vendredi, 30 juillet 2010
Nouvelle affaire...(2)
(suite de la note précédente de mon roman-théâtre)
Doofie est depuis ce matin en train de travailler au soleil sur son ordinateur, cours à préparer, université, le travail ne manque pas, même si sa position presque allongée, les jambes relevées, emmittouflée dans son sac de couchage qui a deux ouvertures latérales pour les bras, une écharpe de laine autour du cou, même par grand soleil, ne laisse pas supposer qu'elle travaille. Les écouteurs sur les oreilles servant à écouter les différents sites de langue qu'elle consulte feraient même croire qu'elle farniente à écouter de la musique.
Doofie : Tiens, encore la page d'accueil de ce moteur de recherche, on parle de "La Mère", est-ce l'affaire de Du Tertry? demande Doofie parlant soudain à mi-voix, de façon à ce que ses amies qui assises à une table près de la piscine, leurs maillos de bain dégoulinant d'eau, assise sur les chaises en fer forgé de la terrasse dégustent leurs jus d'orange et leurs lait-fraise.
Dummie : Quand j'étais jeune, j'ai lu un roman qui s'appelait 'La Mère". C'était sur la Chine, une chinoise d'origine américaine qui écrivait des romans que nous les jeunes filles on dévorait, c'était Peal Buck et si à la fin de la première tu m'aurais demandé qui était mon auteur préféré, j'aurais répondu Pearl Buck.
Doofie : Moi aussi, j'étais fan de Pearl Buck, même si je ne comprenais pas tout de la dureté de la vie dans ce qu'elle décrivait. Je comprendais mieux maintenant. J'avais quatorze ans quand j'ai lu Pearl Buck. Mais revenons à nos moutons : l'affaire de Du Tertry, regarde la photo de la mère...
Dummie : Mais, elle nous ressemble un peu... Elle a nos yeux... sauf nos sourcils en accent criconflexes, ses yeux brillent aussi, son nez est un peu plus épais que le nôtre, mais elle a la même bouche que nous.
Foolie : Elle devrait bien chanter si elle a la même bouche que Doofie, qui devient tout en restant dans son transat une chanteuse et guitariste mondialement connue...
Sottie : Grâce à Internet...
Doofie : Bon, ne trahissez pas mes secrets... Chut... Voyons... Les lecteurs de notre auteure domino nous écoutent...
Foolie : Ils nous écoutent... Mais comment est-ce possible? Ils devraient nous lire seulement, lire nos propos oraux.
Doofie : Bon, cela ne vous dirait rien de ne pas m'interrompre, sauf pour parler de l'affaire d'Outry qui nous concerne ici! Enfin, qui ne nous concerne pas vraiment, mais qui m'intrigue, moi! La mère est bouleversée et en plus elle a avoué... Si elle a avoué, elle ne devrait pas être bouleversée, elle le saurait depuis longtemps...Encore une incohérence!
Foolie : Et puis le nom de famille. Tu as eu le même inspecteur que nous à ton stage de CAPES, Doofie?
Doofie : Oui, dit Doofie, c'est il y a longtemps, à la fin des années 70. Et oui, regarde, si tu enlèves une lettre à son nom de famille, tu obtiens le nom de notre inspecteur d'alors. Il vernait de Paris, d'ailleurs, il refusait la moitié des stagiaires aux "épreuves pratiques du CAPES" et nous, on l'a eu du premier coup!
Foolie : Et oui, enfin, c'est bizarre quand même, ça!
Doofie : Et regarde la coiffure, c'était la coiffure qu'on avait quand on avait coupé nos cheveux au début des années 90, la même couleur de cheveux qu'on a maintenant (mais nos cheveux sont très longs maintenant) et le même mouvement dans les cheveux très courts.
Dummie : Mais elle n'est pas de notre famille, je connais tout mes cousins et cousines et petits cousins et petites cousines jusqu'au 2ème degré, et ce n'est pas quelqu'un de notre famille.
Doofie : Pour moi c'est pareil, jusq'aux cousines du 2ème degré de ma génération (45 à 64 ans), ce n'est pas une de mes cousines non plus.
Sottie : On a peut-être refait une photo par retouche en changeant quelques éléments à partir d'une de tes photos de jeunesse, même la position du corps, on dirait une photo où tu étais dans une fauteuil de jardin à 13 ou 14 ans, avec les mêmes cheveux courts... la même coupe et le même mouvement dans les cheveux. Ils ont dû te vieillir à partir de cette photo, Doofie, mais ils n'ont pas obtenu tout à fait ta tête de maintenant.
Doofie : Tiens, j'ai reçu hier des photos d'une cousine, elle m'a envoyée la photo de sa petite fille qui a hérité du prénom de ma mère... mais qui me ressemble à moi quand j'étais pettie comme deux gouttes d'eau. En voyant la photo, j'ai même cru que c'était une de mes photos de bébé, et c'est ma petite cousine... même je crois mon arrière petite cousine.
Sottie : Dis-donc, si c'est un sosie à toi, elle doit avoir un cerveau comme le tiens, ça va être une surdouée. Il faut la mettre tout de suite à l'université!
Doofie : Bon, ceci dit, retournons encore à nos moutons... Cette femme, supposée avoir tué huit de ses bébés, si elle existe vraiment, est décrit comme ayant un problème de poids. Or, si je la compare à nous quatre, elle n'a pas de problème de poids du tout, elle n'a même pas de double menton. (On ne voit pas le reste de son corps). Elle doit peser au maximum 90 kilos. Elle n'a pas un problème de poids tel que ça lui permetrait de cacher une grossesse. Pour cacher une grossesse, il faut déjà bien peser dans les 120 kilos. Pour avoir le ventre bien rond.
Sottie : Et aussi... Elle sourit facilement et est discrère.... elle sourit facilement comme toi...
Doofie : Comme nous toutes, il était écrit dans mon avant-dernier rapport d'inspection que j'étais un professeur (on dirait maintenant une professeure, puisque c'est admis par l'Education Nationale) très souriant. En plus, je ne parle plus souvent aux voisins à cause des histoires qu'ils font d'après Schnelly pour nos arbres et pour nos carreaux pas assez souvent lavés. Mais on ne peut pas laver ses carreaux et réussir l'agrégation.
Sottie : Oui, il y a trop de rapprochements avec Doofie.... et même avec nous un peu... Méfiance...
Dummie : Pas méfiance envers Doofie, ni envers sont auteure domino, l'auteure de nos jours, mais méfiance envers les auteurs de ces articles qui en plubliant ce caractère et cette photo proche de nous, nous font du tort!
Ouii, dit Doofie, d'ici à ce que nous quatre, professeur bi-ad agrégation, nous soyons toutes envoyées à la médecine du rectorat 15 jours après la rentrée, il n'y a pas loin...
Dummie : Comme toi, Doofie, 2002. Les collègues vont essayer de nous faire craquer....
Doofie : Bouh, bouh, quand j'y pense...
(Toute ressemblance avec la réalité est totalement fortuite)
domino
15:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
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