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mardi, 28 avril 2015

Orange ou mauve...

Roman-théâtre

C'est un nouveau feuilleton,que je vais vous commenter là. Sans l'avoir vu,mais des photos très "70" paraissent dans la presse. J'étais jeune file/jeune femme en fleur dans les années 70, étudiante, puis jeune prof et jeune mariée.

J'ai une petite soeur huit ans plus jeune que moi, blonde aux yeux marons de surcroît. Comme moi quand j'étais petite, juste qu'à 9 ans on m'a coupé les cheveux et ils sont devenus châtains.

Là je vois trois filles sur une photo. Bigre! Une photo dépoque... On dirait une photo de moi, ma petite soeur et ma future belle-soeur,dans le parc, lors de mes fiançailles. Moi à droite,ma soeur au milieu et ma belle-soeur,la soeur de mon mari à gauche. Même son visage lui ressemble, on dirait qu'il est entre celui de ma belle-soeur et de moi. Les deux visages de droite ne ressemblent pas,mais les silhouettes et les couleurs d'habits, si. On dirait ma moumoutte marron.

Orange! La couleur préférée! Quand j'étais étudiatne, j'avais souvent un pantalon marron à bas large et un pull orange, un pull chaussette, on disait... J'en avais deux un orange vif et un orange foncé. je les mettais en demi-saison. Et j'avais un pul irlandais  tricoté  par moi-même, blanc avec des torsades et des alvéoles et ma meilleur copine avait le même en noir tricoté par sa maman, on les mettait en même temps pour aller au cours de solfège au conservatoire. Et on avait toutes les deux le même pull jaune foncé en laine tweedé que nous avions tricoté nous-même.  On avait le même costume couleur bleu jean en velours côtelé que nous avais cousu sa maman. Le pantalon en velours côtelé et le bllouson zippé avec de gros anneaux au bout des zips des poches. On les mettait quand on sortait ensemble pour ressembler à des soeurs jumelles. Mameilleure amie est morte à 45 ans.

Bon bref, on aimait les couleurs vives, l'orange et le jaune aussi le vert de mon poncho qui était dans trois horrribles couleurs. J'avais acheté la laine au surplus des VPC, puisque j'habitais dans une ville VPC.et j'avais un papa VPC. J'avais rassemblé les trois packs de laine l'un sur l'autre et j'ai demandé à la caissière : Vous croyez que les couleurs vont ensemble. Elle m'a regardée d'un air interloqué et a dit : Oh non, je ne trouve pas. J'ai répondu : Je vais faire un poncho avec, si, si cela ira. C'était un orange foncé,un vert prairie vif et un vert sapin qui n'avait pas grand chose à voir avec les forêts. Et j'ai fait mon moncho au crochet, on était en 1970 pile. Avec des carrés patchwork tricotés et en alternatn les couleurs. Modèle unique par sa couleur. Tous mes modèles étaient uniques : Le pull jaune tweedé à torsades, mon pull blanc irlandais et le poncho aux deux verts criards et orange foncé. Mon poncho eut beaucoup de succès. J'avais fait le tour et l'encolure en vert bouteille.

On a une photo de nous, Schnelly et moi à un pique-nique avec des amies de ma mère et leurs époux. Je joue de la guitare et Schnelly tient le cahier dans ses mains. A ce pique-nique les dames étaient toutes en pantalon très long, pat d'ef, sauf ma mère je crois qui était en robe. Sur les photos les jambes de ces dames, toutes très minces, les gens étaient beaucoup plus minces que maintenant et j'étais un poid plume de 53 km pour preque 1m 65 (je fais actuellement 145 kg, j'ai triplé mon poids). Sur les photos, ils ont l'air grands et minces très effilés, alors qu'ils étaient plus petits que maintenant.

1974, j'étais jeune mariée. Un jour ma mère débarque dans l'appartement avec des draps. Tiens ta couleur préférée, c'est l'orange?  Mes goûts commencçaitent à changer,mais tout était moderne, très 70, le grand living moderne.  Les draps avaient des grandrs fleurs oranges sur fond blanc ou le contraire. Ma chambre était bleu cilel. Ensuite j'ai commandé moi-même un autre modèle VPC : bleu ciel à petites fleurs.

La tapisserie : années 70, la chambre bleu ciel, soit,mais au moins cnq sortes de bleu ciel qui dessinait d'immenses fleurs très 70. L'entrée des grandes fleurs encore dans les orange/marron. Le living, des arabesques marron sur fond blanc, très 70. Le bureau était déjà tapissé :  des fleurs oranges/marron très 70. La pièce la plus mal rangée avec les meubles en teck de mon ancienne chambre, la pièce que les visiteurs préféraient, ils s'y attardaient toujours pour bavarder.

Le plan de l'appartement au 5ème étage d'un bloc construit au milieu de la campagne et démoli depuis pour insalubrité, était simple : un couloir central avec un gand placard sur la droite. A gauche, la cuisine peinte en jaune d'or. Et au rideau voile jaune d'or (c'était la mode des rideaux fins fde couleur), je crois que je devais encore les avoir dans la cave, mais je ne sais pas s'ils y sont encore et s'ils n'ont pas été abîmés. Puis les toilettes peintes en bleu. Et la chambre bleu dont le carreau de porte était inexistant dès ntore arrivée. Au fond la salle de bain sans fenêtre, verte, où je fasiais la lessive dans une petite machine à laver Calor (qui devait être aussi à la cave, mais je ne l'ai plus vue depuis longtems). et une petite essoreuse  blanche. En face le bureau orange./marron, et en continuant le tour on revient près de l'entrée où l'on trouve l'entrée de la salle de séjour. Grande fenêtre, une porte vitrée qui donnait sur une balustrade qui n'était même pas un balcon où l'on accrochait un séchoir pour le linge. Un autre endroit pour le linge était le cagibi attenant à la cuisine, qui donnait sur un endroit froid en hiver, avec des espèces de barres de béton qui séparait de l'extérieur ce qui faisait que malgré le chauffage centralon arrivait rarement à dépasser 13° dans la cusine en hiver, car la  porte  entre ce cagibi aéré et la cusine était mince.

Le canari était jaune, assorti à la cusine. Il eut bientôt deux femmes jaunes aussi, qui logeaient dans le living. Ils étaient tous les trois apprivoisés et volaient dans l'appartement. Au grand dam de nos invités, car certains se mettaient à hurler lorsqu'un canari venait picorer dans leur assiette ou se poser sur leurs mains. Pour certains c'était presque  Hitchcock!

Sur la table ronde ou ovale (ave cles rallonges)de la salle de séjour on navait une nappe en bulgomme jaune et des nappes en tissu synthétique, faciles à laver et légères, avec les serviettes assorties avec de grosses fleurs. J'en avais deux, une avec des fleurs marrons sur fond blanc et lautre avec des grosses fleurs oranges et un mélange de tons marrons, cela ressemblait aux papiers peints.

Bref, je crois que c'est là où nous sommes restés trois ans et demi, jusqu'à ma réussite au stage de CAPES, on a démanégé au milieu de lannée suivant le stage de CAPES en février 78, pour se  rapporcher de mon travail. Il faut dire que Schnelly  rentrait peu. Il partait le dimanche soir pour sa ville de travail, entrait le mercredi matin, alors que j'étais chez mes parents en milieu de semaine, car à l'université. Je rentrais le jeudi soir. Et il revenait le samedi matin, alors que j'étais au tavail,  pour repartir le dimanche soir; comme disait nos amis, on se rencontrait dans l'escalier,on était vraiment ensemble du samedi au dimanche, un début de mariage qui foirait déjà, on n'était ensemble que pendant les vacances.  Je travaillais les lundi,mardi, vendredi et samedi matin et lui les lundi, mardi, jeudi et vendredi.

D'ailleurs dans ma fac, les horaires des germanistes n'ont jamais changé avec l'essentiel des cours le mercredi et le jeudi matin, et quand j'ai repris mes études dans les années 2000, les horaires de CAPES-Agrégation, c'était toujous les mêmes horaires. Les horaires n'avaient pas changé pendant 30 ans.

Mais tout est question de couleurs. Quand il a été question que je refasse l'entrée blanche en jaune et en orange et en vert, Schnelly a refusé, il veut du blanc uniquement.

Mais j'ai mis le mauve dans le titre. C'est pécisément, alors que nous étions dans cet appartement que le mauve a envahit nos vies. D'abord le bleu ciel; Sans le savoir avant le milieu des années 70, ma soeur et moi, nous achetions à la VPC paternelle les m^mes vêtements : la longue jupe volantée en tissu écossais Madras. Et aussi avec nos pantalons, la tunique bleu comme sur les paquets de gauloises, que nous ne fumions pas puique dans la famile on était et on est toujours non-fumeurs.  En tissu indien un peu froissé avec un emoiècement brodé de grosses fleurs multicolores. C'est le mode folklorique qui est arrivé, un peu la mode d'Europe de l'Est, pardon à l'époque on disait de l'Est, mais elle est devenue "Centale" depuis la chute du mur de Berlin, c'est mon prof de langue slave 1 qui y tient. OnJ'avais une tunique blance brodée de bandes verticales fleurs blanches en ton sur ton. Chez certaines de mes copines les fleurs étaient colorées, il y avait un petit noeud noué à l'encolure au dessus d'une échancrure.

Puis vers 1977, c'était la mode des robes indiennes mauves ou bleues ou avec des tons bordaux que je mettais d'ailleurs pour aler travailler, et des longues jupes indiennes dans les mêmes tons. En Alemagne on trouvait aussi les foulards assortis, très grands que l'on nouait d'une certaine façon autour du cou. Ponte devant, on faisait le tour du cou et on nouait les deux autres pontes devant et on refaisait passer les pointes du devant par à l'intérieur du  noeud. Je fasais le noeud à la manière des ceintures de judo.

Je m'étais aussi tricoté deux grandes vestes de laine, style manteau, l'une était en jacquard de plusieurs couleurs avec un bord marron au point de riz et l'autre était en point irlandais, de couleur écrue, avec une capuche.

A cette époque, j'étais mince et belle, je jouais de la guitare, le classique que j'avais appis au conservatoire avant mon mariage et le folk. J'avais commencé l'épinette des Vosges en 78. Cette époque des années 70 a duré jusqu'à la mprt de mon père en 81.

On a eu 5 grands décès dans la famille de 1877 à 1981 : mes quatre grand-parents et mon père. Et dans le même temps j'ai perdu deux amies que je venais de me faire.

Au début des années 70, je me suis occupée beaucoup de ma petite soeur et à la fin des années 70, je m'occupais beauoup de mes nièces, des filles des soeurs de mon mari quand nous étions en vacances chez mes beaux-parents. et aussi du fils de mes amis de l'Est, et la fille de ma correspondante s'est souvenu longtemps qu'elle a joué avec moi et sesjouets de bois pendant une journée. Elle est devenue pédiatre et met des jouets en bois dans ses salles d'attente.

Orange, marron, vert, jaune... et mauve et bleue, les couleurs des années 70.

Doofie

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Pour Doofie qui, dans les années 70,  a eu une vie très semblable à la mienne,

domino

Cela va mieux

Roman-théâtre

Cela revient peu à peu. Je me sens moins assomée que tout à l'heure. Après tout, en  y réfléchissant, je me suis dit que cela pouvait être dangereux de recevoir un livre comme cela sur la nuque, parce que c'est d'un coup sur la nuque que l'on tue ainsi les animaux dans les abattoirs. Mais un livre qui tombe sur la tête, ce n'est peut-être pas aussi fort qu'un coup d'assomoir.

Bon, la maison est sens dessus-dessous. On est à la fin de l'hiver, et des livres avaient été accumulés devant la porte fenêtre, seule issue vers le jardin. La maison est trop petite pour une intello comme moi. La voisine nous menace de tous les mots si on ne fait pas rapidement le jardin. Il faut bien que je mette ces lives quelque pat et pour leur faire de la place, j'ai rangé le salon avec des cartons, etc.. Il y règne u bazar depuis la mort de ma mère, quand nous avons ramené de chez elle quelques objets qui nous étaient chers.

On n'arrive plus à bouger dans la maison. Bon depuis quatre jours (on est en vacances), je fas des rangements, des déplacements de lvires surtout de revues, de disques. Pour touver le moyen de perndre le moins de place possible tout en gardant tout, ce n'est pas une mince affaire, parce que je n'ai presque pas de bibliothèques en hauteur.

Mon mari n'est pas bricoleur du tout. Dans le temps, il savait se servir d'une perçeuse, mais je ne sais pas s'il sait encore. Ce qui n'est pas le cas de mes voisins. EDe l'autre côté par rapport à celle qui se plaint du jardin, qui n'a pas d'aodeur pestilencielle du reste. Ils sont en  vacances aussi. Dans la maison d'à côté quie est leur résidence secondaire. Ils n'arrêtent pas du matin au soir de faire vibrer et vrombir leurs perceuses et dans le jardin leurs scies électrriques. Comme il y a trois ans quand j'avais mon jour de congé le vendredi, ils n'arrêtaient pas de fare fonctionner leus outils du matin au soir. Ici c'est tout le jour de 8  heures du matin presque dis heures du soir. Sans arrêt la perceuse et toujurs du côté où je me trouve. Si je suis au fond de la maison, la perceuse marche dans la pièce jeuste à côté. Je suis devant la perçeuse vient devant et les voitures font tourner leurs moteurs devant la maison.

Comment savent-ils dans quelle pièce je me trouve?

Ce soir j'ai voulu aller chercher dans l'entrée des livres de la collection que j'étais en train de mettre dans l''ordre  à l'arrière de la maison. Je ne sais trop pourquoi, je m'asseois sur la chaise., plus e arrière que d'habiture, et boum badada, un livre sz la pile sur laquelle je travaille actuellement  s'écroule sur ma tête. D'autres livres sont tombés, mais sur le côté, donc, j'ai dû en recevoir qu'un seul sur la nuque et aussi dans le dos.

Bon, mon mari ne bricole pas et quand on travaille à deux sur les rangements, on n'arrête pas de se disputer parce qu'il ne voie pas où il doit poser les affaires, dans quel sens, etc.. Je remplis des cartons pour que ce soit plus clair, mais rien n'y fait, il ne le mettra jamais au bon endroit, dans le bon sens, etc.. alos je ne l'appelle que si j'en ai vrament besoin.

Il confond même les voisine entre elle. Deux maisons le au dessus il y a une voisine avec des cheveux châtains longs et apparemment sa soeu aux cheveux courts et châtains. Il pense que les deux sont une seule et même pesonne. Je lui ai dit : Mais enfin, je les ai vu l'une à côté de l'autre en train de se parler une minute avant et il ne veut pas me croire.

Juste à côté, il est venu longtemps une femme blonde au visage rond. Un jour, je vois le monsieur arriver avec une jeune femme aux cheveux châtains, au carré, mais raide et avc un visage très fin. Pour lui, c'est la même femme qui a maigri. Sauf que ce week-end c'est l'autre femme qui est revenue.Pour moi ce sont deux femmes différentes et pour lu, c'est une seule et même personne.

En faisant les rangements, j'ai découvert des sachets en plastique dans lequel il y a des amats hétérocligtes et à chaque fois, trois à quatre paquets de photos ar gentiques, d'il y a environ six ans. Mais bien que ce soit moi qui ai tiré ces phots, je ne les avais jamais vues. Donc, c'est Schnelly qui a rempli ces sactets en plastique. Rien n'est plus à la place où je les avais mis avant. Sauf les trois paquets devant la potte fenétre. Deux sont cependant restés à l'identique pendant que le troisième a été surplombé par des     livres que je n'y       ai pas mis.

Je me dis souvent qu'il faudait une deuxième maison provisoire pour qu'il y   ait moins d'affaire dans  celle-ci. On pourrait vider une pièce à la fois dans la nouvelle maison,, nettoyer et repeindre la pèce en question dans cele-ci. ajouter des bibliothèqes dans la pièce et ry eplacer les affaires en les reclassant, puis vider un deuxième pièce, mettre le contenu provisoiremernt  dans la nouvekke maison ect. mais il faut qu'il sache bricoler, faire des trous dans les murs, mais c'est si difficile popur lui, que cela ne pourrait jamsi être.

Et puis toujousr le problème de la machine à laver. On peut vider les seaux avec l'eau évacuée de la machine , dans le caniveau, mais pas quand les voisins qui d'habitude ne veinne que le weel-end sont là. Alors la lessive n'avance plus.

Bon, ça va mieux, foi de Doofie, je ne mourrai pas ce soir.

Doofie

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Pour Doofie,

domino

Livres tombés

Si jamais vous ne me revoyez plus, il y aura une cause physique; je suis en train de faire des rangements et j'avais mis provisoirement deux sacs plein de choses entre ma chaise et la table ce qui fait que j'étais assise plus en arrière que d'habitude et en bougeant ma chaise j'ai reçu le haut d'une pile de livres de laquelle j'étais plus proche que d'accoutumée  puisqu'elle était derrière moi. Ce ne sont que des livres de poche que j'ai reçu sur le dos et la nuque, tombés d'environ 20 à 10 cm de haut, mais je suis sonnée. Si vous ne me revoyez plus vous en connaitrez la cause.  Et mon mari est "affolé" comme toujours quand je me fais mal et me fait des reproches "Toujours la même histoire..." parce que je trouve que mes habits ne sont pas assez beaux pour alle chez le médecin, je fais taille 60, je ne trouve rien , ma machine à laver ne fonctionne plus bien...

J'espère que ce n'est pas un adieu.

domino