Le rêve de Doofie ...

Roman-théâtre

(Ce matin, dans la salle des profs)

Dummie : Tu as eu des élèves, Doofie?

Doofie : Non, mes 3ème SEGPA n'étaient plus là.

Dummie : Bon débarras!

Doofie : Tu oses dire cela, sur le blog de domino?

Dummie : Oh! Elle écrit bien Lol!

Doofie : Oui, elle a écrit à notre place aujourd'hui!

(NDLR : C'est vrai que mes personnages de roman-théâtre, prenant de plus en plus de place, je n'ai plus guère l'occasion d'écrire, elles ne m'en laissent plus le temps!).

Dummie : Tu as bien dormi, cete nuit!

Doofie : Oh! J'ai même rêvé. Et hier soir, je me suis endormie deux fois sur mon ordinateur la première fois je suis tombée la tête en avant dessus, mais je me suis réveillé à temps et je me suis rattrapée avec la tête à 5 centimètres de mon clavier. La deuxième fois, je me suis rattrapée avec les mains sur l'ordinateur et j'ai failli le mettre à terre. Mais je l'ai rattrapé à temps.

Dummie :C 'est le marchand de sable qui passait. CMoi, une année, j'avais des sixièmes à huit heures du matin, et j'avais un élève qui tombait souvent la tête la première sur son livre ou son cahier (ça amortissait le choc). Sa mère croyait qu'il était malade, mais à chaque fois le garçon relevait la tête en se la frottant et en disant : "Oh, je me suis endormi!" En fait, il n'était pas malade, mais il n'avait pas encore terminé sa nuit!

Doofie : Nous quan on était en classe, si on était fatigué, on pouvait mettre nos bras sur la table et notre tête sur les bras croisés et dormir. Moi, je le faisais souvent et les profs ne disaient rien, alors que maintenant, si tu fais cela les collègues se mettent à hurler sur l'élève et si moi je l'aurorisais, il y aurait tout de suite trois élèves qui diraient  : "Regardez, Madema, il dort, il n'a pas le droit!" Mais après, s'ils sont fatigués, ils pasent dans la suractivité et sont énervés en fin de journée.

Dummie : Oui, de toutes façons toi, tu dors toujours partout où tu es, et tu décroches plein de diplômes, tu es une bête à concours avec ton 232 de QI et nous avec notre pauvre 132...

Doofie : Oh, tu exagères, 132 ce n'est pas mal du tout, tu es dans les 1,5% supérieurs de la population.

Dummie : C'est pour cela que nous sommes des incomprises... Heureusement qu'on a nos blogs pour donner des conseils aux gens..

Doofie : Qui nous prennent nos idées...

Dummie : Oui...

Doofie : Mais nous sommes les donneuses d'idées du monde entier...

(NDLR : Elles prennent non seulement, une place non négligeable sur mon i-grimoire, mais en plus, elles ne se prennent pas pour rien..)

Dummie : Il vaut mieux être des donneuses d'idées que des donneuses d'ordres...

Doofie : Oui, c'est sûr... c'est plus moral...

Dummie : Mais revenons à nos moutons, tu m'as dit que tu as rêvé...

Doofie : Oui, je ne sais plus tellement aussi les premiers rêves, je sais que j'étais dans une ville, dans un café ou un restaurant et que je regardais pas le fenêtre. J'ai vu une grosse étoile, mais elle a disparu quand je l'ai dit à Schnelly. Elle était énorme, elle grossissiait à vu d'oeuil.

Dummie : Comme dans l'Etoile mystérieuse de Tintin et Milou. C'est tout?

Doofie : C'est Hergé qui a écrit le livre, et pas Tintin et Milou eux-mêmes et l'étoile ne ressemblait pas à un champignon, c'était une étoile de couleur argentée qui grossissait.

Dummie : Ah! Et puis, c'est tout ce que tu as rêvé.

Doofie : Non, je rêvais depuis longtemps, après, je suis allée sur une route de campagne ou une autoroute, c'était devant la ville où j'étais dans un restaurant avant.

Dummie : Mais tu y étais réellement? Cette nuit?

Doofie : Mais non...  en rêve seulement. Donc, j'étais dans une cahute en bêton au bord de la route, les fenêtres tournaient le dos à la route, c'était encore comme une espèce de halte-café, mais toute petite. J'ai vu quelque chose de bizare passer dans le ciel, cette fois-ci, il faisait jour et la chose qui ressemblait à un charriot tiré par un animal était verdâtre et ne se voyait pas très fort. D'un seul coup, je me suis retrouvée devant la cahutte en bêton qui était vide, et les autres gens étaient dehors derrière la cahutte. J'ai demandé à Schnelly de venir voir, car la chose naviguait dasn le ciel à une bonne distance, pas loin de l'horizon, mais très haut. Schnelly n'est pas venu, mais j'ai pris comme témoin une dame qui faisait le tour de la cahutte! En lui disant : "Madame, regardez-là bas, car dans ces choses là, il faut deux témoins pour que je sois crédible." La dame a regardé d'un air surpris. Elle regardait comme cela, mais ne disait rien. Et peu de temps après le charriot qui s'était transformé en gros poisson verdâtre a disparu derrière un grand bâtiment qui barrait toute la vue sur la droite. Ou derrière une montagne, car ce bâtiment était aussi grand qu'une montagne.

Dummie : Et puis?

Doofie : Schnelly m'a réveillée, c'était l'heure de se lever. Alors, je n'ai pas su la suite.

Dummie : Ce Schnelly, non seulement, il ne vient pas voir quand tu l'appelles pour voir ce que tu vois dans le ciel, mais en plus, il te réveille au moment crucial de ton rêve..

Doofie : Mais ce n'était pas le même Schnelly! Le premier était celui de mon rêve, et le deuxième, le vrai!

Dummie : Oh, mais ils se ressemblent, ils ont le même caractère!

Doofie : Oui, c'est vrai, en septembre, quand j'ai vu quelque chose en vrai, il a bien mis 5 minutes à sortir de la maison...

Dummie : Et est arrivé juste au moment où ils partaient..

Doofie : Il les a fait fuir..

Dumme : Oui, mais tu fais peur à domino, notre auteure, elle est là toute seule à taper nos aventures, et elle en a des frissons dans le dos, de nos aventures...

Doofie : D'autant plus que là où elle écrit, avec ce temps gris, la lumière est un peu blafarde...

Dummie : Bon, parlons d'autre chose, tu veux un café, c'est pour éviter que tu t'endormes sur ton portable.

Doofie : Volontiers...

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Pour Dummie et Doofie

 

domino