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vendredi, 20 janvier 2012

Bêtie pleure, pleure...

Doofie, mon personnage de roman-théâtre m'écrit :

Bêtie va devoir passer devant une juridiction professionelle, parce que, sachant que d'après les textes elle a le droit de travailler en tant que professeur du secondaire jusqu'à 65 ans et sachant qu'elle n'aura son taux complet de retraite que dans trois ans; ceci parce qu'elle a été chahutée au début de l'année, mais c'est justement quand ses élèves se sont bien calmés, qu'elle reçoit cette lettre (elle était nouvelle dans ce collège au début de l'année, ou plutôt ancienne nouvelle, puisqu'elle y avait déjà travaillé un certain nombre d'années auparavant.

Bêtie est TZR, bi-admissible à l'agrégation, elle a été admissible encore à l'externe l'année dernière, avec 13 de moyenne en traduction écrite (14/20 en version et 12/20 en thème). ce qui sont à l'agrégation externe d'excellentes notes.

Elle voulait arriver à la décrocher cette sacro-sainte agrégation avant la retraite... elle comptait avoir encore trois sessions pour la passer (et six chances externe + interne) en la passant jusqu'à 63 ans (dans le BO de 2002, il était encore écrit que la limite d'âge pour passer l'agrégation était 65 ans, maintenant il est écrit "Aucune limite d'âge n'est opposable au candidat". Une professeur d'université nous a même dit qu'on pouvait la passer à titre honorifique pendant la retraite.

Combien de fois, Bêtie qui a fait ses études secondaires avec un an d'avance (10 ans au début de sixième, à peine dix-sept ans au bac) s'est entendu dire, "elle est trop jeune, pour faire ceci ou cela". Et maintenant on lui dit toujours "Elle est trop vieille".

Bêtie voulait encore avoir l'agrégation avant sa retraite et comptait au cas où elle échourait cette année, avoir encore trois sesssions pour la passer. Alors Bêtie se demande pourquoi, on la harcèle à ce point...

Alors que les élèves sont plus calmes qu'au début de l'année. Alors que elle a eu surtout des ennuis en SEGPA qui ne sont pas des élèves ayant le profil pour apprendre les langues vivantes.

Dans sa lettre la personne du rectorat (qui est une autre personne que celles qui l'ont reçue il y a deux semaines), dit qu'elle a dit qu'on avait fait exprès de lui donner des  SEGPA pour lui faire prendre sa retraite prématurément. Et qu'elle ment lorsqu'elle prétend qu'on l'aurait fait exrpès, alors que Bêtie pense que c'est la personne qui dit qu'on l'a nommée là par les hasards des postes à pourvoir en début d'année qui est de mauvaise foi.

D'ailleurs j'ai déjà souligné ici la contradiction qu'il y a eu dans le discours de la personne du rectorat, qui a dit qu'on l'a mise en poste à l'année, au lieu des moyennes durées pour lesquelles elle avait optée, parce qu'on n'avait plus personne pour les postes à l'année. Rappel pour ceux qui croiraient que Bêtie serait auxiliaire parce qu'elle fait des remplacements : non, Bêtie est titulaire, fonctionnaire de l'étét, professeur bi-admissible à l'agrégation, un statut entre certifié et agrégé. Bon, la contradiction est celle-ci : on n'avait plus personne pour les postes à l'année, mais par ailleurs on n'a plus besion de vous puisqu'on veut vous mettre à la retraite.

Par ailleurs la personne qui écrit la lettre signale que "Tous ses chefs d'établissement de l'an dernier ont signalé des difficultés avec les élèves", alors que celui d'un des deux collèges de Mai avait dit :"Je pense que ça s'est bien apssé". L'autre chef d'établissemnt n'était pas là lors de son départ, mais ne lui a jamais fait de reproches. La chef d'établissemnt de Juin et son adjointe ont été aussi toujour très aimables et ne lui ont pas fait d'histoires.

Alors, ces trois chefs d'établiseement là auraient-ils fait des rapports secrets négatifs sur elle par derrière tout en lui souriant par devant...????

Certains des élèves qui ont fait le chahut au début de l'année, de 4ème SEGPA (ceux qui ont sali la classe à la fin d'une heure de cours), se promènent comme des Caïds dans la cours de récréation et n'ont jamais été sanctionnés pour leur "chahut". Leurs noms revienennt dans la salle des profs, prononcés par des collègues qui ne les ont même pas en cours, mais les ont "repéré". Ils s'agit toujours de cinq noms dont trois étaient dans ce groupe qui a sali la classe.

Que va-t-il se passer si Bêtie doit quitter l'établissement, contrainte et forcée par le rectorat : et bien, ces élèves-là vont se sentire encore plus forts dans leur position de caïd.

Sanctionner le professeur à la place des élèves n'a jamais été une bonne chose... et apparemment ces élèves n'ont pas été davantage inquiétés que cela pour avoir sali la classe. Par contre la prof est au bord de la dépression à cause du harcèlement incessant dont elle est victime de la part du rectorat, elle songe même à quitter ce monde et ceci de plus en plus sérieusement, à quitter sa guitare bien aimée dont elle ne joue presque plus (je pense qu'ele n'a pas quitté son étui depuis trois mois malgré sa virtuosité). A ne plus faire entendre sa voix d'ange sur la chaîne vidéo.. A laisser son art poétique en plan, emportant son art, ses futures oeuvres musicales, ses futures poèmes, ses futures chansons dans sa tombe.

A chaque fois qu'elle reçoit l'une de ces lettres harceleuses envoyées par le  rectorat directement à son établissement d'exercice, elle pleure, pleure, pleure, fait des crises de larmes, ne supporte plus les "Dépêche-toi" de son mari et pousse des hurlements lorsqu'il prononce ses mots ce qui met leur couple en danger, (il parait que beaucoup de victimes de hércèlement moral au travail divorcent). Parce que son mari ne supporte plus qu'elle se plaigne de son travail non plus, lui qui à 64 ans est encore prof, et qui a décidé de travailler jusqu'à 70 ans s'il le peut. Lui qui a toujours eu de bonnes inspections, alors qu'il ne corrige même avec des heures supplémentaires, jamais une copie à la maison. Quand Bêtie passe toutes ses nutis à corriger; Lui qui n'a jamais dû montrer sa progression ou son cahier de préparation lors d'une inspection "de routine". Alors que les deux dernières fois où Bêtie a eu des inspections de routine en 2002 et en 2011, elle a dû montrer son cahier de préparation et on lui a reproché de ne pas avoir sa progression annuelle sous la main alors qu'elle était sur un remplacement de un mois et qu'elle n'avait pas rencontré la collègue qu'ele remplaçait, partie avant son arrivée.

Un autre collègue n'avait que deux notes par trimestre et un carnet de note pour dix ans. Il était fier de  rechercher dans ce carnet les élèves d'il y a dix ans. A oui... un tel, je l'ai eu... et il sortait le carnet de note minuscule qui durait dix ans, et pas encore terminé à la dixième année, de la poche de son vestion... et  donnait ses coordonnées exactes et toutes les notes qu'il avait eu, ce qui pouvait se faire rapidement  : 18 notes pour 3 ans alors que Bêtie avait 25 notes par trimestre! Il a eu son agrégation il y a 20 ans... et va partir en retraite avec 2400 € de pension par mois, alors que Bêtie, si elle part à 61 ans, aura 1000 € de retraite en moins que lui (c'est la différence entre un agrégé et un bi-admissible à l'agrégation) pour une durée à peu près égale de travail. Et pourtant son niveau en allemand n'a rien à lui envier, il serait même supérieur à celui de cet agrégé. Ses connaissances en lingusitique aussi.

Si Bêtie quitte ce monde, ce ne sera pas vraiment de la faute des élèves, mais de celle du rectorat et de l'inspecteur.

Bêtie ne prendra pas de congé maladie, même si elle commence à radoter devant son ordinateur (elle sait cependant ce qu'elle dit quand elle radote et elle s'en souvient : elle parle de tous les ennuis qu'elle a et de tous ces gens qui la harcèlent sans la connaître vraiment, en lui disant qu'elle ne travaille pas assez et elle se met à travailler jour et nuit. On sait que les victimes de harcèlement moral se mettent à radoter.

Le rectorat est-il en train de faire une expérimentation de harcèlement moral sur une personne qui a déjà eu des congés de longue maladie, dont une à la suite de l'inspection de 2022, non dû aux élèves, mais à l'inspecteur et à un collègue, et un peu aussi au proviseur, pour alimenter le livre d'une de leur copine qui écrit des livres sur le harcèlement moral en se servant de Bêtie comme Cobaye, et de mon roman-théâtre pour en copier des parties. Et m'enlever les droits d'auteur que j'aurais pû tirer de mes écrits, lorsque je voudrais pulbier une partie de mon blog, car on m'accusrait alors d'avoir plagié celle qui m'aura copié.

Bêite es certainement un cobaye, pour qu'une de ces femmes du rectorat donnent à leur copine (on connait son nom) matière à écrire ses livres.

Mais que fera-t-on quand le cobaye mourra? On en choisira un autre? Une autre victime expiatoire?

Pour défendre Bêtie

domino

 

 (Bêtie ne s'appelle pas Bêtie dans la vie réelle).

 

 

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