vendredi, 01 octobre 2010
Musique sacrée
(suite)
Une prof de l'enseignement public, Blödie, une nouvelle amie de Doofie, mon personnage de roman-théâtre, commence à avoir des ennuis avec sa directrice de mémoire, qui ne veut plus diriger son mémoire, sans doute parce qu'elle a mis de la musique sacrée, composée par elle-même.
Pourtant, la musique sacrée fait partie intégrante des programmes de musique des sections musicales de lycée public.
Pourtant, son ancien collègue de musique, professeur dans un lycée publiq a composé un Requiem qu'il a fait chanter par la chorale du lycée un mémorable jour de canicule où public et chanteuses tombaient comme des mouches.
Pourtant, lors des auditions de son ancien lycée public, on chantait de la musique sacréé, des spirituals et des solos du Stabat Mater de Vivaldi.
Pourtant, la célébrissime maîtrise rattachée à un lycée et à un collège public où elle a travaillé comme professeur, chantait de la musique sacrée.
Bon, désormais, que le ministère de l'éducation nationale publie une nouvelle loi : toute exécution de muisque sacrée est interdite dans les établissements publics d'enseignement et leur publication n'est pas autorisé sur Internet. De plus, toute allusio à la religion, quelle qu'elle soit, doit être interdite dans les établissements publics d'enseignement et leurs manuels.
Exit des manuels : les Hébreux parce qu'ils avaient une religion, les Egyptiens à cause des pratiques religieuses de l'Egypte antique, la Bible comme texte fondateur en français, les débuts du christianisme et les premiers chrétiens, la converstion de Clovis au christianisme, Mahomet et les débuits de la religion musulmane, la Réforme de Luther...; etc... Exit du cours de musique : les spirituals, le gospel et la musique classique sacrée...
Blödie, quand elle composait un Agnus ou un Kyrie, c'était un exercice d'école, d'ailleurs il y a longtemos que la messe ne se fait plus en latin...
(A suivre)
domino
08:30 Publié dans enseignement (3) | Lien permanent | Commentaires (0)
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