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vendredi, 30 septembre 2011

Bêtie trouve que les gens d'ici sont barbares

Roman-théâtre

Bêtie qui est arrivée il y a un peu plus de trente ans d'une grande Métropole  située 100 km plus au Nord, rie quand les gens disent qu'au mois de Mai dernier, elle a travaillé dans un collège "à la campagne". En effet, cent kilomètres au Sud de sa grande métropole, les gens pensent habiter en ville, quand ils sont dans un gros bourgs certes ancien et où vivaient au Moyen-Age certains ancêtres de Doofie qui portaient le titre de comte, et trouve que vraiment, non dans cette ville, ce sont de rudes campagnards. Pourtant elle n'avait pas eu cette impression lorsqu'elle travaillait au lycée de la même ville il y a dix ans, et même elle avait l'impression au lycée, d'être dans un monde civilisé et que les jeunes parlaient bien et s'exprimaient bien, alors qu'au collège c'est le français le moins académique possible, pas vraiment du patois, mais ça fait très terroir, on a l'impression qu'il faut vraiment les décrotter, comme de jeunes chevaux qui viennent d'avoir couru dans la boue, ces élèves. Jurons, phrases mal tournées, abbréviations du langage du style de i à la place de il, "ch" à la place de je s. sont légions. Quelqu'un qui viendrait du midi, n'y comprendrait rien et quelquefois quand certains élèves disent leur nom ou ceux des camarades, on ne comprend rien, tellement ils le mâchent dans leur bouche sans l'ouvrir. 

Alors, pour parler allemend... Bêtie a eu toutes les peines du monde à faire comprendre à une élève de classe "normale" et pas SEGPA qu'on disait Das - ist et pas Dassist, car il n'y a pas de liaisons en allemand. Elle a dit avec l'expression favorite de Rapidy qu'elle n'avat pas besoin de cracher ses molaires pour parler allemand.

Pour Rapidy, c'était autre chose, alors qu'il avait un prof d'histoire géographie venant de France dans un lycée franco-allemand, le prof avait dit à la place de Großblittersdorf, un petite ville locale, GRossepschiterdorf ou quelque chose comme cela , et les élèves l'avaient repris et il avait dit "Je ne vais quand même pas cracher ses molaires pour parler allemand", alors que c'était lui qui crachait ses molaires pour parler allemand:

Bon, c'est pas de cela que Bêtie voulait vous parler : en arrivant devant chez elle, alors qu'ils étaient sur le trottoir, on voit de grands amoncellements un peu partout pour les encombrants. Un monsieur commence à drie que si on mettait notre maison aux encombrants, il la prendrait tout de suite, et commence à dire "Vous ne la vendez pas?". Ce sont des voisins éloignées (il habitenet dans une rangée de maison perpiendicalaire) qui voudraient racheter notre maison, et nous on a décidé de rester dans la même juqu'à la fin de nos jours, car en fait, si on a acheté une maison, c'est précisément pour faire des économies de loyer en étant vieux. Et lui ne comprend pas, il veut racheter notre maison et la voiture de Rapidy, alors que c'est Bêtie qui l'a payée avec lui, il demande à lui et pas à elle. Vexée, Bêtie dit, mais pourquoi vous lui parlez à lui, nous sommes propriétaires de nos biens à deux. Et ils iraient presque essayer de faire croire à l'autre que l'autre aurait dit "oui". Ils sont vraiment casse-pieds ces gens... On revient d'une journée de travail et on est  déjà là à les harceler pour les embêter sur des choses qu'ils ne veulent pas faire : "Non, c'est non!"

"Non, vraiment, même si notre maison est moins bien peinte que celle des autres, notrre jardin peu entretenu, on en a assez de ce coin barbare de notre région, où les autres veulent toujours nous imporser leur volonté. Mais on tiendra bon, on ne partira pas (ce serait trop de pertes financières pour nous de  déménager...", m'a dit Bêtie.

Pour Bêtie

 

Doofie

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