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dimanche, 29 octobre 2006

Les pleurs d'Eliot

Eliot m'a dit  :

"La petite Pixie

est partie,

Disparue

De la rue

De l'amour

Qui planait

au coeur de l'émoi

en moi.

Et maintenant

La frayeur

Et l'effroi

Sont entrés

En moi.

Mes larmes ne pleuvent plus

Mes yeux

sont secs

comme le ciel bleu.

Aujourd'hui

Sans petit coin de parapluie

Comme hier

Les jours se suivent

Sans se ressembler

Et que s'ensuivent

Une nuée de buée

De larmes près de moi.

La deuxième petite pixie

Ce n'est pas elle

Qui sous son aile

Et son parapluie

Me consolera.

Si la petite pixie revient

La vraie

Alors les lendemains

meilleurs

seront en livrée

De l'amitié

De mon coeur

en émoi."

La petite pixie ne m'a rien dit, et la nouvelle petite pixie, la jumelle de la première n'écrit pas de poèmes.

Eliot écrira, même s'il écrit moins bien qu'elle ses chansons des lendemains d'amour,

 

A moins que la peitite pixie, la vraie ne revienne un jour.

domino dans poèmes d'Eliot (poème d'Eliot n° 2)

 

 

 

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