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jeudi, 03 février 2011

Doofie, naufragée du rail

Il en est arrivé des aventures à Doofie, ces jours précédents, mais je ne vous en dira pas plus, car je n'ai pas rop le temps tout de suite, Doofie naufragée du rail, à cause d'un accident de passage à niveau, et  récupérée dans un taxi qui tournait en rond à cause du verglas, devant jouer à Koh-Lanta sur surface verglacée et hyper glissante, pire que du savon noir étalé par terre, pour rejoindre un hébergement, au milieu d'une forêt en faisant de l'équilibre au dessus des étangs, et en plus la  mauvaise volonté des chefs de son établissement, qui même s'il ne reste que quelques semaines de cours au remplacement de Doofie, obéisent aux lettres des parents qui s'inquiète qu'une élève de seconde ne peut pas se concetrer à cause du bavardage d'une voisine (Doofie en aurait dit autant quand elle était en seconde, mais pendant un mois, elle qui était si sage, a eu une voisine de classe bavarde invétérée à tous les cours dans toutes les matières, on avait des places fixes pour tous les cours à l'époque et on changeait de place par tirage au sort, une fois par mois, mais Doofie n'avait pas de chance, car le sort lui a rarement désigné une place au premier rang). Bon, Doofie avait eu une voisine bavarde dont elle se plaignait toujours en rentrant à la maison, une fille qui avait une écriture énorme que tout le monde pouvait lire à trois mètres de distance... et qui était la plus vieille de la classe, alors que Doofie était dans les plus jeunes... Mais ses parents n'ont pas fait de rapports sur les professeurs pour autant, la voisne parlait toujours à voix chuchotée, que Doofie l'écoute ou non... mais c'était vraiement casse-pied, mais Doofie entendait quand même ce que disait les professeurs.

Bon, je sais que Doofie a appris à se concentrer dans le bruit, elle sait lire et travailler dans une gare où toutes les locomotives font du bruit, avec les pigeons qui, quand il y en avaient encore,  grignotent à ses pieds, et les enfants qui passent en courant devant elle, les parents qui les appellent, les gens qui bavardent, les mendiants qui mettent sa main sous son nez. Les seuls sur qui Doofie crie "Mais vous voyez bien que je travaille", car ils ne travaillent pas.

L'inspecteur a eu de la chance, une journée de plus et il aurait eu le verglas. S'il avait voulu venir mercredi matin, il n'aurait même pas pu venir...ou il aurait du suivre une sableuse salière.

Enfin, Doofie, naufragée du rail, remercie la SNCF d'avoir pris soin d'elle pendant une soirée tardive (le train que devait prendre Doofie était à 20 heures) et une matinée...

Pour Doofie, personnage de théâtre

 

Domio

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