samedi, 10 mai 2008
Ma maison est carrée....
Cette nuit j'ai bien dormi, sans me réveiller au milieu de la nuit et sans me réveiller tôt. Mais j'ai beaucoup rêvé.
Au début de la nuit, j'ai du faire deux cauchemars. Je me souviens avoir crié pour l'un, mais j'en ai oublié le contenu. Je crie toujours à la fin des cauchemars pour m'extirper d'une situation difficile, mais au dehors mon mari n'entend que Mhh... mhh... ou comme cette nuit il entend des pleurs, c'est pour cela qu'il a dit que j'ai fait deux cauchemars, car il m'a entendu deux fois pleurer au début de la nuit, alors que je ne me souviens que d'un cauchemar, enfin d'avoir fait un cauchemar, sans me souvenir du contenu, mais en réalité j'aurais fait deux cauchemars.
A la fin de la nuit pas loin avant le réveil, je fait un rêve, dont je me souviens en partie. En fait, la porte du balcon était ouverte, car le temps est devenu soudainement chaud, mais la persienne était fermée, et l'air frais me caressait le dos (ceci dans la réalité).
Alors cet air frais qui venait du dehors s'est transformé en rêve. Je ne sais plus après quelle aventure, je suis allée dormir dans une tente. Une immense tente carrée, d'une surface encore plus grande que celle de ma maison qui est aussi carrée, et dans laquelle on pouvait se tenir debout, cette tente était blanche et à l'intérieur il y avait beaucoup de jeunes, des étudiants ou des élèves de Terminale de mon passé, et aussi mon mari. Autour il y avait de la neige, on était dans une grande plaine et tout était gelé et plat. Tout était blanc comme la tente. Les gens qui étaient là dormaient dans des sacs de couchage blancs. A même le sol. Et il y avait aussi des animaux en peluche, de couleur tendre ou vives, eux, et de vrais animaux.
A un moment, on a dit aux gens de faire les valises, qu'on continuait le voyage, puis on a nettoyé le sol de la tente, et on a changé d'avis, les gens sont à nouveau entrés dans la tente, seulement je devais les placer pour qu'ils n'aient pas froid (la porte du balcon ouverte dans mon dos!). Derrière mon dos (mais j'étais debout dans le rêve), les pans de la tente étaient percés de portes qui avaient été enroulées, et un vent glacial pénétrait par ses portes, alors je disais aux gens d'aller installer leurs sacs de couchage (qui étaient toujours blancs) dans le fond de la tente, la main en avant je mesurais la température de la tente, m'apercevant qu'il faisait plus chaud devant (en réalité, dans le fond de la chambre, et là où était la chaleur humaine dégagée par mon mari).
Je ne peux pas vous raconter la suite du rêve, parce que soit je l'ai oubliée, soit je me suis réveillée brièvement et j'ai du enchaîner ensuite sur un autre rêve. Mais une chose est évidente : ce rêve a été provoqué par l'air frais venant du balcon. La forme carrée de la tente correspond à la forme de ma maison, les ouvertures de la tente à l'emplacement de la porte du balcon d'où venait l'air frais, et le vent glacial du rêve à cet air frais, la partie chaude de la pièce à l'air chaud du fond de la pièce et à l'emplacement où dormait mon mari, les ours en peluche étaient réellement dans le lit. Ce qui m'inquiète cependant, c'était que la maison s'était transformée en tente, ce qui est un signe de précarité.
Ma maison est carrée, un chiffre divin, elle fait 7 m x 7 soit 49 mètres carrés. 7 est un chiffre divin. C'est une maison mitoyenne. Il y a 49 maisons dans la Cité, il faudrait que je vois si elles ne sont pas regroupées par 7, mais je ne pense pas, car certaines rangées sont plus petites que les autres. Sur la façade de devant, toutes les maisons portent une coquille St Jacques incrustée dans une brique. Avant, il y avait aussi une coquille St Jacques dans les murets qui soutiennent les jardinets devant, mais elles ont été enlevées, lorsqu'on a installé des boîtes de dérivation électriques dans ces murets. Cela veut dire tout simplement que ces maisons ont été construites (dans les années 60) par des compagnons et des maîtres maçons, anciens compagnons.
Un chemin de St Jacques de Compostelle passait également pas loin d'ici. Et la ville est traversée par une Voie Romaine.
Voilà, ma maison est carrée, et je le sens même dans mes rêves, en fait en y réfléchissant, la tente ressemblait à celle d'un camp romain et nous avons eu de nouveau la bataille entre romains et gaulois qui a eu lieu sur ces terres en 48 avant J.C. qui a été représentée lors de la fête du village, avec présence des druides et tout et tout (même Astérix et Obélix étaient là!). Alors ma maison a été bâtie sur l'emplacement du camp romain ou du camp gaulois?
Avé, tertous et tertousses!
domino
P.S. Les compagnons sont des jeunes qui apprennent un métier du bâtiment ou de l'artisanat, tel que la maçonnerie, la charpenterie, la menuiserie, l'ébénisterie, la lutherie, etc.. On nous a dit quand on a acheté la maison, que c'était une maison de maçons. Ces jeunes apprennent leur métier en faisant un Tour de France durant lequel ils entrent en apprentissage chez différents maîtres. A l'issu de leur Tour de France, ils deviennent après avoir réussi leur Grand Oeuvre eux-même maîtres et peuvent s'installer comme artisans à leur compte. C'est pour cela qu'on les appelle les Compagnons du Tour de France.
Un lien : Partons, chers compagnons (Malicorne)
Malicorne a consacré un disque complet au Tour de France des Compagnons.
08:37 Publié dans quotidien i-grimoirien | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rêves, habitat, rêve, compagnons, maçonnerie
samedi, 09 juin 2007
Les météorologues....
La nuit je rêve souvent que je voyage, ou bien j'habite dans des maisons qui ne sont pas la mienne et sont le fruit de l'imagination de mon sommeil paradoxal. Souvent je prends des trains, des autocars ou bien je conduis ma voiture, la plupart du temps dans des paysages de collines, c'est ainsi que fréquemment des trains aux multiples aiguillages partent vers la RDA, les collines de Thuringe au pied de la Forêt du même nom se retrouvent à la place de l'agglomération lilloise et c'est par la voie des champs que j'arrive dans la maison de ma mère, complètement transformée, j'étais plongée ainsi dans un doux rêve ensoleillé avec le ciel bleu où je randonnais sur une côte bretonne plantée au bord du Pas de Calais, quand soudain un grondement se fit entendre dans le ciel bleu, mon oreille gauche, celle qui est du coté de la fenêtre se mit à battre comme une peau de tambour, je me réveillais en sursaut, croyant être malade et pendant un instant mon coeur battait la chamade. Je réveillais mon mari et lui demandais d'allumer la lumière, celui-ci le fit en grommelant, et je me rendis compte que non, mon coeur ne battait pas si fort, j'avais fait un cauchemar au milieu d'un beau rêve et
alors je descendis
et j'entendis
le tonnerre
Et je connus
La raison de mon brusque réveil
Et de mes battements d'oreille,
Et c'est alors qu'au téléphone
La petite pixie m'a dit
(il était preque 5 heures du matin,
et les oiseaux commençaient à chanter),
et c'est alors
qu'au petit matin
Sous l'orage
qui faisait rage,
La petite pixie
M'a dit :
"Aujourd'hui
Sous la pluis
Mon Eliot
Prend note,
de la flotte
De l'orage
Qui fait rage
Du tonnerre
Des éclairs,
Météorologue,
Il en tient
Le catalogue
"Tiens,"
pense-t-il
sous la pluie
de Lille,
"Ma pixie
Sans moi
Se blottit
Dans son abri
A Charleroi,
Elle collectionne
Et ordonne
Les données
Du baromêtre
Et du thermomètre
Et admirable,
Elle met
Son imperméable
Et lit
Ce que lui dit
le pluviomètre
A cette heure
Ma petite pixie
A peur
Et pleure
Mais sous la pluie
ça ne se voit
pas.
Courageuse
Elle relêve
Sans trêve
Sous les éclairs
Et le tonnerre
Et la pluie
Ténébreuse
Les pressions
Atmosphériques
Et les variations
Météorologiques,
Pour que les avions
Atterrissent
Sans risques."
Loin de toi,
mon Eliot,
Sous la flotte
Je pense à toi
J'imagine
Qu'il pleuvine
Doucement
Sans les tourments
Des éléments
Et que tu prends
Doucement
Ma main
Dans l'écrin
De tes doigts fins".
domino, puis domino pour la petite pixie, puis domino pour la petite pixie et la petite pixie pour Eliot, puis domino pour la petite pixie.... (dans poèmes de la petite pixie n° 21 et poèmes d'Eliot n° 5)
11:25 Publié dans Poèmes de la petite pixie n°s 19 à 26 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : petite pixie, Eliot, rêves, orage, météo, poésie, poésies