dimanche, 20 avril 2008
Réaque
Réaque est une copine. Elle a très bien conté l'histoire du Paperboard, même si elle a pris parti contre moi qui ne suit pas Ré-Ac comme elle. Elle a même écrit mes heures de rattrapage des cinq jours ouvrables pendant lesquels j'avais manqué l'an dernier, chassée par les hurlements de ma principale. Elle hurlait tellement que j'en ai eu peur.
Maintenant vous savez que je suis convoquée dans son bureau à 14 heures pour "affaire me concernant". Si seulement je savais de quoi il s'agissait je pourrais me préparer à l'entretien. Mais, non, je ne sais rien. J'ai peur, j'ai peur, j'ai peur.
Je suis prof d'allemand jusqu'au bout des ongles, germaniste jusqu'au bout des ongles. S'ils me proposent de faire autre chose que de l'allemand alors que le rêve de ma vie, c'est de réussir l'agrégation d"allemand, à laquelle j'ai ete deux fois admissible récemment,. je ne sais pas ce que je vais faire. Peut-être que vous n'aurez plus de nouvelles de moi à partir de mardi 15 heures ou 15 herures 30. Ils me jetteront peut-être en prison pour raison politique ou ils me mettront dans un asyle de fou, pour que j'arrête de conter les mésaventures que j'ai vécu dans l'enseignement (réduction au silence après la mise au placard... voir le livre d'Hirigoyen sur le harcèlement professionnel). Tout comme mon proviseur m'avait fait mettre en CLM en 2002 pour que j'arrête d'écrire des lettres sur les exactions et les disfonctionnements de "son" lycée à l'inspecteur et au rectorat), s'ils me proposent de faire autre chose que de l'allemand alors que je travaille celui-ci à un très haut niveau, vous n'entendrez peur-être plus parler de moi à partir de mardi après-midi.... Si on me met en CLM ou CLD, en retraite, en CPA, Vous n'entendrez peut-être plus parler de moi à partir de mardi après-midi, car je saurais alors que je n'aurais plus assez d'argent pour mes vieux jours (ma mère dépense pour sa maison de retraite environ le double de mon salaire actuel; c'est ce que coûte les soins de son Alzheimer).
J'espère aussi qu'elle ne va pas me fourguer un service de rattachement en documentation sur les deux jours où il me reste à suivre des cours à l'université (au deuxième semestre mes horaires universitaires ont changé, je dois suivre les cours le Mardi après-midi à partir de 13 heures à 135 km ent train du collège et le Jeudi alors qu'au début de l'année je lui avais déclaré le Mercredi et le Jeudi pour mes cours à l'université. J'ai une option à suivre absolument, car ayant pu suivre toute l'année les cours à l'université, je ne me suis inscrite au CNED.
Mes profs étaient contents de moi jusqu'ici surtout en traduction et en linguistique, que vais-je devenir sans cours????
Déjà je viens de recevoir un mail d'un prof qui nous fait RV pour répartir les colles à l'heure précise où la principale me fait RV. Tiens, j'entends déjà ma principale téléphoner à mon université "Vous lui ferez bloquer son e-mail pour qu'elle ne puisse plus faire RV avec ses profs" (Je vois déjà que c'est un farceur de H et F qui va leur téléphoner et mon e-mail bloqué : attention, il peut contenir des courriers urgents).
Moi, j'avais organisé ma vie autrement, pensant avoir un autre rattachement adminsitratif (puisque je suis seulement rattachée dans ce collège) à la rentrée (ce que j'avais déjà demandé pour cette année et que je n'ai pas obtenu, alors que d'autres collègues TZR changent automatiquement de rattachemetn tous les ans). Sur mon dossier électronique de prof (je ne dis pas son nom, sinon ma principale qui ne le connait pas, va aller y faire changer un tas de choses alors que j'ai eu assez de mal à le faire mettre à jour et à y faire inscrire mes premières affectations depuis 1976.
Elle veut peut-être me faire prendre une CPA (cessassion progressive d'activité). A quoi ça rime? A me faire perdre une demi-année de cotisations pour la retraite par an, et comme je suis loin d"avoir toutes mes années de cotisation (je dois travailler à temps complet jusqu'à 65 ans pour en avoir le plus possible), En plus en tant que TZR sans remplacement, je ne croule pas sous le travail comme lorsque j'étais prof de lycée. Alors prendre une CPA ne rime à rien, même pas pour la fatigue. De toute façon pour préparer l'agrégation, je devrais toujours étudier à temps complet! Et faire 200 km AR trois fois par semaine et plus quand il y a des concours blancs.
Donc, de toute façon, je ne prendrai pas de CPA et personne ne peut m'y obliger. La CPA n'est valable que pour les personnes qui ont toutes leurs années de cotisation avant l'âge auquel ils peuvent prendre leur retraite.
Mon mari a 60 ans et il travaille encore à temps complet; étant entré dans la vie professionnelle à l'âge de 25 ans, il lui manque encore 5 années de cotisations, de quoi atteindre 65 ans. Il est au même échelon que moi, mais un grade en dessous. Il est certifié Clase Normale, alors que je suis certifiée Bi-Ad Agrèg. Pour rien au monde, je ne voudrais gagner moins d'argent que lui en étant en CPA ou en retraite anticipée. Je n'oseais plus rien acheter, plus rien manger, car ce ne serait plus mon argent. Je suis une femme émancipée, style MLF. Ich bin eine Emanze. Une qui lisait Emma et Courage dans sa jeunesse (des revuies féministes allemandes), et qui fréquentait les Linksdruck et les Zwiebel et le Verlag Pläne. Qui écoutait le Väterchen Franz Josef Degenhardt, versoffener Chronist et se délectait aux voix de Angi Domdey et Bruni Regenbogen de Schneewittchen. Pour rien au monde, je ne voudrais gagner moins d'argent que mon mari.
Passons à d'autres moutons : J'ai rencontré des élèves filles de l'année dernière dans une rue de la ville de mon collège de rattachement Samedi, elles m'ont salué souriantes et repectueuses. Cela m'a remplie de joie, et m'a transportée en un temps où je n'avais pas de problèmes avec ma principale. En un temps où je sentais que j'étais utile aux élèves, que j'étais une personne respectée et appréciée. Mais la principale de mon collège de rattachement en me convoquant pour "affaire me concernant".
Un jour, des élèves de BTS hôtellerie m'avait dit goguenards "Madame, on va faire un rapport sur vous", parce que j'avais fait un rapport sur quatre d'entre eux, ils voulaient se venger d'une façon amusante et voir si le proviseur croyait le rapport qu'ils allaient faire sur moi (et qu'ils ont peut-être fait!), et qui allait raconter des choses rocambolesques et inventées qui étaient toutes les bêtises que eux-mêmes avaient faites durant leur scolarité. Peut-être que ce rapport fantaisiste est dans mon dossier, et que des personnes qui veulent m'enfoncer sont en train de s'en servir.
Je n'ai jamais été voir mon dossier, de peur d'y découvrir plein de choses fausses.
Voilà encore un rapport faux qui a été fait sur moi par un principal : des élèves auraient soi-disant démonté des prises de courant dans un laboratoire de SVT où l'on m'avait mise pour faire les cours d'lalmand; comme c'était un remplacement que je prenais au mois de janvier, les ézlèves m'ont prévenue gentiment : "vous savez Madame, le laboratoire de SVT, c'est pas l'idéal pour faire cours". En effet , les élèves étaient placé derrière d'énormes tables et de ce fait très éloignés les uns des autres et du bureau. On m'avit conseillée d'uiliser une caméra pour projeter mon tableau sur un écran de télévision, caméra qui filmait ce que j'écrivais sur une feuille placée sous elle et placée juste à coté d'un buste d'anatomie formé par des espèces de petits porte-manteaux en fer qui soutenaient les organes du corps humains qui étaient des imitations en plastique creux, munies de trous en haut pour les suspendre. A la récréation, après avoir fait cours au troisième, je suis revenue dans le laboratoire pour voir si je n'avais rien oublié dans le bureau, car ayant du changer d'étage, j'avais du me dépêcher entre les deux cours. Avant de partir, j'avais ramassé un poumon du buste d'anatomie (en plastique incassable) qui traînait par terre parce que j'avais du le froler du coude en manipulant la caméra. Le principal était à quatre pattes dans le fond de la salle, disparaissant à moitié sous une table et parlait à la femme de ménage (il ne m'a pas vue), en lui disant : ces morceaux de plastique que vous avez trouvé par terre, ont vraiment une drôle de forme, "Ah! Cela vient sans doute de là! Cette prise de courant ne tient plus très bien dans le mur, elle est déglinguée, oui, c'est sûrement là que les élèves ont été cherché cela!" Et il montrait à la femme de ménage le dessous du grand bureau en carrelage de la salle de SVT en disant : "Et ils les ont lancé jusque sous le bureau!". Pauvre domino! Qu'à fait ton coude ce jour-là, pourquoi a-t-il frôlé ce que j'appelle depuis un buste d'antaomie? Etait-ce la rate qui se dilatait ou le pancréas, ce scélérat, à moins que c'était les ovaires ou l'utérus qui avait une aussi drôle de forme que le principal n'arrivait pas à faire concorder avec la prise de courant déglinguée? Quelques organes traînaient d'ailleurs dans la poussière balayée par la femme de ménage et allaient être mis à la poubelle. Le prof de SVT a du m'en vouloir quand il a constaté la disparition d'une partie de son matériel, disparition orchestrée par le principal et le femme de ménage, et qui n'était le fait ni de moi-même, ni des élèves.
Toujours est-il que ensuite il voulait que je signe un rapport selon lequel les élèves auraient déglingué une prise de courant dans le fond de la salle, cela ayant mis en cause leur sécurité, alors qu'ils n'étaient jamais allés dans le fond de la salle. J'ai refusé de le signer écrivant qu'il ne correspondait pas à la réalité. Maiis sur le moment je n'avais pas réalisé moi-même que ces morcaux de plastique (choses bizzarres que l'on avait trouvé par terre sous le radiateur près du bureau) étaient comme celui que j'avais raccrocjhé moi-même au buste des éléments du bust d'anatomie.
Tiens, le jour de mon inspection de mars 2002, cela me revient à l'esprit, les élèves étaient rentrés à l'avance pendant la récréation par le devant de la salle (une salle de classe normale, cette fois!). J'avais renvoyé deux élèves dans le couloir finir leurs petits pains (vendus par le lycée à la récréation), l'inspecteur et le proviseur sont arrivés alors que je faisais rentrer ces deux élèves et se sont arrêtés au niveau de la porte arrière. J'ai bien attendu cinq minutes avant qu'ils n'entrent tous les deux par la porte arrière de la classe. Aucun de mes élèves n'était passé par l'arrière de la classe, et j'avais vérifié avant de porter les billets d'absence des cours précédents à la salle des profs pendant la récréation (ils fallait les glisser dans des urnes prévues à cette effet, et nous ne disposions pas de cahiers d'absence, j'avais à l'heure de l'inspection un regroupement de trois classes et et les cahiers de texte étaient fait entièrement pour les trois classes, mais celui d'une classe sur les trois avait disparu la veille de l'inspection). Mais ce n'est pas pour vous dire cela, mais que j'avais bien fermé les portes de la classe en sortant à la récréation et en allant porter mes billets d'absence presque en courant jusqu'à la salle des profs (la réglementation du lycée voulait qu'on rende les billets toutes les deux heures).
Bref, après la sortie de l'inspecteur, les élèves de la classe suivante on trouvé une cigarette non entamée par terre dans le fond de la classe. Or, en première heure, j'étais au laboratoire de langue avec les BTS, en deuxièeme heure j'avais quelques élèves placés devant mon bureau (ils n'étaient pas allés dans le fond), en troisième heure, c'était l'isnpection et il n'y avait aucun élève dans les deux dernires rangs, ils étaient tous passés par devant comme à l'accoutumée.
Et vous pensez bien qu'en tant qu'anti-alcoolique fais partie (on me dit "tu fais partie de la ligue?" quand aux ports de fin d'année, je refuse un verre de vin, et opposée à la consommation de tabac, je faisais la guerre aux élèves qui fumaient devant le lycée aou dans le petit square à proximité leur disatn que c'était mauvais pour la santé (et pour la voix pour les chanteurs, on avait aussi une section musiclale). Mon proviseur, celui-là même qui était dans la salle le jour de l'inspection, avait un jour été vexé parce que lors d'un pot, j'avais refusé poliment le verre qu'il m'offrait. Et lui, il m'en a voulu pour cela, alors qu'il aurait pu me prposer du jus de fruit.
Bon, vous allez dire, que je saute du coq à l'âne dans cet i-grimoire, mais j'avais dit à un collègue que je ne trouvais pas normal que des élèves de seconde servent des boissons alcoolisées aux convives au restaurant d'application. Il m'a répondu "Non, mais tu te rends compte, si on disait cela à nos collègues d'hôtellerie, on aurait un tollé de protestations, il faut qu'ils apprennent la sommelerie, etc.., quels vins vont avec les plats. Le hic était que l'on trouvait les élèves d'hôtellerie souvent plus énervés que les autres, et j'avais appris par ouï-dire que certains finissaient les verres des clients en les portant à la plonge. Derrière le dos des profs d'hôtellerie.
J'ai dit alors au collègue : "On pourrait instituer une journée par semaine sans alcool par semaine au restaurant d'application, par exemple le Vendredi!" J'avais exprès de dire le Vendredi.
"Le vendredi?" s'est exclamé mon collègue "Mais tu te rends compte, le Vendredi soir, c'est le jour où il y a le plus de monde au restaurant d'application, le jour où on fait les soirées de cuisine régionale, le jour où toutes les huiles de la ville viennent manger ici!" Mon collègue allait d'ailleurs à toutes les soirées de cuisine régionale.
"Bon, alors un autre jouir dans la semaine", ai-je répondu... "Oui, mais un jour sans alcool par semaine à l'hôtellerie?", cela fait beaucoup, a répondu mon collègue.
"Un jour pas mois", ai-je dit alors, reculant sur mes positions dans cette négociation fictive puique ni l'un ni l'autre, nous n'étions proviseur.
"Oui, un jour par mois...", à la rigueur a-t-il répondu...
"Et les mini-jupes à l'^hotellerie? Tu crois que c'est normal?" Moi, je verrais bien des costumes de velours avec des longues jupes de velours foncés de diverses couleurs, style romantique, avec des chemisiers et des petits tabliers bordés de dentelle, des petites vestes de velours, des pantalons et des vestes de velours assorties pour les garçons et des chemise à jabot... Du velours bordeaux, vert foncé, marron foncé, bleu foncé et bleu pétrole, que ce serait beau!" J'avais même dessiné les costumes pendant le CLM qui a suivi cette horrible inspection. Mais je ne les trouve plus, peut-être que mon mari a porté mes modèles au lycée. Je ne suis jamasi retournée là-bas, ayant eu cette mutation pour la ZR, et j'ose rêver qu'on ne boit plus d'alcool dans la section d'hôtellerie et que les filles un peu trop fortes ne sont plus obligées d'exhiber leurs grosses jambes jusqu'au milieu des cuisses et qu'elles sont vêtues des merveilleux vêtements que j'avais conçu pour elles.
Moi, quand j'étais prof dans ce lycée, j'avais toujours de très longues jupes qui allaient presque jusqu'à terre et touchaient le sol dans les escaliers, manquant parfois de me faire tomber lorsque je marchais sur le bas de la jupe. Je sais que vous vous moquez de moi, il y a même eu une transformation sur une de mes vidéos dans le sens où on voudrait me faire passer pour une de mes collègues.
Je fais la suite dans une autre note, il paraît qu'on ne lit pas jusqu'au bout les notes troip longues.
Pour le blog de réaque qui explique comment j'ai rattrapé mes heures de Mai dernier, c'est dans le blog de Réaque qui a tout noté. Je ne donne pas de lien pour que l'usurp. n'aille pas squétter et spolier ses commentaires.
Rappel : comme aucune personne n'est citée nommément dans cet i-gtrimoire, personne ne peut déposer plainte contre moi à partir de cet i-grimoire.
domino
12:33 Publié dans enseignement (3) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : enseignement, cours d'hôtellerie, sections musicales, rapports faits sur les profs
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