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jeudi, 24 avril 2014

Trois pontes

Roman-théâtre

Dummie : Bêtie vient de me téléphoner, elle fait ses triages et son nettoyage de printemps, là où elle peut.

Doofie : Où elle peut?

Dummie : Là où il n'y a pas trop d'affaires qui cachent les endroits à nettoyer.

Doofie : Elle a trop d'affaires?

Dummie : On ne peut pas dire cela, ses meubles ne sont pas assez grands et elle n'arrive plus à ranger dedans. Il faut qu'elle empile tout verticalement dans des cartons le long des murs, car Rapidy avait tout étalé en largeur. Et ensuite elle pourra faire son ménage, refaire sa décoration là où cela demande un coup de fraîcheur,car cela fait 25 ans qu'elle est dans ses murs et qu'elle n'a pas repeint et "re-tapissé",

Doofie :Dans le coin où habite Bêtie, ils disent "le tapis" à la place du "papier peint", et nous, quand j'étais petite, on disait "la tapisserie".

Dummie : Ils accrochent leurs tapis de sol à leurr murs?

Doofie : Oui, cela m'a fait drôle la première fois que j'ai entendu dire "le tapis" à la place de la "tapisserie"! A Bêtie, ça lui fait encore bizarre maintenant au bout de 30 ans et plus dans le coin, bien qu'elle n'a passé son enfance et son adolescence qu'à 100 km de là, à grande métropole régioale.

Dummie: Mais je t'ai téléphoné pas pour cela, Bêtie est en colère de ce qu'elle trouve parfois dans ses triages. Ragarde, elle a trouvé une invitation qui était adressée à son mari, à son adresse postale, donc à la sienne, et uniquement à lui, pour aller à une conférence de germanistes. Cela datait de janvier.Alors qu'il est retraité et qu'elle est ecore professeur d'allemand!

Doofie : C'est de la mysogynie!

Dummie : D'ailleurs les trois collaborateurs de cette conférece, sont trois personnages que nous connaissons bien, trois hommes!

Doofie : Ah!

Dummie : L'un d'entre eux est un de nos anciens prof de Version, celui qui ne donnait pas de notes, mais écrivait "bien" sur nos copies.

Doofie : On va sûrement voler celles de Bêtie pour changer l'appréciation, car voilà trois fois qu'elle n'a plus de bonnes notes en version, (aux deux agrégations 2013 et à l'interne 2014), comme on a fait à sa copie où l'on a effacé "Vous avez une parfaite maîtrise de la langue allemande". C'était écrit par une autre professeure.

Dummie : Enfin, il était bien s'il mettait bien à Bêtie, il lui a dit que ça faisait environ 14 et c'est la note qu'elle a eu à l'agrégation externe  il y a trois ans, mais elle n'a pas eu l'agrégation.

Doofie : Justement, le deuxième est le président de cette agrégaton-là!

Dummie : Et elle ne l'a pas eue...

Doofie : Non, pourtant à l'oral, il était très souriant.

Dummie : Mais le troisième larron...

Doofie : Larron? A le mauvais larron, tu veux dire?

Dummie : C'est le recteur de Bêtie ! Mais ce qui a rendu Bêtie furieuse, c'est ceci ...

Doofie : Quoi?

Dummie : On a rsouvent reproché souvent à Bêtie de faire beaucoup de choses en plus des cours d'allemand qu'elle donne : de faire de la musique(voilà deux ans qu'elle a mis ses guitares au placard, elle les resortira quand elle sera retraitée, c'est à dire dans un peu plus de deux ans), de faire des vidéos de musique, même si l'enregistrement ne lui prend que la durée du morceau, vu qu'en musique, ele vit sur ses bases. De faire d'autres matières que de l'allemand, d'apprendre d'autres langues...

Doofie : Et quel est le rapport avec le fait que cette inviation a rendu Bêtie furieuse ?

Dummie : Le recteur fait 36 choses à la fois! Et on reproche aux autres de faire d'autres choses que de l'allemand. Lui, c'est le contraire, il est recteur, il n'est plus professeur d'allemand, et il fait encore, non seulement des conférences d'allemand, mais aussi des préfaces et il traduit des livres! Tu te rends compte le temps que ça doit lui prendre, m'a dit Bêtie, au lieu de faire son travail de recteur d'académie!!!

Doofie : Ah oui, c'est bien vrai, alors qu'il ne me reproche pas de faire de la musique et de la généalogie. Mais je dis n'importe quoi, nous ne sommes plus dans l'académie de Bêtie!

Dummie : De la musique . Tiens! C'est la guitare baroque de Bêtie.!

Doofie : Oui, attention, elle est très fragile, elle me l'a prêtée car elle n'a plus le temps d'en faire elle-même!

Dummie : Mais elle pourrait jouer des morceaux allemands, du Kapsberger  ou du Bach par exemple.

Doofie : Cela se joue sur le luth.!

Dummie : Tu as raison...

Doofie : Bon, donc, ce qui a révolté Bêtie, c'est que le recteur fasse autre chose que son travail alors que elle  n'a pas le droit de faire autre chose que l'allemand.

Dummie : Et encore c'est tout juste, si on ne va pas raconter que l'agrégation lui aurait pris trop de temps.

Doofie : On nous l'a dit à nous aussi, et nous n'avons toujours pas l'agrégation.

Dummie : Oh que non... Bon, le problème n'est pas là, pour Bêtie, c'est que le recteur lui avait envoyé une lettre, disant qu'elle aurait dû être là le 8 juillet alors que la sortie était le 6 au soir,et qu'elle était à un séjout linguistique en Europe Centrale à partir du 7 et elle devait commencer son voyage le 6 juillet.Elle était obligée de faire le séjour entièrement pour bééficier de sa bourse d'études et avoir son examen de fin de séjour.  

Doofie : Oui, c'est la lettre où il a écrit qu'elle devait passer ses vacances à se former, qu'on n'a le droit de faire autre chose que son métier que 3 semaines par an, car les congés payés des professeurs ne seraient que de 3 semaines.

Dummie : C'est justement ce que nous faisons à longueur de journée, même quand on fait autre chose que de l'allemand, on se cultive, on se cultive en faisant des langues d'Europe Centrale, dont l'histoire est liée à celle de l'Allemagne, on se cultive en jouant du Bach... on se cultive en faisant de la généalogie quand on tombe comme nous sur des ancêtres allemands ou de Suisse alémanique.

Doofie : Oui, avant c'était Schnelly qui se vantait d'avoir des ancêtres de Suisse Alémanique et j'en ai trouvé pour nous aussi, à partir de nos grand-mères alsaciennes.

Dummie : Donc, on continue dans nos loisirs à étudier la culture allemande.

Doofie : Oui, en fait, je crois qu'on ne prend même pas trois semaines de congé payé. Même à la maison, les livres, tout, on tombe toujours dans l'allemand.

Dummie : Même quand on fait nos triages, il y a de l'allemand partout!

Doofie : Et oui, comme cette invitation à une conférence pour Bêtie qui fait ses triages!

Dummie : Invitation qui arrive avec quelques mois de retard..

Doofie : Mais elle était malade à cette époque-là! Elle avait sa fameuse laryngite..bronchite, pneumonie..

Dummie : Elle est guérie maitenant,elle monte jusqu'au cotre-ut dièze.

Doofie : Et nous aussi..

Dummie : Bon, et je vais te dire une chose, elle connaissait les trois conférenciers.

Doofie : Ah, oui, l'un d'entre eux était son président de jury, l'autre était son prof de fac et le troisième? Le recteur? Nous le connaisons?

Dummie : Oui, il était en fac en même temps que nous et que Bêtie, dans nos études initiales...  Il était en doctorat de 3ème cycle, quad nous étions en maîtrise.

Doofie : Après, on a créé des DEA.

Dummie : Puis des masters 2.

Doofie : Cela 'n'en finit pas de changer à l'université.

Dummie : Is font encore une réforme des UE, parce que c'était trip bizarre avec des UE qui mélangeaient des matières complètement différentes les unes des autres.  C'est une amélioration.

Doofie : Bon, toujours est-il que je pense que nous  avons  suivi les mêmes séminaires que lui, mais il est possible que non.

Dummie : Ah! Mais il ne s'en souvient plus, pourtant on était plus jeune que lui... puisqu'on a eu notre bac avec un an d'avance. Bon, buvons notre petit café...

Doofie : Oui, c'est bon,avec le chocolat. Je recommence à compter les calories,il ne faut pas que je l'oublie.

..../....

Pour Doofie, Dummie et Bêtie...

domino

Le personnage et l'auteure

Roman-théâtre

Doofie voit soudain domino, son auteure, l'auteure de ses jours de personnage de roman-théâtre apparaître devant elle, penchée sur son i-grimoire, elle en relit quelques pages anciennes et quelques larmes roulent dans ses yeux.

Pourquoi tu pleures, lui dit Doofie en lui prenant doucement une mêche de cheveux qui gêne sa lecture.

domino la regarde, ce miroir un peu d'elle-même,cette artiste Doofie, et se dit que finalement elle aurait pu écrire les mêmes poèmes qu'elle .

Je pleure,, dit domino, car je n'écris plus aussi bien, regarde ce texte sur le bruit de la pluie, ou celui sur les aléas des blogs à leurs débuts, j'écrivais mieux que maintenant.

Ah! dit Doofie, mais si tu ne faisais pas notre roman-théâtre, Dummie, moi, Schnelly et nos amis, nous n'existerions pas... Même si nous sommes nous-même et que nous sommes très romancées, nous sommes un peu le reflet de ta propre vie. Alors comment te souviendrais-tu de certaines choses si nous n'avions pas en nous un peu de ta vie. Relis notre roman..

Mon roman.. proteste domino.

Mais,c'est aussi notre roman..

Certes, sans mes personnages, ce roman n'existerait pas, n'aurait pas de vie.. parfois, je pense même que je suis toi... je suis dans le train, et je pense, Doofie fait ceci, Doofie pense cela... et après je l'écris dans mon roman, pas toujours... car parfois l'idée s'échappe.

Bon, pourquoi pleurais-tu alors, car nous sommes tes personnages et nous te consolons, je te console aujourd'hui..

Doofie... je n'écris plus de poèmes, tu comprends, je suis complètement concentrée dans mes écrits sur vous et je n'écris plus de poèmes, je n'ai plus d'inspiration, je me demande comment je pouvais écrire aussi bien et mon inspiration est partie..

Mais non, proteste Doofie, tu as de l'inspiration pour nous faire vivre. Heureusement pour nous.

Mais Doofie, tu comprends.. dans votre roman, je suis souvent trop terre à terre. Avant, j'étais au contraire dans l'éther.

C'est déjà un poème, mon auteure domino, regarde :

Je suis souvent trop terre à terre

Mais avant j'étais dans l'éther.

Tu fais des rimes sans en avoir l'air.

"Jétais dans l'air", lui répond domino, s'inspirant de la dernière phrase de Doofie, "peut-être un peu plus dans l'air du temps".

Mais le temps passe vite, dit domino, regarde ces poèmes de 2007-2008! Il y a déjà 6 ou 7 ans...

Oui, quand je lis ton blog au début, dit Doofie, je vois que tu parles beaucoup du temps, celui qui passe, il y a des moments tu écrivais des poèmes comme si tu allais quitter le monde, tu étais très pessimiste...

Oui, je me sentais déjà vieille, dit domino.

Et tu parlais beaucoup du temps qu'il fait, dans tes poèmes il y a beaucoup d'orages, et de frimas.

C'est à cause des petits pixies, dit domino. J'ai laissé leurs cahuttes sur le côté de l'i-grimoire au cas où ils reviendraient un jour. Je n'en ai pas perdu l'espoir. Chaque panne de petit pixie, était une occasion pour l'un d'eux de fair un poème sur celui qui manquait. c'était d'ailleurs embêtant que l'un d'entre eux partait souvent en promenade. Le jour de la St Valentin, ils avaient des gros coeurs rouges, alors ils ont écrit des poèmes d'amour. Et Eliot essayait de ne pas se tromper entre les deux vraies jumelles! Elles n'avaient pas toujours le même costume, car il ne fait pas toujours le même temps partout.

Oui, c'était très frais, ta façon d'écrire. Ta plume était de la légèreté de la brise qui soufflait autour de leur cahutte. Tu sais, je l'ai même connue ta petite pixie, le jour où je suis rentrée dans l'académie de Bêtie où je travaillais alors, via la Waflamie.

Une chose est intéressante chez vous, mes personnages, c'est que vous ne correspondez pas à une image virtuelle qui est sur le côté du blog, en fait, vous ne vous échappez jamais, vous êtes toujours présents et présentes et je peux vous faire venir dans mon roman quand je le veux et où je le veux. Parfois je me dis, à qui va arriver cette aventure : A Bêtie, à Doofie, à Dummie, à Sottie ou à une autre? Et alors, je choisis en fonction du caractère que je vous ai donné.

Nous sommes chacune une partie de toi, ajoute Doofie.

Bon, je vais te dire une chose, un jour les petits pxies ont disparu et n'ont plus fait beaucoup de poèmes, alors, votre roman a encore augmenté, mais moi, je n'écris plus aussi bien, je ne suis plus aussi poétique. Quand j'écrivais pour moi-même, sans personnages, j'étais plus poétique, peut-être encore plus inventive et quand il s'agissait d'idées, je les écrivais directement! Ici, on ne peut pas savoir, si c'est réellement ma pensée, celle de mes personnages, mon avis, et de plus si j'ai vraiment vécu ce que javance.

Oh! Alors tu veux nous abandonner? Je t'en supplie, domino, ne nous abandonne pas!

Mais Doofie, c'est impossible que je vous abandonne! Comment veux-tu que j'abandonne ma génaalogiste préférée, mes chanteuses et musiciennes préférées... non, Doofie, sincèrement, je ne peux pas abandonner mes princesses comme cela. Et puis, vous avoir, cela m'évite de dire "Je descends de Charlemagne, et de Raymond Lulle, j'ai comme cousine (éloignée) Mélanie Thombno." ça ferait trop de vantardise, alors que toi, tu peux dire à Dummie qu'elle descends de Charlemagne, et cela devant tous nos lecteurs, et dre que tu es la cousine de Mélanie Thombno, et que ce Raymond Lulle dont elle parle dans son roman, Bêtie en descend aussi. Partagé sur plusieurs personnes, cela fait plus sérieux! Non, non, je ne vous abandonne pas, mais si de temps en temps, je pouvais encore écrire un poème, ou un petit texte en prose, sous lequel il n'est pas écrit Doofie, ou Dummie ou Bêtie, etc... ce serait mieux. Tu m'en donnes la permission, chère personnage de roman-théâtre.

Bien sûr  me répond Doofie,  si toutefois, tu ne nous abandonnes pas... et que tu continues à écrire aussi notre roman.

Tu vois, dit l'auteure domio, à son personnage Doofie... si je pleurais, c'est aussi que tous ces poèmes du début, cela me rappelle les souvenirs de cette époque pionnière des blogs et de cette grande période de mon blog, où en plus je trouvais ne pas avoir assez de commentateurs, tout en sachant qu'ensuite, j'ai presque fermé les commentaires.

Heureusement que nous sommes là, pour nous donner la réplique, dit Doofie.

Bon, je vais retouner dans la vie réelle et sortir du roman et écrire encore votre histoire, Doofie... Au revoir, Doofie, à bientôt!

Au revoir, domino, dit Doofie en me faisant un smack sur la joue.

Dummie vient d'arriver dans la pièce... elle regarde Doofie qui contemple ma silhouette qui s'estompe peu à peu de son regard. Dummie a deviné ma présence près de Doofie ou plutôt sa présence près de moi.

Que fais-tu, Doofie,dit-elle, que regardes-tu... ?

Le blog de domino, dit Doofie et notre roman, ou plutôt celui de domino.

Pour Doofie, Dummie ... et moi-même.

 

domino