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jeudi, 09 juin 2011

Bêtie a pris contact

Roman-théâtre

Du journal de Doofie :

Bêtie a pris contact avec son nouvel établissement, pour la fin de l'année. PAs de problème, elle pourra quand même passer son oral juste avant les vacances.

Bêtie a pris le train jusqu'à gare d'arrivée. Là elle s'est reneigné auquel des rois arrêts de la rangée de d'arrêts de tramway elle devait prendre, et personnne ne comprenait ce qu'elle demandait, pourtant ce n'était pas du chinois qu'elle parlait, mais du bon français.

Un jeune a répondu j'chais pas. Un monsieur pareil. Une jeune femme blonde a dit en la toisant un peu du regard : il s'arrête là ou il y a les lampes. Bêtie a regardé en l'air cherchant des lampes. Les lampes? Non là par terre, partout où il y a des lampes, il y a une porte de tramway. Ah! En voilà bien un drôle de truc. Comme Bêtie était de mauvaise humeur de devoir faire ce remplacment juste avant son extraordinaire oral, elle a gardé sa mauvaise humeur et a bougonné : "Quel drôle de truc!" et a pensé 3Ils sont fous ces Athéniens!", moi, je préfère largement mon bocage adoprif ou au moins quand on se renseigne à un arret de car, les gens vous répondent avec volubilité et commencent à raconter leur vie.  

Bon, Bêtie a fini par voir un tram avec une porte qui s'arrêtait devant les lampes et est montée, elle est allée jusqu'à un certain arrêt. La une esplanade avec un grand magasin l'a aaccueillié. Elle s'est dit : C'est bon pour marcher, c'est plat. A peine avait-elle dit cela, que l'esplanade a commencé à monter lentement sous ses pieds (c'est de l'expressionisme), au fait, ses pieds ont dégonflé, donc les chaussures ne faisaient pas mal), puis elle est arrivée dans une ancienne rue qui l'a conduite à un jet d'eau (elle avait repéré avant sur un plan dans quel sens elle devrait marcher). Une fête foraine était en train de s'installer sur la place, mais le plus beau, c'était le petit théâtre classique dans la rue à gauche de la place. Elle s'est demandée quelle rue d'en face prendre, puisqu'il yy avait deux possibilités et pas de rue juste en face, celle en décalage un peu à droite et l''autre plus loin à gauche. Elle a pris la rue d'en face la plus prche.. et elle s'est faufilée dans une rue ancienne assez étroite, mais aux bâtisses de brique, anciennes, assez larges. Une église sur la gauche, et peut-être une école privée à droite, puis une école publique très ancienne et très belle. Elle s'est renseignée à un monsieur d'un certain âge, même plus âgé qu'elle, et lui était très gentil. Comme ses amis de l'Athènes, jadis. Apparemment, nos générations sont plus affables. Bon, je me suis dirigée vers le collège, une bâtisse moderne, qui ressemble auix écoles primaires du centre de le ville voisine de la mienne où j'avais officié jadis en tant qu'animatrice musicale bénévole. Même genre de plan, sauf qu'on y a ajouté une appendice avec le CDI. Et tout de suite le bureau des surveillants et du CPE, en contact avec la réalité scolaire. Elle avait mis envrion 20 à 25 mn pour venir de l'arrête de tramway. Il y a aussi un bus, mais il faut sûrement l'attendre vingt minutes.

Bêtie m'a écrit ce mail (parce que j'ai bâti mon texte à partir de son e-mail!, Dans l'enseignement on doit dire un mèl, parce que ça fait plus français comme orthographe, ou bien un courriel! Ave un -l à la fin, oui, vous avez bien lu!!!

Bon, après avoir cherché vainement les bureaux administratifs ici, je me renseigne aux surveillants et une surveillante bien gentille me conduit au bêtiment de la salle des profs et de l'administration. Je fais connaissance avec la salle des profs à mezzanine avec  le coin repas et les toilettes en haut. Et quelques profs sympas me saluent. Puis on va voir la principale adjointe (TZR qui fait fonction d'adjointe), qui me donne très gentiment des documents (emploi du temps) et ensuite, celle-ci m'emmène dans la classe de la collègue que je vais remplacer, le temps qu'elle fasse ses commissions paritaires. J'ai appris un nouveau mot   elle est commissaire paritaire!

Doofie éxplique ici pour le néophyte : Les commissions paritaires, sont des commissions qui se réunissent avant les vacances pour décider du sort des professeurs l'an prochain, en particulier examiner les demandes de mutation, les nouvelles affectations des néo-professeurs certifiés et agrégés, y compris ceux qui viennent d'autres académies. Puis les affectations des auxiliaires, des TZR à l'année, des ratttachements adminstratifs (RAD, qui ne signifie pas "radié", quoique parfois, on se le demanderait, pense Bêtie, etc....

 Bon, bref, la collègue lui présente sa classe, toujjours bien décorée, comme toutes les classes qu'elle fréquente ces dernirs temps. Mais il n'y a quand même pas de marchand de sable au bord de la télé, mais il y a une télé, et pas de lapins de Pâques sur le bureau et pas de branches avec des oeufs dans le fond de la classe.

ça serait bien que je sois inspectrice, je pourrais vous décrire toutes les classes d'allemand que je vois. Bon, on a discuté des classes, des choses faites, des choses à faire, des élèves.. Il parait que ce n'est pas de la tarte, mais on verra. Elèves à problèmes personnels, qui viennent de foyers, etc..

En fait, la collègue, Bâtie la connait des stages de PAF. Elles ont fait celui sur l'approche actionelle, l'allemand et l'hstoire des arts ensemble. Bêtie a d'ailleurs remarqué que la pédagogie de sa collègue s'en inspire beaucoup et touche souvent ces derniers temps caux arts visuels.

Bon, ensuite, après être repassé à l'administration, Bêtie a repris la route du bercail. A un moment, elle s'est apercçe qu'elle n'était pas dans la bonne rue, mais elle a rejoint la grand route qui fait les 20 klilomètres qui traversent cinq ou six villes de l'an dernier. D'un seul coup, elle se demande où elle est, se renseingne a un monsieur étranger également d'un certain âge qui la renseigne volontires. Il voudrait qu'elle prenne le bus, ce serait plus facile, mais Bêtie voit que le théâtre de tout à l'heure est maintenant sur la gauche de cette rue et pense que ce n'est plus loin. Elle repasse devant le théâtre et au jet d'eau, près de la fête foraine, mais cela lui semble moins vieille ville que tout à l'heure, masi venant de cette longue rue, plus ville industrielle. On ne voit pas toujours la même chose quand on marche dans l'autre sens! Cela monte un peu avant d'arriver à la plate-forme des tramways. Bêtie s'aperçoit que d'ici on domine le paysage, L'Athènes est dans le fond, et après avoir quitté ce quartier populaire, aux dames aussi fortes qu'elle qui tirent leurs caddies de courses, et aux hommes affairés portant des paquets de livraison pour les magasins, ou au chômeurs désoeuvrés, Bêtie va alller retrouver l'Ahènes où personne ne sait donner un renseignement, où on s'étonne que vous ne savez pas ce que sont ces lampes par terre (quand Bêtie a  fréquenté cette ville comme stagiaire de CAPES il y a trente ans, le tramways avec ses arrêts à lampes (éteintes) n'existait pas.

Bêtie rentre à la maison pour préparer ses cours ce week-end, on lui a donné sa journée de préparation et il y a le lundi de Pentecôte. Alors, elle n'arrivera pas les mains vides.

domino

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