lundi, 26 février 2007
Sourires
Son père disait que son sourire vallait un million de dollars (Joan Baez, Daybreak/ Le Lever du Jour). Allez voir ceux de Joanie à la fin des chansons, ceci pour répondre à un thème Haut et Fortien. Elle sourit toujours au début et à la fin des chansons, même si les chansons sont tristes.
domino
10:25 Publié dans L'i-grimoire du Folk | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : sourire, folk, musique
Commentaires
Merci dom pour les sourires de Joan Baez et merci de m'avoir permis de (ré)écouter cette fabuleuse chanteuse.
Écrit par : Anne-Ma | lundi, 26 février 2007
De rien! ou "gern geschehen", comme on dit en allemand. Avec Plaisir.
Écrit par : Doom | lundi, 26 février 2007
bonjour et merci
tristes , oui un peu mais très belles ces chansons ..
et qui est donc Mimi Farina ?
bon début de semaine
Écrit par : bernard | lundi, 26 février 2007
Mimi Farina était la soeur de Joan Baez, elle s'appelait Farina parce qu'elle s'était mariée très jeune à un chanteur et compositeur nommé Richard Farina, mais elle fut bientôt une très jeune veuve car Richard s'est tué dans un accident de moto alors que Mimi n'avait que 22 ans. Ils chantaient en duo. Ensuite elle a chanté surtout en duo avec d'autres chanteurs, et parfois aussi avec sa soeur, on l'entend d'ailleurs faire les choeurs sur plusieurs de ses disques en particulier sur la face chansons de "Where are you now my son". (dans "Mary Call" par exemple) L'autre face contenait un long enregistrement d'une soirée de Noël sous les bombes américaines à Hanoï où Joan a failli être tuée par les bombes de son propre pays. Elle a enregistré quelques disques, surtout des duos. Elle avait à peu près le même timbre que Joan, mais plus aigu.Mimi avait les yeux bleus de sa mère. Elles avaient une troisième soeur Pauline Marden. Mimi est décédée il y a deux ans d'un cancer. Elle avait environ 60 ans. On voit Mimi dans l'un de mes articles sur le dulcimer, en lien avec Richard son mari et Pete Seeger.
Écrit par : Doom | lundi, 26 février 2007
Aha, fan de Joan Baez, je vois, parmi d'autres grands !
Heureuse de voir tes sourires ici, Doom !!
Écrit par : joye | lundi, 26 février 2007
Ce ne sont pas les miens, il n'y a aucune photo de moi sur le blog !
Écrit par : Doom | lundi, 26 février 2007
Mais c'est vrai que quand j'étais jeune, je ressemblais étrangement à Joan Baez, sur une vidéo de 65 où elle chante Farewell Angelina, on dirait certaines de mes photos de dix ans plus tard (je suis 10 ans plus jeune qu'elle) mais avec des cheveux plus clairs, mais ils avaient les mêmes vagues naturelles que les siens, et j'enviais ceux de ma petite soeur, parce qu'ils étaient raides, et je n'avais le bronzage que seulement en été. J'étais fort brune en été parce qu'il fallait faire concurrence à ma tante et à mes cousines, c'était ma mère qui voulait ça, elle m'obligeait à aller beaucoup au soleil. J'ai les yeux noirs aussi. C'est surtout l'expression du visage qui ressemble à celle de Joan, mon mari trouve aussi ça. Pourtant je ne l'avais presque jamais vue à la télévision, donc je ne pouvais pas l'imiter. J'imitais seulement sa voix et sa façon de chanter, je ne sais pas si ça pouvait avoir une influence sur les expressions du visage. Et je souriais tout le temps comme ça aussi. J'ai une cousine 1 an plus âgée que moi, qui ressemble actuellement avec ses cheveux blancs preque trait pour trait à la Joan Baez actuelle, mais ma cousine ne chante pas, quand elle était jeune elle faisait de l'art dramatique (JB aussi).
Écrit par : Doom | lundi, 26 février 2007
Je me suis trompée c'est Blowing in the wind 1963, même coiffure que j'ai eue depuis 68, etc...
http://www.youtube.com/watch?v=7q9YshzOYjM
Écrit par : Doom | lundi, 26 février 2007
Mon mari dit que j'ai la même façon d'ouvrir et de fermer les yeux que sur la vidéo en lien sur le commentaire ci-dessus.
Écrit par : Doom | lundi, 26 février 2007
Tu es donc une belle femme. Écoute bien ton mari, il le sait aussi.
Écrit par : joye | jeudi, 01 mars 2007
Je veillis !
Écrit par : Dom | jeudi, 01 mars 2007
Tu vieillis ? Comme nous tous, et c'est bien préférable à ne pas vieillir ! :-)
Attends que je te cherche mon passage favori de Marc-Aurèle, c'est super, super beau :
§
Il faut encore prendre garde à ceci : les accidents mêmes qui s'ajoutent aux productions naturelles ont quelque chose de gracieux et de séduisant. Le pain, par exemple, par endroits se fendille et ces fentes ainsi formées et qui se produisent en quelque façon à l'encontre de l'art du boulanger, ont un certain agrément et excitent particulièrement l'appétit. De même, les figues, lorsqu'elles sont tout à fait mûres, s'entrouvrent : et, dans
les olives qui tombent des arbres, le fruit qui va pourrir prend un éclat particulier. Et les épis qui penchent vers la terre, la peau du front du lion, l'écume qui s'échappe de la gueule des sangliers, et beaucoup d'autres choses, si on les envisage isolément, sont loin d'être belles, et pourtant, par le fait qu'elles accompagnent les oeuvres de la
nature, elles contribuent à les embellir et deviennent attrayantes.
Aussi, un homme qui aurait le sentiment et l'intelligence profonde de tout ce qui se passe dans le Tout, ne trouverait pour ainsi dire presque rien, même en ce qui arrive par voie de conséquence, qui ne comporte un
certain charme particulier. Cet homme ne prendra pas moins de plaisir à voir dans leur réalité les gueules béantes des fauves qu'à considérer toutes les imitations qu'en présentent les peintres et les sculpteurs.
Même chez une veille femme et chez un vieillard, il pourra, avec ses yeux de philosophe, apercevoir une certaine vigueur, une beauté tempestive, tout comme aussi, chez les enfants, le charme attirant de l'amour. De pareilles joies fréquemment se rencontrent, mais elles
n'entraînent pas l'assentiment de tous, si ce n'est de celui qui s'est véritablement familiarisé avec la nature et ses productions.
§
(dans Pensées pour moi-même, Livre III, note II)
Allez, soyons folles, dom, soyons des figues !!!
;-)
Écrit par : joye | jeudi, 01 mars 2007
Il m'arrive lorsque je reviens dans une ville après ne l'avoir plus vu depuis cinq, dix ans, de voir soudain combien cette ville est soudain devenue vieille, comment ce qui nous semblait encore neuf hier, est devenu vieux.
Je sens aussi l'odeur de la veillesse
Aux pages jaunies des livres de ma jeunesse
Comment ce papier, que je respirais neuf alors
A pris une odeur de surrané et une couleur d'or
domino
Écrit par : Dom | jeudi, 01 mars 2007
Un endroit où j'ai senti l'odeur du temps :
http://pontsambre.blogspot.com/2006/07/145-main-square-of-le-quesnoy.html
Écrit par : Dom | jeudi, 01 mars 2007
Les commentaires sont fermés.