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mardi, 09 octobre 2018

L'esclavage en France : pas forcément des employeurs privés... pas forcément illégal

Du journal de Doofie

Je viens de visionner quelques vidéos sur l'esclavage en France. Des africains la plupart du temps, exploités par des employeurs privés, PME ou travailleuses au domicile de leurs patrons. Mais l'employeur n'est pas toujours illégal. Il peut être un organisme comme l'éducation nationale. Que dire des proviseurs qui trouvent que vous n'en faites pas assez, lorsque vous travaillez le dimanche et une grande partie de vos nuits… Que dire des rectorats qui envoient leur TZR travailler dans plusieurs établissements situés à 80 km du domicile du professeur et parfois à 60 km l'un de l'autre. Avec des départs en train à 4 heures du matin, des trajets inter-établissement entre midi qui peuvent parfois atteindre jusqu'à 60 km. Des trajets longs pour parfois une heure de cours dans la journée de préférence en milieu de journée pour que la journée soit complètement employée. Départ à 10 heures du matin en train pour un cours à 13 h 30 et retour vers 17/18 heures après une fin de cours à 14 h 30.... Et pas moyen de faire changer cette heure, on vous disait que vous remplaciez un professeur fatigué qui avait demandé à avoir le minimum d'heures dans la journée (mais qui souvent habitait tout près). Avec des attentes de bus ou de train en correspondance pour les petits bleds. Sans compter les retours tardifs de conseils de classe où l'on rentrait à 22 heures chez soi. Et alors, on préparait les cours dans le train quand il y avait de la place, on corrigeait ses copies dans les gares, et on travaillait encore une partie de la nuit, ne dormant parfois que deux heures avec heureusement les petites vacances pour récupérer entre deux. 

Et ceci, ce ne sont pas des jeunes qui le font forcément, en attendant le premier poste fixe, mais je parle d'une TZR qui avait à l'époque plus de 60 ans et essayait de se faire une retraite la plus complète possible. C'est à dire 34 ans de service. Car on perdait son poste, surtout en allemand, parfois en fin de carrière. Et ce ne sont pas six mois ou un an d'esclavage, mais ce rythme a duré pendant quatre années d'affilée. Et on arrive usé à la retraite, dont on avait espéré de beaux voyages dans le monde, et on n'a plus la santé pour les faire. 

Vous me direz qu'on a beaucoup voyagé pendant nos vacances, forcément, on était prof d'allemand, et il fallait aller en Allemagne ou en Autriche pratiquer l'allemand, c'était notre devoir de prof d'allemand, et on le faisait, quand on était jeunes, même avec la tente dans les campings, - les autres formes d'hébergement étant un peu chères -  ce qui nous a permis de bien connaître "les pays de langue allemande", c'était notre devoir de prof d'allemand, un devoir que n'ont pas les profs de matières scientifiques par exemple, qui sont payés autant que les profs de langue qui, eux, emploient une partie de leur paye à séjourner dans les pays de la langue qu'ils enseignent - il faudrait des subventions pour cela. 

Parfois pour avoir des élèves dans notre langue, on organise aussi des jumelages, de voyages qui nous prennent des Week-ends, sans contrepartie financière; Même des vacances quand on est sollicité pour les jumelages entre villes...le tout bénévolement. 

Est-ce que le bénévolat aussi ne serait pas une forme d'esclavage…???

domino

 

 

Sus au Grand-Est et au Bas-Rhin!

Mes amies Doofie et Dummie prennent leur café. Elle viennent de découvrir sur leur compte en banque un retrait du Grand Est Bas-Rhin (DIRFIP, cela veut dire direction des finances publiques paraît-il). Or, elles n'ont jamais habité dans le Grand-Est et n'en sont pas originaires. 

Dummie : J'ai téléphoné à ma banque, il s'agit de la neuvième somme de retrait mensuel des impôts (qui est moins élevé que les mois précédents, puisque nos revenus ont baissé par rapport à l'année précédente), en effet l'année précédente on payait encore sur 2026 où on avait encore travaillé sur nos 65 ans). 

Doofie : Oui, je sais qu'on est en retrait mensuel, mais pourquoi on paie nos impôts au Grand-Est, alors qu'on n'a absolument rien à voir avec cette région. 

Dummie : Oui, ce n'est pas normal. Nous allons enrichir le Grand-Est avec nos retraites qui viennent de notre région, surtout celle de Schnelly qui n'a même pas de retraite de fonctionnaire. 

Doofie : Ils vont se payer avec nos sous un tas de belles choses, des belles routes et autoroutes..

Dummie : Surtout qu'avec leurs montagnes, ils renforcent leurs ponts et viaducs et c'est chez nous que les ponts vont s'écrouler. 

Doofie : Regarde, pour le pont sur la rivière avec le village voisin, pont qu'on a refait, nos municipalités n'avaient même pas assez d'argent pour payer d'un pont à deux voix, apparemment on a réparé et renforcé l'ancien pont qu'on a enlevé et remis avec une nouvelle peinture des montants en fer...

Dummie : On n'a même pas de quoi se payer un pont à deux voies, c'étaient surtout les trottoirs du pont qui étaient scabreux, une fois j'ai faili mette mon pied dedans et mon pied a failli toucher l'eau qui était en dessous du pont...

Doofie : Mais tu aurais pu tomber dans le trou..et atterrir dans la rivière...

Dummie : Oh, je sais nager, tu sais… Mais de toute façon comme j'ai de l'embonpoint, je serai restée coincée à mi- hauteur dans le trou du pont, si je n'avais pas vu le trou. 

Doofie : Bon, on n'a pas de quoi se payer un pont à deux voies et on doit payer des impôts au Grand-Est!!!!

Dummie : Au Bas-Rhin, à Strasbourg en plus… La moindre des choses aurait été qu'avec tout l'argent qu'il raflent à notre région, ils nous envoie une lettre pour nous prévenir du changement de nom de l'organisme qui prélève nos impôts, avant c'était Direction Générale des Impôts. 

Doofie : Non, ce n'est pas normal du tout que des ressortissants de notre région, nés dans notre région, et  ayant toujours travaillé dans notre région, paient des impôts dans une autre région...

Dummie : Alors, je sais ce que l'on va faire, notre région va déclarer la guerre au Grand Est : guérilla, on lève une armée, on passe par la Belgique et l'Allemagne d'une part (il parait que des belges ont été prélevés par le Grand Est), et on traverse la région intermédiaire d'autre part, et on encercle le Grand-Est, en plus on leur fait un embargo : plus de Maroilles, plus de Vieux Lille, plus de nos pommes de terre dans le grand-Est. On cesse toute exportation vers le Grand Est. 

Doofie : Tu sais, j'ai une grand-mère alsacienne, je vais devoir faire la guerre à mes cousins généalogiques...

Dummie : Qu'à cela ne tienne, pendant la grande guerre, mon grand-oncle alsacien s'est battu contre mon grand-père français. Peut-être que c'est lui qui l'a tué!

Doofie : Et en plus, le père de ton grand-père français était belge, on vengera ton grand-père français, sus à l'Alsace et à la Lorraine qui volent nos sous!!!

Dummie : En plus, les alsaciens sont riches, pourquoi on leur donne de l'argent…????

Pour Doofie et Dummie, domino

 

Qu'est ce que le Grand Est et la Bas-Rhin viennent faire dans nos retraites????

Bonjour, 

Je vous assure que mon époux et moi-même qui étions professeurs d'allemand, n'avons jamais enseigné dans le Bas-Rhin, ni en Alsace, ni dans le Grand-Est. Cependant, je vois sur nos relevés bancaire un retrait de 324 Euros, fait par la DRFIP du Grand Est avec la mention Impôt Bas-Rhin. 

Or, mis à part quelques séjours touristiques et chez des amis, dans le Haut-Rhin de plus, et non dans le Bas-Rhin, je n'ai pas eu d'activité professionnelle dans cette région et mon mari non plus. 

En effet, nous faisons partie d'une autre province et avons eu notre activité professionnelle et avons travaillé dans une autre province.  Celle où nous sommes nés et toujours dans la même. 

Comme c'est écrit impôt, est-ce que ce sont les impôts à la source qui sont déjà retirés en septembre au lieu d'en janvier 2019. Et si les impôts à la source étaient retirés séparément du paiement de la retraite, ce serait quand même bizarre. Je pensais qu'ils allaient être enlevés de la retraite directement et par l'organisme payeur de ma région et pas par une autre. 

Voilà que je n'ai pas une très forte retraite (800 Euros de moins que mon dernier salaire ce qui fait une baisse de pouvoir d'achat et qu'en plus on m'en enlève encore 324 Euros, sans me prévenir en plus!!!! C'est moi qui prend le courrier tous les jours et nous n'avons par reçu de lettres nous prévenant de ce retrait de 324 Euros. Donc, ayant eu plusieurs collègues ayant fait leurs études à Strasbourg, et ayant peut-être travaillé dans cette région, je me demande s'il ne s'agit pas d'une erreur. 

Nous percevons en effet nos retraites de notre région, après un passage pour moi par le ministère (de la fonction publique?) de Nantes pour les calculs au début de la retraite il y a deux ans, qui a ensuite délégué le paiement à la région dans laquelle j'ai toujours travaille. Quant à mon époux, il dépend d'autres caisses de retraite que celle des fonctionnaires. Car en fait, ayant un compte commun, nous ne savons même pas si cet argent a été enlevé à lui ou à moi. 

En fait, cela ne doit pas être le retrait des impôts à la source, car d'après les informations que nous avons, ce retrait ne commence qu'en janvier 2019 et les impôts seront retirés directement sur les retraites par l'organisme payeur et en plus, ils ne constituent que 8,2 % de nos retraites et donc pas une aussi grosse somme sur le mien (puisqu'il n'y a que moi qui suis payée par la DRFIP et de plus celle d'une autre région que le Grand Est). 

Bizzarre.. bizzarre… 

domino