jeudi, 17 mai 2007
Ma principale n'est pas honnête, ou alors elle s'est fait avoir...
Lisez mes notes précédentes, si vous voulez comprendre de quoi je parle ici.
J'ai écrit en titre : "Bizarreries dans le CDI". Oui, car depuis quinze jours environ, des choses changent de place, sans que l'on puisse vraiment incriminer les élèves. Par exemple les fiches de CDI des élèves avaient été empilées au bout d'une étagère, alors que d"habitude elles y sont étalées et classées par classe....
Mais à propos de ce rouleau de papier et des fiches que je venais de taper, voici ce qui s'est passé d'après ma principale.
Ma principale pense que j'ai eu une attitude anormale. Aujourd'hui pendant que j'étais allée à l'université, j'ai reçu un avis de lettre recommandée que je ne pourrai aller chercher que Vendredi, et encore en arrivant en retard car la poste n'ouvre qu'à neuf heures (ma principale veut me revoir pour continuer à me faire travailler illégalement en documentation) car demain c'est férié.
Mais voilà ce qui est anormal pour ma principale. Après que je sois partie Mardi matin (un peu après 11h), ma collègue est allée comme d'habitude prendre son repas de midi à la cantine. Je vous rappelle que ni la surveillante ni moi, n'avions trouvé l'énorme rouleau de papier-tableau le lundi soir, ni ma collègue ni moi n'avions trouvé ce rouleau le mardi matin, or, ce rouleau est réapparu le mardi après-midi avec les papiers de l'exposition dedans, chacun sachant que tout surveillant et tout agent d'entretien possède un passe pour entrer dans toutes les pièces du collège dont le CDI. On n'entre pas avec ce passe par la porte principale du CDI qui nécessite une clef spéciale, mais les deux portes de la salle de lecture, et la porte arrière du CDI s'ouvrent avec ce passe. Comme ces deux pièces communiquent intérieurement, vous avez tout compris. La clef spéciale de la porte d'entrée du CDI censée limiter le nombre de visiteurs, ne sert pas à grand chose, vu que par les autres portes toute personne possédant une clef d'une autre pièce entre comme dans un moulin.
Vous avez compris comme moi, le rouleau de papier avec tout ce qu'il y avait dedans a été sans doute remis dans le CDI pendant que ma collègue mangeait à la cantine.
Mais ce rouleau de papier-tableau revenu a pour ma principale toujours été là.
La principale qui m'a bien dit que c'est moi qui n'aurait pas su ce que je faisais et que c'est moi qui aurait mis machinalement ce matériel à sa place habituelle. Or, la place habituelle du gros rouleau de papier n'est PAS une armoire ou un haut d'armoire. Je ne trahirai pas sa place habituelle, mais ce rouleau est trop gros pour être mis dans un rayonnage, les armoires métalliques étaient fermées à clef et les clefs en sont d'un maniement difficile, donc si j'avais mis du matériel dans ces armoires, je m'en souviendrais, car on met parfois longemps à refermer l'armoire. Et ces fermetures d'armoire se font sentir jusque dans les doigts. Par contre, on peut mettre les rouleaux au dessus des armoires, mais les dessus d'armoires sont hauts, intteignables sans monter sur une chaise, et moi trop lourde pour monter sur l'une d'entre elle. Si j'étais montée sur une chaise pour atteindre le haut de l'armoire, je serais peut-être tombée avec la chaise et je l'aurais senti passer. Donc, sur l'évènement principal , la principale a menti ou n'a pas réfléchi :
1) que je pouvais rien mettre aussi vite dans l'armoire à cause des clefs trop longues à manipuler à cette heure et,
2) que je ne pouvais pas monter sur une chaise pour mettre quelque chose en haut de l'armoire.
Le fait qu'elle m'accuse d'avoir crié pour rien et de façon "anormale" (c'est le grand mot des chefs d'établissement et de la médecine du rectorat), parce que c'est moi qui n'aurais pas mis le papier à l'endroit où je pensais l'avoir mis, est une erreur de sa part, puisque je me souviens très bien avoir étalé sciemment le papier sur la table (mais cela personne ne peut le savoir à ma place, puisque j'étais seule), avec les feuiles que je voulais coller aux emplacements voulus, préparant ainsi les feuilles pour le lendemain.
.Une erreur ou une malhonteté ?
Ma principale a déjà écrite uine lettre bassement administrative au rectorat, mais ne veut pas reconnaître l'erreur qu'elle a faite.
La principale est plus jeune que moi, elle est en pleine forme physique et n'a même pas réalisé, si ma collègue a trouvé le rouleau de papier-tableau en haut de l'armoire, que je n'ai pas pu,- même sans savoir ce que je faisais, comme elle le prétend -, mettre ce rouleau de papier là-haut, car je suis d'une part trop petite, d'autre part trop lourde pour monter sur une chaise que je ferais craquer s'il me venait seulement à l'idée de monter sur une chaise qui glisse d'un coté. Ce serait la chute assurée.
Pour mettre le rouleau dans l'armoire derrière le bureau, il faudrait le tordre ou l'écorner. Le papier ne serait alors plus utilisable pour une exposition.
Bon, j'aurais soi-disant, d'après la principale, eu un comportement déliquescent pour avoir crié au secours après avoir été victime d'un vol ou d'une malveillance, je dirais plutôt une malveillance, c'était totalement anormal de crier ainsi après un choc du à une espèce d'agression, car une malveillance est une agression.
Chacun sait s'il a lu le livre d'Hirigoyen, que faire disparaître le matériel de travail de collègues harcelés, fait partie des techniques de harcèlement. En remettant ensuite les choses à leur place pour dire "Elle a rêvé!" ou "Elle a mal cherché". C'est aussi une technique des maris envers leurs femmes. "Tu ne sais plus ce que tu fais" et si la femme s'énerve en cherchant "Tu perds tes nerfs!", "Tu es anormale!".
Mettre le patron ou le supérieur hierarchique de son coté en orchestrant bien la chose pour faire croire que c'est l'autre qui ne sait plus ce qu'il fait, est une technique de harcèlement moral, passible pour ceux qui le font surtout de connivence de 2 ans de prison. Pour ceux qui soutiennent le harceleur aussi.
J'ai beau le savoir, mais quand je suis victime de ce genre de "crasserie", au bout d'un certain temps, je craque quand même.
Maintenant il s'agit peut-être d'une affaire politique, parce que l'Europe (il s'agissait de matériel pour une expositions sur les pays d'Europe du Nord et de l'Est), tout le monde n'aime pas.
De la part de la principale, insister tant sur cette histoire, et continuer à me harceler avec cette histoire au lieu de ne plus en parler, est du harcèlement. Quand quelqu'un fait une crise de nerf, le meilleur moyen d'en guérir est de continuer ses activités normalement, en n'en parlant plus.
On est dans une société qui n'accepte plus le cri et les pleurs,
Pas plus qu'elle n'accepte le chant du non professionnel s'il n'est pas dans un groupe comme une chorale
Or, crier, pleurer ou chanter, c'est s'extérioriser, c'est une soupape de sécurité.
Laissons le droit au chant, aux cris, aux pleurs,
Ne considérons pas comme malades les gens qui pleurent ou qui crient
On est dans une société qui n'accepte plus que l'on crie sa douleur,
On est dans une société qui sanctionne le cri de détresse ou l'appel des victimes.
Ma principale a dit que je serais soi-disnt malade. Elle me déçoit.
Comme demain c'est férié, je continuerai à vous casser les pieds avec mon histoire.
domino
00:50 Publié dans enseignement (3) | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : enseignement, harcèlement moral
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