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lundi, 27 février 2012

CAPA-SH

Roman-théâtre

(Dummie qui veut aider Bêtie à s'en sortir, a chercher de la documentation sur les SEGPA et elle est tombée là-dessus : en principe pour enseigner en SEGPA, il faut passer le CAPA-SH, option F.

Du journal de Dummie

CAPA-SH, qu'est ce que c'est que nouveau (ou ancien?) sigle de l'éducation nationale...??

Voilà ce qu'en dit un site où l'on propose une formation pour compléter le concours de professeur des écoles, ce qui veut bien dire que cette formation concerne les professeurs du primaire et non ceux du secondaire et que les Sections d'enseignement général et professionnel adapté (SEGPA), sont bien des sections associées aux écoles primaires et réservées en principe aux professeurs des écoles spécialisés ayant passé, en plus du concours de professeur des écoles le CAPA-SH qui a plusieurs options, 5 options pour l'école primaire proprement dire, selon le type de handicap ou de difficulté scolaire visé par la spécialisation, et l'option F, la sixième option pour les SEGPA.

Donc, en fait, les professeurs des écoles passent une option spéciale pour enseigner en SEGPA qui s'ajoute à leur concours.

Alors que les professeurs certifiés, bi-admissibles à l'agrégation (c'est el statut de Bêtie) et agrégés du secondaire, on reçu une toute autre formation, ciblée sur la didactique et la pédagogie de leur matière et sur aucun handicap intellectuel particulier de l'élève. On disait même jadis que l'allemand était réservé aux bons élèves (ce qui est loin d'être le cas aujourd'hui : les cinquièmes classiques de Bêtie, ne sont pas les premiers de leurs classe, même si 3 d'entre eux se situent dans les places 5 à 12, les autres sont bien loin derrière. Les meilleurs de la classe sont des anglicistes, d'où -je passe du coq à l'âne- l'utilité des classes bilangues (n'égale pas bilingue, il s'agit ici d'élèves de sixième qui étudient deux langues vivantes étrangères en même temps). L'utilité des classes bilangues pour récupérer ces premiers de classe en allemand!

Donc, ce n'est pas la faute de Bêtie, si arrivée en SEGPA, sans formation pour les SEGPA et l'adaptation de son enseignement pour ce type d'élèves, si Bêtie a eu des problèmes avec ces élèves d'un type inhabituel pour elle. Même si elle a déjà eu souvent des mauvaises classes, ces élèves dont aucun pratiquement ne s'orientera à l'issue de la troisième vers un BEP (mais tous vers un CAP) et des élèves faibles dans des classes moyennes, Bêtie n'était pas préparée à n'avoir que des élèves très faibles, qui ont des difficultés de concentration, en masse, dans les mêmes classes, et d'avoir 9 heures de ce type de classe par semaine, soit la moitié d'un horaire de certifiée bi-admissible. Et elle a été nommée dans ces classes deux jours avant la rentrée. Quand la secrétaire de son collège de rattachement administratif lui a téléphoné deux jours avant la pré-rentrée : 1) Elle n'avait aucun cours préparé pour des SEGPA 2) Elle a pensé qu'elle devrait y faire du français, car elle s'est dit que l'allemand, ça ne devait pas existé en SEGPA 3) Elle s'est dit que si c'était de l'allemand, ce ne serait que quelques élèves par classe qui l'auraient choisi, donc motivés pour l'allemand, mais quand elle a vu les listes de 16 à 18 élèves par classe qui faisaient allemand, elle s'est posé des questions et s'est dit tout de suite, que ça risquait d'être difficile.

Bon, cet examen spécial pour enseigner en SEGPA, le CAPA-SH (à ne pas confondre avec les CAPA qui sont les commissions paritaires d'attribution de postes en fin d'année scolaire), complément du concours de professeur des écoles (professeurs du primaire, Grundschullehrer), prouve bien que les SEGPA sont du primaire et non du secondaire comme l'affirmait cette dame du rectorat qui Bêtie a renncontré il y a environ un mois. Donc, Bêtie avait quand même raison sur ce point-là, bien que cette dame lui affirmait le contraire, que les SEGPA étaient du secondaire. Même s'ils sont dans des bâtiments à part du collège, pour être avec des jeunes de leur âge et à cause  peut-être aussi  d'un manque de locaux spécialisés dans les écoles primaires, car il y a plusieurs ateliers dans une section de SEGPA.

De  plus, regardons de plus près les concours enseignant depuis leur création :

L'agrégation avait été créée pour enseigner de préférence dans les  seconds cycles des lycées et l'enseignement long de collège (souvent appelé aussi lycée à l'époque ou école secondaire), c'est à dire les classes classiques et modernes (sans latin) d'enseignement long, c'est à dire d'élèves destinés au second cycle des lycées, et aux prestigieuses sections "Philosophie", "maths élem" et "sciences ex"., ensuite remplacées respectivement par les sections A, C et D, puis L et S. L'agrégation était destinée aussi aux classes préparatoires aux grandes écoles, correspondant aux deux premières années d'université, mais avec davantage de matières, ce qui permettait pour ces élèves jeunes, souvent à l'avance d'un ou deux ans dans leurs études, une spécialisation plus tardive. Ces sections se nomment  aujourd'hui pas un sigle : CPGE.

Comme l'agrégation était assez inacessible, on a créé ensuite un second concours, le CAPES, destiné toutjours à l'ensegnement secondaire, aussi jusqu'en Terminale, mais tout en sachant que le CAPES, qui permettait de recruter davantage de professeurs que l'agrégation, et qui sinnifie "Certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement secondaire", était destiné aussi aux professeurs d'enseignement long, c'est à dire ceux des lycées, premier et second cycle (le premier cycle faisait parfois partie de ces fameux lycée-collège, le tout en un que l'on trouve aussi souvent dans le privé, et était alors aussi nommé lycée ou collège du lycée). D'autres dénominations firent leur apparition comme le CES, collège d'enseigenemtn secondaire, qui désignait aussi ces collèges de lycée. D'ailleurs le premier poste dans le public qu'a eu Bêtie à la fin des années 70 était un poste en CES (et pas en CEG, la différence était importante). Les CES, souvent situés dans des petites villes n'ayant pas de lycée, préparaient souvent, tout au moins pour les bonnes classes, car ils se sont rapidement démocratisés, à l'entrée en seconde de lycée soit général, mais alors, on disait plutôt classique et moderne , soit technologique (on fait en France la différence entre l'enseigenemnt technologique et l'enseigiement professionnel. L'enseignement technologique, d'un niveau supérieur à l'enseignement professionnel conduit aux baccalauréats technologiques, plus élevés que les baccalauréats professionnels, instaurés depuis une quinzaine d'années et qui font suite aux BEP (Brevet d'études professionelles), préparés dans les LP (lycée professionels, anciens LEP, lycée d'enseignement professiionnel, on a eu le souvi du raccourci pour nous simplifier la vie!).

Il se forma donc avant la réforme Haby qui instaura la réforme unique et n'institua qu'un seul collège pour l'égalté des chances, mais est-ce une chance pour les (bons) élèves, de faire des classes hétérogènes, il se forme donc un autre type de collège appelé CEG, ou collège d'enseignement général, car avant l'instauration du collège unique, on distinguait ce qui était secondaire, donc, comme en psychologie, profond, donc plus approfondi, de ce qui est général, donc moins approfondi. On faisait du latin et parfois du grec au CES, mais pas au CEG.

Une nouvelle catégorie de professeurs fût créée pour les CEG, il s'agissait des PEGC, et on retrouve dans leur nom le G de Général, que l'on retrouve aussi dans SEGPA, car les SEGPA reçoivent un enseingnement général (et professionnel), mais pas d'enseignement secondaire, or les Certifiés par CAPES comme Bêtie, sont des professeurs d'enseignement secondaire et non général. Les PEGC qui au début enseignait 21 heures par semaine, enseignent deux matières tout comme les futurs PLP2 ou professeurs de lycées professionels, mais ils ont reçu dans ces deux matières des formations moins approfondies que les certifiés par CAPES, car ils ont été recrutés à BAC + 2 souvent, voire meme parfois Bac +1, très rares sont ceux qui ont des licences, les instituteurs peuvent aussi passer le concours de PEGC. A une époque, les instituteurs étaient récrutés après le bac (maintenant les professeurs des écoles sont recrutés après la Master 1 (ex-maîtrise). Donc, les PEGC qui enseingent deux matières pour lesquelles ils sont moins spécialisés que les certifiés qui n'en enseignent qu'une, ou sont spécialisés souvent dans seulement l'une des deux, tels ces étudiants en allemand qui n'arrivant pas à obtenir leur licence, passaient le concours en allemand et en français. 

Mais bientôt arrriva le collège unique et PEGC et profeseurs certifiés titulaires du CAPES  exerçant en collège se retrouvèrent ensemble. Ce n'est alors plus évident que le professeur titulaire du CAPES aient les meilleurs classes, les PEGC souvent plus anciens dans l'établissement refusant souvent de lâcher leur prérogatives dues à leur ancienneté par rapport à de jeune certifiés, dont Doofie, Bêtie, moi et mes amies, faisions partie, lorsque nous sommes arrivées dans l'enseignement public il y a un peu plus d'une trentaine d'années.

Par exemple, dans le collège où enseignait Bêtie, un CES, il y avait deux PEGC letres-allemand (et à cette époque, loin de l'Espagne, pas d'espagnol!. L'homme qui faisait 21 heures a toutes les classes de 3ème LV1. La femme les 4ème LV1. Et les 4ème 1 et 3ème 1 LV2, entendez par là, les latinistes, soit les bons élèves... Bêite doit se contenter des 6ème et des 5ème (dès sa deuxième année après le CAPES, elle a 48 élèves en sixième LV1, soit deux classes, après une bonne promotion sur l'utilité d'appendre l'allemand, faite dans les écoles primaires). Et des 4ème et 3ème LV2 à partir du numéro 2, et c'est plus souvent les n°s 3, 4 et 5 que les 2.

Au bout d'un moment, on ne sait pas pourquoi et malgré l'augmentation des LV1 (il y a logiquement sûrement eu une diminutions des LV2), la dame PEGC, se voit proposer 3 heures de français dans son haraire, mais elle n'a pas enseigné le français depuis longtemps. La prof de musique qui enseigne aussi dans un concervatoire croûle sous ses 26 ou 27 heures de cours par semaine, une heure par classe du collège, et Bêtie accepte alors, pour ne pas décevoir sa collègue PEGC lettres-allemand, d'alléger la professeure de muisque qui lui donne 3 heures pendant lesquelles Bêtie qui avait déjà appris la flûte à bec en plus de la gutare, initie les têtes blondes issues de ses 5ème et 6ème d'allemand, plus une sixième portant le n° 7 aux arcanes de la flûte à bec, ce qui fait râler surtout en début d'année sa voisine prof de SVT, dans la classe de laquelle on entendait toujours un bruit monstre, elle râlait aussi sur Bêtie pour son magnétophone, ne trouvant pas d'autre sujet pour râler, puisque les élèves de Bêtie étaient très disiciplinés. Bon, bref, les flûtes au début de l'année jouaient des Sol en même temps que les La, dans le Sol La Sol La Sol La du début du livre, et c'était quelque peu dissonant! Mais au bout de deux ans, Bêtie a sorti quelques virtuoses de la flûte à bec de sa classe de 5ème germaniste, issue d'une de ses sixième germaniste.

La quatrième ou la cinquième année, le poste de musique qui devait être recréé tous les ans (c"était un poste d'AE), avait été "oublié" par un principal pas très enclin aux matières artisitiques, et Bêtie refit tout son horaire en allemand et la PEGC dût faire 3 heures de français, à son grand dam et en voulait à Bêtie, la critiquant à toutes les occasions. C'est come cela que Bêtie a quitté ce collège, pour en chercher un autre. Plus loin géographiquement et est passée de 4 kilomètres de route à 18 km aller. C'est la plus jeune et la plus diplomée qui a cédé, victime de la jalousie de sa collègue.

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Bon, mais le cas de Bêtie en début de carrière est un cas à part, on n'a pas toujours une collègue PEGC jalouse de vous..

Bon, tout ceci pour vous expliquer qu'au départ, on faisait la différence entre l'enseignement général et l'enseignement secondaire. Et que les certifiés surtout ceux par CAPES (Bêtie avait eu celui avec quatre épreuves d'écrit, dont une disertaton qui était encore en allemand et coefficientée 2 et deux épreuves d'oral, plus un deuxième examen l'année suivante, nommé CAPES "pratique" correspodant à la deuxième année d'IUFM d'ensuite, constitué d'une double inspection en collège et en lycée avec un isnpecteur et deux assesseurs pour chacune des deux inspections faite à l'intervalle d'une seule journée. Quand c'était dans la même ville, les stagaires passaient les deux inspections le même jour.

Il existe encore une catégorie hybride de certifiés qui sont des anciens MA (maître-auxilaiires), devenus AE (adjoints d'enseignement), puis certifiés par promotion interne, mais sans avoir réussi de concours. Parfois ils ont eu des admissibités au CAPES qui leur donnent des points supplémentaires pour accéder à la liste d'AE, puis de certifiés. On distinguait les MA2 (titulaire d'une licence) des MA1 (titulaires d'une maîtrise) et il y avait même des MA3, titulaires du DEUG ou de l'un de ses ancêtres, le DUEL (diplôme universitaire d'études littéraires) ou DUES (diplôme universitaire d'études scientifiques), qui ont alimenté la catégorie des PEFC lorsqu'ils réussissaient ce concours. (NB Les admissibilté au CAPES ne donnent pas le titre de bi-admissible, seules les admissibilités à l'agrégation, assorties d'un CAPES complet, le donne.

Bref, les anciens MA qui étaient au minimum des MA2 pouvaient être mis sur une liste et moyennant une inspection lordqu'ils étaient assez haut sur la liste devenir AE et être ainsi titulaires de leurs poste et payés un peu plus, puis ils devenaiient toujours par liste, certifiés. Parfois l'inspection était "oubliée", j'ai connu des AE devenus certifiés sans aucune inspection! Et j'en connait une telle à laquelle on a octroyé des classes d'ensignement supérieur, Bêtie la connait aussi. Même après une isnpection de Bêtie, elle a eu les deuxième année et Bêtie a eu  les 1ère année ce qui l'a un peu chocquée, car on doit avori des diplômes ou concours distant d'au minimum deux ans de ceux des étudiants. Par exemple Bêite ayant le concours du CAPES avec stage (Bac +5) peut enseigner en Bac + 3 non spécialistes, alors que la ceritiie par liste titulaire d'une licence et qui n'avait pas été inspectée pour devenir certifiée n'avait qu'un an d'études de décalage avec ses étudiants. Donc, là, il y a eu un passe-

Bon, voilà, moi, Dummie, je suis assez catégorielle, c'est pourquoi je soutiens Bêtie lorsqu'elle dit qu'elle n'est pas un professeur de SEGPA, mais de secondaire.

Bon, les autres ont un peu exagéré lorsqu'ils ont dit que "vu ses hautes diplômes", elle ne savait pas s'adapter à 'l'enseignement SEGPA. Mais de là à faire passer Bêtie devant une juridiction professionelle parce qu'elle n'a pas réussi en SEGPA, ne connaissant ni le profil exact de ce type d'élèves (pas de dossiers mis à sa disposition en début d'année), c'est vraiment une abérration, c'est inique!

Dummie (pour défendre Bêtie)

Pour Dummie, Doofie, pour défendre Bêtie, domino

 

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