais eu de console de jeux. J'ai quand même un APN (cela revient moins cher qu'un appareil de photos d'antan pour le développement, tant qu'on ne tire pas les photos sur papier). J'en suis d'alleurs à mon troisième, deux étant tombés en panne alors que mes appareils d'antan ne tombaient jamais en panne. Mon Rapidy en est bien à son quatrième téléphone mobile, mais toujours des classiques sans internet. Le minitel n'est plus utilisé, trop cher, il a été vie mis au rancart. J'en suis à mon troisième ordinateur seulement, doublé par un qutrième plus petit.

Finalement, les élèves apprenaient mieux à l'époque non numérique, avec les magnétophone à bande (si, si je suis passée rapidement aux cassettes, mais pendnt tout un temps, au début des platines-CD, je n'avais plus acheter de dissques car on ne trouvait plus de 33 touts et de 45 tours, et je n'étais pas passée à l'ère du CD,  j'ai bien mis 5 ans avant d'acheter des CD (dans les années 90), et je n'achète toujours rien par internet. Mon mari, qui ne s'est d'ailleurs jamais mis à l'informatique, ne veut pas. Je ne me suis jamais mise au Blue-Ray, je ne sais d'ailleurs pas ce que c'est exactement et mes personnages de roman-théâte, à cet égard là, sont comme moi.

domino

 

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